Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
1 mai 2019

Évangile et Homélie du Dim 28 MAI 2019. Saint Joseph, travailleur.

1 Mai 2019
Nous sommes le mercredi, 2ème Semaine du Temps Pascal

S. Joseph, travailleur
Mémoire facultative


 Lectures de la messe

Première lecture (Ac 5, 17-26)

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 5, 17-26)

En ces jours-là,
intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage,
c’est-à-dire le groupe des sadducéens,
qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
Ils mirent la main sur les Apôtres
et les placèrent publiquement sous bonne garde.
Mais, pendant la nuit, l’ange du Seigneur
ouvrit les portes de la prison et les fit sortir.
Il leur dit :
« Partez, tenez-vous dans le Temple
et là, dites au peuple toutes ces paroles de vie. »
Ils l’écoutèrent ;
dès l’aurore, ils entrèrent dans le Temple,
et là, ils enseignaient.
Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage.
Ils convoquèrent le Conseil suprême,
toute l’assemblée des anciens d’Israël,
et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot.
En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison.
Ils revinrent donc annoncer :
« Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé,
et les gardes en faction devant les portes ;
mais, quand nous avons ouvert,
nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. »
Ayant entendu ce rapport,
le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes,
se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire.
Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer :
« Les hommes que vous aviez mis en prison,
voilà qu’ils se tiennent dans le Temple
et enseignent le peuple ! »
Alors, le commandant partit avec son escorte
pour les ramener, mais sans violence,
parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple.

– Parole du Seigneur.


 

Psaume 33 (34), 2-3, 4-5, 6-7, 8-9

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L’ange du Seigneur campe à l’entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !


 

Évangile (Jn 3, 16-21)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 3, 16-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ;
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

"Saint Joseph : homme juste, époux et serviteur fidèle"

 

 

I – L’homme juste que tu donnas comme époux à la Vierge Marie

Joseph est reconnu ici comme un homme juste. La richesse de ce terme dépasse l’usage qui en est fait lorsqu’il est appliqué au domaine financier. Dans la Bible le juste est quelqu’un d’accompli, un être épanoui et ouvert. Le juste est loué parce qu’il ne se regarde pas d’abord lui-même. Il porte avant tout son regard sur Celui qui l’a fait et qu’il sert : Dieu son créateur et son protecteur.

Dire que Joseph fut un homme juste, c’est le situer dans un environnement où ce n’est pas d’abord ce que tu fais, ce que tu gagnes, ce que tu réalises qui compte, mais c’est ce que tu es. C’est mettre de l’avant non pas le faire mais l’être. C’est pourquoi, l’humble artisan, le charpentier, que fut Joseph peut servir de modèle à tous les travailleurs et travailleuses qui demandent avec raison dans notre monde d’être reconnus dans leur dignité de personne humaine et de ne pas être traités seulement comme un ressource interchangeable des entreprises où ils deviennent hélas! parfois une simple monnaie d’échange.

Joseph, l’homme juste, ne s’est pas renfermé sur lui. Il a accueilli, comme le raconte saint Luc dans son évangile, Marie de Nazareth comme épouse. Il a épousé en elle non seulement la jeune fille qu’il aimait, mais le destin que Dieu lui préparait. Ce qui l’amena à devenir comme le dit la préface à laquelle je me référais tout à l’heure « le serviteur fidèle et prudent à qui tu confias la sainte Famille ».

II- Serviteur fidèle et prudent

Ce rôle unique de Joseph auprès de Marie et de Jésus en fait une figure exceptionnelle. Tous les parents qui sont ici savent ce qu’il en coûte de temps et d’amour pour qu’une famille s’épanouisse et vive dans l’harmonie et le bonheur. Celle de Joseph, la Sainte Famille, a réalisé à la perfection sa mission en permettant à ses membres d’être ce qu’ils étaient appelés à être de toute éternité.

Sur les chemins de la vie quotidienne, la famille de Joseph a connu, c’est sûr, des hivers et des étés, des hauts et des bas, des questionnements même, mais Joseph ne mit jamais de côté cette foi et cette confiance en la Parole de Dieu qui se manifestaient dans son cœur et dans son intelligence.

Nous savons qu’il fut présent à Jésus et à Marie durant l’enfance de Jésus puisqu’on le retrouve avec eux au Temple lorsque Jésus avait 12 ans. On ne connaît pas ce qui s’est passé par la suite. Joseph disparaît du décor et au moment où Jésus commence à prêcher la Bonne nouvelle, il n’est plus question de lui dans les évangiles.

N’est-ce pas le lot d’un bon serviteur de laisser la place au Maître et de rester dans l’ombre? Joseph s’est réalisé pleinement en donnant à sa façon Jésus au monde. C’est pourquoi, vous remarquerez que les statues et les tableaux de saint Joseph le présente habituellement tenant Jésus dans ses bras (comme celui de Murillo qui illustre ce texte).

III – Un modèle pour aujourd’hui et un modèle de toujours

Je me permets de relier notre confrère Edmond Labrecque à cette image de saint Joseph. Dans sa vie, il fut bien souvent effacé et dans l’ombre, mais il portait, par son ordination comme prêtre, Jésus dans ses mains et il le présentait au monde. Il l’a fait bien humblement, mais quelle belle mission que celle de présenter Jésus au monde.

C’est cette mission qui nous incombe encore aujourd’hui comme hier. Vous le savez les conditions où nous nous trouvons sont difficiles : décrochage et baisse de la pratique religieuse, apostasies même pour certaines personnes, sécularisation galopante, crise de confiance envers l’Église à cause des scandales liés à la pédophilie etc.

Le chrétien croyant baptisé chemine à la suite du Christ dans l’histoire humaine et il n’attend pas de changements magiques. Il se met à la suite de Jésus qui a invité les siens à la persévérance et à la confiance, car comme le disait le bienheureux François de Laval « la semence de la Parole de Dieu porte du fruit dans la patience ».

Nous sommes invités à être aujourd’hui être des semeurs de l’Évangile, d’une Bonne nouvelle qui s’adresse à tous et qui apporte joie, paix, bonheur, compassion, respect qui culminent dans l’amour de nos frères et sœurs, dans le « Aimons-nous les uns les autres comme Dieu nous a aimés. »

Conclusion

Demandons au Seigneur de nous faire entrer de plus en plus dans ce chemin de l’amour fraternel qui est le commandement nouveau que Jésus nous a laissé.

Et que cette Eucharistie où nous nous retrouvons ensemble comme frères et sœurs réunis pas une même foi manifeste à travers les gestes de Jésus à la dernière Cène notre désir de le suivre toujours de mieux en mieux, car « le maître, c’est le Christ; vous êtes à son service » comme le rappelle saint Paul aux Colossiens dans la première lecture (Colossiens 3, 24).

Comme le dit si bien l’antienne de communion tirée de cette lecture : « Tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père » (Colossiens 3,17).

Amen!

Mgr Hermann Giguère, P.H.
Supérieur général du Séminaire de Québec
1 mai 2010




«La lumière est venue dans le monde»

 

Aujourd'hui avec la myriade d'opinions de la vie moderne, on pourrait croire que la vérité n'existe pas —la vérité sur Dieu, la vérité sur le sexe des personnes, la vérité sur le mariage, les vérités morales et, pour finir, la vérité sur moi-même.

Le passage de l'Évangile d'aujourd'hui identifie le Christ comme «le chemin, la vérité, et la vie» (Jn 14,6). Séparé du Christ, il n'y a que désolation, fausseté et mort. Il n'y a qu'un chemin qui conduit au paradis et il s'appelle Jésus Christ.

Le Christ n'est pas juste une autre opinion. Le Christ est la Vérité même. Le fait de nier la vérité est semblable à quelqu'un qui persiste à fermer ses yeux devant la lumière du soleil. Que cela lui plaise ou non, le soleil sera toujours là; mais le pauvre homme a délibérément choisi de fermer ses yeux au soleil de la vérité. De même, nombreux sont ceux qui se consacrent à leur carrière avec toute leur volonté, ils prétendent qu'ils utilisent tout leur potentiel, en oubliant qu'ils ne pourraient atteindre la vérité sur eux-mêmes qu'en marchant avec le Christ.

D'un autre côté, selon Benoît XVI «chaque personne trouve ce qui est bon pour elle en adhérant au plan que Dieu a pour elle, afin qu'il se réalise pleinement: dans ce plan, il trouve la vérité, et en adhérant à cette vérité il devient libre (cf. Jn 8,32)» (Lettre Encyclique "Caritas in Veritate"). La vérité de chacun est un appel à être un fils ou une fille de Dieu au royaume des cieux: «La volonté de Dieu, c'est que vous viviez dans la sainteté» (1Th 4,3). Dieu veut des filles et des fils libres, pas des esclaves.

Le parfait "moi" est en réalité un projet conjoint entre Dieu et moi. Lorsque nous recherchons de toutes nos forces la sainteté, nous commençons à refléter la vérité de Dieu dans nos vies. Le Pape l'a dit d'une manière magnifique: «Chaque saint est semblable à un rayon de lumière qui jaillit de la Parole de Dieu» (Exhortation Apostolique "Verbum Domini").

 

 

 

 


 

«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas»

Aujourd'hui l'Évangile nous invite encore à parcourir le chemin de l'apôtre Thomas, qui va du doute à la foi. Comme Thomas, nous nous présentons devant le Seigneur avec nos doutes, mais il vient aussi nous chercher: «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique: ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle» (Jn 3,16).

Le matin du jour de Pâque, lors de la première apparition, Thomas n'était pas là. «Huit jours après», en dépit de son refus de croire, Thomas se joint aux autres disciples. L'indication est claire: loin de la communauté, la foi ne se conserve pas. Loin de nos frères, la foi ne grandit pas, elle ne mûrit pas. Dans l'Eucharistie de chaque dimanche, nous reconnaissons sa Présence. Si Thomas montre l'honnêteté de ses doutes, c'est parce que le Seigneur ne lui a pas concédé ce qui, dès le début, a été accordé à Marie-Madeleine: non seulement d'écouter et de voir le Seigneur, mais encore de le toucher de ses propres mains. Le Christ vient à notre rencontre, surtout, quand nous nous retrouvons avec nos frères et que nous célébrons avec eux la fraction du Pain, c'est-à-dire l'Eucharistie. Alors, il nous invite à “mettre la main dans son côté”, c'est-à-dire à pénétrer dans le mystère insondable de sa vie.

Le passage de l'incrédulité à la foi a ses étapes. Notre conversion à Jésus-Christ —le passage de l'obscurité à la foi— est un processus personnel, mais nous avons besoin de la communauté. Pendant la Semaine Sainte, nous nous sommes tous sentis poussés à suivre Jésus sur son chemin vers la Croix. Maintenant, en plein temps pascal, l'Église nous invite à entrer avec Lui dans la vie nouvelle, par des œuvres faites à la lumière de Dieu (cf. Jn 3,21).

Nous aussi, nous devons sentir aujourd'hui personnellement l'invitation que Jésus adresse à Thomas: «Ne sois pas incrédule, mais croyant» (Jn 20,27). C'est notre vie qui se joue, puisque «celui qui croit en Lui n'est pas jugé» (Jn 3,18), mais va vers la lumière.

 

Abbé Manel VALLS i Serra (Barcelona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile



Prière

Jésus, mon ami et mon frère, me voici. Au début de cette journée je te donne mes mains pour faire ton travail, je te donne mes yeux pour voir comme tu vois, je te donne mon esprit pour que tu pries en moi, je te donne mon cœur pour qu’en moi tu aimes ton Père et tous les hommes.

Demande

Seigneur, fais que je me décide à être saint, c’est-à-dire à travailler de tout mon cœur pour te laisser accomplir ton œuvre en moi.

Réflexion

1. Nicodème vient chercher Jésus de nuit et lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne (…) » (Jn 3, 2) Dans ses ténèbres intérieures, Nicodème trouve une lumière dans l’enseignement de Jésus. Mais Nicodème est déstabilisé par sa réponse : personne ne peut voir le Royaume de Dieu à moins de naître de nouveau. Jésus n’est pas venu simplement apporter un enseignement ou juger le monde, mais il est venu naître en chacun de nous. Lorsque Jésus naît en nous par le baptême, c’est comme notre deuxième naissance car c’est une autre vie qui commence en nous. Jésus n’est pas venu dans le monde pour nous sauver de l’extérieur, comme un phare qui guide les bateaux quand la visibilité est mauvaise. Jésus vient dans la barque de notre existence et il nous guide de l’intérieur, il vient vivre en nous. Il n’est pas venu pour « juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé ».

2. « Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé . »

Le jugement sera simplement de nous confronter à la vérité : que Dieu est tout pour nous, qu’il nous aime infiniment, que nous sommes ses enfants et que nous recevons tout de lui. Nous pourrons accepter cette vérité, vivre en enfants de Dieu et le reconnaître comme notre Père et créateur, ou nous pourrons le rejeter parce que nous sommes trop centrés sur nous-mêmes. Croire en Jésus, c’est essayer d’entrer dans cette vérité dès maintenant. Cela implique une nouvelle naissance, un renouvellement total de considérer les choses, de sentir, d’aimer. C’est un appel à passer du mode humain au mode divin de voir le monde et de vivre. Plus nous entrons dans cette nouvelle vie et moins le jugement ne nous surprendra, car nous nous approchons en Jésus de la vérité.

3. « Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

La lumière nous permet de voir les choses, elle illumine notre monde. Si la lumière change, toute notre perception des choses se transforme. Si je lis ma vie à la lumière du monde alors mes actions seront simplement humaines. Si en revanche j’interprète ma vie à la lumière de Dieu je le laisserai agir en moi. Les hommes préfèrent les ténèbres car elles leur permettent d’être leur propre lumière, de juger eux-mêmes de la bonté de ce qu’ils font. Si en revanche nous percevons le monde à la lumière de Jésus, notre égoïsme et notre orgueil apparaissent comme des taches. C’est une lumière douce et intérieure, pas une lumière qui condamne ou culpabilise. Mais elle me fait constamment sortir de moi-même, car elle m’invite à accepter l’œuvre de Dieu en moi : « Celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu . »

Dialogue avec le Christ

Seigneur, fais que je puisse accomplir mes actions en union avec toi. Apprends-moi à ne pas me laisser disperser par les mille contrariétés et activités de la vie quotidienne, mais à unifier ma vie en ordonnant chaque action à l’amour pour toi et pour mes frères.

Résolution

Prendre un temps pour offrir mes actions à Dieu aujourd’hui.

Frère Melchior Poisson, LC

http://www.regnumchristi.fr



La fête de Saint Joseph artisan a été fixée au 1er mai par Sa Sainteté le Pape Pie XII.

 

Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c'est le rôle de l'Église de lui enseigner toute sa dignité (cf : Encyclique "Laborem Exercens"). La figure de Saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de Saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l'Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l'atelier. En était-il une qui fût davantage dans l'esprit de l'Évangile et dans l'esprit des temps nouveaux ? La présence de Jésus dans l'atelier de Nazareth enseigna à Saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l'impudence de l'homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice.
 
Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, Saint Joseph n'attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle. C'est pourquoi l'Église, s'inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d'un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de Saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C'est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l'enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l'humilité de la croix.
 
Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du Saint Charpentier de Nazareth (19 mars). Le souci de l'accomplissement de la Volonté du Père qui a dit : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », animait l'âme de Joseph artisan. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l'humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l'Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en. Tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu.
 
Apprenons du Saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l'homme. Rappelons-nous aussi que c'est l'effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l'homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l'accomplir. Comme Saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d'espérance et de charité afin d'obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l'exemple du Saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.
http://notredamedesneiges.over-blog.com





Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

 1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org



   

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 975
Publicité