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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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21 décembre 2019

Évangile et Homélie du Dim 15 Déc 2019. Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.

Lectures de la messe
Première lecture (Ct 2, 8-14)

Lecture du Cantique des Cantiques

La voix de mon bien-aimé !
C’est lui, il vient…
Il bondit sur les montagnes,
il court sur les collines,
    mon bien-aimé, pareil à la gazelle,
au faon de la biche.
Le voici, c’est lui qui se tient
derrière notre mur :
il regarde aux fenêtres,
guette par le treillage.
    Il parle, mon bien-aimé,
il me dit :
    Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…

    Vois,
l’hiver s’en est allé,
les pluies ont cessé,
elles se sont enfuies.

    Sur la terre apparaissent les fleurs,
le temps des chansons est venu
et la voix de la tourterelle s’entend
sur notre terre.

    Le figuier a formé ses premiers fruits,
la vigne fleurie exhale sa bonne odeur.
Lève-toi, mon amie, ma toute belle,
et viens…

    Ma colombe, dans les fentes du rocher,
dans les retraites escarpées,
que je voie ton visage,
que j’entende ta voix !
Ta voix est douce
et ton visage, charmant.

            – Parole du Seigneur.

OU BIEN

Première lecture (So 3, 14-18a)

Lecture du livre du prophète Sophonie

    Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie,
fille de Jérusalem !
    Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi,
il a écarté tes ennemis.
Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi.
Tu n’as plus à craindre le malheur.

    Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
    Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira,
    comme aux jours de fête. »

            – Parole du Seigneur.


Psaume 32 (33), 2-3, 11-12, 20-21)

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l’ovation.

Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.


Évangile (Lc 1, 39-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-45)

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
    Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
    Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
    et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
    D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
    Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
    Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

L’évangile de ce jour nous rapporte la visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. A travers Elisabeth, nous pouvons discerner l’image de l’humanité stérile à cause du péché, incapable de porter un fruit de vie.

Mais voilà, Dieu n’a pas voulu laisser ainsi son épouse infidèle. Il est venu à sa rencontre pour la sauver et la rendre à nouveau capable de porter la vie. Après un temps de délaissement, son Bien-Aimé est venu jusqu’à elle. Il a escaladé les montagnes, il a franchi les collines, il a bravé tous les obstacles que par notre péché nous avions dressés entre lui et nous. Il a accouru comme la gazelle, comme le petit d’une biche, empressé de nous sauver (Cf. 1ère lecture).

Marie, qui la première a été rejointe par lui, a reçu la mission de le porter aux hommes et aux femmes marqués par le péché originel et souffrants de ses conséquences. Avec elle et en elle, notre Seigneur a porté la joie et l’allégresse du Salut.

C’est bien ce qui transparaît dans l’épisode de la visitation de Marie à sa cousine. La paix et la joie rayonnent de cet évangile. A travers la salutation de Marie, c’est le Verbe de Dieu qu’elle porte en elle qui s’adresse à Elisabeth. L’action sanctifiante de la Parole divine est alors immédiate : « l’enfant tressaillit en elle », nous rapporte saint Luc. On pourrait aussi traduire : « l’enfant bondit d’exaltation ».

Cet enfant, qui est-il ? Jean-Baptiste, bien sûr, qui jubile devant la venue de celui à qui il prépare la route… Mais ne peut-on pas aussi l’interpréter de façon plus large comme la dimension spirituelle présente en tout homme, qui endormie à cause du péché, se voit ici réveillée. Avant même de naître, le Fils de Dieu communique sa vie à celui qui vit dans l’espérance de l’accomplissement de la promesse divine de salut.

Le temps de l’Avent nous est donné précisément pour raviver en nous la flamme de cette espérance. Serons-nous encore émerveillés comme Elisabeth par cette visite que le Verbe de Dieu veut nous rendre en sa Mère, par cet abaissement où l’incompréhensible de Dieu se fait connaître, où l’Ineffable divin se laisse saisir ? Tressaillirons-nous d’allégresse au son des paroles de salut que notre Seigneur nous adresse par la voix de Marie et de l’Eglise ?

Derrière cette jeune femme qui se rend chez sa cousine, c’est bien le Verbe de Dieu qui vient à la rencontre de son précurseur, et en le consacrant et le sanctifiant par l’Esprit prépare ses visites au sein de la Nouvelle Alliance. Aujourd’hui encore, Dieu vient jusqu’à nous en Marie. Sans aucun mérite de notre part, il vient nous sauver et nous donner part à sa divinité et à son éternelle sainteté.

Avec Marie, dans l’humilité, glorifions Dieu pour cette merveille. Car il faut être humble, littéralement « pauvre » pour reconnaître dans la banalité d’un tel événement la réalisation d’un si grand mystère. Rappelons-nous ces paroles de Jésus lui-même exprimées dans un tressaillement de joie dans l’Esprit Saint : « Je te bénis Père d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélés aux humbles » (Mt 11, 25).

Seigneur, en ce jour, nous invoquons sur nous ton nom qui est saint. En lui, notre esprit exulte et notre âme est en fête, car il est le seul nom qui nous sauve : Yeshua, Dieu Sauveur. Père, nous t’offrons ce tressaillement de joie en réponse au don de ton salut en celui qui vient nous sauver, ton Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur !

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



«Heureuse celle qui a cru»
Aujourd'hui, le texte de l'Évangile correspond au 2ème mystère joyeux: «La visitation de Marie à sa cousine Elisabeth». Il s'agit d'un vrai mystère! Une explosion de joie profonde comme jamais l'histoire ne nous l'avait jamais raconté auparavant! La joie de Marie qui vient de devenir mère, par la grâce et l'action de l'Esprit Saint! Le mot “gaudium” exprime une joie profonde, intime qui ne se dévoile pas à l'extérieur. Pourtant, les montagnes de Judée se sont remplies de joie. Marie exulte comme une mère qui vient d'apprendre qu'elle attend un enfant… et quel Enfant! Un fils pèlerin, avant même la naissance, qui se rend par des sentiers rocheux à Ain Karen, enveloppé dans le cœur et les bras de Marie.

Joie dans l'âme et le visage d'Elisabeth, et l'enfant qui tressaille d'allégresse dans son ventre. Les paroles même de la cousine de Marie se transmettront dans les âges: «Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni» (Lc 1,42). La prière du rosaire comme source de joie, est une des nouvelles perspectives dévoilées par Jean Paul II dans sa lettre apostolique "Le rosaire de la Vierge Marie".

L'allégresse est inséparable de la foi. «Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi?» (Lc 1,43). La joie de Dieu et de Marie s'est dispersée dans le monde. Pour la laisser passer, il suffit de nous ouvrir par la foi à l'action constante de Dieu dans notre vie, devenir pèlerins avec l'Enfant, avec Celle qui a cru, et se tenir à la main forte et amoureuse de saint Joseph. Par les chemins de la terre, par les routes, sentiers ou chemins boueux, un chrétien porte en lui, toujours, deux dimensions de la foi: l'union avec Dieu et le service aux autres. Le tout bien rassemblé: avec une unité de vie qui empêche qu'il ait une solution de continuité entre une chose et l'autre.

Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière

Seigneur, je me remets entre tes mains, Toi seul peux faire de ce moment de réflexion un instant de grâce où mon esprit pourra avoir l’intelligence de tes paroles et la joie de ton intime présence.

Demande

Seigneur, fais descendre sur nous ton Esprit Saint pour que nous sachions reconnaître la joie de ta présence en ce monde et du mystère de l’Incarnation.

Réflexion

1. « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. »

Ici l’évangéliste nous rapporte un épisode qui nous renvoie à la présence de Dieu dans notre relation aux autres. Vivre Dieu au cœur de nos relations aux autres, c’est vivre le mystère de l’Incarnation, c’est Dieu qui s’invite dans nos amours humains qui nous coûtent tant d’efforts. Élisabeth a su reconnaître l’action de Dieu en Marie, et la visite du Seigneur à travers celle de Marie. Puissions-nous reconnaître dans le visage de nos amis et mêmes aussi des inconnus bienfaisants, qui illuminent parfois la banalité d’un moment, l’action de Dieu pour nous à travers eux. C’est parce que ces personnes se laissent habiter par lui que Dieu peut nous toucher, que notre vie peut avoir plus de sens. Nous connaissons tous des personnes qui ont eu ce rôle pour nous. Qu’elles soient bénies !

2. « L’enfant a tressailli d’allégresse. »

Élisabeth nous apprend également une autre vertu pour introduire Dieu dans notre rapport aux autres. Il s’agit de notre faculté à nous réjouir du bonheur des autres. Élisabeth est tellement tournée vers sa cousine qu’elle ressent cette joie et la vit profondément avec elle avant même qu’elle ne lui ait dit quoi que ce soit. Pourtant, Marie, très jeune, bénéficie ainsi d’une grâce longtemps refusée à Élisabeth qui a dû endurer la stérilité jusqu’à la vieillesse. Loin d’être amère, Élisabeth se montre heureuse, non seulement vis-à-vis de sa cousine, mais surtout envers Dieu à qui elle rend grâce de ce bonheur.

3. « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites. »

C’est à la foi inébranlable de Marie qu’Élisabeth rend hommage, celle-là même qui a fait défaut à son mari Zacharie. Il y a une joie profonde à contempler la foi de nos amis chrétiens. Ce spectacle nous conforte et nous donne à voir un peu du visage du Christ à travers eux. Élisabeth apprend de Marie cette confiance en Dieu qui a pu faire défaut, au moins chez son mari, et loin d’en prendre ombrage, elle la contemple et profite de cette lumière au lieu de s’en détourner honteusement. La foi des autres ne doit jamais être pour nous un rappel décourageant ou irritant à notre mauvaise conscience, mais l’espérance d’être soutenus par eux et d’apprendre de leur vertu, comme nous avons la ressource de leur apprendre par nos propres qualités. Parfois il arrive aussi que nous chassions Dieu de nos relations, spécialement nos relations chrétiennes, par peur d’être jugés ou d’avoir l’air de juger. Pourtant, Dieu est le ciment le plus sûr d’une amitié si nous en parlons de façon délicate, honnête et bienveillante.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens m’aider à vivre avec toi mes relations aux autres. Orageuses ou heureuses, chacune peut m’apporter un peu de toi, pour moi, moi qui te cherche dans la prière, à la messe ou en lisant l’Évangile comme aujourd’hui. Apprends-moi à te rendre grâce et à te bénir pour ces personnes qui m’ont rapproché de toi parce qu’elles sont toutes tournées vers toi.

Résolution

Je prends le temps de me souvenir d’une ou deux personnes qui ont été un témoin de Dieu auprès de moi, je me rappelle pourquoi et comment, et je récite le Magnificat pour en rendre grâce à Dieu.

Je prends le temps de réfléchir à une joie de quelqu’un qu’il m’est difficile de vivre en raison de l’écho que cela fait à mes propres chagrins. Je récite un Je vous salue Marie pour demander à la Vierge Marie de m’aider à me réjouir pour cette personne, à ressentir vraiment cette joie.

Anne-Pauline Jarry

http://www.regnumchristi.fr



En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

C’est avec un grand désir que nous recevons cet Evangile. Marie franchit en grande vitesse une région de montagnes. C’est la hâte de l’amour de son Enfant qui l’attire de l’intérieur et la pousse plus avant. Marie gravit ce chemin portant en elle le Fils du Père, son fils tendrement chéri. Elle atteint le village du sud du pays. Le bonheur d’accueillir Marie chez nous est grand, car elle emmène avec elle Jésus, le Seigneur. Quand Marie vient dans notre cœur, l’Esprit Saint entre avec elle dans une nouvelle Alliance d’amour. C’est réconfortant quand nous vivons une époque difficile ! Que de constats d’échec dans nos milieux de travail, dans nos communautés. L’atmosphère est devenue difficile à assumer partout. Pourtant, l’Esprit Saint fait encore son œuvre d’amour. Nous sommes comblés au delà de toute mesure par un Dieu tendre et miséricordieux. C’est le mystère de l’enfant de Dieu qui sommeille en chacun de nous. Visités par Dieu à Noël, nous prenons le temps de vivre ces sentiments d’Amour. Recevant Marie qui franchit les obstacles avec énergie, nous pouvons faire comme Élizabeth qui voit l’œuvre de Dieu se réaliser autour d’elle.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Marie entre dans la maison de Zacharie et salue Élisabeth. La parole de Marie réveille l’enfant de sa vieille cousine Élisabeth, qui, en la voyant, crie sa joie. Dieu donne le « secret » de Marie à Élisabeth qui réalise son mystère : Remplie de l’Esprit Saint, Élisabeth s’écrie d’une voix forte : "Tu es bénie entre toutes les femmes… Heureuse es-tu, toi qui as cru !" Le récit de ce jour est un choc ! Nous voyons des choses tellement merveilleuses se produire devant nous. Avec Elisabeth, c’est tout un peuple qui voit son avenir s’ouvrir avec la venue d’un Messie. Nous sommes à l’image de l’unique Enfant du Père et de Marie. Ce qui se passe en Élisabeth peut encore se passer en nous. Croire, c’est voir l’invisible, nous portons au fond de nous un mystère de vie, un amour qui nous dépasse. Seule la foi permet de "voir" Jésus, elle lui permet d’agir dans l’Esprit Saint. Nous portons le même mystère d’amour invisible que Marie.

Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Dieu notre Père a voulu passer par le chemin de Marie, petite fille d’Israël, pour nous donner Jésus. Dieu vient dans notre chair humaine, son Amour va prendre en nous toute sa place. Avec Noël, nous prenons conscience que Jésus est à naître au fond de chacun de nous. Tous les espoirs sont permis, Jésus donnera suite à toutes les paroles qu’il a dites, jusqu’à leur plein accomplissement. Aujourd’hui encore, il s’agit pour nous d’accueillir Marie dans notre cœur. Dieu fait désormais toutes choses nouvelles. Cette union d’amour forme Jésus en chacun de nous. Quand Marie nous salue, Jésus présent réveille l’enfant de Dieu qui est en nous et le Saint-Esprit travaille pour que cet enfant grandisse. Accueillir le Royaume de Dieu c’est croire comme Marie à l’Annonciation. La foi en Jésus « met en œuvre » l’Esprit Saint qui réalise en nous une humanité nouvelle. Nous faisons partie des générations qui disent Marie bienheureuse. Ainsi, nous devenons ce que nous sommes, l’enfant bien-aimé du Père. Aujourd’hui l’Église nous donne Jésus dans l’Eucharistie. Le mystère de la Parole réveille en nous le don de Dieu. Marie a boulangé le Pain, dit Saint Bernard. Qu’elle prépare encore nos cœurs à la venue de son fils Jésus.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Marie se mit en route rapidement »

      La gaieté et la joie étaient la force de Notre Dame. C'est ce qui a fait d'elle la servante empressée de Dieu, son fils, car dès qu'il est venu à elle, elle « est partie en toute hâte ». Seule la joie pouvait lui donner la force de partir en toute hâte au-delà des collines de Judée pour devenir la servante de sa cousine. Il en est de même pour nous ; comme elle, nous devons être les vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la sainte communion nous hâter par-delà les montagnes de difficultés que nous rencontrons en offrant de tout notre cœur notre service aux pauvres. Donnez Jésus aux pauvres en tant que servante du Seigneur

      La joie c'est la prière, la joie c'est la force, la joie c'est l'amour, c'est un filet d'amour grâce auquel vous pouvez attraper les âmes. « Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2Co 9,7) Celui qui donne avec joie donne davantage. Si dans le travail vous rencontrez des difficultés et que vous les acceptez avec joie, avec un large sourire, en cela comme en bien d'autres choses, on constatera que vos œuvres sont bonnes et le Père en sera glorifié. La meilleure manière de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes c'est de tout accepter avec joie. Un cœur joyeux provient d'un cœur brûlant d'amour.

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997) fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 12  rev).

http://levangileauquotidien.org

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Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.

Homélies ou Méditations du jour

 1. Abbé Philippe Link

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 2. Homélies du père Jacques Fournier

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 3. Abbé A

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4. Frère F.

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5. Père Gilbert Adam

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6. Commmentaire Saint S.

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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