Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
11 janvier 2020

Évangile et Homélie du sam 11 Janv 2020. Lui [Jésus], il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.

Lectures de la messe
Première lecture (1 Jn 5, 14-21)

Lecture de la première lettre de saint Jean (1 Jn 5, 14-21)

Bien-aimés,
voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu :
si nous faisons une demande selon sa volonté,
il nous écoute.
Et, puisque nous savons qu’il nous écoute
en toutes nos demandes,
nous savons aussi que nous obtenons
ce que nous lui avons demandé.

Si quelqu’un voit son frère commettre un péché
qui n’entraîne pas la mort,
il demandera, et Dieu lui donnera la vie,
– cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort.
Il y a un péché qui entraîne la mort,
ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
Toute conduite injuste est péché,
mais tout péché n’entraîne pas la mort.
Nous le savons :
ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ;
le Fils engendré par Dieu les protège
et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
Nous savons que nous sommes de Dieu,
alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
Nous savons aussi
que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence
pour que nous connaissions Celui qui est vrai ;
et nous sommes en Celui qui est vrai,
en son Fils Jésus Christ.
C’est lui qui est le Dieu vrai,
et la vie éternelle.
Petits enfants,
gardez-vous des idoles.

– Parole du Seigneur.


Psaume 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
 

Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
 

Qu'ils proclament les éloges de Dieu :
c'est la fierté de ses fidèles. 


 Évangile (Jn 3, 22-30)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 3, 22-30)

En ce temps-là,
Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ;
il y séjourna avec eux, et il baptisait.
Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim,
où l’eau était abondante.
On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif
au sujet des bains de purification.
Ils allèrent trouver Jean et lui dirent :
« Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain,
celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise,
et tous vont à lui ! »
Jean répondit :
« Un homme ne peut rien s’attribuer,
sinon ce qui lui est donné du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit :
Moi, je ne suis pas le Christ,
mais j’ai été envoyé devant lui.
Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ;
quant à l’ami de l’époux, il se tient là,
il entend la voix de l’époux,
et il en est tout joyeux.
Telle est ma joie : elle est parfaite.
Lui, il faut qu’il grandisse ;
et moi, que je diminue. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

 L’incise de l’auteur du quatrième évangile, précisant que Jésus ne baptisait pas dans le Jourdain, est très importante, car c’est pour dispenser un tout autre baptême que le Seigneur est venu. Au moment de désigner Jésus comme le Messie, Jean lui-même avait précisé : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. C’est en vue de sa manifestation à Israël que je suis venu baptiser dans l’eau (…). Mais lui baptise dans l’Esprit Saint » (Jn 1, 29-34).

L’humilité du Précurseur, qui s’efface devant celui qu’il a reçu pour mission de révéler à Israël, se trouve confirmée dans la péricope de ce jour. Jean avait désigné on ne peut plus clairement Jésus comme celui qui accomplit la purification du péché, préfiguré dans le baptême de conversion ; mais ses disciples ne l’entendaient pas ainsi et considéraient ce rabbi de Nazareth comme un rival de leur Maître.

Leur intervention trahit à la fois de l’étonnement, de la déception, et de la jalousie : « “Celui qui était avec toi”, qui reconnaissait ton ministère puisqu’il t’a demandé le baptême ; celui que toi aussi tu tenais en haute estime puisque tu lui as rendu témoignage, “le voilà qui baptise” lui aussi ! Quelle ingratitude : au lieu de se joindre au groupe de tes disciples, le voilà qui te fait concurrence, “et tous vont à lui !” ». Le piège du Diviseur – le dia-bolos – est subtil : sous prétexte d’une injustice dont leur Maître serait la victime, le discours des disciples de Jean se fait accusateur. L’ennemi tente ainsi de récupérer à ses fins destructrices, la relation féconde entre Jésus et son Précurseur. Mais Jean ne se laisse pas enfermer dans le mensonge.

Il n’est guère possible d’opposer ces deux serviteurs du Très-Haut, puisqu’ils regardent ensemble vers un Troisième, guettant sa volonté : « Un homme ne peut rien s’attribuer sauf ce qu’il a reçu du ciel ». Il n’y a ni bonheur ni joie véritable en dehors de la communion à la volonté divine, Jean le sait bien. Il faut déjà un haut degré de sainteté pour correspondre à ce que le Seigneur attend de nous, et demeurer ainsi en vérité avec nous-même. Hélas, que d’énergie ne dispersons-nous pas en pure perte, à tendre vers ce qui ne nous correspond pas, et qui demeure dès lors hors de notre portée puisque cela ne nous a pas été confié !

Or « tout ce qui nous oppose à Dieu », c’est-à-dire tout ce qui ne nous unit pas à lui dans une commune volonté – même sous l’apparence du bien – « est péché » (1ère lect.), car l’affirmation de notre volonté propre, individuelle, autonome, est toujours une revendication mensongère, qui est nécessairement contraire au dynamisme de la grâce : « Prenez garde de ne pas vous mettre au service du mensonge » (Ibid.). Jean connaît pleinement le ministère de Jésus et accepte joyeusement que le sien lui soit subordonné : « “Je ne suis pas le Messie”, je suis celui qui a été envoyé devant lui. Mon ministère, en tant qu’ami de l’Epoux, est de conduire jusqu’à lui ceux qui le cherchent. “C’est ma joie et j’en suis comblé. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi que je diminue” ».

Seigneur, toi qui “donne aux humbles l’éclat de la victoire” (Ps 149), protège nous du Mauvais (1ère lect.). Empêche-le de semer en nos cœurs le poison de l’ambition, de l’envie, de la jalousie, de la vaine gloire.

Donne-nous l’intelligence pour nous faire connaître qui nous sommes et quelle part tu nous confies dans la construction du Royaume, afin que nous connaissions nous aussi la joie que tu réserves à tes fidèles serviteurs.

 Abbé Philippe Link

 https://carrefours.alsace



Jean m'a parlé de son ami Jésus

Jean m’a dit que sa compréhension sur la mission de Jésus lui est d’abord venue par ce qu’on lui a dit de Jean le Baptiste. Ce cousin de Jésus était devenu une personne populaire et surtout dérangeante pour certaines gens de Jérusalem. Il rassemblait des foules au bord du Jourdain, tout près du désert, et prophétisait la venue prochaine d’un Messie qui libérerait le Peuple de Dieu de toute domination païenne. Or les autorités religieuses officielles, à Jérusalem, ne toléraient pas facilement que Dieu passe par d’autres que par eux pour annoncer ses projets! De plus, ces gens avaient peur que les autorités romaines soient mises en alerte en entendant parler de « libération du Peuple de Dieu ». Il faut dire aussi que certaines paroles du Baptiste agaçaient les autorités politiques locales, surtout Hérode, qui essayaient de l’intimider.

Un jour, des prêtres et des lévites furent mandatés par les grands de la capitale pour rencontrer Jean le Baptiste et l’obliger à se compromettre devant les foules venues l’entendre. Arrivés sur place, ils l’écoutèrent parler un moment comme s’ils étaient intéressés à son enseignement, puis sur un ton faussement sympathique, ils lui demandèrent comment il se situait dans l’histoire des hommes de Dieu. Jean répondit bien simplement: « Je ne suis ni le Messie, ni Élie, ni un Prophète ».

Après des échanges qui n’arrivaient pas à le compromettre, les envoyés s’impatientèrent et le pressèrent de questions en disant qu’ils devaient rapporter une réponse claire à Jérusalem qui déciderait de sa crédibilité: « Qui es-tu? Pourquoi baptises-tu? Que devons-nous dire à ceux qui nous ont envoyés? Que dis-tu de toi-même? » La réponse de Jean fut humble et sans ambiguïté; il dit : « Moi, mon action est très limitée avec mes appels à la conversion au bord du Jourdain. Comme l’a dit le prophète Esaïe : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : aplanissez le chemin du Seigneur ». C’était vraiment insatisfaisant pour des pharisiens tatillons qui désiraient le déstabiliser aux yeux de la foule. Ils continuèrent à le harceler : « Si tu n’es ni le Messie, ni Élie, ni le Prophète du dernier temps, pourquoi baptises-tu? » Jean leur répondit : Moi, je baptise dans l’eau; mais il y a quelqu’un qui vit ici même, au milieu de tout le monde, que vous ne connaissez pas encore. Il va se manifester bientôt et je me sens tout petit devant lui ». Les envoyés durent quitter sans réussir à tourner la foule contre lui.

Dès le lendemain de ce témoignage, Jean le Baptiste voit Jésus venir vers lui. Saisi par ce que l’Esprit lui révèle intérieurement, il clame solennellement : « Voici celui que Dieu nous envoie pour libérer le monde du mal qui le contamine. Hier, je vous ai parlé d’un homme qui existait bien avant moi et que vous ne connaissiez pas, eh bien le voici, il est là devant vous. En vérité, je ne le connaissais pas, moi non plus, mais c’est en vue de son arrivée sur terre que je vous faisais mes appels à la conversion sur les bords du Jourdain ». Encore tout bouleversé par cette rencontre, il ajoute ces paroles prophétiques : « Voilà maintenant que j’ai vu l’Esprit de son Père, sous les apparences d’une colombe, descendre du ciel et se poser sur lui. Je vous assure que je ne le connaissais pas avant aujourd’hui. Celui qui m’a donné ma mission m’avait fait comprendre ceci : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui transformera le monde. Et moi, je peux vous affirmer qu’il est, lui, le Fils de Dieu ».

Pendant que Jean le Baptiste continuait ses appels à la conversion, André, - qui était l’un de ses disciples, - m’a dit plus tard avoir vu Jésus se retirer discrètement de la foule. Il semblait songeur. Sans doute s’est-il mis à retourner en tout sens des paroles qu’il accueillait comme prophétiques, mais que son cœur humain devait ruminer pour en connaître tout le sens. Que pouvaient-elles signifier pour sa vie future? D’après André, Jésus a dû passer la nuit chez des amis proches de là, car il fut de retour assez tôt le lendemain. Il se tenait au milieu des gens comme un homme ordinaire. Tout en parlant à la foule, le Baptiste l’observait. Tout à coup, mû encore une fois par l’Esprit de Dieu, il s’écria, en le désignant du doigt : « C’est lui qui va solutionner le problème du mal dans le monde; c’est lui que symbolisait jadis l’agneau chargé de nos péchés et chassé au désert lors du sacrifice d’expiation; c’est lui aussi que présageait l’agneau partagé par nos ancêtres au repas qui terminait leur esclavage en Égypte ».

Par Roger Gauthier, o.m.i.

http://cursillos.ca



«Lui, il faut qu'il grandisse; et moi, que je diminue»

 

Aujourd'hui, nous sommes surpris de voir Jésus et Jean Baptiste, en train de baptiser "en parallèle". On peut dire en parallèle mais cela est uniquement en apparence, car Jean Baptiste nous renvoie à Jésus, qui est le Messie, le nouveau Moïse, le prophète tant attendu, celui qui vient pour nous donner Dieu. «Que nous a-t-il apporté Jésus? La réponse est simple: Dieu. Il nous a apporté Dieu» (Benoît XVI).

Par conséquent, et immédiatement, Jean éclaircit le sens du baptême: en vérité, il s'agit d'une purification, mais «elle se distingue de toutes les ablutions religieuses traditionnelles» de l'époque -et en tant que telle, comme le dit le pape Benoît- «doit être la consommation concrète d'un changement qui déterminera d'une nouvelle manière et pour toujours notre vie». Ainsi, le baptême chrétien implique un changement tellement radical qu'il est comme une nouvelle "naissance" au point de nous changer en "hommes nouveaux".

C'est une purification, certainement, qui a pour but de nous dépouiller de l'homme ancien, de nous faire mourir dans notre for intérieur -par la grâce- afin de renaître à une nouvelle vie: à la vie divine, et cette vie divine c'est quelque chose que «un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu du Ciel» (Jn 3,28). Le Concile II d'Orange nous enseigne que «aimer Dieu est entièrement un don de Dieu. Lui qui nous a aimés sans être aimé nous a donné de l'aimer. Nous qui lui déplaisions, nous avons été aimés afin qu'il y ait en nous de quoi lui plaire».

Voici donc notre tâche pour atteindre la sainteté: approfondir l'humilité pour ainsi faire la place à l'action de Dieu et la laisser faire. L'important n'est pas ce que je fais mais ce qu'Il fait en moi: «Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue» (Jn 3,30). Et notre joie grandira au fur et à mesure que notre "moi" disparaisse et que la présence de l'Époux dans nos coeurs et dans nos actes augmente.

Abbé Antoni CAROL i Hostench  (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 Prière

Seigneur, tu as mis en mon cœur le désir d’être heureux. Il est parfois difficile de savoir ce qui est vraiment bon pour nous et ce qui fera vraiment notre bonheur. Apprends-moi à désirer ta volonté pour qu’au fond de mon cœur tu puisses me rendre parfaitement heureux.

 Demande

Expérimenter la vraie joie.

 Réflexion

1. Jean le Baptiste était le cousin de Jésus et il se retrouve au début de l’Évangile de saint Jean dans une situation tout à fait originale. Comme tous les prophètes, sa mission a été de préparer la venue du Messie et de mettre le peuple dans les meilleures dispositions pour accueillir leur Sauveur. Contrairement à tous les prophètes avant lui, Jésus arrive alors qu’il est encore vivant et qu’il est même au beau milieu de son travail de prédication de la conversion. L’attitude de Jean est remarquable car il sait quelle est sa place.

2. Jean le Baptiste devait préparer les chemins du Seigneur et, maintenant qu’il est là, Jean va petit à petit s’effacer et même encourager ses propres disciples à aller vers le Christ ; il réalise quelque chose qui coûte beaucoup à notre nature humaine. Il abandonne son projet et se met totalement au service de notre Seigneur, d’une façon toute nouvelle. Ses propres disciples voient en Jésus de la concurrence et lui voit la réalisation du plan de Dieu. Jean a appris à vivre en fonction du plan de Dieu et non en fonction de son propre plan.

3. Notre vie est pleine de ces moments où le plan de Dieu nous gêne un peu aux entournures ; ses commandements et ses lois sont souvent pour nous des motifs de plainte et d’ennui. Il faut être un bon petit chrétien et on ne veut pas faire trop de vague. Au lieu d’être heureux d’accomplir la loi du Seigneur, nous la subissons souvent comme un fardeau. Jean nous montre le chemin de la joie parfaite. En recherchant dans notre vie à accomplir sans relâche la volonté divine nous accomplissons ce pour quoi nous avons été créés. Car comme le dit saint Augustin : « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. » Ma volonté doit toujours diminuer et le Christ doit toujours grandir en moi, voilà le chemin du vrai bonheur.

 Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Au lieu d’un égoïsme qui cherche son bonheur par ses propres forces, aide-moi à comprendre que le bonheur ne sera parfait qu’avec toi et en accord avec la vocation que tu m’as donnée.

 Résolution

Réfléchir sur ce qui me procure une vraie joie surnaturelle dans ma vie.

 Frère Jérôme Dejoie, LC

http://www.regnumchristi.fr



    » Après cela, Jésus se rendit en Judée, ainsi que ses disciples ; il y séjourna avec eux, et il baptisait.

Jean, quant à lui, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l’eau était abondante. On venait là pour se faire baptiser. En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison. Or, il y eut une discussion entre les disciples de Jean et un Juif au sujet des bains de purification. L’Evangile nous dit que Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples et qu’il baptisait, Jean de son côté baptisait aussi. Il s’éleva alors une discussion entre les disciples de Jean et un Juif à propos de purification. Jean Baptiste éclaire le sens de son baptême, en vérité, il s’agit pour lui d’une purification. Cette purification a pour but de nous dépouiller de l’homme ancien pour nous faire mourir à nous-mêmes. Elle se distingue de toutes les ablutions religieuses traditionnelles car elle est la confirmation concrète d’un changement de vie. C’est à une relation avec Dieu toute transformée que Jean-Baptiste nous convie. Quand nous avons fait tout ce que vous avez à faire, nous n’avons fait que votre devoir. Jean Baptiste envoie ses disciples à Jésus qui est le Messie, le nouveau Moïse, le prophète attendu. « Jean, en effet, n’avait pas encore été jeté en prison. Le baptême chrétien implique un changement tellement radical qu’il est comme une nouvelle »naissance,« au point de nous changer en »hommes nouveaux."

" Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! » Jean répondit : « Un homme ne peut rien s’attribuer, sinon ce qui lui est donné du Ciel. Vous-mêmes pouvez témoigner que j’ai dit : Moi, je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui. A la zizanie qui s’introduit entre les disciples de Jésus et les disciples de Jean, il répondit : « Un homme ne peut rien recevoir, si cela ne lui a été donné du ciel. Vous-mêmes, vous m’êtes témoins que j’ai dit : « Je ne suis pas le Christ, mais je suis envoyé devant lui. » Nous contemplons la réponse de Jean-Baptiste qu’il nous faut accueillir dans nos vies. Jean répondit : "Un homme ne peut rien s’attribuer sauf ce qu’il a reçu de ciel. Dans un retour sur nous-mêmes, nous retrouvons aussi dans nos vies la jalousie ! Nul ne peut s’attribuer la grâce de renaître à la vie divine. Ce qui est reçu du Ciel vient du ciel, aimer Dieu est un don de Dieu. Lui, qui nous a aimés sans être aimé de nous, nous a donné de l’aimer. Nous sommes devenus l’enfant tendrement chéri de notre Père des cieux, Jésus est notre Ami et l’Esprit Saint habite en nous pour nous donner la joie parfaite. Il s’agit de notre vocation qui nous unit d’une manière étonnante dans la Trinité sainte par Jésus dans l’Esprit Saint.

Celui à qui l’épouse appartient, c’est l’époux ; quant à l’ami de l’époux, il se tient là, il entend la voix de l’époux, et il en est tout joyeux. Telle est ma joie : elle est parfaite. Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue. Jean-Baptiste dira : "L’époux est celui à qui l’épouse appartient." Notre chair humaine a été épousée par Dieu, notre cœur humain peut battre au rythme de Dieu. L’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Jésus fait en nous. Notre joie grandira au fur et à mesure que notre "moi" disparaitra et que la présence de l’Époux dans nos cœurs augmentera. Le Chemin de la sainteté est d’approfondir en nous l’humilité. Il nous faut avant tout être accordé au mystère du Dieu de Paix. C’est la volonté de Dieu que nous grandissions « dans le Fils unique. » Ce Fils unique ne fait qu’un avec le Père, il est le resplendissement de sa gloire, de son amour. Nous demandons au Père de devenir pour lui de « nouvelles créatures, » des enfants bien aimés. Que Dieu travaille en nous pour que nous devenions à l’image de Jésus, des artisans de paix. La volonté du Père est amour, elle est paix et joie. Elle est aussi justice, équité, charité. Avec Jésus, nous voulons travailler pour la vérité et la justice, nous mettre au service des peuples pour plus de bonté.

Nous demandons la grâce que notre vie soit dans l’humilité et la douceur.

Père Gilbert Adam

 http://www.pere-gilbert-adam.org



 « Quant à l'ami de l'époux, il se tient là (...) et il en est tout joyeux »

 La gloire convient à Dieu en raison de sa grandeur, et l'abaissement convient à l'homme car il fait de lui le familier de Dieu. Si nous agissons ainsi, nous serons joyeux à l'exemple de saint Jean Baptiste et nous commencerons à répéter sans relâche : « Il faut qu'il grandisse, et que je diminue ».

Je connais quelqu'un qui aime tellement Dieu — bien qu'il s'afflige de ne pas l'aimer comme il le voudrait — que son âme éprouve sans cesse ce désir fervent : que Dieu soit glorifié en lui, et que lui-même s'efface. Un tel homme ne sait pas ce qu'il est, même lorsqu'il reçoit des éloges, car, dans son grand désir d'abaissement, il ne pense pas à sa propre dignité. Il accomplit le culte divin (...), mais dans son extrême disposition d'amour pour Dieu, il cache le souvenir de sa propre dignité dans l'abîme de son amour pour Dieu. (...)

Il enfouit l'orgueil qu'il en tirerait pour ne jamais paraître à son propre jugement qu'un serviteur inutile (Lc 17,10). (...) C'est ce que nous devons faire, nous aussi : fuir tout honneur et toute gloire, à cause de la richesse débordante d'amour du Seigneur qui nous a tant aimés. Celui qui aime Dieu dans le fond de son cœur, celui-là est connu de lui. Dans la mesure, en effet, où l'on accueille l'amour de Dieu dans le fond de son âme, dans cette mesure on a l'amour de Dieu.

C'est pourquoi, désormais, un tel homme vit dans une ardente passion pour l'illumination de la connaissance, jusqu'à ce qu'il goûte une grande plénitude intérieure. Alors il ne se connaît plus lui-même, il est entièrement transformé par l'amour de Dieu. Un tel homme est dans cette vie sans y être. S'il continue d'habiter dans son corps, il en sort continuellement par le mouvement d'amour de son âme, qui le porte vers Dieu. Sans relâche désormais, le cœur brûlé par le feu de l'amour, il reste attaché à Dieu d'une façon irrésistible, parce qu'il a été arraché définitivement à l'amitié envers soi-même par l'amour de Dieu.

Diadoque de Photicé (v. 400-?) évêque
La Perfection spirituelle, 12-14 ; PG 65, 1171 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 2, p. 151 rev.)

http://levangileauquotidien.org






Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.

Homélies ou Méditations du jour

 1. Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace

 2. Homélies du père Jacques Fournier

 https://eglise.catholique.fr

 3. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

4. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

5. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

6. Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch

7. Commmentaire Saint S.

http://levangileauquotidien.org

http://levangileauquotidien.org






      

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 474
Publicité