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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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15 janvier 2020

Évangile et Homélie du Mer 15 Janv 2020. Jésus guérit beaucoup de gens, et il expulsa beaucoup de démons.

Lectures de la messe
Première lecture (1 S 3, 1-10.19-20)

Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
    le jeune Samuel assurait le service du Seigneur
en présence du prêtre Éli.
La parole du Seigneur était rare en ces jours-là,
et la vision, peu répandue.
    Un jour, Éli était couché à sa place habituelle
– sa vue avait baissé et il ne pouvait plus bien voir.
    La lampe de Dieu n’était pas encore éteinte.
Samuel était couché dans le temple du Seigneur,
où se trouvait l’arche de Dieu.
    Le Seigneur appela Samuel, qui répondit :
« Me voici ! »
    Il courut vers le prêtre Éli, et il dit :
« Tu m’as appelé, me voici. »
Éli répondit :
« Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher. »
L’enfant alla se coucher.

    De nouveau, le Seigneur appela Samuel.
Et Samuel se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit :
« Tu m’as appelé, me voici. »
Éli répondit :
« Je n’ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. »
    Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.

    De nouveau, le Seigneur appela Samuel.
Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit :
« Tu m’as appelé, me voici. »
Alors Éli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant,
    et il lui dit :
« Va te recoucher,
et s’il t’appelle, tu diras :
“Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.” »
Samuel alla se recoucher à sa place habituelle.
    Le Seigneur vint, il se tenait là
et il appela comme les autres fois :
« Samuel ! Samuel ! »
Et Samuel répondit :
« Parle, ton serviteur écoute. »

    Samuel grandit.
Le Seigneur était avec lui,
et il ne laissa aucune de ses paroles sans effet.
    Tout Israël, depuis Dane jusqu’à Bershéba,
reconnut que Samuel était vraiment un prophète du Seigneur.

            – Parole du Seigneur.


Psaume 39 (40), 2abc.5ab, 7-8a, 8b-9, 10)

D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi
Heureux est l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.


Évangile (Mc 1, 29-39)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 29-39)

En ce temps-là,
    aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm,
Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean,
dans la maison de Simon et d’André.
    Or, la belle-mère de Simon était au lit,
elle avait de la fièvre.
Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
    Jésus s’approcha,
la saisit par la main
et la fit lever.
La fièvre la quitta,
et elle les servait.

    Le soir venu, après le coucher du soleil,
on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal
ou possédés par des démons.
    La ville entière se pressait à la porte.
    Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies,
et il expulsa beaucoup de démons ;
il empêchait les démons de parler,
parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

    Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube.
Il sortit et se rendit dans un endroit désert,
et là il priait.
    Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
    Ils le trouvent et lui disent :
« Tout le monde te cherche. »
    Jésus leur dit :
« Allons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame l’Évangile ;
car c’est pour cela que je suis sorti. »

    Et il parcourut toute la Galilée,
proclamant l’Évangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.

            – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Journée de Jésus: (Jésus enseigne guérit prie)

Introduction

Né à Bethléem, Jésus a grandi avec ses parents Marie et Joseph à Nazareth.Vers l’âge de 30 ans, Jésus commence sa vie publique, c’est-à-dire qu’il part sur les routes de son pays annoncer la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu. Marc est l’un des quatre évangélistes qui a mis par écrit la vie de Jésus. Il ne raconte pas l’enfance de Jésus. Il commence son Evangile par la prédication de Jean-Baptiste au désert.

Après son baptême et quarante jours passés dans le désert, Jésus part annoncer le Royaume de Dieu. Il appelle ses premiers disciples et arrive à Capharnaüm avec eux. C’est là que se situe l’épisode dont nous parle Marc. Il se déroule un jour, un soir et un lendemain de sabbat. Il est aussi appelé ‘la journée de Jésus’.

Mc 1, 21-22.

Jésus accompagné de ses disciples, entra à Capharnaüm. Aussitôt, le jour de sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé de son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non comme les scribes. Capharnaüm est une ville située sur le bord du lac de Galilée (prévoir une carte). Jésus entre dans la synagogue,lieu d’étude et de prière pour les juifs. C’est le jour du sabbat,le septième jour de la semaine juive, jour de repos en l’honneur du Seigneur. Le sabbat commence le vendredi soir au coucher du soleil et se termine le samedi soir à la tombée de la nuit. Jésus enseigne en homme qui a autorité. Il est comparé aux scribes qui sont des professionnels de l’Ecriture, de l’interprétation de la Loi et qui transmettent une tradition qu’ils répètent. Jésus, au contraire, parle sans titre. Son autorité vient d’ailleurs, elle est divine. La force de sa Parole lui vient de Dieu, son Père.

Mc 1, 29-31

Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et André. Or la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta et elle les servait. La maison de Simon est à proximité de la synagogue. Jésus peut donc s’y rendre un jour de sabbat où la longueur des déplacements est limitée. C’est dans l’intimité familiale que se déroule l’action de Jésus. C’est sans doute en raison de ses dons de guérisseur que Jésus est sollicité par ses amis pour intervenir. Jésus aide la femme à se relever et la guérison est immédiate. Depuis très longtemps,la maladie était considéréecomme une marque de péché. On retrouve cette idée très bien décrite dans le livre de Job, dans l’Ancien Testament. Au temps de Jésus, on attribuait volontiers à la fièvre une origine démoniaque.Pour Marc, ce geste de Jésus envers cette femme illustre qu’il maîtrise les forces du Mal et de la Mort. Jésusdonnedéjàdes signes de l’avènement du Règne de Dieu.Notons que le mot lever, en grec, est le même que ressusciter. Le Père a relevé Jésus d’entre les morts, il l’a ressuscité. La position debout pour le chrétien est la position du Ressuscité. Elle est celle de la vie.

Mc 1, 32-34

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des esprits mauvais. La ville se pressait à sa porte. Il guérit beaucoup degens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup d’esprits mauvais. Lorsque la guérison de la belle-mère de Simonvient à se savoir, de nombreux malades sont amenés à Jésus. C’est le soir, la fin du sabbat et les juifs ne sont plus limités dans leursdéplacements.Saint Marc nous ditque ‘’la ville se pressait à sa porte.’’ Avec une attention infatigable, Jésus se met au service des malades et de ceux qui sont touchés par un esprit mauvais. Il les guérit de leur mal.

Mc 1, 35

Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là, il priait. A la scène de l’activité débordante de Jésus au service des foules, Marc oppose maintenant celle de Jésus qui se retire dans un endroit désert pour prier Dieuson Père. Deux fois encore, dans l’Evangile de Marc, on verra Jésus prier: après la multiplication des pains «Il s’en alla sur la montagne pour prier.» (Mc 6, 46) et à Gethsémani «Il disait: Abba...Père, tout est possible pour toi. Eloigne de moi cettecoupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux!»

Ce ministère de guérison de Jésus ne va pas sans celui de la prière en communion avec son Père. Prier et agir vont de de pair. Tôt le matin Jésus va dans un endroit désert et il prie. Il ne cherche pas à tirer profit de sa popularité. Au contraire, il se retire loin de la foule (en communion avec son Père), avant d’aller ailleurs dans les villages voisins.

Marc 1, 36-39

Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvèrent et ils lui disent: «Tout le monde te cherche.» Jésus leur dit: «Allons voir ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Evangile; car c’est pour cela que je suis sorti.» Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Evangile dans leurs synagogues, et expulsant les esprits mauvais. La Bonne Nouvelle doit être annoncée partout. Si ces miracles sont des signes de puissance, ils accompagnent l’annonce joyeuse du Salut. C’est cela qui est essentiel. Jésus le dit «C’est pour cela que je suis sorti.» Mc 1, 38b En effet, Jésus est venu nous libérer de la mort et du péché.Jésus annonce l’Evangile «dans toute la Galilée», cette province au nord, sans frontières bien déterminées avec les pays païens d’alentour,est une terre de mission ouverte à tous.

Conclusion

Ce texte de Marc, relatant une journée de Jésus, résume sa mission jusqu’à sa mort. On le voit enseigner, guérir, toujours en communion avec son Père. Il l’invoque dans tout ce qu’il fait… Il n’est pas comme une star qui doit briller pour elle-même.

Jésus enseigne : il fait connaître qui est son Père,
Jésus guérit : il fait connaître l’amour du Père pour chacun,
Jésus prie : il reste toujours en lien avec son Père.
La façon d’agir de Jésus nous montre les chemins de la Vie Eternelle où il nous précède.
Sa Mission est de révéler qui est son Père. A Philippe qui souhaite voir le Père, Jésus répond « Celui qui m’a vu a vu le Père. » Jn 14, 9

Vicariat Enfance-Adolescence Diocèse de Paris
Service de la catéchèse Petite enfance

https://www.paris.catholique.fr



Le sentiment d’urgence persiste : Jésus ne s’attarde pas à la synagogue ; flanqué de ses quatre premiers disciples, il se rend dans la maison de deux d’entre eux, probablement pour prendre son repas. « Sans plus attendre », c’est-à-dire dès son arrivée, on lui parle de la belle-mère de Simon, clouée au lit par un accès de fièvre. Aussitôt Jésus prend l’initiative de la guérir, avant même qu’une demande soit clairement formulée en ce sens. La description de l’intervention du Seigneur est sobre, comme le fut le récit de l’exorcisme dans la synagogue. Aucune parole n’est rapportée par l’évangéliste, compagnon de Pierre, témoin de la scène. Mais le geste de Jésus est parlant en lui-même : en prenant la main de la femme, Notre-Seigneur rétablit avec elle une relation, l’arrache à l’isolement dans lequel l’enfermait son mal. Il « la fait lever » ; autrement dit : il la remet debout, position qui au livre de la Genèse représente l’attitude de l’homme créé à l’image de Dieu.

Le verbe grec utilisé par Marc est très significatif, puisque c’est celui-là même qu’il utilisera pour annoncer la résurrection de Jésus (16, 6), et qu’il mettra sur les lèvres de Notre-Seigneur pour annoncer que les hommes, marqués par la mort, doivent eux aussi ressusciter (Mc 12, 26). Nous retrouverons encore ce même verbe dans le cadre d’autres guérisons hautement symboliques comme la résurrection de la fille de Jaïre (6, 41) et la guérison de l’enfant épileptique (9, 27). Ce dernier miracle est particulièrement proche au niveau de la formulation, de celui que nous lisons aujourd’hui. Là aussi Jésus opère d’abord un exorcisme par la puissance de sa parole, puis « saisissant la main de l’enfant devenu comme un cadavre, le releva et il se mit debout » (9, 26-27). Bien sûr dans ce passage, une seule personne – l’enfant – est bénéficiaire des deux actions, mais nous voulons souligner la récurrence de la séquence : exorcisme-relèvement, qui annonce le parcours de Jésus lui-même : sur la Croix il « pousse un grand cri » (15, 37), le cri de victoire sur les forces du mal, et il s’endort dans la mort jusqu’au matin de Pâques, lorsque son Père le « relève » dans la puissance de l’Esprit.

Le sommaire qui suit le miracle accompli dans l’intimité de la maison, souligne la dimension universelle du ministère de compassion de Notre-Seigneur, auquel aucune forme de mal ne résiste. Comme dans la synagogue, Jésus ferme la bouche aux esprits mauvais, « les empêchant de parler ». Le « Père du mensonge, homicide depuis les origines » (Jn 8, 44), pressentant que son règne touche à sa fin, va en effet essayer par tous les moyens de « récupérer » la Bonne Nouvelle, en l’interprétant d’une manière qui occulte le cœur de son message : la réconciliation avec Dieu notre Père par le sacrifice rédempteur du Fils unique. L’actualité de cette remarque est criante : le nombre d’interprétations réductrices du Christ des Evangiles ne se comptent plus de nos jours…

La présentation des événements racontés dans la seconde partie de notre péricope, suggère à nouveau un prolongement pascal : quelques mois plus tard, c’est vers une autre porte que se pressera la foule où le Seigneur du haut de la croix prononcera l’exorcisme définitif et prendra autorité sur toute maladie et toute mort. « Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se lèvera. Il sortira » de son tombeau et remontera vers son Père pour exercer en notre faveur son ministère de grand prêtre miséricordieux et fidèle. « Simon et ses compagnons se mettront à sa recherche », mais lorsqu’il se manifestera à eux, ce sera pour les envoyer dans « les villages voisins » et « dans le monde entier, proclamer la Bonne Nouvelle à toute la création » (16, 15) ; car c’est pour cela que le Maître les avait appelés à sa suite. « Quant à eux, ils s’en allèrent donc proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient » (16, 20).

Loué sois-tu Seigneur Jésus, d’avoir pris l’initiative de mon salut. Sois béni éternellement d’avoir voulu “souffrir jusqu’au bout l’épreuve de ta passion, de manière à pouvoir me porter secours lorsque je subis l’épreuve”. Prends autorité par ta parole toute-puissante sur tous les démons qui me tiennent encore en esclavage ; saisis ma main et relève-moi dans la force de ta résurrection. Libéré de mes peurs, je pourrai alors te servir en servant mes frères, et annoncer par ma vie transformée, la Bonne Nouvelle de ta victoire sur tout mal et du don de la vie divine dans l’Esprit, que tu accordes en abondance à ceux qui mettent en toi leur espérance.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



«Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait»

Aujourd'hui, nous voyons clairement comment Jésus divisait ses journées. D'un côté, il se consacrait à la prière, et, de l'autre, à sa mission de prédication par la parole et par les actes. La contemplation et l'action. Prière et travail. Etre avec Dieu et être avec les hommes.

En effet, nous voyons Jésus qui se donne corps et âme à sa tâche de Messie et de Sauveur: il guérit les malades, comme la belle-mère de Pierre et beaucoup d'autres, il console ceux qui sont tristes, il expulse des démons, il prêche. Tout le monde lui amène ses malades et ses possédés. Ils veulent tous l'écouter: "Tout le monde te cherche" (Mc 1,37) lui disent les disciples. Il avait certainement une activité souvent très fatigante, qui ne devait presque pas le laisser souffler.

Mais Jésus s'accordait aussi un temps de solitude pour se consacrer à la prière: «Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait» (Mc 1,35). Dans d'autres passages de l'Evangile, nous voyons Jésus se consacrer à la prière à d'autres heures, y compris très tard dans la nuit. Il savait partager son temps avec sagesse, afin que sa journée ait un équilibre raisonnable entre le travail et la prière.

Nous disons souvent: Je n'ai pas le temps! Nous sommes occupés avec les tâches ménagères, le travail et les innombrables tâches qui remplissent notre agenda. Fréquemment, nous croyons être dispensés de la prière quotidienne. Nous faisons un tas de choses importantes, c'est vrai, mais nous courons le risque d'oublier la plus nécessaire: la prière. Nous devons créer un équilibre pour pouvoir faire les unes sans négliger les autres.

Saint François nous présente les choses ainsi: «Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l'esprit de la sainte prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir».

Nous devrions peut-être nous organiser un peu plus. Nous discipliner, en “domestiquant” le temps. Ce qui est important doit trouver sa place. Mais ce qui est nécessaire encore plus.

Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière

Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.

Demande

Seigneur, oriente les désirs de mon cœur vers toi !

Réflexion

1. La première lecture d’aujourd’hui nous raconte l’épisode bien connu des premiers pas de l’enfant Samuel dans le temple du Seigneur : comment il entendit la voix de Dieu et courut trouver le vieux prophète Éli, jusqu’à ce que ce dernier comprît que c’était Dieu qui l’appelait. Dans notre Évangile, nous trouvons cette fois Simon – qui deviendra Pierre – courant vers Jésus. Samuel cherche Éli parce qu’il ne connaît pas la voix de Dieu. Simon cherche Jésus parce qu’il commence à écouter en lui la voix de Dieu. Il ne va plus trouver les prêtres ou les rabbins à la synagogue. Il va chercher Jésus tôt le matin, à peine levé. Parce qu’il a entendu, le jour précédent, la voix d’un homme qui lui disait : « Suis-moi », et il y a reconnu la voix de Dieu.

2. Les foules aussi cherchent Jésus. Tout le monde le cherche. Mais pas avec la même motivation. Elles se pressent à sa porte le soir pour se faire guérir. De leurs maux physiques et de leurs maux spirituels. Elles ont expérimenté la puissance de Dieu sur leur corps et sur leur âme, elles ne peuvent plus s’en passer. Beaucoup de ceux qui auront été guéris croiront en Jésus. D’autres le verront comme un simple guérisseur plus efficace et reprendront leur vie ordinaire. Jésus, lui, aimera chacun sans se soucier de sa motivation. Tous feront l’expérience de cette puissance et de cette bonté inconditionnelle.

3. Et Jésus, que cherche-t-il ? La solitude, le silence, la prière. En fin de compte, son Père. Après quelques heures de sommeil, il est déjà debout dans le silence de la nuit, dans la solitude des parages déserts, et il unit son cœur à celui de son Père. Une prière d’amour que nous ne goûterons qu’au ciel, quand nous serons totalement unis à lui.

Et moi, qu’est-ce que je recherche ? Le matin en me levant, le soir après le coucher du soleil. Quel est mon désir lorsque je m’approche de Jésus pendant la prière ou lors de l’Eucharistie ? Ai-je fait comme Simon l’expérience d’une voix qui m’appelle ?

Dialogue avec le Christ

Ô Jésus, Fils éternel du Père, fais-moi entendre ta voix. Ouvre mes oreilles, mes yeux, mais surtout ouvre mon cœur. Oriente-le vers toi. Que le matin ta pensée me conduise vers toi dès le réveil. Que l’expérience de ta bonté et de ta puissance pendant la journée m’accompagne jusqu’au coucher. Et surtout que je sache entendre dans ma vie quand cette voix résonne : « Suis-moi. »

Résolution

Je dédierai un moment particulier à l’examen personnel à la fin de cette journée pour me rendre compte des moments où Dieu m’a parlé en ce jour.

Frère Matthieu Boo d'Arc, LC

http://www.regnumchristi.fr



« Aussitôt sortis de la synagogue, ils allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. »

 

 

La fièvre la quitta, et elle les servait. La ‘journée’ de Jésus nous manifeste la tendresse de Dieu dans son action et dans son être. Nous contemplons ce quotidien de Jésus, de la synagogue, il est invité dans la maison de Simon et d’André. On lui présente la belle-mère de Pierre qui est malade, il s’approche, lui saisit la main. Il la relève avec grande délicatesse et la fièvre quitte cette femme. La tendresse de Dieu se fait proche de nous quand Jésus est là. En étant proche de lui, nous devenons proches les uns des autres, dans l’amour de Dieu. Dans la première lecture cette tendresse de Dieu se manifeste au jeune Samuel par la voix du prêtre Eli. A l’appel de Dieu, c’est lui que le jeune Samuel va voir car il est avec lui, au service de Dieu. Par trois fois Dieu appelle l’enfant, Eli comprend. Il dit à Samuel : « Tu diras : "Parle Seigneur, ton serviteur écoute." Samuel va se coucher. « Le Seigneur vint se placer près de lui et il l’appela comme les autres fois : Samuel ! Samuel répondit : ‘parle Seigneur ton serviteur écoute’. »

 

« Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était." Le soir venu, il guérissait chacun comme cette femme qui s’est mise à son service. Jésus se met au service de tous ces gens qui lui montrent leurs maladies. Il est contagieux de santé psychique et spirituelle, c’est pourquoi il peut guérir. Jésus ne laisse pas parler les démons car ils « savent » qui il est, mais leur savoir est un refus. Ils savent mais ils rejettent, agissent contre, leur savoir est faux. Le vrai savoir est engagement à le suivre. Jésus instaure un Royaume de paix où transpire la tendresse de Dieu. Il nous faut longuement contempler cette tendresse de Dieu, pour l’habiter. Aujourd’hui encore, Jésus appelle, il passe par nos cœurs et par nos mains. Tout ce que nous sommes manifeste son amour, il nous est donné là une lumière nouvelle ! Jésus qui a la vie en lui-même, prie son Père. Il est toujours en lien avec son Père : « Le Père et moi, nous sommes un, » dira-t-il. Jésus nous encourage à la prière, notre vie chrétienne est un lien constant et permanent avec Jésus. Nous sommes du Christ : « Pour moi vivre, c’est le Christ, » disait l’apôtre Paul. Ces temps de prière dans nos vies sont si importants.

 

« Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait." Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. Jésus continue de nous sauver, il achève son œuvre de guérison, de transformation de l’humanité, il accomplit la volonté du Père, dans l’Esprit Saint, il prie ! Il nous est bon de contempler Jésus prier, il se donne des moments de solitude dans un espace permanent à son Père. C’est une nécessité vitale pour lui et pour nous. Partant de Capharnaüm, il va parcourir la Galilée, car ailleurs aussi on doit entendre la Parole et faire l’expérience de la tendresse de Dieu. Jésus vient nous délivrer par sa Vie, sa Passion et par sa Résurrection, il remet l’humanité à son Père. A la suite de Jésus, nous arrivons à chaque Eucharistie avec tous ceux que nous avons rencontré dans la journée, nous venons lui apporter tous nos accablements, toutes nos souffrances et toutes les maladies. Nous les apportons dans l’offrande de Jésus sur l’autel, en sa Présence. Nous voulons aussi être tournés vers les autres pour qu’ils aient la vie en abondance.

 

Nous demandons à Jésus la grâce de l’Esprit Saint pour que la Vie rayonne en nous et que notre vie soit offerte.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Jésus leur dit : « Allons... » (Mc 1,38)

C‘est avec raison qu’il est dit : « Jacob vit en songe une échelle » ; par elle, tu peux t’élever (…). Cette échelle, à deux montants et six marches, représente Jésus Christ, sa nature divine et humaine, et ses vertus : l’humilité et la pauvreté, la sagesse et la miséricorde, la patience et l’obéissance.

Jésus fut humble en assumant notre nature et lorsqu’il « porta son regard sur son humble servante » (Lc 1,48). Il fut pauvre dans la nativité, lorsque la Vierge pauvrette lui donna le jour et n’eut d’autre lieu pour le poser, enveloppé de langes, qu’une mangeoire d’animaux (cf. Lc 2,7). Il fut sage dans sa prédication, puisqu’il commença par faire et enseigner (Ac 1,1). Il fut miséricordieux en accueillant les pécheurs : « Je suis venu, dit-il, appeler non pas les justes, mais les pécheurs à la pénitence » (cf. Mt 9,13). Il fut patient sous les coups de fouet, les gifles, les crachats : « J’ai rendu mon visage dur comme un silex », dit-il par la bouche d’Isaïe (50,7).

Jésus « insulté ne rendait pas l’insulte ; dans sa souffrance, il ne menaçait pas » (cf. 1 P 2,23). Il fut enfin « obéissant jusqu’à la mort sur une croix » (Ph 2,8). Cette échelle était appuyée sur la terre lorsque le Christ prêchait et opérait des miracles ; elle touchait le ciel lorsqu’il passait ses nuits en priant son Père. Voilà donc que l’échelle est dressée.

Pourquoi ne montes-tu pas ? Pourquoi continues-tu à traîner par terre tes mains et tes pieds ? Monte donc. Montez, anges, évêques, supérieurs religieux et fidèles de Jésus Christ ! Montez, je vous dis, contemplez combien suave est le Seigneur ; descendez pour aider et conseiller, car c’est de cela que notre prochain a besoin. Pourquoi tentez-vous de parvenir à cette montagne par d’autres voie que par cette échelle ?

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231) franciscain, docteur de l'Église
Sermon du deuxième dimanche de Carême (Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 154-155 ; rev.)
http://levangileauquotidien.org


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2019. Tous droits réservés.

Homélies ou Méditations du jour

 1. Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace

 2. Homélies du père Jacques Fournier

 https://eglise.catholique.fr

 3. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

4. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

5. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

6. Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch

7. Commmentaire Saint S.

http://levangileauquotidien.org

http://levangileauquotidien.org






      

 

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