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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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4 mai 2020

Évangile et Homélie du Lundi 04 Mai 2020. Je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.

Lectures de la messe
Première lecture
« Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie ! » (Ac 11, 1-18)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
les Apôtres et les frères qui étaient en Judée
avaient appris que les nations, elles aussi,
avaient reçu la parole de Dieu.
Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem,
ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie,
en disant :
« Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis,
et tu as mangé avec eux ! »
Alors Pierre reprit l’affaire depuis le commencement
et leur exposa tout dans l’ordre, en disant :
« J’étais dans la ville de Jaffa, en train de prier,
et voici la vision que j’ai eue dans une extase :
c’était un objet qui descendait.
On aurait dit une grande toile
tenue aux quatre coins ;
venant du ciel, elle se posa près de moi.
Fixant les yeux sur elle, je l’examinai
et je vis les quadrupèdes de la terre,
les bêtes sauvages, les reptiles
et les oiseaux du ciel.
J’entendis une voix qui me disait :
“Debout, Pierre, offre-les en sacrifice, et mange !”
Je répondis :
“Certainement pas, Seigneur !
Jamais aucun aliment interdit ou impur
n’est entré dans ma bouche.”
Une deuxième fois, du haut du ciel la voix répondit :
“Ce que Dieu a déclaré pur,
toi, ne le déclare pas interdit.”
Cela se produisit par trois fois,
puis tout fut remonté au ciel.
Et voici qu’à l’instant même,
devant la maison où j’étais,
survinrent trois hommes
qui m’étaient envoyés de Césarée.
L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter.
Les six frères qui sont ici m’ont accompagné,
et nous sommes entrés chez le centurion Corneille.
Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir
dans sa maison et dire :
“Envoie quelqu’un à Jaffa
pour chercher Simon surnommé Pierre.
Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé,
toi et toute ta maison.”
Au moment où je prenais la parole,
l’Esprit Saint descendit sur ceux qui étaient là,
comme il était descendu sur nous au commencement.
Alors je me suis rappelé
la parole que le Seigneur avait dite :
“Jean a baptisé avec l’eau,
mais vous, c’est dans l’Esprit Saint
que vous serez baptisés.”
Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous,
parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ,
qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? »
En entendant ces paroles, ils se calmèrent
et ils rendirent gloire à Dieu, en disant :
« Ainsi donc, même aux nations,
Dieu a donné la conversion
qui fait entrer dans la vie ! »

– Parole du Seigneur.


Psaume (Ps 41 (42), 2, 3 ; 42 (43), 3, 4)

Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.


 

Évangile (Jn 10, 11-18)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara :
  « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
  Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
  Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
  Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
  comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
  J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
  Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
  Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


 

Évangile (Jn 10, 1-10)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 1-10)

ANNÉ B et C

En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


 

Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

P. Michel - 4 mai 2020

Sanctuaire Notre-Dame de La Salette

http://lasalette.cef.fr



Homélies - Abbé Philippe Link

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis (Jn 10,11). Tout bon pasteur paie de sa personne à la garde de son troupeau. Il faut aller, venir, surveiller, conduire au pâturage, en ramener ; soutenir les faibles, abreuver, rechercher les égarés…

Il en coûte d’incessants efforts pour être un bon berger ! À Jésus, il en a coûté le prix de toute sa vie ! Et non seulement il nous a donné sa vie, mais en nous offrant sa vie, il nous a rendu la Vie, car nous étions morts des suites de nos fautes. Saurons-nous jamais le contempler assez ce don que nous fait le Père de son propre Fils et cette offrande du Fils, en toute liberté, de sa propre vie pour nous ramener tous au Père comme un troupeau d’enfants adoptifs (Ga 4,4) ? Rachetés par le sang de l’Agneau.

Car voici que le mystère s’approfondit encore. Non seulement il nous a donné sa vie — Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même, j’ai le pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18) — ; non seulement il nous a rendus à la vie — Comme le Père en effet ressuscite les morts et les rend à la vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut (Jn 5,21) — ; mais encore il s’est fait pour nous simple brebis (Is 53,7) ! Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn 1,19).

Oui, le pasteur s’est fait agneau. Mais l’agneau immolé a triomphé (Ap 14,1). Dieu l’a ressuscité, ce Jésus que vous avez crucifié, proclame l’apôtre Pierre (Ac 3,15). Et l’agneau sacrifié est devenu le pasteur d’un peuple nouveau (Ap 19,7). Jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif, chante l’Apocalypse. Jamais plus ils ne seront accablés par le soleil ni par aucun vent brûlant, car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources de la vie. Et il essuiera toute larme de leurs yeux (Ap 7,16-17).

Voilà de quel amour nous aime celui qui nous dit : Je donne ma vie pour mes brebis. Et il ne s’est pas contenté de le dire : il l’a fait ! En vérité, il est plus qu’un vrai berger ! Il est le principe, le chemin et le terme. Le point de départ, le viatique pour la route et le point d’arrivée de nos cheminements vers le bonheur du ciel !

Vois, Seigneur, que mon chemin ne soit fatal et conduis-moi en ta maison d’éternité (Ps 139, 34).

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Seigneur, tu me révèles dans l’Évangile d’aujourd’hui que tu prends soin de moi. Tu es mon berger et tu veilles sur moi, apprends-moi à accueillir et promouvoir ce qui me fait du bien, à rejeter ce qui me fait du mal.

Demande

Seigneur, tu es mon berger, rien ne saurait me manquer !

Réflexion

1. « Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. »

Jésus reprend un thème cher aux hébreux : dans la Bible, Israël est souvent comparé à un troupeau abandonné par ses bergers. Dieu lui promet de devenir lui-même son berger : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit. » (Ez 34, 15-16). Ces lignes émouvantes décrivent l’attention de Dieu pour chacun de nous.

2. « Les brebis écoutent sa voix. »

Le premier défi est d’écouter et de nous laisser faire. Dieu demande notre accord pour prendre soin de nous, pour nous laver les pieds. Souvent, nous ne nous laissons pas faire, car nous avons une certaine tendance à négliger ce qui nous fait vraiment du bien. Les statistiques montrent que la plupart des gens s’occupent mieux de leur animal domestique que d’eux-mêmes en matière de santé… Que dire donc quand il s’agit de prendre soin de notre âme ! Suis-je prêt à écouter la voix de Dieu qui me dit qu’il m’aime ? Que malgré ma misère j’ai du prix à ses yeux ? Une manière simple d’écouter cette voix est de valoriser ce qui nous fait du bien : la prière, les sacrements, les amitiés, la vie familiale, les bonnes lectures, le service, le repos, le sport, la création… Le Seigneur, à travers ses dons, murmure qu’il nous aime.

3. « Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête. »

Jésus nous fait sortir de l’enclos, il nous « pousse dehors ». Le mouton de Panurge, c’est celui qui reste à l’intérieur, qui n’est pas libéré par le Christ. Il reste esclave de lui-même et du groupe. Jésus au contraire nous libère. En « écoutant sa voix », nous apprenons à discerner le bien du mal, nous entrons en nous-mêmes et découvrons le monde merveilleux de notre intériorité où Dieu parle. Le critère de nos choix réside alors au plus profond de nous, nous ne sommes plus gouvernés par la superficialité. Et le Christ nous « pousse dehors », il nous fait sortir de nous-mêmes, nous libère de notre égoïsme, nous permet d’entrer dans une relation vraie avec ceux qui nous entourent. Il fait de nous ses témoins.

Dialogue avec le Christ

Jésus, donne-moi la liberté des enfants de Dieu !

Résolution

Reprendre une habitude quotidienne qui me fait du bien.

Frère Melchior Poisson, LC

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Jésus aimait à comparer ceux et celles qui venaient à lui à des brebis sans berger (Mc 6,34; Mt 9,32), égarées et retrouvées (Mt 18,12; Lc 15,3-7), ou encore à des brebis choisies, par opposition aux chèvres noires (Mt 26,32); et il se voyait lui-même comme le berger type, le berger modèle : le « bon berger ».

À ses yeux, le propre du vrai berger est qu'il est prêt à donner sa vie. C'est bien pourquoi, le soir du Jeudi Saint, sur la route de Gethsémani, Jésus, citant le prophète Zacharie (13,7), avertit ses disciples en disant : « Tous, vous allez tomber, car il est écrit : "Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées". Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée » (Mc 14,27-28. Mt 26,31).

Face au danger, Jésus ne fuira pas comme un mercenaire. Il mourra à son poste ; mais sa mort sera une victoire, et, de nouveau vivant, il rassemblera ses brebis un instant dispersées par le chagrin et le doute. Même en dehors de ce moment d'héroïsme, Jésus conçoit son rôle d'une manière très personnalisée. Le vrai berger, en effet, « connaît ses brebis, et les brebis le connaissent », et cette réciprocité de connaissance est aussi une réciprocité d'amour, analogue à celle qui unit Jésus à son Père.

Jésus se décrit donc lui-même comme le Pasteur qui connaît toutes ses brebis et chacune par son nom. Toutes écoutent sa voix et reconnaissent sa voix. Chacune est appelée, chacun reçoit son nom, chacune est conduite, mais parmi toutes. Il n'y a pas de laissées pour compte parmi les brebis de Jésus. Forte ou chétive, chacune aura, si elle le veut, « la vie en abondance ». Mais aucune ne pourra chercher la vie en dehors du troupeau. Le troupeau de Jésus sera donc, pour chacune, le lieu de l'accueil et le lieu du devoir, le lieu de la liberté et le lieu de la responsabilité. Assurée d'avoir tout son prix aux yeux du Pasteur, chaque brebis sera sans cesse réinsérée par lui dans le troupeau, le seul lieu où se trouvent celles qu'il aime, le seul lieu où l'on peut vivre quand on le suit et qu'on l'aime.

Un troisième trait du Bon Pasteur selon Jésus est qu'il est berger universel. Certes, il repart tous les matins avec les brebis de l'enclos, mais il regarde sans cesse plus loin, vers d'autres brebis qui déjà lui appartiennent et qu'il veut, elles aussi, conduire à la vie. Impossible, par conséquent, de réserver l'amour du pasteur aux seules brebis de l'enclos. On n'est digne de lui que si avec lui on regarde au loin, que si l'on fait place, en route et dans l'enclos, aux brebis inconnues dont il a dit le nom et qui sont accourues en écoutant sa voix.

Si l'on suit ce berger, il faut sans cesse accueillir, sans cesse apprendre d'autres noms, chemin faisant. Si l'on aime ce berger, il faut le rejoindre dans le don de lui-même. Alors, dans les moments où l'on nous arrache notre liberté, notre honneur, notre temps, aux jours où il est dur d'aimer, de pardonner et de servir, le réflexe du Bon Berger nous rend la joie du premier jour :

« Ma vie, personne ne me la prend : c'est moi qui la donne ».

https://www.mariedenazareth.com



Homélies - evangeli.net

«Je suis le bon pasteur»

Aujourd'hui Jésus nous dit: «Je suis le bon pasteur» (Jn 10,11). Commentant cette affirmation, saint Thomas d'Aquin écrit qu'il «est évident que le titre de "pasteur" convient au Christ, car de même qu'un berger conduit le troupeau au pâturage, de même le Christ restaure les fidèles par un aliment spirituel: son corps et son sang». Tout a commencé avec l'Incarnation, et Jésus l'a fait durant toute sa vie en le parachevant par sa mort rédemptrice et sa résurrection. Après celle-ci, il confia cette charge à Pierre, aux Apôtres et à l'Église jusqu'à la fin des temps.

À travers les pasteurs, le Christ communique sa Parole, distribue sa grâce dans les sacrements et conduit le troupeau vers le Royaume: Il se donne Lui-même comme nourriture dans le sacrement de l'Eucharistie, Il enseigne la Parole de Dieu et son Magistère, il guide avec sollicitude son Peuple. Jésus a obtenu pour son Église des pasteurs selon son cœur, c'est-à-dire des hommes qui, se revêtant de Lui par le sacrement de l'Ordre, donnent leur vie pour ses brebis, dans la charité pastorale, un humble esprit de service, dans la douceur, la patience et la force. Saint Augustin parlait souvent de cette exigeante responsabilité du pasteur: «Cette charge de pasteur me préoccupe (…), mais quand je crains ce que je suis pour vous, le fait d'être parmi vous me console (…). Je suis évêque pour vous, je suis chrétien avec vous».

Et nous, chrétiens, œuvrons à l'appui de nos pasteurs, prions pour eux, aimons-les, obéissons-leur. Soyons aussi les pasteurs de nos frères, en les enrichissant de la grâce et de la doctrine que nous avons reçues, en partageant leurs préoccupations et leurs joies, en les aidant de tout notre cœur. Dépensons-nous au profit de tous ceux qui nous entourent dans la famille, la vie sociale et professionnelle, jusqu'à donner notre vie pour tous avec l'esprit même du Christ, qui est venu au monde «non pour être servi, mais pour servir» (Mt 20,28).

 

+ Abbé Josep VALL i Mundó  (Barcelona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

 

"Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.

Jésus, en invoquant l’image du berger mercenaire, manifeste le risque représenté par le loup. Il nous parle simplement, il ne force rien en nous. Sa parole est simple et douce. S’il y a des bons pasteurs, il y a aussi des mercenaires pour qui la bergerie n’est qu’un lieu de profit. Ce que Jésus met en œuvre, c’est une manière d’être face aux brebis. Il y a nécessité pour les brebis d’être protégées de la dégradation opérée par le mercenaire. Jésus, le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Un lien unique le relie à elles. Leur rencontre se révèle vraie, elle se fait dans la douceur. Dès que le bon berger arrive, de loin, les brebis le reconnaissent, elles viennent à sa rencontre. Jésus est l’Agneau de Dieu qui révèle le vrai Berger, le Père invisible ! C’est l’Esprit Saint qui ouvre notre cœur fidèle. Il habite en nous, il nous donne d’écouter la Parole de Dieu. Pour que l’Amour nouveau apporté par Jésus soit reçu, il nous faut le laisser entrer dans notre vie pour qu’il épouse toute notre existence.

"Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Jésus rassemble les brebis du Père. L’unité du troupeau repose sur la capacité propre à chacune des brebis d’écouter la voix du bon berger. Jésus nous apprend la beauté du lien qui l’unit à chacun de nous. Nous sommes sommes impliqués dans l’unité de son Amour pour tous. La Parole qu’il nous adresse ne nous violente pas, elle nous donne d’aller et venir à notre gré. Jésus nous dit comment nous pouvons nous disposer intérieurement pour le recevoir. Dans le oui de l’Annonciation, Marie a donné sa vie pour Jésus, elle l’a accueilli. Elle a reconnu l’Agneau de Dieu dans sa faiblesse. Elle a découvert le mystère de sa vulnérabilité pendant toute sa vie. Elle nous accompagne comme elle l’accompagnait. Comme le bon pasteur, elle donne sa vie pour ses brebis et elle nous apprend la petitesse et l’humilité. Elle nous aide encore à revivre le mystère de Jésus dans sa Passion et sa Résurrection en nous. A la Passion de Jésus, le bon berger l’a conduite aux sources de l’eau vive, il nous a donné à elle.

Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Le Christ Ressuscité étend son règne d’amour dans les cœurs qui le choisissent. Nous le suivons dans le grand mouvement d’Amour qui nous conduit vers son Père. Un lien unique s’établit entre lui, le Bon Pasteur, et nous, par le don qu’il fait de lui-même. Ainsi s’établit une relation d’Amour entre nous et Dieu qui nous aime. Jésus nous ouvre à la liberté de sa propre vie, une vie qu’il donne généreusement pour que la Vie véritable soit en nous. Il manifeste l’Amour du Père qui donne son Fils à Marie. Elle le reconnait dans la nuit de la foi. Il est son bon « Pasteur » et elle lui fait une confiance infinie. Ce qui nous fait avancer ensemble, c’est la voix, la parole de Jésus, avec sa dimension incarnée qui est là présente, unissant le corps de ceux qui le suivent. La vie que Jésus nous donne généreusement est sa Vie pour qu’elle soit en nous. Marie a reçu de Dieu la vie de l’Esprit Saint en plénitude. A sa suite, nous marchons dans la foi en Jésus, nous laissant toucher dans notre cœur.

 

Nous demandons la grâce d’entendre la voix de Dieu dans notre cœur, qu’elle nous transforme en enfants bien-aimés du Père.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Evangile au Quotidien

La sollicitude du Bon Pasteur

Le bon Pasteur, (...) dans la parabole du berger et de la centième brebis perdue, cherchée avec tant de soin, enfin retrouvée et rapportée joyeusement sur ses épaules, montre en une tendre image, quels sont les soins de sa sollicitude et quelle est sa clémence pour les brebis perdues : sa parole formelle le déclare expressément : « Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11), ce qui est vraiment l'accomplissement de la prophétie : « Il paîtra son troupeau comme un berger » (Is 40,11).

Dans ce but, supportant travaux, soucis et faim, pièges des pharisiens et périls de toute espèce, annonçant le royaume de Dieu, parcourant les cités et les bourgades, passant les nuits dans la veille en oraison et, sans être arrêté par le murmure ou le scandale des pharisiens, se montrant affable aux publicains, Il affirma « qu'Il était venu en ce monde pour les malades » (Mt 9,12), et témoigna aux pénitents une affection paternelle, leur montrant large ouvert le sein de la miséricorde divine.

Évoquons les témoins de ces choses et citons aux yeux de tous : Matthieu, Zachée, la pécheresse prosternée à ses pieds et la femme surprise en adultère. Comme Matthieu, deviens le parfait disciple de ce pasteur si bon ; comme Zachée, donne-lui l'hospitalité ; comme la pécheresse, oins de parfum et arrose de larmes ses pieds, essuie-les de tes cheveux et caresse-les de tes baisers, afin de pouvoir entendre la sentence d'absolution, avec la femme présentée à son jugement : « Personne ne t'a condamnée ? Moi non plus, je ne te condamnerai point. Va et ne pèche plus » (Jn 8,10-11).

 

Saint Bonaventure (1221-1274) franciscain, docteur de l'Église
L'Arbre de vie (Œuvres spirituelles, tome III, trad. P. Jean de Dieu, O. F. M. Cap; Sté S. François d'Assise, 1932, pp. 78-79, rev.)

 

http://levangileauquotidien.org







Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

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Homélies - Abbé Philippe Link

Abbé Philippe Link

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Homélies regnumchristi

Frère F, Père P, Soeur S

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MÉDITER AVEC LES CARMES

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Homélies du père Jacques Fournier

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Homélies - evangeli.net

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Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

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Homélies portail catholique suisse

Le portail catholique suisse

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Sermons, commmentaires Evangile au Quotidien

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