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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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5 mai 2020

Évangile et Homélie du Mardi 05 Mai 2020. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent

Lectures de la messe
Première lecture
« Certains s’adressaient aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle » (Ac 11, 19-26)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
les frères dispersés par la tourmente
qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne
allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche,
sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène,
et qui, en arrivant à Antioche,
s’adressaient aussi aux gens de langue grecque
pour leur annoncer la Bonne Nouvelle :
Jésus est le Seigneur.
La main du Seigneur était avec eux :
un grand nombre de gens devinrent croyants
et se tournèrent vers le Seigneur.
La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem,
et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre,
il fut dans la joie.
Il les exhortait tous
à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
C’était en effet un homme de bien,
rempli d’Esprit Saint et de foi.
Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche.
Pendant toute une année,
ils participèrent aux assemblées de l’Église,
ils instruisirent une foule considérable.
Et c’est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

– Parole du Seigneur.


Psaume 86 (87), 1-3, 4-5, 6-7)

Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !

« Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. »
Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie :
     chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
     car en elle, tout homme est né.
C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.

Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »


Évangile (Jn 10, 22-30)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 22-30)

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem.
C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple,
sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ;
ils lui disaient :
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ?
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit :
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas.
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père,
voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

 



Homélies - Abbé Philippe Link

Le contexte liturgique de notre récit est clairement défini : il s’agit de la fête de la Hanukka ou Dédicace, qui commémore la (nouvelle) consécration de l’autel du Temple – en 164 avant notre ère – après sa profanation par Antiochus Epiphane (1 Mac 4, 36-39).

Jésus se promène librement dans la maison de son Père le long de la galerie, côté Est du Temple ; il est seul, il prie. Et voilà que de manière inattendue, un groupe de Juifs l’encercle et le somme de se prononcer sur son identité. La brutalité de l’intervention ne laisse aucun doute sur son caractère malveillant : plus que des interlocuteurs, ces hommes sont des juges, qui selon la procédure de l’époque, encerclent l’accusé pour l’interroger avant de prononcer la sentence. « Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! »

Certes, Jésus n’a pas utilisé ce terme explicitement à cause de sa récupération politique, mais il n’a pas cessé de le revendiquer implicitement à travers les œuvres qu’il accomplit au nom de son Père, et qui le désignent comme tel. D’ailleurs si les Juifs n’avaient pas pressenti la pédagogie du Seigneur, leur question n’aurait pas de sens. Elle est donc un aveu : ils demandent confirmation de ce qu’ils ont compris afin d’en user comme d’un argument décisif dans le procès qui se prépare.

Désolé de l’endurcissement du cœur de ses interlocuteurs, Jésus les renvoie non seulement à sa parole – « Je vous l’ai dit » – mais aussi à leur attitude : « Vous ne croyez pas ». La Révélation divine se présente toujours comme un événement historique, une intervention de Dieu au cœur même de l’histoire ; cependant, seul l’Esprit Saint peut nous permettre d’interpréter authentiquement les paroles que Dieu nous adresse. La foi est l’accueil de cette illumination surnaturelle qui révèle le sens des événements dans lesquels Dieu s’adresse à nous.

Jésus est l’événement ultime, l’intervention salvifique ultime de Dieu, mais il ne peut être reconnu comme tel que par ceux qui croient, c’est-à-dire ceux qui à la lumière de l’Esprit Saint, ont reconnu dans les œuvres de Jésus, le témoignage de son origine divine. « Mais vous ne croyez pas parce que vous n’êtes pas de mes brebis ». Jésus n’exclut pas les Juifs, puisqu’il affirme lui-même à plusieurs reprises qu’il a été envoyé d’abord aux enfants d’Israël. Ce n’est que devant leur refus de recevoir la Bonne Nouvelle qu’il se tourne vers les païens, c’est-à-dire vers les « autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie » et dont son Père lui a également donné la charge afin que « celles-là aussi il les conduise, afin qu’il y ait un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16).

La preuve que ses interlocuteurs ne sont pas de son troupeau, c’est qu’ils ne reconnaissent pas sa voix. A vrai dire, ils ne l’écoutent même pas, car ils ne veulent pas venir à lui. Ils refusent de se laisser rassembler par l’Envoyé du Père qui seul peut leur donner « la vie en abondance » (Jn 10, 10). Ils refusent de devenir ses disciples, car ils sont trop attachés à leur position de « Maîtres ». Aveuglés par leurs ambitions personnelles, ils sont incapables de discerner le temps de la venue du Messie, eux qui étaient pourtant chargés de conduire le peuple jusqu’à lui.

« Mes brebis, elles, écoutent ma voix ». Moi je les connais et elles me connaissent, et dans cette communion d’amour qui les unit à moi, je leur communique ma propre vie. Ainsi elles ne périront jamais et vivront éternellement, car « personne ne peut rien arracher de ma main ». De même que Jésus est dans la main du Père, et que « personne ne peut rien arracher de la main du Père », ainsi les brebis qui se réfugient dans la main du Fils, se trouvent-elles aussi sous la protection de celui qui « est plus grand que tout », c’est-à-dire de Dieu lui-même.

Jésus précise enfin que l’unité de l’action du Père et du Fils découle ultimement de l’unité de leur être : « Le Père et moi, nous sommes un ». Par cette déclaration, notre Seigneur revendique explicitement l’égalité de nature avec le Père, dont il ne se distingue que par la relation d’opposition qui le constitue face au Père comme une personne différente au sein de l’unique Substance divine.N Quant à la personne de l’Esprit, elle est suggérée par la « Vie éternelle » que le Fils partage avec le Père et qu’il promet de donner à ceux qui, par la foi, s’uniront à lui comme lui-même est uni au Père.

Seigneur, ne permet pas que les ruses de l’Ennemi me détournent de l’humble écoute de ta Parole. C’est la foi qui sauve ; or “la foi naît de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, c’est l’annonce de la parole du Christ” (Rm 10, 17). Aide-nous jour après jour à nous détourner de nos propres vues, pour entrer toujours davantage dans “l’obéissance de la foi” (Rm 16, 26), comme témoignage de notre confiance et de notre amour filial. Nous connaîtrons alors nous aussi la joie du salut et nous pourrons accueillir la vie éternelle que tu réserves à ceux qui te connaissent “en Esprit et vérité” (Jn 4, 24).

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Pour commencer notre prière, arrêtons-nous un instant sur la vertu du silence et de l’écoute. Faisons le silence autour de nous et surtout en nous, pendant dix secondes. Mettons-nous en présence de celui qui aujourd’hui veut venir combler notre vide. « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. »

Demande

Jésus, par la méditation de ce jour, accorde-moi d’entrer plus profondément dans la compréhension de ton identité. Révèle-toi à moi, nouvellement, en ce jour ! Fais tomber les écailles de mes yeux, ouvre mes oreilles. Éloigne de moi tout ce qui me tient éloigné de toi.

Réflexion

1. L’agressivité se fait toujours plus grandissante autour de Jésus. Depuis plusieurs chapitres déjà, dans l’Évangile de Jean, on vient pour l’interroger sur sa personne et sur sa mission, si possible pour le prendre au piège et l’accuser : « Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répond qu’il le leur a déjà dit et il les met devant le constat de leur incroyance et de leur fermeture à son message.

Cet Évangile s’adresse à nous aujourd’hui. Interrogeons-nous sur notre lenteur et notre dureté de cœur à reconnaître qui est Jésus. À nous aussi, il nous l’a déjà expliqué, et cela de mille manières, que ce soit à travers la prédication dominicale, la catéchèse reçue, le témoignage d’amis croyants, etc. Jésus est-il celui que nous attendons ? Mais qu’attendons-nous au juste ? De quel type de Sauveur avons-nous besoin ?

2. Les Juifs de l’Évangile attendent le Christ (en grec) ou le Messie (en hébreu), c’est-à-dire celui qui a été oint par l’onction qui fait de lui l’envoyé de Dieu pour guider et sauver le peuple, à la manière d’un roi, d’un prêtre ou d’un prophète. Mais les Juifs ne perçoivent pas que Jésus est bien ce Messie. Sans doute leurs attentes ne correspondent-elles pas à l’idée qu’ils se faisaient de lui. Alors, bien qu’il se tienne devant eux, ils sont dans l’incapacité de le reconnaître. Il se pourrait bien que cette difficulté soit aussi la nôtre de temps à autre… Jésus est là, il est toujours là, il se tient toujours devant moi, mais puisqu’il ne correspond pas à l’idée que je m’en fais, je ne suis pas capable de percevoir sa présence. Au fil de la journée, voilà que je passe et je repasse devant lui avec indifférence, sans l’entendre et sans le voir.

3. Alors, que faire ou comment faire pour le reconnaître tel qu’il est ? Pour répondre, Jésus reprend la comparaison des brebis et du berger : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. » Il semble bien qu’il faille avoir l’oreille éduquée pour entendre la voix du berger et ne pas la confondre avec celle d’un autre ou, pire encore, être sourd au timbre de sa voix.

Dans cet Évangile, comme dans toute la Bible, tout se joue au niveau de l’écoute. Écouter quoi ? Que Jésus et le Père sont « un ». C’est sur cette phrase mystérieuse que se clôt notre Évangile. Jésus fait allusion au texte le plus connu et le plus récité en Israël, le Shema Israel, écoute Israël : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ; tu les attacheras à ton poignet comme un signe, elles seront un bandeau sur ton front, tu les inscriras à l’entrée de ta maison et aux portes de ta ville. » (Dt 6, 4-9)

« Le Seigneur notre Dieu est l’Unique » : Le seul Dieu à qui Israël doit rendre un culte est le seul vrai Dieu, le seul Dieu de l’Alliance, le seul Dieu qui a eu le souci de le délivrer de l’esclavage en Égypte pour le conduire vers la terre promise. C’est là toute la synthèse de la profession de foi du peuple d’Israël. Or, Jésus a la prétention de se faire l’égal du Dieu unique en disant : « Le Père et moi, nous sommes UN. » Jésus affirme être UN avec le Dieu d’Israël ! Il n’est pas étonnant qu’à la ligne suivante on formulera le projet de le lapider pour ce blasphème. Il est bien le Messie, mais pas à la manière du Messie que l’on s’imaginait. Il dépasse toutes les attentes, il fait exploser les cadres, il renverse tous les schémas rassurants, il bouscule nos mentalités, bref il est… Dieu ! Il ne faudrait pas que nous nous habituions à… Dieu ! Il ne faudrait pas que nous oubliions que Dieu est par définition celui qui nous dépasse toujours. Ce n’est pas nous qui le saisissons, mais c’est lui qui nous saisit, disait saint Paul avec justesse ! Alors, laissons-nous saisir !

Dialogue avec le Christ

Convertis l’image que je me fais de toi, Seigneur. Apprends-moi à te connaître tel que tu es et non pas tel que je crois te connaître. Éduque mon oreille pour que j’écoute ta voix. Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.

Résolution

En ce jour, être particulièrement attentif et à l’écoute de la façon dont Dieu se manifeste à moi. Me laisser surprendre par Dieu !

Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Fin décembre, il fait déjà très frais parfois sur les monts de Judée. C'est pourquoi Jésus fait les cent pas sous le portique de Salomon, pour se protéger du vent d'est, lui et ses auditeurs. C'est là que ses ennemis, faisant cercle autour de lui, le somment de s'expliquer clairement : « Es-tu le Messie, oui ou non ? Es-tu le libérateur promis ? Viens-tu ou non au nom de Dieu ? »

La réponse, Jésus l'a déjà donnée : elle est faite de paroles et d'œuvres, de paroles qui commentent ses œuvres et d'œuvres qui authentifient ses paroles comme celles de l'Élu de Dieu. Et c'est encore cette double et unique réponse que Jésus nous fait lorsque nous guettons dans notre vie les signes de sa présence, lorsque nous lui demandons de rendre manifeste la libération qu'il nous apporte: il nous renvoie à ses paroles, porteuses de l'Esprit et de la vie (Jn 6,64); il nous remet devant les yeux ses œuvres qui parlent, qui témoignent, qui dévoilent en lui la puissance du Père : « Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé » (5,36).

Et quel est ce témoignage, ce message qui émane des œuvres de Jésus ? Jésus le résume en une phrase, qui dit à elle seule tout son mystère de Fils : « Le Père et moi, nous sommes un ». Ce que fait visiblement le Fils manifeste ce que le Père, invisiblement, est en train d'accomplir par amour. Chaque œuvre du Fils est ainsi, dans le monde, une trace de l'amour du Père ; et l'obstination de Jésus à sauver les hommes révèle quel prix nous avons aux yeux de Dieu.

Dieu tient à nous si fort qu'il nous serre dans sa main ; et personne au monde ne serait capable de desserrer la main du Père, ni de le faire relâcher son amour. Mais la main de Dieu ne nous serre que pour nous protéger ; car ce que Dieu aime, il le sauve ; et quand il sauve, c'est pour toujours. Mais dire que le Père sauve, c'est dire que le Fils sauve aussi, puisque tous deux sont un. C'est bien pourquoi Jésus parle d'abord de sa main, puis de la main du Père : Dieu a donné à son Fils la douceur de sa propre main et la puissance de son propre amour. Ce que Jésus tient, Dieu le tient, et il est « plus grand que tout ». Ce que Jésus tient, Dieu le lui a donné, et Dieu continue de le tenir.

Arracher les brebis de la main de Jésus, ce serait aussi les ôter de la main du Père, car nous sommes à la fois dans la main du Père et dans la main du Fils. Chacune de ces deux mains nous donne et nous reçoit, et l'Esprit qui les unit nous donne part au mystère de cette unité qui est tout le bonheur de Jésus : « le Père et moi, nous sommes un ». C'est donc au creux de ces deux mains-là que nous recevons la vie éternelle. À deux conditions toutefois, qui définissent l'attitude du disciple : écouter la voix de Jésus et venir à sa suite. Ce sont là deux attitudes libres et dynamiques : accepter que notre foi soit une écoute jamais lassée, jamais rassasiée, et accepter que notre amour soit un cheminement, que Jésus pasteur nous remette chaque jour en exode.

Pour la route, nous n'avons qu'un seul trésor : la perle du Royaume que Jésus nous a donnée en signe de son appel. Mais ce gage d'amour, rien ni personne ne pourra l'arracher de notre main, car Dieu plus grand que tout nous l'a donné par la main de Jésus.

https://www.mariedenazareth.com



Homélies - evangeli.net

«Le Père et moi, nous sommes un»

Aujourd'hui nous voyons Jésus qui «allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon» (Jn 10,23), durant la fête de la Dédicace à Jérusalem. Alors les juifs lui demandent: «Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement!», et Jésus leur répond: «Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas» (Jn 10,24.25).

Seule la foi rend l'homme capable de reconnaître Jésus-Christ comme Fils de Dieu. L'an 2000, pendant la rencontre avec les jeunes à Tor Vergata, Jean-Paul II parlait du “laboratoire de la foi”. À la question «Qui suis-je, aux dires des foules?» (Lc 9,18), il y a beaucoup de réponses… Mais Jésus passe ensuite au plan personnel: «Mais pour vous, qui suis-je?». Pour répondre correctement à cette question la “révélation du Père” est nécessaire. Pour répondre comme Pierre —«Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Mt 16,16)— il faut la grâce de Dieu.

Même si Dieu veut que tout le monde croie et soit sauvé, seuls les humbles sont capables d'accueillir ce don. «Aux humbles, la sagesse», lit-on au livre des Proverbes (11,2). La vraie sagesse de l'homme consiste à se fier à Dieu. Saint Thomas d'Aquin commente ainsi ce passage de l'Évangile: «Je puis voir grâce à la lumière du soleil, mais si je ferme les yeux, je ne vois pas; ce n'est pas la faute du soleil, mais la mienne». Jésus leur dit que s'ils ne croient pas, qu’au moins ils croient les œuvres qu'Il fait, qui manifestent le pouvoir de Dieu: «Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage» (Jn 10,25).

Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. La foi mène à fréquenter Jésus dans la prière. Qu'est-ce que la prière, sinon la fréquentation de Jésus, qui nous aime et nous emmène au Père? Le résultat et la récompense de cette intimité avec Jésus dans cette vie, est la vie éternelle, comme nous l'avons lu dans l'Évangile.

Abbé Miquel MASATS i Roca  (Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

"Alors arriva la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »

Dieu veut que toute l’humanité croie et soit sauvée, mais seuls les humbles et les pauvres sont capables d’accueillir ce don. La foi nous rend capable de reconnaître Jésus dans son mystère. Pour comprendre cette “révélation,” la connaissance du Père est nécessaire. Quand Pierre dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, » Jésus lui dit qu’il lui a fallu la grâce de Dieu. C’est un message d’espérance tellement important qui nous est donné quand les temps sont durs et que chacun de nous se retrouve avec son lot d’épreuves personnelles, familiales, ecclésiales. Ce qui donne la force de vivre en disciple de Jésus, c’est la certitude qu’il est vainqueur de ce qui nous oppresse. Il existe une connivence entre les brebis et le Berger. La voix du berger parle, elle est reconnue. Dans l’orage du monde qui gronde autour de Jésus, l’enjeu, ce sont les brebis du Christ. Devant l’incrédulité de ceux qui l’entourent, Jésus parle de ses œuvres. Son plus bel ouvrage sera la Passion, l’œuvre de son amour, en vue de tout rétablir dans la vie.

" Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Jésus livre un grand combat pour notre vie, à Jérusalem, avant d’être arrêté. Notre berger nous tient et il nous protège. Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. Il parle d’arrachement à nous même face à ce combat livré par l’incroyance. Nous ne périrons pas, nous serons défendus. Il nous emmène vers le Père. La foi nous entraine à rechercher Jésus dans la prière. L’intimité de Jésus nous donne la vie éternelle, la connaissance du Père. Ceux qui se confient en Lui sont gardés par la main du tout petit enfant Jésus, ou par la main du Crucifié. Jésus garde les brebis que le Père lui a confiées. En se faisant homme, il s’est apparenté à toute l’humanité en vertu de sa chair humaine. La vraie sagesse consiste à se confier à lui. Le mystère de Marie, celui de la nouvelle humanité, est celui de l’amour que Dieu nous porte. Il éclaire le mystère de l’attachement à Dieu. Nul n’arrachera pas de la main du Père l’humanité qui choisit Dieu.

"Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. » Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » Les signes de Jésus Ressuscité sont là. L’action bienveillante du Père est à l’œuvre. Il faut un acte d’accueil pleinement libre de notre part. Cet acte qui nous engage constitue notre personne. Nous sommes dans la foi qui s’opère en tous ceux qui croient en Jésus. Il parle et il agit auprès de ceux qui croient en lui en révélant la présence bienveillante du Père. Tout comme aujourd’hui, des brebis adhèrent, d’autres refusent de croire. Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. Nous n’avons rien à craindre même si l’orage fait rage autour de nous. Nous sommes porteur du message de Jésus, le plus merveilleux qui soit. Jésus est là, tout lui est offert dans notre vie. Nous avons à marcher, à le suivre dans la grande épreuve. Jésus, par sa Passion, qui a été jusqu’au bout de l’Amour. La tendresse de Dieu aura le dernier mot. C’est la confiance infinie en Jésus ressuscité, l’abandon total à la volonté de Dieu qui est à l’œuvre. L’amour de Jésus, l’Esprit Saint qui nous est donné, est un Amour si grand, si beau et si total.

Nous demandons la grâce d’une grande foi pour tenir bon dans la grande détresse du monde.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.

Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Frère F, Père P, Soeur S

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

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Homélies portail catholique suisse

Le portail catholique suisse

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Sermons, commmentaires Evangile au Quotidien

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