Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
30 mai 2020

Évangile et Homélie du samedi 30 Mai 2020. Les hommes droits verront le Seigneur face à face

Lectures de la messe
Première lecture
« Paul demeura à Rome ; il annonçait le règne de Dieu » (Ac 28, 16-20.30-31)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

À notre arrivée à Rome,
Paul a reçu l’autorisation d’habiter en ville
avec le soldat qui le gardait.
Trois jours après,
il fit appeler les notables des Juifs.
Quand ils arrivèrent,
il leur dit :
« Frères, moi qui n’ai rien fait contre notre peuple
et les coutumes reçues de nos pères,
je suis prisonnier depuis Jérusalem
où j’ai été livré aux mains des Romains.
Après m’avoir interrogé,
ceux-ci voulaient me relâcher,
puisque, dans mon cas,
il n’y avait aucun motif de condamnation à mort.
Mais, devant l’opposition des Juifs,
j’ai été obligé de faire appel à l’empereur,
sans vouloir pour autant accuser ma nation.
C’est donc pour ce motif
que j’ai demandé à vous voir et à vous parler,
car c’est à cause de l’espérance d’Israël
que je porte ces chaînes. »
Paul demeura deux années entières
dans le logement qu’il avait loué ;
il accueillait tous ceux qui venaient chez lui ;
il annonçait le règne de Dieu
et il enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ
avec une entière assurance et sans obstacle.

– Parole du Seigneur.


Psaume 10 (11), 4, 5.7

Le Seigneur, dans son temple saint,
le Seigneur, dans les cieux où il trône,
garde les yeux ouverts sur le monde.
Il voit, il scrute les hommes.

Le Seigneur a scruté le juste et le méchant :
l’ami de la violence, il le hait.
Vraiment, le Seigneur est juste ; il aime toute justice :
les hommes droits le verront face à face.


Évangile (Jn 21, 20-25)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 21, 20-25)

En ce temps-là,
Jésus venait de dire à Pierre : « Suis-moi. »
S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite,
le disciple que Jésus aimait.
C’est lui qui, pendant le repas,
s’était penché sur la poitrine de Jésus
pour lui dire :
« Seigneur, quel est celui qui va te livrer ? »
Pierre, voyant donc ce disciple, dit à Jésus :
« Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond :
« Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ?
Toi, suis-moi. »
Le bruit courut donc parmi les frères
que ce disciple ne mourrait pas.
Or, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait pas,
mais :
« Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne,
que t’importe ? »

C’est ce disciple qui témoigne de ces choses
et qui les a écrites,
et nous savons que son témoignage est vrai.
Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ;
et s’il fallait écrire chacune d’elles,
je pense que le monde entier ne suffirait pas
pour contenir les livres que l’on écrirait.

– Acclamons la Parole de Dieu.



Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.

Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Pierre a compris l’allusion à peine voilée de Jésus au martyr par lequel il glorifierait Dieu, en donnant lui aussi sa vie pour ses amis. Dans le silence qui suit cette révélation, l’attention de Pierre est attirée par le crissement des galets, sous les pas de quelqu’un qui s’approche. Se retournant, il « aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait ». Discrètement celui-ci s’est détaché du groupe des Apôtres pour se rapprocher du Maître, tout en restant à une distance respectueuse pour ne pas être indiscret. Il ne cherche pas à se mêler à la conversation entre Pierre et Jésus, mais son amour pour le Seigneur l’attire à lui : « l’ami de l’Epoux se tient là, il entend la voix de l’Epoux, et il en est tout joyeux. C’est sa joie et il en est comblé » (Jn 3, 29). Par le fait même, tout en marchant « à la suite de Jésus », il marche également derrière celui que son Maître a placé à la tête du collège apostolique.

Le voyant, Pierre prend conscience que c’est plutôt à ce disciple que devrait revenir la responsabilité dans laquelle il vient d’être confirmé, et l’honneur de verser son sang en témoignage. N’est-il pas le seul Apôtre qui soit resté fidèle et qui ait suivi le Maître jusqu’à la Croix ? « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? » La parole énigmatique de Jésus – « Est-ce ton affaire ? » – doit s’entendre comme un refus de satisfaire la curiosité de Pierre. Tout appel s’enracine dans la relation personnelle, unique, que le Seigneur entretient avec chaque disciple en particulier. Certains aspects de notre vocation appartiennent certes à la « sphère publique », puisque c’est toujours au service du bien commun que nous sommes envoyés ; mais il nous faut aussi respecter le mystère de cette relation d’amour – nécessairement personnelle – qui relie chacun de nous et de nos frères à l’unique Epoux de nos âmes. La curiosité dans ce domaine est déplacée : la « transparence » fraternelle ne signifie pas « déballage » du for interne, voyeurisme ou exhibitionnisme spirituel ; il nous faut apprendre à respecter le « secret du Roi », autant dans nos vies que dans celle des autres.

« Si je veux qu’il reste jusqu’à ce que je vienne ? » Comment comprendre cette Parole ? « Jusqu’à ce que je vienne » à la fin des temps, c’est-à-dire à la Parousie ? L’évangéliste récuse explicitement cette interprétation, qui impliquerait que « le disciple ne mourrait pas ». Il faut sans doute lire bien plus simplement : « jusqu’à ce que je vienne le prendre avec moi dans la définitivité du Royaume, de l’autre côté de la mort ». En vertu du pouvoir qu’il a acquis par sa résurrection, Notre-Seigneur définit la mort comme notre rencontre avec lui, le Vivant, qui vient nous chercher pour nous introduire dans la vie définitive.

Pour nous préparer à cette ultime traversée vers l’autre rivage, appuyés sur le bras de l’Epoux, il nous faut obéir à la volonté du Seigneur : « Je veux qu’il demeure ». Dans le quatrième évangile, ce verbe décrit l’attitude du disciple, qui tend à mettre en pratique le précepte de Jésus : « Demeurez en moi comme moi je demeure en vous » (Jn 15, 4). Notre-Seigneur nous invite à nous unir à lui par une foi vivante, afin de ne pas être pris à l’improviste lorsqu’il viendra nous chercher. Restons en tenue de service, et gardons nos lampes allumées. Soyons « comme des gens qui attendent leur Maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux les serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller : il prendra la tenue de service, les fera passer à table, et les servira chacun à son tour. » Nous aussi, « tenons-nous prêts : c’est à l’heure où nous n’y penserons pas que le Fils de l’homme viendra » (Lc 12, 37-40).

En attendant sa venue, nous savons ce que nous avons à faire : comme Saint Paul, « du matin jusqu’au soir, efforçons-nous de convaincre nos frères au sujet de Jésus, enseignant ce qui le concerne avec une assurance totale » (1ère lect.), c’est-à-dire dans la force de l’Esprit.

Seigneur nous envions tous les disciples de la première heure, qui t’ont vu, entendu, qui ont mangé avec toi ; que tu as soutenus au moment du doute, que tu as réconfortés devant l’épreuve, que tu as rassemblés après leur trahison. Il ne faudrait pourtant pas que cette nostalgie nous fasse oublier que ces récits ne nous sont pas seulement donnés à méditer pour faire mémoire des temps fondateurs, mais aussi et surtout pour nous rappeler que tu demeures auprès de nous dans la même proximité et la même disponibilité. Que l’Esprit Saint dans lequel nous allons être bientôt renouvelés nous fasse découvrir ta présence au cœur de nos vies, toi qui nous a promis d’“être avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde” (Mt 28, 20).

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

« Seigneur, me voici devant toi, tout simplement dans le silence, rien n’est plus important pour moi que d’habiter en ta présence. » Je fais mienne les paroles de ce chant, je peux les répéter ou les chantonner afin de me disposer à la rencontre avec Dieu. Je ferme les yeux et je m’imagine sous le regard bienveillant du Père ou en compagnie de Jésus ou sous l’ombre du Saint-Esprit. Je m’offre gratuitement à Dieu et je le laisse entrer inconditionnellement dans mon cœur.

Demande

Marie, toi qui as persévéré en prière avec les apôtres dans l’attente du Saint-Esprit, dispose mon âme à le recevoir demain.

Réflexion

Nous touchons la fin d’un cycle. Nous sommes à la fin de l’Évangile de saint Jean, à la fin du récit des quatre évangélistes, le dernier jour du temps pascal. En cette veille de la Pentecôte, comment pouvons-nous nous préparer à la venue du Saint-Esprit ? C’est de l’exemple de Pierre et Jean que nous allons apprendre.

1. Du début jusqu’à la fin

Pour Pierre et Jean, c’est sur les plages du lac de Galilée que se sont tenues des rencontres cruciales avec Jésus : au début de sa vie publique, au cours de sa prédication, et maintenant à la fin de son ministère. C’est-à-dire que Jésus vient à leur rencontre dans leur réalité, dans ce qu’ils connaissent, dans ce qui représente leur origine et leur habitat naturel. Jésus s’adapte à eux. Il vient les trouver là où ils sont, et c’est à partir de là qu’une fois réconfortés de la rencontre personnelle avec lui, il les invite à aller plus loin et à se dépasser.

2. Ensemble

Pierre et Jean seront compagnons de chemin dans leur aventure à la suite du Christ. Ensemble, ils venaient de Capharnaüm. Ensemble, ils ont été appelés à laisser leurs filets pour devenir pêcheurs d’hommes. Ensemble, ils ont été les protagonistes de la pêche miraculeuse. Ensemble, ils ont été les témoins de moments exclusifs de la vie du Christ tels que le Thabor, la résurrection de la fille de Jaïre et la prière à Gethsémani. Ensemble, ils étaient assis de part et d’autre de Jésus lors de la dernière Cène. Ensemble ils ont accouru au tombeau le matin de la Résurrection. Ensemble, ils sont partis pêcher sur le lac de Tibériade après la Résurrection du Christ telle que nous l’avons méditée ces derniers jours.

3. Mais différents… et complémentaires

Cependant, même si Pierre et Jean étaient si étroitement liés à Jésus, ils n’en restaient pas moins différents. Pierre était déjà marié et dirigeait son entreprise de pêche ; Jean était plus jeune et travaillait pour son père. Pierre était impulsif et prompt à parler au nom du groupe ; Jean n’en était pas moins vif à tel point qu’il voulut s’assurer une place de premier choix dans le Règne de Dieu et invoquer le feu du ciel sur un village résistant au passage du Christ. C’est sur Pierre que Jésus a fondé son Église, mais c’est Jean qui a reposé sa tête sur son Cœur. C’est Pierre qui promit d’aller en prison avec le Christ, mais c’est Jean qui arriva au pied de la croix. C’est Pierre qui entra le premier dans le tombeau, mais c’est Jean qui comprit que le Christ était ressuscité. C’est Pierre qui obéit en lançant les filets, mais c’est Jean qui reconnut le Christ sur le rivage ; c’est Pierre qui eut peur du martyr avant de mourir crucifié à l’envers, c’est Jean qui fut ébouillanté mais survécut miraculeusement à la mort cruelle. C’est Pierre qui prit la tête des apôtres, mais c’est à Jean que fut confiée Marie…

Et la liste pourrait continuer. Ce qui est clair, c’est que Pierre et Jean ont suivi ensemble le Christ mais chacun à sa manière, aimé par le Christ de façon unique et personnelle, dans le respect de leur personnalité et la spécificité de leur mission respective.

Dialogue avec le Christ

En ce moment, je veux faire mémoire de ces personnes avec lesquelles je chemine vers le Christ, de ces relations qui me rapprochent de Dieu : une amitié particulière, un membre de ma famille, mon conjoint, un guide spirituel, etc. Je veux remercier le Seigneur de les avoir mis sur mon chemin et reconnaître ce qu’ils m’apportent : conseil, exemple, écoute, … [à moi de nommer leurs dons].

De même, je peux reconnaître et remercier les dons particuliers que Dieu me donne personnellement. Comme tout charisme, il s’agit de dons que Dieu nous offre pour le salut de notre âme et le bien des autres.

Résolution

Je relis le passage de saint Paul aux Romains sur les charismes particuliers et je demande au Seigneur la grâce de reconnaître et mettre à son service les dons reçus (Rm 12, 3-8).

Lucie Favier, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Ce que l’Eglise nous fait lire dans la finale de l'Évangile de Jean, c’est une sorte d’évangile de l’amitié :

- amitié des apôtres galiléens qui partent pour la pêche - amitié de Jésus, le Ressuscité, qui partage avec eux un repas de pain et de poisson - amitié de Pierre pour Jésus, réaffirmée trois fois après le triple reniement - amitié de Jésus pour Pierre, qui le suivra jusqu’à la mort violente - amitié, enfin, de Pierre et de Jean, nouée depuis longtemps à la pêcherie, au bord du lac, et que Jésus a mainte fois mise à profit en vue du Royaume.

Pierre aurait pu se contenter de la consigne que Jésus lui laissait : « Toi, Pierre, suis-moi ! », consigne qui était à la fois un programme de vie et une prédiction sur sa mort ; mais Pierre, qui se soucie de Jean, son ami, s’enhardit à demander à Jésus : « Et lui, Seigneur ? » La réponse de Jésus reste volontairement vague pour l’avenir : "Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ! Toi, suis-moi !". Apparemment ces paroles de Jésus ne concernent que les deux disciples ; en fait elles contiennent pour nous tous, disciples du Seigneur, une grande leçon de liberté spirituelle.

Pierre et Jean sont tous deux les amis du Seigneur, et même tous deux des amis privilégiés ; or leurs destins seront très différents : Pierre, berger du troupeau, n’aura pas le temps de sentir la fatigue d’une vie de prédication, il mourra sous Néron ; Jean sera le témoin de Jésus dans la durée, il aura à transmettre la flamme de la révélation aux deux générations suivantes. Ainsi, à ses amis, à ses témoins, Jésus ne demande ni la même vie, ni la même mort ; et la conséquence pour nous est immédiate : nous n’aurons à copier la mort de personne sur terre, et nous n’avons aucune vie à imiter. Nous n’avons pas à regarder autour de nous, à droite ou à gauche, pour apprendre comment moduler notre réponse à Dieu, et il serait illusoire de chercher des repères pour nous-mêmes dans le cheminement des autres. "Que t’importe ce que j’attends de l’autre, nous dit Jésus. Toi, suis-moi !". À quoi fera écho la consigne de Paul : "Que chacun donne comme il a résolu dans son cœur".

Nous ne pouvons ni prévoir ni mesurer ce que Dieu donne aux autres et ce que Dieu demande à d’autres, parfois proches de nous et très chers. Jésus adresse à chacun/e un appel précis, personnel, singulier, et personne ne peut jauger la fidélité d’autrui. L’important, pour tout disciple, est de ne pas mettre de limites à sa propre réponse : "Toi, suis-moi !"

Certes les chrétiens prennent souvent des engagements tout-à-fait similaires : deux époux se promettent fidélité et soutien, au sein d’un unique foyer; les consacré(e)s d’un même ordre promettent tous à Dieu la pauvreté et l’obéis­sance dans le cadre parfaitement repérable d’une même institution; et il est clair que ces promesses faites à Dieu demeurent la pierre de touche de la fécondité ou du vide de nos existences: "Toi, suis-moi. C’est ton devoir de me suivre, et c’est ton vrai bonheur". Mais la mesure, la pesée, le discernement, ne valent qu’à l’intime de chaque conscience. Je ne puis absolument pas, à partir de ce que Dieu me demande, deviner ni mesurer ce qu’il demande à l’autre.

Le sérieux ou la misère de notre réponse à Jésus est finalement affaire personnelle ; c’est le test de notre amour pour lui, et nous ne pouvons ni nous en remettre paresseusement à la fidélité des autres, ni tirer un alibi de leurs faiblesses. Nous sommes toujours tentés de lire notre vie dans le miroir de l’opinion des autres ou de lire leur vie au miroir de notre propre senti. Jésus nous ôte doucement le miroir des mains : "Que t’importe ! Toi, suis-moi".

https://www.mariedenazareth.com



Homélies - evangeli.net

«C'est lui, le disciple qui rend témoignage de tout cela, et qui l'a rapporté par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai»

Aujourd'hui, nous lisons la dernière partie de l'Évangile de saint Jean. Il s'agit en effet, de la fin de l'appendice inséré par la communauté de Jean au texte original. En l'occurrence il s'agit d'un texte délibérément significatif. Le Seigneur ressuscité se montre à ses disciples et Il renouvelle leur adhésion, particulièrement celle de Pierre. Et ensuite l'Évangile continue avec le texte de l'Évangile d'aujourd'hui.

L'image du disciple aimé de Jésus est au centre de ce passage et même dans tout l'Évangile de saint Jean. Il peut faire référence à une personne concrète —Jean le disciple— ou bien il se peut qu'elle fasse référence à l'image de tout disciple bien aimé de Jésus. Quelle que soit sa signification le texte aide à donner un semblant de continuité à l'expérience vécue par les apôtres. Le Seigneur ressuscité leur affirme sa présence à coté de ceux qui Le suivent.

«Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne» (Jn 21,22) cela nous donne confirmation de cette continuité bien plus qu'un élément chronologique dans l'espace et dans le temps. Le disciple bien-aimé rend témoignage de cela dans la mesure où il est conscient que le Seigneur est avec lui en toute circonstance. C'est la raison pour laquelle il peut l'écrire et sa parole est véritable, car par sa main il rend témoignage de l'expérience continue de ceux qui vivent leur mission à travers le monde en éprouvant la présence continue du Christ. Chacun d'entre nous peut devenir ce disciple bien-aimé dans la mesure où nous nous laissons guider par l'Esprit Saint car c'est l'Esprit Saint qui nous aide à découvrir à l'intérieur de nous-mêmes cette présence.

Ce texte nous prépare pour la fête solennelle de la Pentecôte, le don de l'Esprit Saint: «Et le Paraclet est descendu du ciel: le gardien et sanctificateur de l'Église, le régisseur des âmes, guide de ceux qui sombrent, phare des vagabonds, arbitre de ceux qui luttent et qui couronne les gagnants» (Saint Cyrille de Jérusalem).

Abbé Fidel CATALÁN i Catalán (Terrassa, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

« Alors Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »

L’heureuse découverte de Jésus, le Crucifié, nous ouvre à une marche, à sa suite, dans le plus grand Amour. Jésus annonce sa Passion, son départ vers Jérusalem, vers sa mort et sa résurrection « le troisième jour. » L’invitation heureuse : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il me suive, » est une bénédiction. Jésus nous ouvre une liberté nouvelle qui est un dépassement dans l’Amour et qui n’a d’autre contrainte que la fidélité à son Amour. Chacun se retrouve devant son propre choix. Jésus nous donne la liberté de pouvoir faire ce choix qui est la plus belle attirance. C’est le moyen le plus puissant pour attirer à lui ceux qui le désire. L’Amour que Jésus nous offrent est si grand, qu’il mérite que nous courions de nous-mêmes à sa recherche, que nous le désirions de notre propre mouvement. Nous vérifions la vérité de cette Parole de Dieu avec sainte Jeanne d’Arc. « Mue par ses voix, » Jeanne s’est adaptée à la vérité qui venait de Dieu au risque d’être perçue comme une sorcière, une folle. Elle sera brûlée vive comme une hérétique. Ce qui était important pour elle, c’était d’être fidèle au don de Dieu qui lui était fait, c’était d’être fidèle à l’Esprit Saint qui l’anime. Dans sa mission, elle a été consacrée dans la vérité.

« Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. » Quel avantage, en effet, un homme aura-t-il à gagner le monde entier, si c’est au prix de sa vie ? Et que pourra-t-il donner en échange de sa vie ? Si nous marchons derrière Jésus, nous acceptons de prendre des risques par amour pour lui. Jésus marche devant nous, il a assumé le premier l’existence risquée qu’il nous offre, sans autre raison que son amour pour nous. Celui qui prend sa croix, commence à vivre, en suivant Jésus, une étrange folie qui est la plus douce des sagesses. Il va perdre l’avoir, le valoir, le pouvoir, il se perd lui-même des yeux, n’ayant de regard que pour Celui qui marche devant. C’est une grande Sagesse que Jésus vient nous annoncer, il marque jusqu’à quel point nous devons nous renoncer, et mépriser les biens, les plaisirs et la gloire qui ne viendrait pas de Dieu. Nous témoignons du courage de Jésus dans ses souffrances, de l’humilité, de la douceur, et de la modestie de Jésus. Avec Jeanne d’Arc, nous voulons que notre vie soit dans la suite de Jésus, nous laissons résonner en nous sa Parole.

« Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite." La suite de Jésus pauvre, implique une nouvelle relation à Dieu. Il s’agit d’insérer notre vie de chaque jour dans son Amour infini, dans le projet de Dieu. Nous trouvons ainsi notre âme, nous nous trouvons nous-­mêmes en Dieu et selon Dieu. Nous voulons creuser un chemin de bonté et aller à Jésus par le chemin de l’amour, dans le don de l’Amour. Consacrés dans la vérité de Jésus, nous sommes envoyés au monde. Pour Jeanne d’Arc, marcher à la suite de Jésus, c’était se renoncer elle-même, et se charger de sa croix, et de le suivre. Tout ce qui pouvait lui être encore « personnel : » amour propre, volonté propre, idée propre, devait éclater, pour être remis dans la vérité qui vient de Dieu. Pour être capables d’affronter l’adversaire dans le combat spirituel, il nous faut être consacrés dans la vérité. Mus par l’Esprit Saint, que nous soyons dans la lumière qui vient du cœur de Dieu. Avec Jeanne d’Arc, nous voulons faire refleurir les déserts par la miséricorde de Jésus.

Nous demandons la grâce de la confiance pour demeurer dans les sentiments du cœur de Jésus.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Evangile au Quotidien

Jésus aime celui qui le suit

L’amour de Jésus pour son fidèle disciple est indiqué dans les paroles : « Se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait, celui-là même qui, durant le repas, s’était penché sur sa poitrine » (Jn 21,20).

Celui qui suit vraiment le Seigneur désire que tous le suivent ; c’est pourquoi, il se retourne vers son prochain par des attentions, la prière et l’annonce de la parole. Le retournement de Pierre signifie tout cela. Nous trouvons la même pensée dans l’Apocalypse : « L’époux et l’épouse – le Christ et l’Église – disent : “Viens !” Que celui qui entend dise : “Viens !” » (Ap 22,17). Le Christ par l’inspiration intérieure, et l’Eglise par la prédication disent à l’homme : “Viens !” Et celui qui entend ces paroles dit à son prochain : “Viens !”, c'est-à-dire “Suis Jésus !”.

Pierre se retournant vit donc marchant à sa suite le disciple que Jésus aimait. Jésus aime celui qui le suit. Bien que son nom ne soit pas dit, Jean se distingue des autres, non parce que Jésus n’aimait que lui, mais parce qu’il l’aimait plus que les autres. Il aimait tous les autres, mais celui-ci lui était plus familier. (…) C’est lui qui « s’était penché sur sa poitrine durant le repas » (Jn 21,20). Ce fut un grand signe d’amour, le fait que lui seul ait pu se pencher sur la poitrine de Jésus, en qui « sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3). (…)

Ainsi, durant la Cène du ciel, nous serons rassasiés pour l’éternité, nous reposerons avec Jean sur la poitrine de Jésus. Le cœur est dans la poitrine, l’amour dans le cœur. Nous reposerons dans son amour parce que nous l’aimerons de tout notre cœur et de toute notre âme, et que nous trouverons en lui tous les trésors de la sagesse et de la science. (…) À lui soit donc la louange et la gloire pour les siècles éternels. Amen.


Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231) franciscain, docteur de l'Église
Sermon pour la fête de saint Jean évangéliste (Une Parole évangélique, trad. V. Trappazzon, éd. Franciscaines, 1995, p. 146-147 ; rev.)

http://levangileauquotidien.org






Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace

 



Homélies regnumchristi

Frère F, Père P, Soeur S

http://www.regnumchristi.fr

 



MÉDITER AVEC LES CARMES

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch



Evangile au Quotidien

http://levangileauquotidien.org






 

       

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 975
Publicité