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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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20 juin 2020

Évangile et Homélie du Samedi 20 Juin 2020. Cœur Immaculé de Marie

Lectures de la messe
Première lecture
« Zacharie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l’autel » (2 Ch 24, 17-25)

Lecture du deuxième livre des Chroniques

Après la mort de Joad,
les princes de Juda vinrent se prosterner devant le roi Joas,
et alors le roi les écouta.
    Les gens abandonnèrent
la maison du Seigneur, Dieu de leurs pères,
pour servir les poteaux sacrés et les idoles.
À cause de cette infidélité,
la colère de Dieu s’abattit sur Juda et sur Jérusalem.
    Pour les ramener à lui, Dieu envoya chez eux des prophètes.
Ceux-ci transmirent le message,
mais personne ne les écouta.
    Dieu revêtit de son esprit
Zacharie, le fils du prêtre Joad.
Zacharie se présenta devant le peuple et lui dit :
« Ainsi parle Dieu :
Pourquoi transgressez-vous
les commandements du Seigneur ?
Cela fera votre malheur :
puisque vous avez abandonné le Seigneur,
le Seigneur vous abandonne. »
    Ils s’ameutèrent alors contre lui
et, par commandement du roi, le lapidèrent
sur le parvis de la maison du Seigneur.
    Le roi Joas, en faisant mourir Zacharie, fils de Joad,
oubliait la fidélité que Joad lui avait témoignée.
Zacharie s’était écrié en mourant :
« Que le Seigneur le voie, et qu’il fasse justice ! »

    Or, à la fin de l’année, l’armée d’Aram monta contre le roi Joas
et arriva en Juda et à Jérusalem.
Ses hommes massacrèrent tous les princes du peuple
et envoyèrent tout le butin au roi de Damas.
    L’armée d’Aram ne comptait qu’un petit nombre d’hommes,
et pourtant le Seigneur leur livra une armée très importante,
parce que les gens de Juda avaient abandonné le Seigneur,
Dieu de leurs pères ;
et Joas reçut le châtiment qu’il méritait.
    Lorsque les Araméens partirent,
le laissant dans de grandes souffrances,
ses serviteurs complotèrent contre lui
parce qu’il avait répandu le sang du fils du prêtre Joad,
et ils le tuèrent sur son lit.
Il mourut, et on l’ensevelit dans la Cité de David,
mais non pas dans les tombeaux des rois.

            – Parole du Seigneur.


 

Psaume 88 (89), 4-5, 29-30, 31-32, 33-34)

« Avec mon élu, j’ai fait une alliance,
j’ai juré à David, mon serviteur :
J’établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

« Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle ;
je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux.

« Si ses fils abandonnent ma loi
et ne suivent pas mes volontés,
s’ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements.

« Je punirai leur faute en les frappant.
et je châtierai leur révolte,
mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité. »


 

Évangile (Lc 2, 41-51)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 41-51)

          Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem
pour la fête de la Pâque.
  Quand il eut douze ans,
ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
  À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient,
le jeune Jésus resta à Jérusalem
à l’insu de ses parents.
  Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins,
ils firent une journée de chemin
avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
  Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem,
en continuant à le chercher.

          C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple,
assis au milieu des docteurs de la Loi :
il les écoutait et leur posait des questions,
  et tous ceux qui l’entendaient
s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
  En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement,
et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi,
nous avons souffert en te cherchant ! »
  Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas
qu’il me faut être chez mon Père ? »
  Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.

          Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth,
et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.

          – Acclamons la Parole de Dieu.

 

 


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

 

Père Albert - Sanctuaire de Notre Dame de La Salette



 

Méditations de l'Abbé Pierre Hannosset
Cœur Immaculé de Marie  20 juin
Après le Sacré-Cœur de Jésus hier, nous célébrons aujourd’hui le cœur immaculé de Marie.  Pourquoi ?  Vous le savez bien : ce que Marie vit déjà en plénitude, parce qu’elle est pleinement « branchée » sur l’arbre de la Trinité, l’Église dont elle est l’image est en travail pour le vivre à son tour.

 

Marie est totalement « branchée ».  Parce qu’elle a porté Jésus en elle, et qu’elle continue, en quelque sorte, de le porter toute sa vie, la fleur de Marie ne quittera jamais la branche de Jésus.  Nous, nous ressemblons plutôt aux princes de Juda de la première lecture : ces princes qui oublient vite la Parole et veulent être des fleurs sans rester accrochés à la branche.  Suivons donc Marie et Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui.

 

Un. Jésus est assis au milieu des Docteurs de la Loi.  Il est au Temple.  Et c’est normal, puisqu’il devient le Temple de Dieu.  « Détruisez ce temple et en trois jours, je le relèverai ».  Par notre baptême, nous sommes aussi la Maison, le Temple de Dieu, mais il s’agit d’y demeurer.  Vous vous rappelez la Parole d’Augustin : « Tard, je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, tard, je t’ai aimée ! Mais quoi ? Tu étais au-dedans de moi et j’étais, moi, en dehors de moi-même et c’est au dehors que je te cherchais » Nous devons don, comme disait saint Benoît à ses moines : « redire ad cor », « retourner à notre cœur »

 

Deux, c’est cela que Marie faisait : « Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ».  Elle les garde.  Ça ne veut pas dire qu’elle les comprend. Il nous faut parfois du temps pour comprendre tel ou tel événement.  C’est parfois très longtemps après que nous comprenons ce que le Seigneur nous a donné à travers telle ou telle chose.  Et donc, le seul moyen de comprendre, c’est de garder et de garder dans la confiance.  C’est cela à quoi nous sommes appelés : « Je crois, Seigneur, que tu veux mon bonheur, rien que mon bonheur et tout mon bonheur ; je ne comprends pas ce qui m’arrive, ce qui m’est demandé.  Mais, je te fais confiance.  Alors, donne-moi de garder ces choses dans mon cœur et un jour, j’en suis sûr, je comprendrai. »

 

Trois.  La parole de Jésus : « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »  C’est la première phrase dite « à l’envers ».  Si Dieu habite en nous, nous devons être en lui, au-dedans.  Où est ma maison ?  Elle est en Dieu.  Un vieux texte, la lettre à Diognète disait qui étaient les chrétiens : « Ils passent leur vie sur la terre, mais ils sont citoyens du ciel. »   Voilà qui est dit : Ma manière de vivre, je ne la calque pas sur les idées du monde, mais sur les Béatitudes.  Si je veux bâtir le monde d’après ce n’est évidemment pas chez « Donald » que je trouverai les bonnes bases.  Ce sera sur Jésus et son Évangile.

 

 Sacré-Cœur de Jésus   19 juin

 

C’est une fête assez récente que nous célébrons aujourd’hui : la fête du Sacré-Cœur de Jésus.  Alors qu’elle est récente, elle peut paraître un peu vieillotte dans sa formulation.  Et pourtant, elle est très belle.  Elle est liée à la fête de demain qui sera le Cœur immaculé de Marie.

 

Le cœur. Dans la Bible, il dit beaucoup de choses : la sensibilité, l’intelligence, la volonté, la conscience morale. Autrement dit, le cœur désigne l’homme tout entier dans sa capacité d’aimer.  Et si nous regardons le cœur de Jésus - qui est aussi le cœur du Père et de l’Esprit évidemment -, c’est parce que nous sommes appelés à avoir le même cœur que la Trinité. Rappelez-vous : nous sommes les feuilles et les fruits accrochés à l’arbre du Père, du Fils et de l’Esprit.  Il est donc normal que nous ayons le même cœur.

 

La première lecture nous dévoile d’abord que Dieu a un cœur gratuit.  Je vous relis : « Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples, car vous êtes le plus petit de tous. »

 

S’il nous choisit, c’est parce qu’il l’a décidé, point barre …  Ce sera la même chose avec les Apôtres qu’il a choisis ou avec ses prophètes.  Il n’a pas regardé les qualités, les avantages à en tirer.  Il ne s’agit donc pas de mériter l’amour de Dieu, mais juste de s’émerveiller d’en bénéficier, sans aucun mérite. 

 

Le psaume nous dit le caractère éternel de l’amour qui vient de son cœur : « L’amour est de toujours à toujours ».  Les couples le savent bien évidemment : il est impossible de dire à son conjoint : « je vais t’aimer pour un bail de trois ans, renouvelable ».  La sagesse populaire le dit bien : « amour rime avec toujours ».  Le problème de Dieu, c’est qu’il a devant lui une épouse infidèle.  Mais rien ne parviendra à lui faire quitter cet amour infini.

 

La deuxième lecture nous rappelle ce que j’ai évoqué il y a quelques instants : « Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. ».  Dit d’une autre manière.  Nous ne pouvons aimer à la manière de Dieu que parce qu’il demeure en nous ; que parce que c’est son cœur qui fait battre notre cœur à l’unisson.  Sans son cœur, le nôtre ne peut que faire de l’arythmie cardiaque.  

 

Et enfin l’évangile nous dit le repos dans le cœur de Dieu : « devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. » J’ai souffert de fibrillation auriculaire paroxystique.  Mon cœur battait la chamade nuit et jour.  J’étais épuisé, même en dormant.  Telle est notre vie, si nous laissons notre cœur battre à un rythme fou.  Si nous accordons notre cœur au rythme du cœur de Dieu, nous serons dans le repos.  Et le repos divin n’est pas de rien faire, mais de faire tout comme Dieu, avec lui et en lui.  Amen

Abbé Pierre Hannosset, curé

Unité pastorale Notre Dame des Sources de Chaudfontaine-Trooz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


Homélies - Abbé Philippe Link

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ». Étonnant verset qui fait suite à l’épisode du recouvrement de Jésus au Temple au sujet duquel Luc prend soin de nous préciser que Marie et Joseph n’en comprirent pas le sens : « Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait ».

Serait-ce que l’on peut garder un événement de la vie de notre Seigneur Jésus-Christ dans son cœur sans forcément le comprendre ?

Oui, car garder dans son cœur signifie ici avant tout conserver au plus profond de soi la présence de celui dont toute la vie est événement de salut.

Même si nous n’avons pas la clef d’interprétation de ce que Jésus a fait ou dit, cela ne nous empêche en rien de le garder, Lui, présent dans notre cœur.

Il saura lui-même nous faire entrer au moment opportun dans la compréhension de ses paroles et de ses actes.

Le plus important est de rester comme Marie dans une attitude humble qui accueille le Christ avec une foi et une confiance inconditionnelle.

Comme Marie, il s’agit de repasser sans cesse dans notre cœur et notre mémoire les événements de la vie de notre Seigneur, ses mystères et chaque aspect de son enseignement jusqu’au jour où nous en découvrirons la véritable signification.

C’est ainsi que par l’appropriation progressive de la plénitude du mystère du salut qui est en Christ, notre foi grandit de même que notre désir de lui être uni.

Et par ce patient et persévérant labeur de l’écoute accueillante et de la rumination croyante, nous préparons notre capacité future à saisir un jour dans la pleine vision le Mystère de Dieu.

Marie, en ce jour où nous fêtons ton cœur immaculé, enseigne-nous cette disponibilité et cette ouverture à Celui qui est plus grand que notre cœur afin que Lui-même nous fasse peu à peu entrer dans le mystère de sa personne pour que celle-ci puisse se révéler événement de salut dans notre propre vie.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



 

Enseignement de Jésus à Maria Valtorta dans l'évangile : Lc 2,42-51

 

L’angoisse de la Mère et la réponse du Fils

 

       41.11 Jésus dit :

 

       « Revenons en arrière, très en arrière. Revenons au Temple où, à l’âge de douze ans, je suis en train de discuter. Revenons même sur les chemins qui mènent à Jérusalem et de Jérusalem au Temple.

 

       Tu vois la douleur de Marie lorsque, au moment où les groupes d’hommes et de femmes se réunissent, elle se rend compte que je ne suis pas avec Joseph.

 

       Elle ne s’emporte pas en durs reproches envers son époux. Toutes les femmes l’auraient fait. Elles l’auraient fait pour bien moins que cela, en oubliant que l’homme est toujours le chef de famille.

 

       Mais la douleur qui se manifeste sur le visage de Marie transperce le cœur de Joseph plus qu’aucun reproche. Marie ne s’abandonne pas à des scènes dramatiques. Vous le faites pour bien moins que cela afin qu’on vous remarque et pour vous attirer la pitié. Mais sa douleur contenue est si évidente, à voir le tremblement qui la saisit, la pâleur de son visage, ses yeux dilatés, qu’elle émeut davantage qu’une scène de pleurs et de cris.

 

       Elle ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et depuis si longtemps elle n’avait rien pris ! Mais elle laisse tout : la couchette que l’on préparait, la nourriture qui va être distribuée. Elle revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit tombe. Peu importe. Chaque pas la rapproche de Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, elle les interroge. Joseph la suit et l’aide. Une journée de marche à rebours, et puis l’angoissante recherche dans toute la ville.

 

       Où, où donc peut être son Jésus ? Dieu permet que, pendant de si longues heures, elle ne sache pas où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple ? Tout au plus s’il était perdu en ville et y était revenu, porté par ses petits pas, sa voix plaintive aurait appelé sa maman et attiré l’attention des adultes, des prêtres, qui auraient pensé à rechercher ses parents au moyen d’écriteaux apposés sur les portes. Or il n’y avait aucun écriteau. Personne en ville ne savait rien de cet enfant. Beau ? Blond ? Robuste ? Mais il y en a tellement ! C’était insuffisant pour pouvoir affirmer : “ Je l’ai vu, il était ici ou là ! ”

 

       41.12 Puis, après trois jours ­ qui symbolisent les trois jours de sa future angoisse, Marie, à bout de forces, pénètre dans le Temple, traverse les cours et les vestibules. Rien. Elle cherche, elle court, la pauvre Maman, partout où elle entend une voix d’enfant. Les bêlements des agneaux eux-mêmes lui paraissent être la voix de celui qu’elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas : il enseigne. Voilà que Marie entend, par delà une barrière de personnes, la chère voix qui dit : “ Ces pierres frémiront… ” Elle tente de se frayer un chemin à travers la foule et elle y réussit après beaucoup d’efforts. Le voilà, son Fils, les bras ouverts, bien droit au milieu des docteurs.

 

       Marie est la Vierge prudente mais, cette fois, le chagrin la fait sortir de sa réserve. C’est un ouragan qui abat tout obstacle. Elle court vers son Fils, l’embrasse en le soulevant de son siège et le pose à terre en s’écriant :

 

       “ Oh ! Pourquoi nous as-tu fait cela ? Cela fait trois jours que nous marchons à ta recherche. Ta Mère se meurt de chagrin, mon Enfant. Ton père tombe de fatigue. Pourquoi, Jésus ? ”

 

       On ne demande pas “ pourquoi ” à Celui qui sait. Le “ pourquoi ” de sa façon d’agir. A ceux qui sont appelés, on ne de­mande pas “ pourquoi ” ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la Sagesse et je savais. J’étais “ appelé ” à une mission et je l’accomplissais. Au-dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père divin. Ses intérêts dépassent les nôtres, ses affections passent avant toutes les autres. C’est ce que je réponds à ma Mère.

 

       Je termine l’enseignement aux docteurs par l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais oublié. Le soleil est revenu dans son cœur, tandis qu’elle me tient par la main, humble et obéissant, mais mes paroles lui sont restées au plus profond du cœur. Beaucoup de jours ensoleillés ou nuageux passeront au cours de ces vingt et une années où je serai encore sur terre. Beaucoup de joies et beaucoup de peines et de pleurs alterneront dans son cœur pendant les vingt et une autres années qui suivront, mais elle ne demandera plus : “ Pourquoi, mon Fils, nous as-tu fait cela ? ”

 

       Apprenez cette leçon, ô hommes arrogants.

 

       41.13 J’ai voulu instruire et éclairer moi-même cette vision, parce que tu n’es pas en état de faire plus. »

https://valtorta.fr

 

 

 

 

 

 


 


Homélies regnumchristi

Prière

Dieu, qui nous as donné dans la Sainte Famille un chemin à suivre et une nouvelle naissance, nous te bénissons et reconnaissons ta gloire humble et cachée qui vient visiter le sanctuaire du Temple et des cœurs dans la figure de Jésus. Nous t’offrons nos vies pour que se réalise l’œuvre de ta gloire dans notre monde.

Demande

Donne-nous par ta grâce la juste attitude pour faire ta volonté et non pas la nôtre.

Réflexion

1. Si l’Évangile parle si peu de l’enfance de Jésus, c’est parce que celle-ci est pleinement insérée dans le cours naturel de l’existence humaine du Fils de Dieu. Ici toutefois, la vie du jeune Jésus sort fortement du cadre : l’évangéliste nous décrit les docteurs surpris, les parents surpris et enfin Jésus surpris. Qu’y a-t-il de si surprenant ? Ce qu’il y a de surprenant, c’est qu’on ne s’attend pas à ce que Dieu le Père nous surprenne : ses voies sont insondables. Ce qui semble clair aux yeux des hommes, net ou admirable ou au contraire obscur, gauche ou méprisable s’avère parfois être le contraire aux yeux de Dieu. Nous laissons-nous surprendre ?

2. La surprise de Marie et Joseph et celle de Jésus se confrontent. Deux obligations se chevauchent : la responsabilité des parents et la liberté spirituelle de l’enfant. Les deux principes non seulement ne sont pas à opposer l’un contre l’autre, mais à conjuguer, à l’exemple de Marie dans sa méditation et à l’exemple de Jésus dans son obéissance.

Cela concerne aussi notre coopération avec la grâce : jusqu’à quel point faut-il s’investir dans l’effort et à partir d’où faut-il faire confiance à l’œuvre de la grâce ? Lorsque, dans une famille, un enfant est appelé au don de sa vie, au lieu de faire obstacle, pourquoi ne pas participer à l’offrande la plus grande ?

3. De cette révélation, nous avons, nous aussi, des leçons à tirer : la clé de lecture des épisodes de la vie de Jésus, en effet, ne consiste pas à repérer les apparentes contradictions de Dieu ou de ses envoyés car, de sa Parole, ne peut venir que la vérité et le bien.

Alors, d’où provient l’incompréhension et comment y remédier ? Si nous pensons repérer dans les Écritures des contradictions, elles viennent d’idées préconçues sur ce que Dieu devrait être. Or, l’Évangile du royaume est annoncé aux tout-petits, restant voilé aux sages et aux savants, en raison de leur docilité. Et moi, que sais-je de Dieu ?

Dialogue avec le Christ

Jésus-Christ, tu es la voie, la vérité et la vie. Tu as les Paroles de vie éternelle. En méditant avec Marie et en contemplant ton obéissance, je veux te suivre en disciple et poursuivre ton œuvre de Rédemption et de sanctification dans notre histoire, afin que le Père soit glorifié dans le nombre de ses enfants qui parviennent au salut. Qu’il soit béni éternellement.

Résolution

Je tâcherai d’entrer dans une église, de faire un acte de foi ou de communion spirituelle, avec Jésus dans le Temple.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
http://www.regnumchristi.fr

MÉDITER AVEC LES CARMES

Il y a quelques jours nous découvrions le Christ sauveur sous les traits d'un enfant ; et dès aujourd'hui il nous faut rejoindre, dans la foule de Jérusalem, un grand garçon de douze ans, déjà sûr de lui, et qui prend des initiatives surprenantes.

Ce raccourci liturgique ne doit pas nous faire illusion : en réalité il n'y a pas eu de court-circuit dans la vie de Jésus. Son enfance et sa jeunesse n'ont pas été une simple parenthèse, et le Fils de Dieu n'a rien négligé pour s'enraciner dans notre humanité, c'est-à-dire, concrètement, dans son pays, dans son peuple, dans son village et dans sa famille. Il y a mis trente ans ! Trente années sur lesquelles l'Évangile ne nous dit absolument rien, sinon justement ce que nous lisons aujourd'hui en saint Luc, ce récit étrange du pèlerinage à Jérusalem, qui nous introduit, avec des mots très simples, dans le mystère de l'Homme-Dieu.

C'est bien en effet de Jésus qu'il s'agit avant tout.

Pour résumer ses années de jeunesse, saint Luc écrit seulement : "il grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes". Il grandissait : quoi de plus normal ? Il se développait physiquement, bien sûr ; mais Luc ajoute : "en sagesse", c'est-à-dire en intelligence du monde et des êtres. Et là, tout de suite, nous rencontrons le mystère. Comment le Fils de Dieu pouvait-il avoir quelque chose à apprendre ? Comment pouvait-il s'étonner, s'amuser, et demander à sa mère : "Maman, pourquoi ?".

Nous aimerions imaginer le mystère, c'est-à-dire finalement le réduire à notre horizon familier. Lorsque les choses de la foi nous déconcertent, nous sommes enclins à les programmer autrement pour qu'elles entrent sans difficulté dans notre logique. Or il y a deux affirmations que nous ne pouvons ni éliminer ni réduire : à Nazareth Jésus est Dieu, et rien n'échappe à une intelligence divine ; à Nazareth Jésus est homme, pleinement homme, et l'on n'est vraiment homme que si l'on apprend, que si l'on découvre, que si l'on s'interroge, que si l'on est mesuré et rythmé par le temps.

Les deux aspects sont vrais, et vrais en même temps ; et c'est là qu'est le mystère. Nous ne savons pas et nous ne saurons jamais parfaitement ce que c'était pour Jésus que de vivre homme tout en étant Dieu. Nous ne saisirons jamais totalement comment retentissait dans son intelligence et son cœur d'homme cette certitude qui ne le quittait pas : Dieu est mon Père ; le Père et moi nous sommes un.

Ce que nous savons, c'est que dès aujourd'hui l'Esprit nous est donné pour avancer, pauvrement et joyeusement, vers ce mystère, pour devenir fils dans le Fils, pour accueillir la plénitude de Dieu dans la plénitude de notre être qui grandit et de notre monde qui se transforme. Ce mystère de l'Homme-Dieu, Marie l'a vécu jour après jour à Nazareth. Marie et Joseph, car ils ont porté ensemble les joies, l'insécurité et les interrogations.

Parfois on dévalue le foyer de Nazareth, sous prétexte que la tendresse de cet homme et de cette femme excluait toute résonance purement charnelle. Pourtant l'expérience journalière des couples les plus lucides est là pour nous le rappeler : l'harmonie des corps ne serait que leurre et mensonge là où les cœurs seraient absents l'un à l'autre, là où l'habitude remplacerait l'amour, là où deux existences demeureraient volontairement parallèles. Il est exact que le foyer de Marie et Joseph ne présente pas toutes les composantes de la vie d'un couple uni ; mais il donne l'exemple d'une réussite parfaite sur des points où tant de couples chrétiens enregistrent parfois des échecs douloureux : l'attention constante au bonheur de l'autre, le souci de promouvoir l'autre dans la ligne de son destin de grâce, dans l'axe de son appel, et surtout la référence des deux au même Christ sauveur, au même Seigneur de la vie.

Marie et Joseph ont communié dans une même mission : amener le Fils de Dieu à pied d'œuvre pour le dessein du Père. Il fallait, pour être pleinement homme et pour sauver tout l'homme, que le Christ vécût depuis l'enfance cette double référence à une femme et un homme qui structure pour toujours l'affectivité d'un être humain et qui l'ancre véritablement dans une culture, dans une histoire, dans un destin d'amour. Il fallait qu'il entende, pendant douze ans, pendant trente ans, la voix de Marie dire tranquillement : "ton père et moi".

Mais pour Marie et Joseph, l'acte de foi a été quotidien. Dans ce bébé, si réel, si vivant, si bien à elle, qu'elle langeait et qu'elle nourrissait, Marie devait rejoindre le Fils de Dieu. Dans ce bambin qui venait lui demander des bouts de bois pour s'amuser, Joseph devait reconnaître le Messie d'Israël. Et cet adolescent à l'esprit toujours en éveil qui faisait, bien sûr, leur fierté, ils ont appris à le rendre sans cesse à Dieu qui le leur avait donné. Ils n'ont pas compris tout de suite certains de ses choix, certaines de ses attitudes ou de ses paroles. Jésus vivait auprès d'eux, avec eux, mais il vivait de la vie du Père ; il habitait chez eux, mais il lui fallait être chez son Père. Marie gardait fidèlement dans son cœur tout ce film de l'enfance et de la jeunesse de Jésus, en se disant bien souvent : "Mon enfant, pourquoi ?"; "Vois, ton père et moi nous te cherchons, angoissés".

Mais Jésus les aimait trop pour leur épargner l'une des expériences les plus riches qu'un être humain puisse vivre devant Dieu et devant les hommes : cheminer dans la foi.

https://www.mariedenazareth.com

 



Homélies - evangeli.net

«Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements»

Aujourd'hui nous fêtons la mémoire du Cœur Immaculé de Marie. Un cœur sans tache, rempli de Dieu, totalement voué à l'obéissance et à l'écoute de Dieu. Le cœur, dans le langage de la Bible, signifie ce qu'il y a de plus profond dans la personne, l'endroit d'où jaillissent toutes les pensées, toutes les paroles et toutes les actions. Qu'est-ce qui jaillit du Cœur de Marie? Foi, obéissance, tendresse, disponibilité, servitude, force, humilité, simplicité, reconnaissance, et toute une panoplie inépuisable de vertus.

Pourquoi? La réponse nous la trouvons dans les paroles de Jésus «là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur» (Mt 6,21). Le trésor de Marie est son Fils, et elle lui a donné tout son Cœur. Les pensées, les paroles et les actions de Marie ont comme source et comme but de contempler et plaire à Dieu.

L'Évangile de ce jour nous donne un bon exemple de ceci. Après nous avoir raconté la scène de l'enfant Jésus perdu et retrouvé dans le Temple, il nous dit «Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements» (Lc 2,51). Saint Grégoire de Nicée nous dit: «Dieu se laisse contempler par les cœurs purs». Qu'est-ce que Marie garde dans son Cœur? Depuis l'Incarnation et jusqu'à l'Ascension de Jésus, en passant par les heures amères de la Passion, Elle a gardé dans son Cœur d'innombrables souvenirs médités et approfondis: la joie de la visite de l'ange Gabriel lorsqu'il lui annonça son rôle dans les desseins de Dieu, le premier baiser et la première fois qu'elle a serré Jésus nouveau-né dans ses bras, les premiers pas de son Fils sur Terre, constater sa croissance physique et spirituelle, leur “complicité” lors des noces de Cana, les enseignements de Jésus lors de ses sermons, la douleur salvatrice de la Croix, l'espérance dans le triomphe de la résurrection…

Demandons au Seigneur de nous donner la grâce de l'aimer chaque jour plus pleinement, avec tout notre cœur, en bons fils de Marie.

Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile

 



Homélies - Père Gilbert Adam

 

"Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.

Comme ils s’en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s’en aperçoivent." Marie, dans son mystère d’humilité, s’efface devant l’autre, elle s’efface devant Jésus. Elle s’émerveille sans cesse de lui. "Comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » entend-t-elle de la bouche d’Élisabeth. « Bénie sois-tu, ma fille par le Dieu Très Haut, entre toutes les femmes de la terre, et béni soit le Seigneur qui a créé le ciel et la terre et qui t’a conduite pour blesser à la tête le chef de nos ennemis. Jamais l’espérance dont tu as fait preuve ne s’effacera du souvenir des hommes, mais ils se rappelleront éternellement la puissance de Dieu, » dit la Parole. Marie est la femme confiante, mue par la Parole qui vient de Dieu ! La foi de Marie « attire, » pour ainsi dire, le don de l’Esprit Saint, avant tout dans la conception du Fils de Dieu. L’archange Gabriel lui dit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. » Le cœur de Marie est le temple de l’Esprit de vérité où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, elle est en parfaite harmonie avec son Fils divin.

« Pensant que Jésus était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. » Marie ne comprend pas ce qui arrive, elle a besoin de lumière. C’est dans l’abandon à Dieu qu’elle se situe devant l’émerveillement des docteurs de la loi. Cette souffrance dans la confiance, Marie nous l’apprend : C’est le mystère de son Cœur Immaculé et douloureux. Pour réaliser l’œuvre de Dieu, ce Passage par la douleur est important. Dans son angoisse, elle manifeste sa situation, la pauvreté de son être. Marie est la première qui suivra l’Agneau partout ou il va, il l’a préparée pour cela ! Le très saint Cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a trouvé dans le Cœur Immaculé de Marie sa Mère, un foyer ardent de prière et d’attention toujours constante à la voix de l’Esprit. Les noces de Cana témoignent de l’harmonie particulière entre mère et le fils pour rechercher la volonté de Dieu. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l’apôtre Jean. La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser l’Esprit. Ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous. Marie savait d’où venait ce sang : il s’était formé en elle par l’opération de l’Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l’avait promis.

"En voyant Jésus, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! » Jésus leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements." Marie apprend un nouveau Chemin de confiance ! Elle est la première dont le cœur humain a battu au rythme du cœur de Dieu ! Le Cœur du tout petit Jésus, premier formé dans sa chair, est le réceptacle du Don qu’elle fait d’elle même à Dieu. Le cœur Immaculé de Marie est élargi par le cœur de Jésus aux dimensions du monde. C’est à la Croix que ce mystère sera révélé, ce recouvrement nous l’annonce déjà. Ce Cœur que nous fêtons au lendemain du Sacré-Cœur bat en résonance du cœur du Christ, il doit devenir notre propre cœur ! Marie est, pour toutes les générations, l’image et le modèle de l’Église qui, avec l’Esprit, avance dans le temps, en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus. » Tous les événements de notre vie, heureux et douloureux, sont mis à l’école de Marie. Il faut que notre cœur s’attendrisse et s’élargisse au maximum. Ces trois jours qui paraissent interminables annoncent déjà les trois jours de la Passion de Jésus.

 

Nous demandons pour nos frères souffrants la grâce de la consolation, que le Saint-Esprit agisse en plénitude.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Evangile au Quotidien 

Marie, ce cœur qui bat pour moi

On compare souvent la Sainte Vierge à une mère, mais elle est encore bien meilleure que la meilleure des mères : elle est si bonne qu'elle nous traite toujours avec amour. Le Cœur de cette bonne mère n'est qu'amour et miséricorde, elle ne désire que nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé... Quoique nous soyons pécheurs, la sainte Vierge est pleine de tendresse et de compassion pour nous. L'enfant qui a coûté le plus de larmes à sa mère n'est-il pas le plus cher à son cœur ? Une mère ne court-elle pas toujours au plus faible, au plus exposé ? Tous les saints ont eu une grande dévotion à la Sainte Vierge ; aucune grâce ne vient du ciel sans passer par ses mains. On n'entre pas dans une maison sans parler au portier : eh bien ! la Sainte Vierge est la portière du ciel ! Tant que le monde dure, elle est tirée de tous les côtés. Elle est comme une mère qui a beaucoup d'enfants. Elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859) prêtre, curé d'Ars

Pensées choisies du saint Curé d'Ars (J. Frossard, Éds Tequi 2007, p. 71-74, rev.)

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