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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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6 décembre 2020

Évangile et Homélie du Dimanche 06 Dec 2020. Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers

 

Lectures de la messe

Première lecture

« Préparez le chemin du Seigneur » (Is 40, 1-5.9-11)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Consolez, consolez mon peuple,
– dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem.
Proclamez que son service est accompli,
que son crime est expié,
qu’elle a reçu de la main du Seigneur
le double pour toutes ses fautes.

Une voix proclame :
« Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ;
tracez droit, dans les terres arides,
une route pour notre Dieu.
Que tout ravin soit comblé,
toute montagne et toute colline abaissées !
que les escarpements se changent en plaine,
et les sommets, en large vallée !
Alors se révélera la gloire du Seigneur,
et tout être de chair verra
que la bouche du Seigneur a parlé. »

Monte sur une haute montagne,
toi qui portes la bonne nouvelle à Sion.
Élève la voix avec force,
toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem.
Élève la voix, ne crains pas.
Dis aux villes de Juda :
« Voici votre Dieu ! »
Voici le Seigneur Dieu !
Il vient avec puissance ;
son bras lui soumet tout.
Voici le fruit de son travail avec lui,
et devant lui, son ouvrage.
Comme un berger, il fait paître son troupeau :
son bras rassemble les agneaux,
il les porte sur son cœur,
il mène les brebis qui allaitent.

– Parole du Seigneur.


Psaume 84 (85), 9ab.10, 11-12, 13-14)

J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu’il dit, c’est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.


Deuxième lecture

« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle » (2 P 3, 8-14)

Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre apôtre

Bien-aimés,
il est une chose qui ne doit pas vous échapper :
pour le Seigneur,
un seul jour est comme mille ans,
et mille ans sont comme un seul jour.
Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse,
alors que certains prétendent qu’il a du retard.
Au contraire, il prend patience envers vous,
car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre,
mais il veut que tous parviennent à la conversion.
Cependant le jour du Seigneur viendra, comme un voleur.
Alors les cieux disparaîtront avec fracas,
les éléments embrasés seront dissous,
la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper.
Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution,
vous voyez quels hommes vous devez être,
en vivant dans la sainteté et la piété,
vous qui attendez,
vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.

– Parole du Seigneur.


Évangile  (Mc 1, 1-8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc  (Mc 1, 1-8)

 

Commencement de l’Évangile de Jésus,
Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi,
pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.

Alors Jean, celui qui baptisait,
parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion
pour le pardon des péchés.

Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem
se rendaient auprès de lui,
et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain,
en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau,
avec une ceinture de cuir autour des reins ;
il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE



 

Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 6 décembre 2020

A la suite de St Jean-Baptiste, nous avons le devoir d’indiquer Jésus aux autres, de les préparer afin qu’ils Le suivent. En ceci consiste notre mission : montrer Jésus à nos amis, à nos voisins. L’important c’est que Jésus soit reconnu, et accepté comme « le Chemin, la Vérité et la Vie ». La Très Sainte Vierge Marie, humble servante du Seigneur, nous montre son Fils : « Faites ce qu’il vous dira » (Jn 2,5), c’est à dire accueillez Jésus, obéissez à Jésus, à ses commandements, ayez confiance en Lui. Il est l’unique projet d’une vie vraiment réussie et heureuse. C’est aussi l’unique source du sens plus profond de notre vie.

Nous sommes tous appelés à être messagers du Seigneur, des annonciateurs du Christ. Nous sommes appelés à témoigner, par notre parole et notre vie, d’un Christ bon, humble, pauvre, miséricordieux ; un Christ qui est venu pour faire la volonté du Père, lui obéissant jusqu’à la mort et la mort sur la croix ; un Christ qui s’est fait homme, incarné dans le monde, devenant complètement semblable aux hommes, excepté le péché ; un Christ qui est venu pour servir et non pas pour être servi ; un Christ qui laisse 99 brebis dans le bercail pour aller chercher une brebis égarée ; un Christ proche des publicains et des pécheurs pour leur prêcher la Bonne Nouvelle et les convertir à l’Evangile ; un Christ qui ne condamne pas, mais pardonne et invite à ne plus pécher. Mais avant tout cela, ne devrions-nous pas d’abord connaître Jésus-Christ, l’aimer, l’imiter et vivre avec et en Lui la vie trinitaire, et transformer avec Lui l’histoire jusqu’à son accomplissement dans Jérusalem céleste ?

Dans ce temps de l’Avent nous sommes invités à aplanir la route du Seigneur, c’est-à-dire à abattre notre orgueil, notre division, notre haine, notre discorde, nos rancunes ; à purifier notre cœur ; à lutter pour la justice, la paix, la charité, la fraternité, la solidarité ; à renoncer à Satan, au péché et à tout ce qui conduit au péché ; à « être saints de corps et esprit » (1 Cor 7,34) ; à devenir en fin de compte « saints dans toute notre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, parce que moi, je suis saint » (1 P 1, 15-16). Dans l’attente de la venue du Seigneur nous sommes invités à tout mettre en œuvre pour que le Christ nous trouve « nets et irréprochables » (2 P 3, 14). La sainteté est une urgence pastorale et elle doit être notre première priorité pastorale.

Nous sommes non seulement des précurseurs, mais aussi des témoins du Christ. Par la grâce de baptême nous avons reçu l’honneur et le devoir de témoigner par la parole et par l’action la foi en Jésus-Christ. Comment est notre témoignage chrétien parmi nos collègues, en famille, dans les écoles, dans notre milieu de vie ? Avons-nous suffisamment de force pour parler de Jésus à ceux qui ne croient pas encore en Lui ? Ceux qui ne l’aiment pas et ceux qui ont une idée fausse de Lui ? Notre vie est-elle une preuve, ou du moins un signe en faveur de la vérité du Christianisme ? Précurseurs et témoins, nous devons donner un témoignage et indiquer aux autres le chemin vers Jésus.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

 

Prière

 

Jean Baptiste, le Précurseur, est le fils du prêtre Zacharie et d’Élisabeth, parente de la Vierge Marie. En raison de la stérilité d’Élisabeth, le couple n’avait pas d’enfant : tous deux étaient âgés et avaient longuement prié pour en obtenir. Alors que Zacharie officiait au Temple de Jérusalem, l’ange Gabriel lui porta l’annonce de la naissance du celui qui serait le Précurseur. L’archange lui dit alors : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée : ta femme Élisabeth mettra au monde pour toi un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. » (Lc 1, 13) Ce nom, dérivé du prénom Yehohanan, signifiant « Dieu a fait grâce », est un nom inhabituel dans la famille (cf. Lc 1, 61). Lors de la circoncision de cet enfant, Zacharie entonna un chant de bénédiction pour la venue du Sauveur annoncé depuis les prophètes de l’Ancien Testament.

 

Demande

Que nous sachions rester vigilants face aux différents évènements de notre existence et répondre à ce que le Seigneur attend de nous y compris dans l’évènement le plus surprenant ou même le plus ordinaire.

 

Réflexion

Écoutons et méditons ce qui nous est annoncé et promis dans ce passage.

  1. « Il est écrit dans Isaïe le Prophète (…) » Ce passage est une « Bonne Nouvelle » – signification même du mot « Évangile » – car Jean, le Précurseur, est envoyé annoncer la venue du Fils de Dieu qui accomplira le salut de l’humanité par sa mort sur la croix. Tel est le bon plaisir de la volonté du Père qui « nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour » (Ep 1, 4). Ainsi grâce au pardon du péché par la croix du Fils de Dieu, l’homme est attendu pour la vie éternelle avec son Créateur et Père.  
  2. « Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. » Marc ne s’étend pas sur les années au désert passées par Jean-Baptiste. Rien de spectaculaire dans son apparence : il menait une vie cachée mais proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Il vivait solitaire, mangeait des sauterelles et du miel sauvage. Il était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins. Il y prêchait la mortification qu’il pratiquait lui-même.  
  3. Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi (…) Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » C’était un acète habité par une profonde conviction de l’existence du péché dans le monde. Il annonçait et attendait la grande aventure des retrouvailles entre Dieu et son peuple, alliance promise à tous ceux qui se convertiraient. À tous ceux qui voulaient changer de vie, il proposait non plus de se laver les mains avant chaque repas selon les prescriptions de la religion juive, mais de prendre la résolution de renoncer à tout ce qui ne traduisait pas une véritable conversion du cœur, de renoncer à la vénération de toutes les idoles. Il fallait manifester une véritable volonté de conversion. Et le Précurseur manifestait à tous la grande différence entre son acte baptismal personnel et celui du Christ qui, lui, « baptisera dans l’Esprit Saint ».

 

Dialogue avec le Christ

Le baptême de Jean-Baptiste est un baptême qui traduit la volonté de se convertir mais qui reste un geste humain : le baptême donné par le Christ est celui qui efface le péché ; il l’efface et purifie en donnant la grâce et le pardon de Dieu. C’est lui, le Christ, l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché. C’est lui qui fait de l’homme le vrai fils de Dieu purifié dont le cœur est totalement tourné vers Dieu.

 

Résolution

Bien me rappeler que cette purification est œuvre de Dieu qui me remplit de l’Esprit Saint : je demanderai à chaque instant de savoir accueillir cette grâce qui m’est donnée pour toujours, dans la miséricorde divine.

 

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

 

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Combien de fois l'avons-nous entendue déjà, cette voix du désert qui venait nous secouer dans notre engourdissement spirituel, nous reprocher le mensonge de notre vie, l'inertie de notre amour, et réveiller en nous le désir du pardon ; combien de fois l'Église messagère nous a-t-elle redit : "Voici ton Dieu ; voici ton Seigneur qui vient avec puissance", pour te sauver de toi-même, te faire entrer dans son œuvre de salut et faire de toi un sauveur-avec-lui ; combien de fois des messagers de Dieu sont venus en précurseurs, nous apportant la seule bonne nouvelle qui soit au monde, la certitude que nous sommes aimés de Dieu, et nous avons fait si peu pour arranger le chemin.

Entendrons-nous aujourd'hui une parole vigoureuse, une parole digne du Baptiste, et la laisserons-nous venir jusqu'à notre cœur ?

Plus les années passent, et plus l'accès de notre vie devient malcommode pour le Christ.

Il vient à nous pour consoler son peuple, pour parler au cœur de sa communauté, pour lui crier : "Ta servitude est finie, j'ai expié ton péché !"

Mais nous ne savons pas quoi inventer pour retarder le tête-à-tête décisif : "montagnes, collines, précipices, escarpements", arguments, théories, ironie, discussions, tout est bon lorsqu'il s'agit de gagner du temps ; et le Christ est obligé de prendre des détours, lui, le Fils de Dieu qu'aucun homme n'est digne de recevoir.

Nous n'en finissons pas de nous livrer à lui, et nous qui sommes si exigeants pour l'authenticité et la logique, si sévères pour tous les faux-fuyants, nous refusons parfois de tracer droit dans la steppe de notre vie un chemin pour notre Dieu.

Faire attendre Dieu (Thérèse d'Avila), imposer à Dieu des préalables, voilà l'une des racines les plus vivaces du péché dans notre cœur et notre intelligence d'hommes modernes ; et dans un monde de plus en plus marqué par l'incroyance, la tentation peut venir au chrétien de se situer à la fois en même temps dans la foi et en dehors, de s'en remettre vaguement à Dieu de ce qui touche son salut, tout en critiquant les choses de la foi, comme si elles lui étaient étrangères.

Nous disons – ou nous pensons - : l'incroyant qui demeure en moi a bien droit à quelques égards, à quelque patience, à quelque privilège, sans nous demander si le croyant qui est en nous n'a pas dès aujourd'hui des devoirs envers Celui qui vient.

Nous attendons que Dieu monte jusqu'à nous, et par l'escalier de service, nous désirons que son message s'adapte à nous, nous exigeons presque, pour admettre Dieu en notre présence, qu'il ait revêtu la livrée de nos idées chères, ou qu'il ait passé sa parole au crible de nos évidences.

Nous décidons d'avance, plus ou moins consciemment :

Le Dieu que j'admettrai, ce sera Dieu comme ceci, ou comme cela ; le Christ que j'accueillerai devra tamiser sa divinité en ceci ou en cela ; l'Évangile que j'annoncerai devra taire ceci et proclamer cela ; l'Église que je servirai devra prendre telle ou telle option temporelle.

Péché d' Adam, péché de l'homme, péché du monde ! Ne nous leurrons pas, frères et sœurs, nous ne referons pas Dieu !

Nous n'empêcherons pas Dieu d'être, en lui-même et pour nous, un mystère d'amour. Nous n'empêcherons pas Celui qui est d'être Celui qui vient, et de venir à sa manière pour accomplir ce qu'il a promis.

Nous n'arrêterons pas le Messie de Dieu, qui veut paître son troupeau et le mener au repos selon ses propres méthodes, sur des pâturages que lui seul a choisis ; et s'il peut être bon et même nécessaire de clarifier l'image que nous nous faisons de Dieu et de son Christ, afin d'assurer l'authenticité de notre démarche de foi et d'espérance, il sera toujours dérisoire et décevant de mesurer Dieu à notre mesure d'hommes et d'attendre la grâce, dans notre désert, aux seuls points d'eau que nous aurons désignés.

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

 

 

Références bibliques :

 

Lecture du prophète Isaïe. 40. 1 à 11 : « Elève ta voix avec force, toi qui portes la Bonne Nouvelle. » Psaume 84 : « J’écoute ce que dira le Seigneur. » Lettre de saint Pierre, apôtre. 1 P. 3. 8 à 14 :« Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse. » Evangile selon saint Marc. 1. 1 à 8 : « Jésus-Christ, le Fils de Dieu. »

 

***

 

LA PERSONNALITE DE JESUS

 

Saint Marc nous dit son projet, dès les premières lignes de son Evangile et par une phrase d’une grande intensité :

 

– Une relecture du ministère de Jésus à la lumière de sa personnalité : il est le Fils de Dieu fait homme. – L’enracinement de ce ministère dans les perspectives prophétiques de l’Ancien Testament qui n’est pas renié, mais rendu complet. – La perspective qui nous conduira jusqu’à la Résurrection.

 

Nous ne devons lire aucun des moments de la vie de Jésus, sans garder sous-jacente cette triple affirmation, sinon nous amenuisons la force de la Bonne Nouvelle. Il est le Christ, c’est-à-dire le Messie attendu. Marc souligne cette divinité en mentionnant la modification que le Christ a apportée au texte même d’Isaïe, lors de sa prédication à Nazareth.

 

Dieu dit par son prophète : « Voici que j’envoie mon messager devant ma face. » L’évangile de Marc, comme celui de Luc, transpose cette affirmation : « Voici que j’envoie mon messager devant toi. » Ce qui était dit de Yahvé s’appliquer à Jésus lui-même. C’est la révélation de l’unité entre Dieu et ce Jésus qui vit parmi les hommes de Palestine.

 

Si l’on a présent à l’esprit la force de l’affirmation monothéiste en Israël, le glissement du texte est inimaginable et caractéristique. Cette certitude sera affirmée au pied de la croix : « Vraiment cet homme était le Fils de Dieu. » (Marc 15.39)

 

Nous aussi nous attendons un messie. Parfois nos contemporains le définissent au travers d’une vague religiosité. C’est en fait Jésus qui est l’essentiel de notre foi. Le christianisme n’est pas religiosité ou morale. Il est adhésion à une personne, celle-là même du Christ.

 

ENTRAVER NOTRE MARCHE VERS LUI

 

« Ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils. » Cette démarche doit être vécue en toute liberté, alors que le péché nous y arrête parce que nous lui consacrons du temps et de la complaisance.

 

Que d’aspérités en nous. « travers dans les terres arides une route aplanie » … ravins, passages tortueux, escarpements …. Il n’est pas besoin de beaucoup voyager pour se rendre compte de ce qu’il a fallu de terrassements, de déblaiements, de remblaiements pour que les autoroutes soient rapides, pour les TGV puissent se dérouler sans risque d’accidents. « Préparez le chemin, aplanissez sa route. »

 

Isaïe est bien de notre temps quand il demande que le message ne rencontre aucun obstacle : « Monte sur une haute montagne… » C’est bien là que doivent être les antennes des réémetteurs de radios ou de téléphones portables.

 

Ce texte d’Isaïe doit se lire à deux niveaux. Préparer le chemin pour le peuple de Dieu, non seulement celui de l’Ancien Testament, mais celui de notre époque, l’Eglise, c’est être véritablement « voix du Seigneur », perceptible et audible pour tous et non pas obstacle par une transmission trop humaine, trop sclérosée, trop ritualiste, trop timide, de la Parole de Dieu qui doit sauter par delà les montagnes de la vie, jusqu’à Sion, jusqu’à Jérusalem, jusqu’à nos contemporains.

 

Le deuxième niveau, c’est le nôtre, notre manière personnelle de vivre cette Bonne Nouvelle, sans l’entraver par nos faiblesses.

 

L’INTELLIGENCE DU COEUR qui est celle de l’amour.

 

C’est l’étrange paradoxe de toute connaissance. Elle ne peut être le fruit d’une déduction rationnelle ou d’un désir de possession. Seul l’amour désintéressé nous fait entrer dans le mystère de tout être. A plus forte raison pour la connaissance chrétienne.

 

Plus Dieu est connu, plus il se révèle inconnu et nous sommes alors appelés à avancer davantage encore vers Lui et en Lui.

 

Plus le prochain est aimé, moins nous prétendons le saisir et plus nous sommes appelés à nous donner davantage à lui. En Christ, nous sommes un seul corps, membres les uns des autres. Comme Dieu dont nous sommes l’image, chacun de nous est simultanément secret et amour à respecter. En Christ nous sommes un seul être et pourtant chacun reste une personne, un visage incomparable. Et le devient de plus en plus d’autant que l’amour nous conduit.

 

Connaître ne peut être qu’une simple acquisition, c’est une rencontre d’êtres vivants qui aspirent chacun à une plénitude. « Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent » (psaume 84) Il doit en être ainsi en toute relation avec nos frères. Il doit en être ainsi dans notre relation avec Dieu-Trinité.

 

« Eveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir », dit encore la prière d’ouverture de cette messe de l’Avent.

 

L’ACCUEILLIR

 

C’est-à-dire ce que doit être notre relation avec celui qui vient. Le messager d’Isaïe et de l’Evangile, c’est Jean le Baptiste. Il annonce ce Jésus, il vient essentiellement préparer le cœur du Peuple de Dieu à recevoir la nouveauté de la Bonne Nouvelle, par la conversion qui est de reconnaître son péché et de changer sa manière de vivre. Cela signifie qu’il nous faut accepter de reconsidérer notre relation à Dieu, en Jésus-Christ.

 

Le messager veut faire vivre en vérité. Son message n’est pas un morale, ni même une théologie, mais une vision. Lorsque nous évoquons les choses de Dieu, il nous faut éviter de les amoindrir par nos langages humains, par notre logique terrestre.

 

Le Dieu des philosophes n’est pas le Dieu vivant. Celui des théologiens ne l’est qu’à moitié. Dans les deux cas, nous le réduisons au concret ou en une doctrine abstraite. Dieu est vie. Et c’est alors que nous devons l’accueillir dans le silence de l’admiration et de l’adoration.

 

L’accueillir par l’humanité même du Christ, cette humanité déifiée en Jésus et déifiante pour tout homme qui accomplit cette Alliance, « comme l’eau se mêle au vin » pour devenir le vin du Royaume.

 

ENTRER DANS SA PROPRE VIE

 

« Vous qui attendez avec tant d’impatience, la venue du jour de Dieu. Un ciel nouveau, une terre nouvelle. » Ceux qui aiment parfaitement Dieu lui ressemblent peu à peu. Car notre nature humaine a été créée avec la capacité d’accueillir la plénitude de la divinité puisque Dieu nous a donné ce qu’il avait de plus précieux pour affirmer son amour : Jésus.

 

Si nous voulons trouver Jésus dans la plénitude de son être, de sa personne humano-divine, il nous faut le rejoindre et l’atteindre dans sa Passion et dans sa Résurrection. Il nous faut, nous aussi, et comme lui, assumer l’humanité toute entière, assumer notre humanité.

 

Il nous faut traverser notre vie jusque dans et à travers la mort « Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus. » (2 Cor. 4. 14) C’est cela notre marche à la rencontre du Christ

 

Pour que nous puissions entrer dans sa propre vie divine, Dieu est patient. « Comme un berger, il conduit son troupeau. Son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. » (Isaïe. 40. 11) Saint Pierre qui a reçu la mission d’être le pasteur à la suite de Jésus, se rappelle cette parabole du bon berger quand il dit : »Il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre. Il veut que tous aient le temps de se convertir. » (2 Pierre 3. 9)

 

***

 

« Seigneur tout Puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils, mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. » (Prière d’ouverture de ce dimanche)

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

 

 

« Commencement de l’Evangile de Jésus, Christ, le Fils de Dieu. »

Il est écrit dans Isaïe, le prophète : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin. Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Parait le prophète Jean-Baptiste, et tout le monde vient à lui de toute la Judée, tous se faisaient baptiser ! Jean-Baptiste annonce la bonne nouvelle du sauveur qui vient : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. » Marc amorce son Evangile en disant qu’il est une bonne nouvelle pour aujourd’hui, pour maintenant, et c’est un secret d’Amour. C’est la raison pour laquelle son récit commence avec celui qu’on appelle Jean Baptiste, le précurseur. Il faut quelqu’un dont le rôle est de préparer les gens à comprendre Jésus et son message. Il faudra une certaine évolution du cœur pour nous ouvrir à ce qu’il propose. Cette proclamation fait écho à la parole du prophète Isaïe : « Voici que j’envoie mon messager devant toi pour préparer ta route. » Un temps nouveau est annoncé, celui de la venue d’un homme envoyé par Dieu pour libérer les captifs. Nous retrouvons, aujourd’hui encore, ces "déserts de Dieu" et nous savons les graves injustices que le monde colporte. Le décalage entre les pays riches et les pays pauvres ou certains sont privilégiés et d’autres ont si peu, est la préparation d’un incendie de haine ! Le Prophète annonce qu’il faut que tout cela finisse, l’amour infini de Dieu doit être annoncé à nouveau.

Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés. Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Jean-Baptiste annonce que Jésus va venir dans l’amour et dans la tendresse. L’attente de Dieu est toujours aussi forte pour notre peuple dans les difficultés du monde. Tant de personnes sont dans la détresse. Mais nous ne sommes pas seuls, nous sommes habités par une présence qui nous donne force et vie. C’est notre grandeur et la nouvelle extraordinaire que nous avons encore à découvrir. Dans l’amour de Dieu nous devenons plus justes et nous pouvons partager en nous aimant les uns les autres. Chacun de nous possède au plus intime de lui-même la présence du Dieu vivant. Nous attendons avec patience la venue du jour de Dieu. Aujourd’hui encore, deux milles ans plus tard, nous nous ouvrons à cette même Parole. Un même amour nous habite, nous sommes les fils et les filles bien aimés de Dieu. Dans cette attente, nous devenons reflets de Dieu, pour tous ceux qui nous entourent.

"Il proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales." Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Nos vies sont devenues arides, le sens de Dieu a comme disparu ! La prophétie est aujourd’hui consolation pour l’homme. Ce baptême dans l’Esprit Saint est l’Amour même de Dieu répandu dans nos cœurs. Cet Amour est sans condition, il est sans limite. C’est cet amour qui accompagne Jésus tout au long de sa vie. Il l’amène à remettre les gens debout et à les guérir. L’annonce de la grandeur de l’homme dans le regard de Dieu c’est préparer, à travers son cœur, le chemin de Jésus. Dieu est là, mais l’humanité ne le sait plus. C’est au cœur des détresses les plus grandes, des larmes et des meurtrissures, qu’émergera le visage de l’Enfant de Dieu. Nous voudrions un Messie qui vient avec force transformer ce monde en un temps record. Noel nous aide à apprendre beaucoup  d’un Enfant. L’Amour sera vainqueur, mais par un autre chemin que celui que nous voulions. Dans la foi nous allons comprendre le secret de l’Amour de Dieu. Il nous faut nous ouvrir aux derniers moments de la vie de Jésus, à ses humiliations, à sa solitude, à son rejet, à ses souffrances et à sa mort. Jésus est demeuré fidèle à l’amour jusqu’au bout, malgré la haine et la souffrance. Cet amour est une Source de vie si féconde qu’elle est vraiment en mesure de transformer le monde.

 

Nous demandons la grâce d’être des témoins d’espérance pour annoncer les merveilles de Dieu.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: Commencements!

Comme c’est étonnant. Il aura fallu attendre le deuxième dimanche d’Avent pour entendre la première page de l’évangile de Marc. Après l’appel à veiller, les textes du jour nous convient au premier rendez-vous. «Le Seigneur vient» déclame le prophète Isaïe, «un ciel nouveau et une terre nouvelle» nous attendent promet l’apôtre Paul. De son côté Marc dresse la table pour accueillir ses hôtes…

Hum! Quelle bonne odeur d’aube et de rosée fleurent ces premiers mots d’évangile! «Commencement de la Bonne Nouvelle!» Marc nous adresse, par courrier, une enveloppe encore cachetée. La joie et l’impatience se mêlent au désir de prolonger l’instant de l’ouverture pour savourer pleinement le bonheur de la découverte. Parce que de l’inédit s’annonce, de l’inouï, comme au tout début du temps, lorsque Dieu soufflait des mots neufs sur le néant pour donner vie au monde, aux pierres, aux bêtes, au soleil, aux herbes, aux sources, aux humains…

Commencement… le mot présage des pages de mots qui dansent, de paroles bonnes et nouvelles. Comme Dieu devant son œuvre, nous allons voir comment c’est beau, comment c’est bon. Oyez, voyez, respirez à pleins pores la brise légère qui caresse les feuilles, humez l’exquis parfum du récit qui s’insinue. Il chante le plus beau nom du monde: Jésus, le Christ, fils de Dieu.

«Personne ne s’invente tout seul. Pas même le fils de Dieu. Ainsi, l’histoire de Jésus commence par l’histoire des autres.»

Commencement… Mais voilà qu’avant de pister la liberté, l’évangéliste nous promène du côté du passé. Il convoque l’ancien Isaïe, s’attarde auprès de Jean-Baptiste, retourne au premier Testament, erre dans les paysages du désert, là où jadis l’histoire des hommes s’était tricotée avec la vie de Dieu.

Comme si Marc souhaitait rappeler qu’au moment de la rencontre amoureuse chacun débarque avec sa propre histoire. Personne ne s’invente tout seul. Pas même le fils de Dieu. Ainsi, l’histoire de Jésus commence par l’histoire des autres. Tous nous héritons sans choisir de gênes, d’un nom, d’une culture, d’une famille qui nous sculptent à leur image.

Avant que des yeux ne s’allument et que des cœurs ne palpitent, là où deux désirs se guettent, deux inconnus saisis en cours de route s’étonnent. Des mots se risquent, souvent maladroits, l’esquisse d’un sourire ou d’un geste incitent au choix d’un premier rendez-vous. Les langues se délient, puis se livrent, chacun raconte des bribes de son histoire, des coins de rêves, des pépites et laisse entrevoir les morsures infligées par la vie.

Et puis, comme dans la Genèse et dans les évangiles, lorsque les mots aiment, un monde nouveau surgit. Chacun des deux, tout en restant fidèlement lui-même, devient radicalement un autre. Rien n’est plus comme avant.

Commencement! Marc nous tend un carton d’invitation. Un appel à entrer par la porte de la maison du Sauveur. Après avoir entendu parler de lui, voici venu le temps de la rencontre, l’heure de lui courir après, de s’émerveiller de ses gestes, de boire ses paroles, de garder le silence ou de chanter à tue-tête.

L’évangéliste sait la patience des temps de fiançailles, il nous mettra au fil des phrases au rythme des disciples. Eux connaissent l’élan joyeux des premiers jours et les pas hésitants dans la poussière des sentiers sinueux. Ils ont ressenti l’enthousiasme exaltant et les doutes les plus sombres. Ils ont éprouvé l’amitié inconditionnelle et le reniement le plus lâche, partagé la proximité des tables, la prodigalité des pains, la générosité du Verbe. Ils ont frissonné, questionné, pleuré, râlé, bref ils ont vécu ce que de vrais amis savent vivre.

Nous attendons Jésus qui nous attend. Il nous précède et nous invite à (re)commencer une histoire avec lui; ou mieux encore si déjà il est l’Ami, il envoie son souffle sur la braise pour attiser la flamme…

Didier Berret | Vendredi 4 décembre 2020

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Père Yvon-Michel Allard

"Préparez le chemin du Seigneur!"

Les  trois lectures de ce deuxième dimanche de l’Avent nous invitent à bien nous  préparer à la venue du Seigneur. Isaïe souligne le besoin  «d’aplanir le chemin, de combler les ravins, de  redresser les passages tortueux», Pierre et Jean Baptiste ajoutent qu’il est  important de «convertir notre coeur». Il nous faut «embellir» notre maison pour  bien accueillir le Seigneur.

Qu’est-ce que nous pourrions changer pour être plus fraternel, plus chrétien, plus humain ?

Jean  n’est pas allé au désert pour s’assoir en silence. Il a vécu une conversion  profonde et il invite les autres à en faire autant. Il sait que le contact avec  Dieu peut transformer notre vie et nous redonner la joie et l’espérance.

Le désert peut prendre des formes différentes  : un lieu retiré où il devient possible d’entendre ses voix intérieures, une  église et sa communauté chrétienne qui nous invitent au recueillement et au  partage, un groupe de réflexion où l’on construit avec d’autres notre vision du  monde, un site Internet qui ouvre des nouveaux horizons et nous met en contact  avec d’autres chercheurs de sens, une oeuvre d’art ou une pièce musicale qui  nous amène à aller plus loin au dedans de nous-mêmes, etc.

Le  désert est l’endroit qui nous permet de diminuer le volume des bruits  discordants qui nous agressent de toutes parts. C’est l’environnement qui nous  met en position d’écoute, de veille et d’attente.

Toutes  les attentes ne sont pas bénéfiques et certaines ne servent à rien. Dans la  très belle pièce de théâtre de Samuel Becket : Waiting for Godot (En attendant Godot) quelques personnes sont assises  par terre et parlent, pendant toute la pièce, de la venue prochaine de Godot. Ils  soulignent l’importance de sa venue. Vers la fin, quelqu’un entre et leur dit que  Godot est arrivé dans le village voisin. L’un des personnages s’exclame :  «il faut aller le retrouver…» mais personne ne bouge. Ils restent assis et continuent  à parler pendant que le rideau tombe et que la pièce prend fin. Une telle  attente passive, remplie de verbiage vide, ne sert absolument à rien, dit  Becquet.

 

 

Il existe une autre sorte d’attente, qui met les gens  sur pied et provoque l’engagement, la planification constructive, l’espérance  ouverte sur l’avenir, et la joie communicative. C’est, par exemple, l’attente  de parents qui se préparent à la naissance d’un enfant. Ils peinturent la  chambre, trouvent un berceau et un petit lit, décorent les murs, achètent des  vêtements pour l’enfant qui va naître, se réjouissent avec leurs parents et  leurs amis. Ils font tout pour que cette naissance soit célébrée dans la joie. C’est un modèle de  l’attente dont parle l’évangile.

Noël, est la plus grande fête de l’année. Il faut bien  la préparer. C’est  la fête de la venue de Dieu parmi nous : «Préparez les chemins du Seigneur, aplanissez sa route». Sans cet  effort, nous risquons de nous laisser prendre par le clinquant des grands  magasins et de rater complètement la venue du Seigneur. Comme le dit Jean  baptiste, Dieu viendra chez-nous si nous lui préparons le chemin. Dans notre  pays de froid, de glace et de neige, nous savons que préparer une route demande  beaucoup de travail. Pendant toute la période d’été, les programmes de réparation  se multiplient à travers le pays, afin de remettre les routes en bonne  condition avant que la neige ne recouvre le sol.

Sur la route de notre vie, le temps a multiplié les  trous, les bosses, les nids de poule. Il y a des courbes trop raides et des  dénivellations trop accentuées. Il s’agit donc de redresser, aplanir, réparer,  illuminer, repaver. Nous sommes invités aujourd’hui à regarder notre vie pour  voir ce qui doit être amélioré ou refait à neuf, afin de permettre au Seigneur  d’arriver jusqu’à nous. Qu’est-ce que nous pourrions changer pour être plus  fraternel, plus chrétien, plus humain ?

      L’Avent est un temps d’attente, de préparation, de  conversion. Il s’agit de tourner le dos au passé et de miser sur le présent et sur  l’avenir, de changer la vision que nous avons de nous-mêmes, afin de devenir  meilleurs. C’est une affaire de cœur. C’est une invitation à «préparer les chemins du Seigneur».      

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Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


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