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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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31 janvier 2021

Évangile et homélie du dimanche 31 Janvier 2021

Lectures de la messe
Première lecture
« Je ferai se lever un prophète ; je mettrai dans sa bouche mes paroles » (Dt 18, 15-20)

Lecture du livre du Deutéronome

Moïse disait au peuple :
« Au milieu de vous, parmi vos frères,
le Seigneur votre Dieu
fera se lever un prophète comme moi,
et vous l’écouterez.
C’est bien ce que vous avez demandé au Seigneur votre Dieu,
au mont Horeb, le jour de l’assemblée, quand vous disiez :
“Je ne veux plus entendre la voix du Seigneur mon Dieu,
je ne veux plus voir cette grande flamme,
je ne veux pas mourir !”
Et le Seigneur me dit alors :
“Ils ont bien fait de dire cela.
Je ferai se lever au milieu de leurs frères
un prophète comme toi ;
je mettrai dans sa bouche mes paroles,
et il leur dira tout ce que je lui prescrirai.
Si quelqu’un n’écoute pas les paroles
que ce prophète prononcera en mon nom,
moi-même je lui en demanderai compte.

Mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom
une parole que je ne lui aurais pas prescrite,
ou qui parlerait au nom d’autres dieux,
ce prophète-là mourra.” »

– Parole du Seigneur.


Psaume 94 (95), 1-2, 6-7abc, 7d-9

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit
    le troupeau guidé par sa main.

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
    et pourtant ils avaient vu mon exploit. »


Deuxième lecture
La femme qui reste vierge a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sanctifiée » (1 Co 7, 32-35)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
j’aimerais vous voir libres de tout souci.
Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur,
il cherche comment plaire au Seigneur.
Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde,
il cherche comment plaire à sa femme,
et il se trouve divisé.
La femme sans mari,
ou celle qui reste vierge,
a le souci des affaires du Seigneur,
afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit.
Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde,
elle cherche comment plaire à son mari.
C’est dans votre intérêt que je dis cela ;
ce n’est pas pour vous tendre un piège,
mais pour vous proposer ce qui est bien,
afin que vous soyez attachés au Seigneur sans partage.

– Parole du Seigneur.


Évangile (Mc 1, 21-28)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 21-28)

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat,
il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue
un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ?
Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es :
tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs,
et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 31 janvier 2021

« Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent ». Non seulement Jésus est la Parole de Dieu qui nous offre la possibilité d’entrer à nouveau en dialogue avec le Père, mais par sa simple présence, il dévoile le Menteur et lui impose le silence.

Aujourd’hui comme hier, l’ennemi est toujours à l’œuvre ; il a en effet acquis des droits sur nous en raison de nos complicités avec le péché, et il ne se reconnaît pas vaincu sans opposer auparavant une résistance farouche. Il était hors de question d’admettre un démoniaque dans une synagogue ; il clair que cet homme ignorait le triste état de son âme, et l’esprit malin ne s’est trahi que parce que Jésus l’y a contraint par sa présence. La contestation rencontrée par Jésus de son temps, perdurera de générations en générations ; car si par sa Passion victorieuse Notre-Seigneur a effectivement déjà triomphé du Mauvais et nous a rendu participants de sa victoire, il n’a pas pour autant interdit au Satan de nous tenter. Notre participation à la rédemption consiste précisément à « choisir la vie » (Dt 30, 19) en adhérant à la Parole de Dieu et en repoussant le discours du Diable, dont nous pouvons reconnaître les sophismes et les mensonges à la lumière de l’Esprit. Car de même que nous avons librement failli, c’est par un nouvel acte de liberté, soutenu par la grâce divine, que nous sommes appelés à exprimer notre adhésion au Christ Sauveur. Plus précisément : c’est en obéissant à sa Parole de vérité que nous avons à nouveau accès à la vie, cette vie divine que nous avions perdue par notre adhésion au discours de celui qui est « homicide dès les origines » (Jn 8, 44).

Qui d’entre nous n’a pas éprouvé de résistance devant les exigences de l’Evangile ? Ce ne sont pas que les possédés qui réagissent violemment en présence de Jésus : lorsque paraît le Verbe-lumière, nous sommes tous débusqués dans nos complicités secrètes avec les ténèbres. C’est même alors qu’elles révèlent précisément leur visage hideux et que nous découvrons – souvent à notre plus grande confusion – nos oppositions parfois acharnées à la seigneurie du Christ dans nos vies. Le mal hérité du péché originel est en effet très profondément enfoncé et diffusé en nous, et ne s’éveille qu’au moment où nous nous engageons sur le chemin de la conversion : « Aussi longtemps qu’un homme est retenu dans les choses visibles de ce monde, explique Saint Macaire, il ne sait même pas qu’il y a un autre combat, une autre lutte, une autre guerre au-dedans de lui-même. C’est en effet quand un homme se lève pour combattre et se libérer des liens visibles de ce monde, et qu’il commence à se tenir avec persévérance devant le Seigneur, qu’il fait l’expérience du combat intérieur contre les passions et contre les pensées mauvaises. Aussi longtemps que quelqu’un ne renonce pas au monde, ne se détache pas de tout son cœur des convoitises terrestres, ne veut pas s’unir entièrement et sans réserve au Seigneur, il ne connaît ni les ruses secrètes des esprits de malice, ni les passions mauvaises cachées en lui. Mais il est étranger à lui-même, ne sachant pas qu’il porte en lui les plaies des passions secrètes ».

Que cela ne nous trouble pas, mais nous incite tout au contraire à nous exposer avec plus d’ardeur encore à la Parole qui nous délivre et nous sauve : « Aujourd’hui si nous entendons sa voix, ne fermons pas notre cœur » (Ps 94), mais accueillons la Parole du Seigneur. C’est elle qui tout à la fois nous restaure dans notre orientation originelle vers le Père, qui nous délivre des tromperies de l’Ennemi, et nous donne de pouvoir lui répondre dans la liberté filiale retrouvée.

Sauve-nous, Seigneur notre Dieu ; par ta Parole toute-puissante, rassemble tes enfants dispersés ; qu’elle nous libère de nos compromissions avec le mal, nous fasse découvrir ton visage, et nous révèle notre identité profonde. Nous pourrons alors t’adorer sans partage, et avoir pour tout homme une vraie charité.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Seigneur, aide-moi à vivre ma foi chrétienne avec conviction et authenticité. Donne-moi le courage de témoigner de ton amour par la pureté et la sincérité de mon amour pour chacun de mes frères.

Demande

Vivre ma foi de façon authentique.

 

Réflexion
  1. Nous sommes au tout début de l’évangile selon saint Marc ; Jésus vient d’appeler ses premiers disciples à le suivre et il commence à prêcher aux foules. À cette époque, il n’était pas hors du commun de voir et d’écouter des prêcheurs dans les rues ainsi que des maîtres qui enseignaient à un groupe de disciples. D’ailleurs, c’est comme cela que Marc nous présente Jean le Baptiste quelques versets plus haut.
    Cependant, l’Évangile nous rapporte que tous étaient frappés par l’enseignement de Jésus, parce que celui-ci prêchait « un enseignement nouveau, donné avec autorité », « et non pas comme les scribes ». Qu’est-ce que cet enseignement nouveau et comment était-il différent de celui des gens de son époque ?
     
  2. « Aimez-vous les uns les autres. » (Jn 13, 34), « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. » (Mt 5, 44), « Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs. » (Lc 5, 32) « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » (Mc 9, 35) : voici quelques-uns de ces enseignements nouveaux. Beaucoup d’entre nous sommes nés dans une tradition catholique et avons entendu ces expressions depuis notre enfance, mais si l’on y réfléchit sérieusement, ces enseignements sont encore aujourd’hui à contre-courant de la société dans laquelle nous vivons, si souvent remplie de haine, de violence et d’indifférence. Jésus nous invite à vivre notre foi de façon radicale ; il nous invite à replonger aux sources de notre foi chrétienne et à mettre l’amour au cœur même de notre vie.
     
  3. Mais au-delà de cet « enseignement nouveau », ce qui surprend le plus les foules, c’est qu’il prêchait « en homme qui a autorité », c’est-à-dire qu’il parlait avec conviction et authenticité : il vivait et il agissait selon ce qu’il proclamait. Les scribes, eux, prononçaient beaucoup de belles paroles et de beaux discours mais ils ne vivaient pas ensuite ce qu’ils demandaient aux autres de vivre.
    Combien de personnes se sont-elles éloignées de la foi à cause du mauvais témoignage de personnes qui se disaient croyantes ? Combien de personnes vont-elles à la messe le dimanche et se disent bons catholiques mais ensuite ne témoignent pas de leur foi dans leurs actions quotidiennes et dans leurs relations avec les autres. Les saints ne sont pas des personnes parfaites mais ce sont des personnes qui ont su, comme Jésus, prêcher par leur exemple. Pensons à des personnes telles que saint Jean-Paul II, sainte mère Teresa, saint Maximilien Kolbe, le Curé d’Ars et tant d’autres qui ont vécu de façon pleine et authentique l’amour véritable que Jésus nous appelle à incarner. N’ayons pas peur d’être dans ce monde des signes de contradiction, des lumières qui brillent dans les ténèbres, de vrais témoins de l’amour, dans un monde si souvent empli de haine et d’indifférence.

 

Dialogue avec le Christ

Seigneur, j’ai souvent du mal à vivre ma foi de façon cohérente et sincère. Le monde dans lequel je vis cherche à me tirer sans cesse de l’autre côté, à penser constamment à moi-même, à mon plaisir, mes satisfactions, mon propre bonheur. Aide-moi à ne pas avoir peur de vivre l’Évangile de façon radicale ; à aimer mon prochain comme toi tu nous as aimés. Aide-moi à comprendre que « C’est en se donnant que l’on reçoit, c’est en s’oubliant que l’on se retrouve, c’est en pardonnant que l’on est pardonné, c’est en mourant que l’on ressuscite à la vie éternelle. » (Prière de saint François d’Assise)

Résolution

Vivre de façon authentique « ce que je prêche aux autres ».

Frère George de La Cotardière, LC

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 31 janvier 2021
QUATRIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Lectures de la messe
Première lecture « Je ferai se lever un prophète ; je mettrai dans sa bouche mes parole… Dt 18, 15-20
Psaume Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. 94 (95), 1-2, 6-7abc…
Deuxième lecture La femme qui reste vierge a le souci des affaires du Seigneur, afin d’… 1 Co 7, 32-35
Évangile « Il enseignait en homme qui a autorité » Mc 1, 21-28
***

Jésus vient d’appeler les premiers disciples et ensemble ils pénètrent à Capharnaüm. Ils vont l’entendre enseigner, pour la première fois, à la synagogue, le lieu de réunion de la communauté à l’écoute de la Parole transmise par la Loi et les Prophètes.
PLUS QU’UN SCRIBE
La scène se centre sur Jésus qui enseigne avec autorité et se fait obéir d’un esprit impur, qu’il chasse. L’enseignement de Jésus est mis en contraste avec celui des scribes, pourtant spécialistes des Ecritures (1, 22).
Il n’enseigne rien qui soit nouveau ou contraire à la doctrine. Ce n’est pas une doctrine nouvelle qu’il apporte. Ce qui est nouveau, c’est le ton d’autorité, une manière d’enseigner. Et dans le même temps, ce qui est nouveau, c’est son pouvoir sur les esprits mauvais : »Ils lui obéissent ». Jésus ne discute pas avec eux. Il coupe court à toute conversation.
Et là on retrouve la netteté des réponses au terme des quarante jours au désert. Jésus affirme et peut affirmer : »Il est la Vérité. »
Dans la synagogue de Capharnaüm, . jésus devance ainsi tous les enseignements convenus, comme le sont ceux des scribes. Il n’en reste pas à un commentaire. Par sa Parole, il rejoint l’être humain dans sa plénitude du bien possible et du mal vécu.
Le texte qui nous transmet la Parole de Dieu doit nous donner de rejoindre l’être divin dans la plénitude de sa pensée et de son amour vécu.
PLUS QU’UN PROPHÈTE
Dans le texte de l’Ancien Testament que la liturgie de l’Église place en première lecture, le Deutéronome, il nous est rappelé que le Christ se situe par delà les prophètes.
Moïse était considéré comme le plus grand des prophètes ; il était même l’intermédiaire, le médiateur entre Dieu et le peuple. Celui-ci avait peur de la révélation directe de Dieu : je ne veux plus voir cette flamme divine à l’approche mortelle.
Et voici qu’est annoncé un nouveau Moïse : un prophète comme toi. Le Seigneur lui mettra ses propres paroles dans sa bouche, il sera la parole même de Dieu. Si quelqu’un ne l’écoulé pas, cela aura des conséquences graves : moi-même, je lui en demanderai compte. Refuser ce prophète, c’est refuser Dieu.
Le prophète prête sa bouche, sa voix, à Dieu lui-même. . D’une certaine façon, il est dans l’impossibilité vitale de dire autre chose que la Parole de Dieu. Sa vie est une vie totalement dépendante de Dieu,
Par ce passage du Deutéronome, La liturgie nous fait lire ce texte comme prélude à la manifestation publique de Jésus, plus grand que Moïse : « Il enseigne avec autorité », il est le » Saint de Dieu » (évangile).
LE COMBAT ENTRE JÉSUS ET LE MAL
Le cri que pousse l’homme tourmenté quand il est libéré est comme une parole informe, sans origine et sans Dieu. Jésus ne touche pas cet homme, il n’essaie pas non plus de le convaincre. Il s’adresse directement à cette partie de lui où la Parole est prisonnière dans le désert du mal, de la violence et de tous les esprits mauvais, là où pour chacun d’entre nous se livre un combat permanent.
Mais ce que dit cet homme dans la synagogue semble bien confesser que Jésus est Seigneur. Mais cette révélation est refusée par le silence qu’exige Jésus. Comme nous y invite le livre du Deutéronome (18, 19) sachons écouter la parole de Jésus, avec l’acte de foi et d’espérance pour qu’elle puisse cheminer en nous, nous toucher, nous transformer, nous unifier…
Ce silence imposé signifie donc que ce n’est pas encore le moment. La plénitude de la sainteté de Jésus et dusalut qu’il apporte ne peut être révélée que par sa mort et sa résurrection. Il est le « saint de Dieu ». Saint Marc note ainsi que le langage de Dieu, le mystère la Parole de Dieu, n’est recevable que un rapport personnel de confiance, et non dans une domination. Jésus ne s’impose pas et n’impose pas son enseignement ; il nous invite à une démarche personnelle.
LE SAINT DE DIEU
La guérison est racontée comme un combat entre Jésus et l’esprit du mal. Celui-ci essaie de conjurer le danger : Que nous veux-tu ? Jésus l’interpelle : Silence ! Sors ! Le combat continue dans les convulsions du malade qui est secoué avec violence et pousse un grand cri. La puissance de Jésus, sa maîtrise du mal sont telles que les gens en sont saisis de frayeur et se demandent : Qu’est-ce que cela veut dire ?
Et déjà, le voile se lève discrètement sur le mystère de Jésus, sur son « secret » : Voilà un enseignement nouveau ! Serait-ce la nouveauté des temps messianiques ? Jésus serait-il le Messie ? Il commande aux esprits mauvais et ils lui obéissent ; il est plus fort que le Mal.
Mais c’est le démon qui révèle Jésus avec le moins d’ambiguïté : Tu es le Saint, le Saint de Dieu ! Attribut réservé à Dieu lui-même. C’est d’une telle clarté et d’une telle audace que Jésus le fait taire : Silence ! La foule n’est pas encore prête à recevoir cette découverte inouïe. Et Jésus veut que, pour l’instant, cela soit tenu secret.
Nous aussi, au milieu des remous de notre existence, du combat qui est en nous comme autour de nous entre le Bien et le Mal, il nous faut poser cette question, et faire entendre cet appel : Qui es-tu, Jésus ? Pour moi ! Pour nous !

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

«Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité!»

Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne) Aujourd'hui, le Christ nous adresse son cri énergique, sans doute et avec autorité: "Tais toi et sors de cet homme" (Mc 1,25). Il le dit aux esprits mauvais qui vivent en nous et qui ne nous laissent pas être libres, tels que Dieu nous a crées et voulus.

Vous avez peut-être remarqué que la première règle que les fondateurs des ordres religieux ont fixée dans la vie communautaire est le silence: dans une maison où on doit prier, le silence et la contemplation doivent régner. Comme le dit le proverbe: «le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien». C'est pour cela que le Christ ordonne à l'esprit du mal de se taire, car son obligation est de se rendre face à Celui qui est la Parole, qui «s'est fait chair, et a habité parmi nous» (Jn 1,14).

Mais il est certain qu'un sentiment de suffisance peut se mêler à l'admiration que nous éprouvons pour le Seigneur, de telle façon que nous arrivions à penser ce que Saint Augustin disait dans ses propres confessions: «Seigneur, rends-moi chaste, mais pas tout de suite». Car la tentation est forte de laisser notre propre conversion pour plus tard puisque maintenant elle ne cadre pas avec nos plans personnels.

L'appel à suivre Jésus-Christ sans concession est pour ici et maintenant, pour que son Règne qui a du mal à se faire un passage parmi nous devienne possible. Il connaît notre tiédeur, il sait que nous ne nous efforçons pas suffisamment pour suivre l'Evangile mais que nous voulons temporiser, aller comme ci comme ça, vivre sans rechigner et sans se presser.

Le mal ne peut pas cohabiter avec le bien. La vie sainte n'autorise pas le péché. «Nul ne peut servir deux seigneurs; car il haïra l'un et aimera l'autre» (Mt, 6,24) dit Jésus-Christ. Réfugions-nous dans l'arbre saint de la Croix afin que son ombre se projette sur notre vie, et laissons-Le nous consoler, nous faire comprendre le pourquoi de notre existence et nous concéder une vie digne d'Enfants de Dieu.

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

« Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. »

Nous découvrons la manière d’agir de Jésus, et nous voulons le comprendre en profondeur pour entrer dans son mystère. L’action de Jésus nous révèle à nous-mêmes, elle nous appelle à prendre conscience de notre chemin, de notre manière de considérer les choses, et tout spécialement par rapport à nous-même. Notre façon de voir et de comprendre la réalité qui nous entoure est marquée par notre passé et par nos expériences. Cela est bien souvent inconscient ! Dès que des forces d’opposition entrent en mouvement, elles vont révéler ce que nous sommes. Ces forces d’opposition peuvent rendre impossible l’acces à l’œuvre de Jésus. Jésus est dans la synagogue de Capharnaüm, il enseigne avec autorité. Il y a dans l’assistance un homme tourmenté par un esprit mauvais qui se met à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ; Es-tu venu pour nous perdre. » Le cri de cet homme, sous le joug du menteur, exprime le cri d’une humanité sous le joug d’un monde d’iniquité, et qui ne reconnaît plus ce joug. Seule, la vie de Dieu en nous, peut nous faire sortir de cet esclavage et nous purifier. Le combat spirituel dans lequel nous sommes engagés est rude, mais la lumière pointe à l’horizon, avec Jésus le Sauveur du monde.

« Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Nous sommes tous tourmentés par des esprits qui sommeillent dans notre existence. Il ne faut pas grand-chose pour les réveiller, que quelqu’un de plus fort que nous vienne nous agiter et le combat naît aussitôt. L’action de Jésus consiste à nous rendre à nous-même. Il nous donne d’agir à partir de notre liberté. Jésus peut alors s’adresser à notre liberté renouvelée pour une union véritable avec lui. Cet homme tourmenté par un esprit mauvais crie : "Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre." Le pluriel indique la connivence entre cet homme et l’esprit mauvais qui lui fait dire "nous." Les deux sont confondus ! C’est ainsi qu’est manifesté l’esclavage de cet homme. Qui parle ? l’esprit mauvais ? l’homme esclave de l’esprit mauvais ? La violence qui s’exprime, exprime cette difficulté d’identité la rendant manifeste : « L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri. »

"Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. Nous sommes appelés à ne pas juger trop vite les autres, à prendre le temps de les recevoir comme Jésus, de les comprendre dans ce qu’ils vivent, pour réaliser la parole qui nous est adressée à travers ce qui nous arrive. Le chemin que Jésus nous propose est le vrai chemin par lequel nous nous disposons à pouvoir lui répondre vraiment. La profondeur de l’esclavage de l’humanité est telle qu’il nous faut un Sauveur. Jésus est ce Sauveur au milieu de ses frères qui interpelle vivement cet homme mu par le menteur : « Silence, sors de cet homme. » Jésus fait la lumière en cet homme, il fait advenir en lui la liberté et l’amour. A la suite de Jésus, nous prions pour la libération du monde, nous voulons entendre ce qui nous est dit pour que nous puissions cheminer, à partir des capacités que Dieu nous donne, et dont nous usons librement. Nous connaissons la grandeur et la beauté de notre baptême. Nous avons été soustraits au monde d’iniquité dans lequel nous vivons, comme Moïse qui intercède sur la montagne pour son peuple. Nous voulons nous tenir dans la prière, pour que le règne de l’amour de Dieu se manifeste encore.

Nous demandons la grâce de la prière et de l’adoration pour avoir pour tout homme une vraie charité.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: Que nous veux-tu Jésus?

«Que nous veux-tu…?» ou plus littéralement«Quoi entre nous et toi, Jésus de Nazareth?»A qui donc appartient cette voix singulière qui parle en «nous»? A l’homme ou à l’esprit impur? Comme si l’un et l’autre agglutinés ne formaient plus qu’un, tout en n’étant personne.

Voilà bien le tragique de cet homme, dépossédé de lui-même, habité par une voix qui s’exprime en son nom, sort de sa bouche et pourtant n’est pas la sienne. Etrange parole qui sait si bien: «tu es le Saint de Dieu» et qui comprend si mal: «tu es venu pour nous perdre.»

L’homme à l’esprit impur n’erre pas dans les taudis, il pratique à la synagogue comme il faut, le jour du sabbat. Il connaît ses prières, mais la pluie de la Parole n’entre pas dans ce cœur obstrué par les ronces. Un perroquet dirait le pape François. Une parole hostile vocifère en lui, à moitié juste, complètement fausse, comme toutes ces sentences à l’emporte-pièce qui détruisent, dénaturent, confisquent jusqu’à la pensée de Dieu. «Tu es venu pour nous perdre» est l’antonyme parfait du prénom de Jésus «celui qui vient pour nous sauver.»

«Etrange parole qui sait si bien: ‘tu es le Saint de Dieu’ et qui comprend si mal: ‘tu es venu pour nous perdre.’»

Voilà donc l’impur qui pervertit les mots, leur donne un sens à rebrousse-poil, interdit la pensée ou l’impose, ce qui revient au même. L’esprit impur n’a pas de nom. Il braille en «nous», crie plus fort que les autres, s’installe en eux, les manipule, leur dit quoi dire ou parle pour eux. Une même langue, des mêmes mots, lobotomisation, Babel! Malheur au prophète qui parle au nom des autres, prévenait déjà Moïse!

Et voilà que Jésus entre à Capharnaüm, ce melting-pot culturel et religieux où les langues s’entremêlent: l’araméen du peuple, le grec de l’administration, le latin des soldats, sans compter les innombrables dialectes des colporteurs de passage. Capharnaüm n’a d’autre choix que de cultiver la tolérance pour survivre.

Les lois religieuses de stricte séparation entre le juif et les autres pour maintenir la pureté, comme dans les beaux quartiers du Temple, s’avèrent ici impraticables. Tous se mêlent et se côtoient: chalands, manants, voyageurs, indigènes, sages et révolutionnaires, zélés ou nonchalants. Des rôles ailleurs si bien définis, se nuancent dans cette cité frontière: des militaires, fidèles à l’ennemi romain, sympathisent et contribuent aux frais de la synagogue, des juifs honnêtes collaborent et perçoivent les impôts impériaux, des étrangers prient comme les juifs…

Il y a même des prostituées et des publicains qui précèdent des BCBG dans le royaume nouveau. Capharnaüm regorge d’inclassables. Elle est impétueuse comme les eaux de son lac, imprévisible et parfois dangereuse, mais la vie y surabonde.

«Ne cherchez pas de diablotins à l’intérieur de cet homme tourmenté, le mal qui le ronge traduit seulement son incapacité à s’ouvrir.»

Est- ce par hasard si Jésus adopte comme lieu de résidence cet échantillon si riche d’humanité? Capharnaüm chante les mêmes refrains que le monde d’aujourd’hui: tout semble possible. Les repères si confortables éclatent en lambeaux. Pas étonnant dès lors que certains s’arriment aux acquis.

La synagogue a ceci de rassurant qu’elle sait ce que chacun doit faire et ne pas faire, dire et ne pas dire, penser et ne pas penser. Paroles en forme de coussin qui permettent de dormir et de haïr tranquille. Ne cherchez pas de diablotins à l’intérieur de cet homme tourmenté, le mal qui le ronge traduit seulement son incapacité à s’ouvrir.

«Que me veux-tu Jésus?»

L’évangile commence par là. Une parole qui vient rendre l’homme à lui-même en le menant ailleurs. Une parole d’autorité. Marc insiste sur ce mot. Au sens étymologique: Jésus appelle à grandir, à s’élever, à croître, à augmenter la vie. Une parole d’autorité. Au sens du grec «exousia»: ce qui pousse dehors, ce qui mène plus loin. Comme ces disciples partis à sa suite dans l’incertitude confiante d’un lendemain à inventer.

Didier Berret | Vendredi 29 janvier 2021

Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch



Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

La renommée de Jésus se répandit dans toute la Galilée

 

L’évangéliste S. Marc n’a pas connu Jésus mais il a été l’un des premiers membres de la jeune Église chrétienne. Les Actes des Apôtres racontent qu’il a rencontré Pierre dans la maison de sa mère, à Jérusalem. Il a côtoyé les apôtres et accompagné Paul dans son premier voyage missionnaire. Plus tard, il sera le compagnon fidèle de Pierre et les experts affirment que son évangile est en fait l’évangile de Pierre, car Marc a pris ses informations directement du chef des apôtres.

Jésus-Christ est venu pour rendre les gens plus autonomes, plus libres, plus en mesure de porter du fruit.

Le but principal de l’évangile de Marc est de nous présenter Jésus-Christ. Dès le début de son récit il écrit : «Commencement de l’évangile de Jésus, le Christ, le Fils de Dieu.» Et ensuite, tout au long de son évangile, il dévoile aux chrétiens l’identité de cet homme de Nazareth. Aujourd’hui, il nous parle de l’enseignement de Jésus et de son activité auprès des gens.

Marc souligne d’abord l’enseignement de Jésus : «Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes... Tous s’interrogeaient : «Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité !» Ensuite, pour mieux nous faire connaître le Seigneur, il raconte ce que Jésus fait dans «une journée-type». À travers ce procédé littéraire, il nous présente son activité tout en soulignant les traits essentiels de son ministère. Ce matin, nous lisons la première partie de cette journée à Capharnaüm.

Jésus rejoint les gens de l’intérieur. Il ne juge pas, ne condamne pas, mais redonne espérance et joie de vivre. Les auditeurs sont littéralement séduits par sa façon de faire et de s’exprimer : «Il parle avec autorité». En latin, le mot autorité veut dire : «faire grandir», «faire croître», «aider à se développer». Lorsque l’on parle d’autorité parentale, on souligne la capacité des parents à faire grandir leurs enfants libres et pleins d’espoir pour l’avenir. C’est le genre d’autorité que Jésus exerce, une autorité qui permet de grandir, une autorité de service. Il est venu pour rendre les gens plus autonomes, plus libres, plus en mesure de porter du fruit.

Jésus a laissé une impression profonde sur les gens autour de lui, non seulement parce qu’il proclamait un message nouveau mais aussi parce qu’il vivait ce qu’il prêchait et invitait les autres à faire de même.

La communauté chrétienne a toujours admiré le Christ non seulement pour son enseignement mais aussi pour sa compassion envers ceux qui souffrent, qui sont dans le besoin et qui sont rejetés par les autres.

Pendant cette «journée type» décrite par Marc, Jésus va à la synagogue pour écouter la parole de Dieu et pour prier avec la communauté. Ensuite, il guérit un malade en chassant un esprit mauvais. Les esprits mauvais sont tout ce qui nous empêche d’être bien dans sa peau : le manque de confiance en soi, les peurs incontrôlées, l’addiction à la drogue, à l’alcoolisme, aux jeux de hasard, au travail excessif, la poursuite effrénée de l’argent, de la carrière, du pouvoir, etc.

Après sa visite à la synagogue, Jésus retourne à la maison et là, il remet sur pied la belle-mère de Pierre qui était malade. Le soir venu, il guérit plein de gens qui se présentent à lui. Et le matin suivant, très tôt, il va seul dans la montagne pour prier. Voilà une journée typique de Jésus, selon saint Marc. À travers son action et son enseignement, il surprend ceux et celles qui écoutent sa parole et «sa renommée se répand dans toute la Galilée

À travers les mots et les actions de Jésus, l’évangéliste nous révèle qui est cet homme extraordinaire. Petit à petit, nous apprenons à le connaître comme un frère, comme une personne de grande compassion, comme le Fils du Père.

Pendant cette année liturgique, dimanche après dimanche, nous lirons un texte de l’évangile de Marc. Il nous révélera le Dieu merveilleux qui est le nôtre.

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