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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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14 février 2021

Évangile et Homélie du Dimanche 14 Février 2020. Si tu le veux, tu peux me purifier

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE
Le lépreux habitera à l’écart, son habitation sera hors du camp » (Lv 13, 1-2.45-46)

Lecture du livre des Lévites

Le Seigneur parla à Moïse et à son frère Aaron,
et leur dit :
« Quand un homme aura sur la peau
une tumeur, une inflammation ou une pustule,
qui soit une tache de lèpre,
on l’amènera au prêtre Aaron
ou à l’un des prêtres ses fils.
Le lépreux atteint d’une tache
portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre,
il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres,
et il criera : “Impur ! Impur !”
Tant qu’il gardera cette tache, il sera vraiment impur.
C’est pourquoi il habitera à l’écart,
son habitation sera hors du camp. »

– Parole du Seigneur.


PSAUME 31 (32), 1-2, 5ab, 5c.11

Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense,
dont l’esprit est sans fraude !

Je t’ai fait connaître ma faute,
je n’ai pas caché mes torts.
J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés. »

Toi, tu as enlevé l’offense de ma faute.
Que le Seigneur soit votre joie !
Exultez, hommes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !


DEUXIÈME LECTURE
« Imitez-moi, comme moi aussi j’imite le Christ » (1 Co 10, 31 – 11, 1)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
tout ce que vous faites :
manger, boire, ou toute autre action,
faites-le pour la gloire de Dieu.
Ne soyez un obstacle pour personne,
ni pour les Juifs, ni pour les païens,
ni pour l’Église de Dieu.
Ainsi, moi-même, en toute circonstance,
je tâche de m’adapter à tout le monde,
sans chercher mon intérêt personnel,
mais celui de la multitude des hommes,
pour qu’ils soient sauvés.
Imitez-moi,
comme moi aussi j’imite le Christ.

– Parole du Seigneur.


ÉVANGILE (Mc 1, 40-45)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
un lépreux vint auprès de Jésus ;
il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta
et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant :
« Attention, ne dis rien à personne,
mais va te montrer au prêtre,
et donne pour ta purification
ce que Moïse a prescrit dans la Loi :
cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti,
cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle,
de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville,
mais restait à l’écart, dans des endroits déserts.
De partout cependant on venait à lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 14 février 2021

Dans la guérison du lépreux, il se passe quelque chose de tragique qu’on ne peut voir qu’à la lumière de la croix. Quand Jésus guérit, il prend sur lui notre mal. Quand Jésus purifie, il prend sur lui notre impureté. Comprenons-nous vraiment ce qui se passe à la croix ? Jésus meurt de notre mal, de notre lèpre, de notre péché. Jésus meurt de notre mort.
Lui qui est sans péché, il s’est fait péché prenant sur lui nos propres fautes pour nous en délivrer.

Cette main qui se tend vers le lépreux, c’est la main sans tache de Jésus qui vient toucher ce qui est blessé en l’homme.
Cette main tendue comble l’abîme qui existe entre le lépreux et Jésus.
Elle pacifie, purifie, guérit, relève, ressuscite.
Sur la croix, Jésus vient toucher toutes nos impuretés, nos blessures.
Il touche tout ce que nous voulons cacher à nous-mêmes, aux autres ou à Dieu.
Il nous réconcilie avec notre histoire blessée.

Ému de compassion, c’est-à-dire saisi au plus profond de ses entrailles, comme une mère face à son enfant malade, Jésus met tout son amour à restaurer l’homme qui a perdu sa dignité.
Il s’engage totalement. « Je le veux, sois purifié ».Littéralement, Jésus dit : « Je veux, sois purifié ».
L’accent n’est pas mis sur la guérison escomptée, mais sur la puissance du simple vouloir de Jésus. « Je veux ».Cette volonté est inconditionnelle. Elle est force de vie. « Je veux que tu sois un vivant », dit Jésus.
Et cela est.
Sur la croix, cette volonté de sauver l’homme sera plus forte que celle de voir la coupe s’éloigner de lui.

En disant au lépreux, « je veux, sois purifié », Jésus crucifie en lui toute volonté tournée vers lui-même.
Bien avant Gethsémani et le Golgotha, Jésus laisse la croix se planter en son âme.
Nous ne pouvons pas comprendre la portée de ce « je veux, soit purifié » sans entendre en écho le déchirement intérieur de Jésus à l’heure ultime : « Père, non pas ma volonté, mais ta volonté…Entre tes mains, je remets mon esprit ».

Et le lépreux fut purifié.
Il reçoit les prémices de l’Esprit de Vie qui restaure l’homme dans toutes les dimensions de son être.
Jésus meurt en donnant sa vie à l’homme.
Jésus s’abaisse pour élever l’homme.
Jésus est crucifié pour que l’homme soit glorifié.
Le mystère pascal est un échange :
Jésus prend notre mort, notre finitude, notre fragilité et nous donne sa vie, son éternité, sa gloire en échange.
Avant l’heure, le lépreux est transfiguré par la Pâque du Christ.

Pourquoi Marc nous parle-t-il de ce lépreux guéri dans son Évangile ? Parce qu’il parle de nous, de ce que nous sommes devenus en étant baptisés dans le Christ Jésus. Nous avons nous aussi été plongés dans sa Pâque, dans sa mort et sa résurrection. Nous nous sommes relevés comme ce lépreux purifié, comme ces sourds qui entendent, comme ces infirmes qui marchent et ces morts qui ressuscitent. Marc nous interroge : est-ce que désormais par notre re-naissance, nous attestons au monde que le Royaume de Dieu est advenu (cf. Mc 2,5) ? Le vouloir absolu de Jésus a traversé notre être.
Sa force pascale est désormais la colonne vertébrale qui nous tient debout.
Son Esprit-Saint est puissance de vie et d’amour.

Nous sommes des êtres pascals.
Vivons-nous comme tels ?
Le sacrement de la réconciliation nous réajuste sans cesse à ce que nous sommes devenus par le baptême. Le sacrement de l’eucharistie nourrit ce dynamisme pascal qui est désormais notre propre force.
Le « je veux » de Jésus fait de nous une créature nouvelle.
À nous de répondre à notre tour : « Je veux,
je veux vivre en homme sauvé, je veux être configuré à toi, mon unique Sauveur 
et mon seul modèle (1 Co 11,1).
Je veux être ce que je suis en toi.
Je veux la vie, je veux la paix, je veux la joie. Je veux ce que tu veux pour moi ».

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Seigneur Jésus,
Je t’offre mes mains pour faire ton travail,
Je t’offre mes pieds pour suivre ton chemin,
Je t’offre mes yeux pour voir comme toi,
Je t’offre ma langue pour dire tes paroles,
Je t’offre mon intelligence pour que tu penses en moi.
Je t’offre mon esprit pour que tu pries en moi.
Surtout je t’offre mon cœur pour qu’en moi tu aimes le Père et tous les hommes.
Je t’offre tout ce que je suis pour que tu grandisses en moi,
Que ce soit toi le Christ, qui vives, travailles et pries en moi.
Amen.

Demande

Seigneur Jésus, rends mon cœur chaque jour un peu plus semblable au tien !

Réflexion
  1. Dans notre prière, comment exercer notre foi dans le Seigneur ? Lorsque nous présentons au Seigneur nos demandes, adressons-les au conditionnel plutôt qu’à l’impératif. C’est ce que fait le lépreux dans l’Évangile d’aujourd’hui. « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Il ne dit pas : « Seigneur tu dois me purifier » ou même : « Seigneur, purifie-moi ! » Il lui dit : « Si tu le veux… »
    La prière est avant tout une recherche de la volonté de Dieu pour nous ; gardons confiance : ce que le Seigneur veut pour moi est le mieux pour moi. Que veut-il pour moi dans ma vie aujourd’hui ? Je peux certainement avoir mon avis sur la question mais je ne peux pas le lui imposer. Laissons le Seigneur répondre à notre prière sachant qu’il répond toujours à mes demandes même si sa réponse n’est pas forcément toujours celle que je m’attendais.
     
  2. La grandeur de la compassion du Christ nous saisit dans ce passage. Là où nous n’attendrions que de la répugnance pour une maladie aussi contagieuse et repoussante que la lèpre, le Seigneur n’éprouve que de la compassion ! « Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha. » Je ne croise peut-être pas des lépreux dans ma vie mais il y a peut-être d’autres misères humaines que je peux voir autour de moi et qui peuvent m’interpeller : la personne chronophage qui demande de mon temps et de mon attention ; celui qui est insupportable à cause de son tempérament ou de son caractère difficile ; une personne ennuyeuse ; l’ennemi qui m’a blessé et que je dois arriver à pardonner, autant de situations où je suis appelé par le Seigneur à la compassion et la miséricorde.
    Seigneur, donne-moi la force d’aborder ces personnes avec patience et charité.
     
  3. Jésus, après avoir accompli quelque chose d’extraordinaire envers ce lépreux, reçoit louange et gratitude de la part de cet homme désormais guéri. Il lui fera même une belle renommée dans toute la région. Jésus prend le contre-pied, s’éloigne de l’adulation de la foule et reste à l’écart dans des endroits déserts.
    On a du mal à comprendre sa stratégie. N’était-il pas venu justement pour attirer à lui tous les hommes ? Jésus choisit le chemin de l’humilité et de la discrétion dans le bien qu’il accomplit. Il ne cherche pas de retour ou de gratitude. Il se contente tout simplement de faire le bien.
    C’est une belle leçon pour nous qui recherchons si souvent gratifications et compliments lorsque nous accomplissons une bonne action. Suivons le Christ sur ce chemin de l’humilité et de la discrétion. Réalisons toute chose dans notre quotidien pour la gloire de Dieu ! À Lui la gloire et tout le crédit pour le bien que nous accomplissons puisque c’est lui qui nous en donne la force et les occasions !
Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je veux renouveler dans ma prière aujourd’hui ma confiance en toi. Je veux avant tout chercher ta volonté. J’ai bien sûr des requêtes mais, en même temps, je ne veux pas te les imposer. Si tu le veux, tu peux me les accorder. Je te fais confiance. Je suis saisi par ton exemple de compassion pour ce lépreux. Aide-moi à exercer cette belle vertu de la compassion envers tous ceux qui, à cause de leur misère, m’insupportent. Aide-moi à être un instrument de ton amour pour eux ! Je te remercie pour ton témoignage d’humilité et de discrétion au moment d’accomplir ce miracle. Je veux aussi aimer et servir aujourd’hui avec humilité et discrétion en ne cherchant que ta plus grande gloire dans toutes mes bonnes œuvres. Aide-moi, Seigneur, à faire le bien avec une grande pureté d’intention.

Résolution

Présenter aujourd’hui mes demandes au Seigneur au conditionnel. Faire preuve de compassion envers quelqu’un que je peine à supporter, par un acte de charité. Offrir mes bonnes œuvres d’aujourd’hui pour la plus grande gloire du Seigneur.

Père Richard Tardiff, LC

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Le lépreux vient à Jésus comme à la chance unique de sa vie :

Il supplie à genoux, il veut recouvrer la santé, il veut redonner

un sens à sa vie, et reprendre sa place dans la communauté.

En effet, impur, intouchable, on le considère comme frappé d'un châtiment de Dieu, et il est mis, avec tous les lépreux, au ban de la société. Il ne peut entrer dans une ville ou un village, tout au plus peut-il mendier à la porte, et tout le monde doit s'éloigner de lui.

Jésus, qui a pitié de lui, le guérit, mais veut garder la discrétion, parce qu'il veut faire l'œuvre de Dieu sans éclats, sans propagande, comme le Serviteur de Yahweh qui ne crie pas sur les places.

Cependant l'homme, une fois guéri, s'empresse de proclamer la nouvelle, de sorte que Jésus ne peut plus entrer ouvertement dans une ville ; "il se tient dehors, dans les lieux déserts, et l'on vient à lui de toutes parts".

Étrange récit, qui oppose ainsi deux sortes de contagion : La contagion de la lèpre, qui éloigne tout le monde du lépreux, la contagion de la sainteté, qui attire à Jésus tous les hommes.

Le lépreux ne peut entrer en ville à cause de la crainte des habitants ; Jésus non plus ne peut entrer désormais, mais à cause de l'enthousiasme des foules.

Revenons un instant sur la démarche du lépreux.

"Si tu le veux, tu peux me guérir !", dit-il à Jésus.

Moi, je ne peux rien contre ce mal. Personne n'y peut rien.

Mais toi, il te suffit de le vouloir, et la maladie obéira !

Quelle foi, quelle confiance, dans cet appel du lépreux !

Et Jésus a aimé sa spontanéité, la véhémence de son désir,

puisqu'il lui a répondu tout de suite : "Je le veux: sois purifié !"

Jésus le veut, Jésus le veut toujours, à toute heure de notre vie.

Parfois, c'est nous qui ne le voulons pas vraiment.

Nous connaissons les misères qui nous collent au cœur, mais nous disons :"Après tant d'années, c'est incurable ! Je suis incurable !

C'est alors que nous n'osons plus espérer.

Nous nous en tenons à ce que nous voyons en nous, sans regarder suffisamment ce que Jésus nous donne à voir en Lui : sa miséricorde, son désir de nous faire vivre, la force de son amitié de Sauveur.

Souvent c'est l'image de nous-mêmes qui nous désole. Mais la première pauvreté de cœur que Dieu nous demande, c'est de lâcher justement l'image de nous-mêmes pour ne garder dans les yeux que son visage à lui.

Sainte Thérèse de Lisieux écrivait à sa sœur Céline :

"Si tu veux supporter en paix l'épreuve de ne pas te plaire à toi-même, il est vrai que tu souffriras, parce que tu seras à la porte de chez toi, mais ne crains pas : plus tu seras pauvre, plus Jésus t'aimera."

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 14 février 2021
SIXIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Références bibliques :

Du livre des lévites. 13 1 à 46 : « Sa demeure sera hors du camp ».
Psaume 101 : « Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse. »
Lettre de saint Paul aux Corinthiens. 1 Cor. 10. 31 à 11.1 : « Je tâche de m’adapter à tout le monde. Mon modèle, c’est le Christ. »
Evangile selon saint Marc. 1. 40 à 45 : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »

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JESUS A PITIE DE LUI


A l’époque de Jésus, la lèpre était une source de répulsion et même de terreur. Pour les juifs, le lépreux était un pécheur et le verset 43 le rappelle. Or, ci, cet homme a bravé l’interdit qui l’excluait de la communauté et ne lui permettait aucun contact avec qui que ce soit. Il est entré dans la maison où se trouve Jésus. Il est au milieu des auditeurs. Ce qui l’a décidé à enfreindre cette loi très stricte, c’est qu’il est malheureux et n’a qu’une espérance : la bonté de celui dont il a entendu déjà tant de merveilles. Il compte sur sa puissance : « Si tu le veux, tu peux me guérir. »


Jésus se trouve devant cet homme, et, dans le même temps, à out ce qui l’exclut de la société. Dans les scènes antérieures, rapportées par saint Marc, il y est fait mention soit de la privation de la liberté physique, comme la maladie qui empêche la belle-mère de Pierre de rendre service, soit de la liberté spirituelle comme la possession d’un esprit mauvais. Dans les deux cas, cette maladie ou cette possession sont nettement distinguées du mal qui habite le cœur de l’homme.


Par contre, pour la lèpre, il en était autrement, puisqu’elle est la conséquence du péché, selon la loi juive. A l’occasion de la guérison du paralytique, saint Marc nous dira clairement que Jésus a tout pouvoir contre le péché. Ce sera la lecture de dimanche prochain. Aujourd’hui il le démontre en affrontant cette double exclusion physique et spirituelle et en réintégrant le lépreux dans le peuple de Dieu. Il a pitié de cet homme, comme il a pitié de tout homme qui vit hors de la communauté des enfants de Dieu. C’est là son œuvre de salut. « Il est venu pour que la multitude des hommes soient sauvée. » (1 Cor. 10. 33) L’amour peut tout, chantera saint Paul dans son hymne à la charité. Saint Marc note ce sentiment intime de Jésus que seul un témoin a pu remarquer, parce que celui qui lui a rapporté l’épisode était présent dans la maison, saint Pierre dont Marc est l’évangéliste.

L’AUTORITE DE JESUS


Jésus étend la main et touche le lépreux qui est guéri au moment même de ce geste. Jésus ne craint ni l’impureté ni la contagion. Il sait qu’il est la guérison. Son pouvoir vient d’ailleurs, même s’il n’est pas d’une autre humanité que la nôtre et dont il fait les gestes simples : toucher, et sans autre parole que « Je le veux, sois purifié. » Et non pas de longues incantations comme le font tant et tant de charlatans.
Il sait qu’il ne peut être souillé par cette lèpre comme il n’est pas souillé par le éché. Il est la Vie qui ne peut craindre la corruption. D’une certaine manière, il anticipe sa résurrection par cette guérison qui rend pleine vie à celui qui est venu lui demander de vivre comme tous les autres et au milieu d’eux. Ici saint Marc ne mentionne aucun questionnement de la part de ceux qui sont présents, alors qu’en d’autres circonstances, ils murmurent ou pensent : « Qui est-il ? »
En faisant cette guérison, Jésus ne veut pas se mettre ni hors de la loi ni au-dessus d’elle. Il demande d’un ton sans réplique, et non pas sévère, que le lépreux en accomplisse les exigences en allant se montrer aux prêtres. Il est nécessaire que soit constatée la pureté reconquise et qu’ainsi cette attestation devienne un témoignage sans contestation ultérieure.


Il nous faut reprendre le sens des termes grecs que Marc emploie. « La lèpre s’est éloignée », (Marc 1. 42) comme une réalité extérieure à cet homme. Il ne devient pas autre, il redevient lui-même. Il est purifié. Il en est de même pour nous tous. Quand nous nous retirons du péché, nous redevenons pleinement ce que nous sommes. Puis Jésus lui demande de partir. S’il a retrouvé son intégrité personnelle, le lépreux ne doit pas rester là à se réjouir de lui-même, à passer des heures de commentaires enthousiastes (Marc 1. 45) Jésus lui demande de s’éloigner, car il doit d’abord et sans attendre, réintégrer la communauté.

POUR LA GLOIRE DE DIEU


De son côté, Jésus s’éloigne pour se retirer dans des lieux « déserts » afin d’éviter aussi les enthousiasmes déplacés de la foule. Ceux qui veulent le rencontrer doivent entreprendre une démarche personnelle qui les engage parce qu’ils sont dégagés d’une ambiance qui les entraîne à ne voir que la guérison, sans aller à l’essentiel, qui est le message de la Bonne Nouvelle.
« Je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu’ils soient sauvés », écrit saint Paul aux Corinthiens. L’Apôtre a pris le Christ pour modèle. (1 Cor. 11. 1)
Nous devons agir et réagir ainsi. « Tout faire pour la gloire de Dieu » et non pour être admiré personnellement. Sinon cet intérêt personnel devient un obstacle (1 Cor. 10. 33) L’homme de Dieu ne se met ni sur le devant de la scène, ni dans le meilleur champ des caméras. Il est là pour conduire à Dieu dont il n’est que le serviteur.
Dès ces premiers moments de sa vie publique, le Seigneur prend bien soin d’éviter que chacun ne s’arrête à lui seul ou ne s’égare que dans des considérations trop humaines. Il le dira clairement, après la multiplication des pains, faisant remarquer à la foule qui le cherche : »Vous me cherchez parce que vous avez mangé des pains et que vous en avez été rassasiés. Travaillez pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. » (Jean 6. 26)
Dans le désert où bien souvent les hommes s’égarent, s’enlisent et s’affaissent épuisés, il est le chemin qui conduit à son Père, en qui demeure la Vie éternelle.

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« Accorde-nous, Dieu tout puissant, de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels. » (prière d’ouverture)
Quittons donc les lieux de nos habitudes, de nos égocentrismes satisfaits, de nos prétentions et de nos velléités, pour vivre « l’inlassable recherche des biens spirituels. »

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Combien de personnes aujourd’hui, non seulement sont rejetées par la communauté humaine, mais aussi, dans le même mouvement, se sentent rejetées de Dieu. Il y a une détresse que nous ne pouvons percevoir que dans les témoignages des personnes souffrants de ce rejet. Que faire face aux difficultés qui nous sont données à vivre ? Elles sont telles que nous pouvons nous sentir rejetés des hommes, et rejetés de Dieu même. Alors nous crions : "Dieu compatissant, Dieu miséricordieux." Ce cri attire le cœur du Sauveur Jésus qui nous manifeste la tendresse de notre Père : "il est pris de pitié devant cet homme." Cette communion d’amour est salutaire pour celui qui vit le rejet, qui se sent comme un lépreux. C’est jusque dans notre propre famille que ce rejet peut être vécu par ceux dont on s’attendait plutôt à être reçu. L’homme de l’Evangile se jette aux pieds de Jésus : « Si tu le veux, tu peux me purifier » ! Jésus va étendre la main et le toucher. Le visage de Dieu se manifeste dans l’Amour infini de Jésus pour cet homme.

"Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »" Le désir de silence de Jésus exprime un mouvement secret, tout intérieur. Jésus veut faire l’œuvre de Dieu sans éclats, sans propagande. Le cri des pauvres fait émerger en Jésus le visage de Dieu compatissant, tendre et bon dont nous avons besoin. Le jugement bienveillant de Dieu rejaillit sur les hommes qui en deviennent le signe ! C’est d’abord le signe du jugement de Dieu miséricordieux, présent au milieu de son peuple. Cette bienveillance éloigne le trop plein de douleur du à la maladie ou au péché. Le message de Jésus va manifester au monde l’amour tendre, compatissant, miséricordieux du Cœur de Dieu. Toute pauvreté, qu’elle soit affective, physique, psychologique, appelle le don de Dieu. C’est le mystère de la venue de Jésus dans la chair humaine pour nous guérir, pour nous sauver. Dans ce toucher divin, cet homme est guéri. Nous savons que ce touché par Dieu de la misère humaine, de la violence des hommes, se retrouvera d’une manière incroyable sur la croix, là, Jésus sera touché à mort.

« Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. » Ce lépreux, tenu à l’écart, fait éclater toute sa joie au risque de contrarier l’œuvre de Jésus. Dieu est là, Il veut nous libérer dans le silence. Aujourd’hui encore, nous sommes invités à habiter le fond de notre cœur pour le donner à Jésus. Habiter notre vie dans toute sa profondeur, là ou règne l’Amour de Dieu, est notre joie. Nous avons du mal à reconnaître notre misère, à nous accepter tels que nous sommes. Jésus surabonde de la tendresse et de l’amour de Dieu pour nous ! C’est le cri de l’humanité : « Si tu le veux, tu peux me guérir : » Ce cri s’adresse toujours à Jésus qui a pitié des hommes, qui les guérit, et qui garde la discrétion parce qu’il veut faire l’œuvre de Dieu sans éclats, sans propagande, comme le Serviteur de Yahweh qui ne crie pas sur les places. Jésus est touché par la misère de l’humanité, il va la vaincre par son immense Amour.

Nous demandons comme cet homme la grâce de crier : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: quelle audace!

Confinement… Quarantaine… Isolement… Des mots soudain très actuels. Et notre vie sociale, relationnelle en est douloureusement bouleversée. Ici et maintenant. Mais nous le savons, nous l’espérons, les malades retrouveront la santé et, la vie sociétale, tôt ou tard, retrouvera ses droits. Et ses joies.

Une telle expérience nous aide peut-être à prendre un peu la mesure du sort réservé aux lépreux au temps de Jésus: exclus de la société, tenus à l’écart de la collectivité. Le portrait brossé par la Loi de Moïse trace ce programme: «Le lépreux, atteint de ce mal, portera ses vêtements déchirés et ses cheveux en désordre. Il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres et il criera: ›Impur! Impur!’ Tant qu’il gardera cette tache, il demeurera à part: sa demeure sera hors du camp» (Lv 13, 45-46).

Dans la Bible en effet, la lèpre n’est pas seulement ce mal horrifiant qui ronge l’homme et le défigure; c’est aussi un mal religieux: la marque du péché. Il est donc étonnant de voir l’audace de cet homme, dont le contact rendait impur, et qui cependant n’hésite pas à s’approcher de Jésus: «Si tu le veux, tu peux me purifier.» L’inouï est qu’avec Jésus, c’est la pureté qui est contagieuse et non la lèpre; c’est le bien qui l’emporte sur le mal et pas le contraire.

Pourquoi ne pas entendre ici une invitation à oser s’engager personnellement dans certains milieux, auprès de certaines personnes, pour témoigner que la lumière peut toujours visiter et vivifier toutes ténèbres?

L’évangile nous dit que Jésus est saisi de compassion, ému aux entrailles. Alors, à son tour, voilà qu’il enfreint la Loi: il ose toucher l’intouchable comme si c’était plus fort que lui. Il ne peut rester insensible à tant de souffrances: ›je le veux, sois purifié.’ Et sa parole est efficace à l’instant même. Comment ne pas nous interroger nous-mêmes: sommes-nous encore sensibles aux situations de détresse? Il suffit souvent de si peu pour signifier notre compassion.

«L’inouï est qu’avec Jésus, c’est la pureté qui est contagieuse et non la lèpre; c’est le bien qui l’emporte sur le mal et pas le contraire.»

Mais Jésus serait-il versatile? Car aussitôt l’homme guéri, Jésus le renvoie avec fermeté, avec rudesse traduiront certains, en lui interdisant de parler. C’est que la guérison des lépreux était un des signes annonçant l’avènement du Messie. Et Jésus ne veut pas qu’on se méprenne sur son identité profonde. Il n’est pas un faiseur de miracles, son but n’est pas de chasser un jour l’occupant romain.

Le Messie sera le Serviteur souffrant, humilié, crucifié. Or, une fois encore, l’homme va désobéir! Malgré l’interdiction de Jésus, il répand la nouvelle. Mais ce n’est pas la Bonne Nouvelle, c’est seulement son histoire à lui.  Alors que Jésus avait répondu à sa supplication, lui ne se met pas à l’écoute de Jésus et ne tient pas compte de sa demande.

Oh! comme il nous arrive de ressembler à ce lépreux ! Nous trouvons toujours les mots pour implorer l’aide de Dieu. Mais vient-il à nous suggérer intérieurement tel geste à poser, telle démarche à entreprendre, nous voilà soudainement bien durs d’oreilles.

Désormais, c’est Jésus qui doit se retirer dans les endroits déserts. Il a pris la place du lépreux comme il prendra la place des pécheurs. Cependant, de partout on venait à Lui…

Sœur Véronique | Vendredi 12 février 2021

Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch



Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

http://www.cursillos.ca

http://www.cursillos.ca





Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

 

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Frère F, Père P, Soeur S

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: quelle audace!

Confinement… Quarantaine… Isolement… Des mots soudain très actuels. Et notre vie sociale, relationnelle en est douloureusement bouleversée. Ici et maintenant. Mais nous le savons, nous l’espérons, les malades retrouveront la santé et, la vie sociétale, tôt ou tard, retrouvera ses droits. Et ses joies.

Une telle expérience nous aide peut-être à prendre un peu la mesure du sort réservé aux lépreux au temps de Jésus: exclus de la société, tenus à l’écart de la collectivité. Le portrait brossé par la Loi de Moïse trace ce programme: «Le lépreux, atteint de ce mal, portera ses vêtements déchirés et ses cheveux en désordre. Il se couvrira le haut du visage jusqu’aux lèvres et il criera: ›Impur! Impur!’ Tant qu’il gardera cette tache, il demeurera à part: sa demeure sera hors du camp» (Lv 13, 45-46).

Dans la Bible en effet, la lèpre n’est pas seulement ce mal horrifiant qui ronge l’homme et le défigure; c’est aussi un mal religieux: la marque du péché. Il est donc étonnant de voir l’audace de cet homme, dont le contact rendait impur, et qui cependant n’hésite pas à s’approcher de Jésus: «Si tu le veux, tu peux me purifier.» L’inouï est qu’avec Jésus, c’est la pureté qui est contagieuse et non la lèpre; c’est le bien qui l’emporte sur le mal et pas le contraire.

Pourquoi ne pas entendre ici une invitation à oser s’engager personnellement dans certains milieux, auprès de certaines personnes, pour témoigner que la lumière peut toujours visiter et vivifier toutes ténèbres?

L’évangile nous dit que Jésus est saisi de compassion, ému aux entrailles. Alors, à son tour, voilà qu’il enfreint la Loi: il ose toucher l’intouchable comme si c’était plus fort que lui. Il ne peut rester insensible à tant de souffrances: ›je le veux, sois purifié.’ Et sa parole est efficace à l’instant même. Comment ne pas nous interroger nous-mêmes: sommes-nous encore sensibles aux situations de détresse? Il suffit souvent de si peu pour signifier notre compassion.

«L’inouï est qu’avec Jésus, c’est la pureté qui est contagieuse et non la lèpre; c’est le bien qui l’emporte sur le mal et pas le contraire.»

Mais Jésus serait-il versatile? Car aussitôt l’homme guéri, Jésus le renvoie avec fermeté, avec rudesse traduiront certains, en lui interdisant de parler. C’est que la guérison des lépreux était un des signes annonçant l’avènement du Messie. Et Jésus ne veut pas qu’on se méprenne sur son identité profonde. Il n’est pas un faiseur de miracles, son but n’est pas de chasser un jour l’occupant romain.

Le Messie sera le Serviteur souffrant, humilié, crucifié. Or, une fois encore, l’homme va désobéir! Malgré l’interdiction de Jésus, il répand la nouvelle. Mais ce n’est pas la Bonne Nouvelle, c’est seulement son histoire à lui.  Alors que Jésus avait répondu à sa supplication, lui ne se met pas à l’écoute de Jésus et ne tient pas compte de sa demande.

Oh! comme il nous arrive de ressembler à ce lépreux ! Nous trouvons toujours les mots pour implorer l’aide de Dieu. Mais vient-il à nous suggérer intérieurement tel geste à poser, telle démarche à entreprendre, nous voilà soudainement bien durs d’oreilles.

Désormais, c’est Jésus qui doit se retirer dans les endroits déserts. Il a pris la place du lépreux comme il prendra la place des pécheurs. Cependant, de partout on venait à Lui…

Sœur Véronique | Vendredi 12 février 2021

Le portail catholique suisse

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Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

Seigneur si tu le veux, tu peux me purifier

 

Aujourd’hui, Jésus s’attaque aux préjugés et à l’exclusion : «Pris de pitié... il étendit la main, le toucha.»

L’intention de l’évangéliste n’est pas simplement de rappeler un miracle de guérison, mais bien de nous dire qui est Jésus. Il brisait les barrières des lois humaines et sociales, qui défendaient d’avoir un contact avec les lépreux, il avait pitié des intouchables chassés hors de la ville et rejetés de tous. En agissant ainsi, Jésus devient lui-même un «intouchable» : «Il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d’éviter les lieux habités».

Cet évangile nous invite à répondre à la question : Qui sont les lépreux du XXIe siècle.

- Ceux qui vivent dans les bidons-villes à travers le monde et chez-nous
- Les sans travail et les sans-abri
- Les ex-prisonniers qui ne peuvent reprendre leur place dans la société
- Les gens sous l’emprise de la drogue
- Les gens qu’on enferme dans des prisons secrètes et des prisons d’État, où la torture est à l’ordre du jour
- Les personnes âgées qui attendent la mort dans l’isolement et l’abandon
- Les vagues d’immigrants qui arrivent par milliers.

Il y a tellement de lépreux et d’exclus dans notre société moderne !

L’an dernier, Radio Canada a présenté un reportage montrant la « plaie sociale » que constituent les itinérants qui se réfugient dans la ville de Montréal, surtout pendant la période froide de l’hiver : malades du sida, de l’hépatite, du diabète, du coeur, de la peau; victimes de l’alcool et de la drogue; mal habillés, mal lavés, mal nourris.

Le reportage soulignait la tolérance des Montréalais qui accueillent, bon gré mal gré, ces malheureux alors que d’autres villes, avec leurs lois plus sévères, les rejettent.

Il existe aussi des organismes d’entraide où l’on retrouve des centaines de bénévoles qui viennent en aide aux exclus : The Old Brewery Mission, la Maison du Père, l’Accueil Bonneau, Centre Aide, etc.

Être en contact avec ceux et celles qui souffrent est essentiel à notre engagement chrétien. François d’Assise doit sa conversion en grande partie à une rencontre avec un lépreux. C’est le texte de l’évangile d’aujourd’hui qui l’a fait sortir de sa médiocrité et a provoqué un changement radical dans sa vie. Il écrit dans son Testament : « La vue des lépreux m’était insupportable, mais quand je me sentis intérieurement porté à embrasser l’un d’eux, tout a basculé, tout a changé». François est converti par un baiser. Il est littéralement retourné, transformé, il voit les gens, il voit la vie d’une autre façon.

Il en a été de même pour le Père Damien sur l’île de Molaquai et de Raoul Follereau, un journaliste qui, avec sa femme, a consacré sa vie à la cause des lépreux. C’est lui qui a introduit la journée mondiale des lépreux, une page d’évangile célébrée dans 127 pays.

Le contact de Jésus avec le lépreux est en fait l’équivalent de la parabole du bon Samaritain dans la vie réelle. C’est aussi le symbole de l’intervention de Dieu dans chacune de nos vies.

Derrière l’image de la lèpre, nous retrouvons toutes nos fragilités, nos handicaps, nos toxicomanies, ce qui nous défigure et nous ronge de l’intérieur, tout ce qui nous empêche d’être un membre à part entière de la communauté humaine et d’offrir ce que nous avons d’unique. Tous nous avons besoin de la tendresse de Dieu. Et tous nous sommes invités à suivre l’exemple du Christ, à apporter un peu de réconfort et d’espérance à ceux et celles qui sont malades, rejetés et isolés.

À la fin de l’évangile de S. Marc, Jésus indique les signes qui accompagneront les membres de son peuple : «ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci se sentiront mieux». (Mc 16, 18).

Être disciple du Christ, c’est être guéri par lui et marcher à sa suite en agissant comme lui.

«Seigneur, si tu le veux, tu peux me guérir»

http://www.cursillos.ca






        

 

 

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