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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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14 mars 2021

Évangile et Homélie du Dimanche 14 Mars 2021. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique...

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
La colère et la miséricorde du Seigneur manifestées par l’exil et la délivrance du peuple (2 Ch 36, 14-16.19-23)

Lecture du deuxième livre des Chroniques

En ces jours-là,
tous les chefs des prêtres et du peuple
multipliaient les infidélités,
en imitant toutes les abominations des nations païennes,
et ils profanaient la Maison
que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem.
Le Seigneur, le Dieu de leurs pères,
sans attendre et sans se lasser,
leur envoyait des messagers,
car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure.
Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu,
méprisaient ses paroles,
et se moquaient de ses prophètes ;
finalement, il n’y eut plus de remède
à la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple.
Les Babyloniens brûlèrent la Maison de Dieu,
détruisirent le rempart de Jérusalem,
incendièrent tous ses palais,
et réduisirent à rien tous leurs objets précieux.
Nabucodonosor déporta à Babylone
ceux qui avaient échappé au massacre ;
ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils
jusqu’au temps de la domination des Perses.
Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur
proclamée par Jérémie :
La terre sera dévastée et elle se reposera
durant 70 ans,
jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos
tous les sabbats profanés.

Or, la première année du règne de Cyrus, roi de Perse,
pour que soit accomplie la parole du Seigneur
proclamée par Jérémie,
le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse.
Et celui-ci fit publier dans tout son royaume
– et même consigner par écrit – :
« Ainsi parle Cyrus, roi de Perse :
Le Seigneur, le Dieu du ciel,
m’a donné tous les royaumes de la terre ;
et il m’a chargé de lui bâtir une maison
à Jérusalem, en Juda.
Quiconque parmi vous fait partie de son peuple,
que le Seigneur son Dieu soit avec lui,
et qu’il monte à Jérusalem ! »

– Parole du Seigneur.

 


 

PSAUME 136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6

Au bord des fleuves de Babylone

    nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.

C’est là que nos vainqueurs
    nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »

Comment chanterions-nous un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !

Je veux que ma langue s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem
au sommet de ma joie.


 

DEUXIÈME LECTURE
« Morts par suite des fautes, c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » (Ep 2, 4-10)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
Dieu est riche en miséricorde ;
à cause du grand amour dont il nous a aimés,
nous qui étions des morts par suite de nos fautes,
il nous a donné la vie avec le Christ :
c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.
Avec lui, il nous a ressuscités
et il nous a fait siéger aux cieux,
dans le Christ Jésus.
Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs,
la richesse surabondante de sa grâce,
par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés,
et par le moyen de la foi.
Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil.
C’est Dieu qui nous a faits,
il nous a créés dans le Christ Jésus,
en vue de la réalisation d’œuvres bonnes
qu’il a préparées d’avance
pour que nous les pratiquions.

– Parole du Seigneur.



ÉVANGILE (Jn 3, 14-21)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean  (Jn 3, 14-21)

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« De même que le serpent de bronze
fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement,
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière,
pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

http://www.delamoureneclats.fr



Homélies - Abbé Philippe Link

L’Évangile nous présente un personnage du nom de Nicodème, membre du Sanhédrin de Jérusalem, qui va chercher Jésus la nuit. Il s’agit d’un honnête homme, attiré par les paroles et par l’exemple du Seigneur, mais qui a peur des autres, qui hésite à franchir le pas de la foi. Il ressent la fascination de ce Rabbi si différent des autres, mais il ne réussit pas à se soustraire aux conditionnements du milieu, contraire à Jésus, et il restera hésitant sur le seuil de la foi. Que de personnes, à notre époque également, sont à la recherche de Dieu, à la recherche de Jésus et de son Église, à la recherche de la miséricorde divine, et attendent un “signe” qui touche leur esprit et leur cœur ! Aujourd’hui, comme alors, l’évangéliste nous rappelle que le seul “signe” est Jésus élevé sur la croix : Jésus mort et ressuscité est le signe absolument suffisant. En Lui, nous pouvons comprendre la vérité de la vie et obtenir le salut. Telle est l’annonce centrale de l’Église, qui demeure immuable au cours des siècles. La foi chrétienne n’est donc pas une idéologie, mais une rencontre personnelle avec le Christ crucifié et ressuscité. De cette expérience, qui est individuelle et communautaire, naît ensuite une nouvelle façon de penser et d’agir : c’est ainsi que trouve son origine, comme en témoignent les saints, une existence marquée par l’amour.

 Nous vivons dans un monde structuré d’une certaine manière par le péché, par des chemins de mort. C’est vrai qu’il y a aujourd’hui de quoi être inquiets devant ce monde de violences, de dérives morales, de pertes de repères, etc… Mais le mal ne pourra jamais pour autant remporter la victoire. « Là où le péché abonde, la grâce surabonde ! ». Alors face à ce monde qui semble perdre la raison, la vraie question n’est pas de savoir comment être sauvé du mal, du péché, de ce monde de ténèbres. La réponse, nous l’avons dans ces paroles du Christ, nous l’avons dans le Christ lui-même qui est « le chemin, la vérité et la vie ». La victoire contre le mal, le Christ nous l’a acquise une fois pour toutes, par sa mort et sa résurrection.

La bonne question, c’est de savoir si oui ou non, nous voulons être sauvés ! Si oui ou non, nous voulons être comblé de l’amour de notre Dieu. « Veux-tu guérir ? » nous demande Jésus ! Resterons-nous dans le camp nocturne et ambigu des Nicodème ? Ou accepterons-nous dès maintenant de vivre au grand jour notre Foi, et d’« agir selon la vérité » comme nous le demande Jésus ! Tant que nous ne répondrons pas clairement à cette question, le mal continuera à nous piéger. Alors en ce dimanche où nous fêtons tous ensemble la mi-carême, où nous sommes à mi-chemin vers Pâques, n’ayons pas peur de laisser la Lumière du Christ nous envahir, de laisser la Vérité qu’est le Christ nous libérer ! Car ce chemin de Carême est un chemin de liberté, le seul et unique chemin qui nous conduise vraiment à la Terre promise : l’amour de Dieu.

En tournant notre regard vers Marie, “Mère de la sainte joie”, demandons-lui de nous aider à approfondir les raisons de notre foi, pour que, comme nous y exhorte aujourd’hui la liturgie, renouvelés dans l’esprit et l’âme joyeuse, nous répondions à l’amour éternel et infini de Dieu.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Dieu tout-puissant, toi qui connais toutes choses, ne regarde pas le péché de ton peuple, mais écoute sa demande de pardon. Sans ta grâce, la vie ne pourra jamais retrouver la route que tu lui as tracée.

Demande

Seigneur, de nuit Nicodème est venu te trouver pour savoir comment renaître face à son Créateur, comment retrouver le chemin jusqu’à son Père. Toi, tu l’invites à « naître de l’eau et de l’Esprit » (Jn 3, 5), tu l’invites à s’ouvrir à l’Esprit Saint qui trace le chemin de chacun. Seigneur, je te le demande, accorde-moi d’entendre et de suivre ta voix.

Réflexion
  1. « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert (…) »
    Le Christ rédempteur connaît l’histoire de ce peuple qui a traversé le désert et les multiples répétitions de découragement et de rébellion manifestées face aux évènements à surmonter. Et là, avec ce rappel devant Nicodème, membre du Sanhédrin, qui connaissait, lui aussi, très bien l’histoire de l’Exode, il est clair que Jésus connaissait la volonté de son Père pour le rachat de l’humanité : sa Passion et sa crucifixion faisaient partie du plan de salut que le Père avait fixé pour ce rachat.
    Cette référence au serpent rappelle le comportement des Israélites : fatigués de leur longue marche au désert, le peuple d’Israël s’était révolté contre cette traversée dont il ne voyait pas la fin. Face à cette attitude de manque de confiance et de découragement et comme punition, Yahvé envoie des serpents dont la morsure est mortelle.
    Moïse intervient alors et lui demande de pardonner le comportement de ce peuple. En réponse, Yahvé lui ordonne : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât. » (Nb 21, 8) Il promet que celui qui, ayant été mordu, lèverait les yeux vers ce serpent serait pardonné. Ici, face à Nicodème, Jésus évoque la crucifixion à laquelle il sera soumis dans quelques temps.
     
  2. « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (…) »
    Il est clair que le serpent d’airain sur un mât est le symbole de la croix et de la Rédemption : c’est ce dont le Christ parle à Nicodème pour lui montrer à quel point lui, le Christ Rédempteur, accepte et épouse le désir et la volonté rédemptrice du Père qui veut nous voir tous avec lui pour la vie éternelle. Le Fils accepte totalement de donner sa vie pour chacun des enfants de son Père. Donc, chacun de ses auditeurs d’alors et chacun de nous aujourd’hui est celui pour lequel le Seigneur s’est offert.
     
  3. « Et le Jugement, le voici (…) »
    Par leur comportement, les êtres humains qui n’auront pas accueilli la lumière resteront dans les ténèbres. Mais, « celui qui fait la vérité vient à la lumière ». Le Seigneur invite donc chacun de ses auditeurs à venir à la lumière apportée par ses enseignements et répondre à son comportement par la soumission et l’obéissance au désir du Père. Jésus le fait comprendre par l’intermédiaire de l’Esprit Saint.
    Il répond ici à la question de Nicodème qui demande : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? » (Jn 3, 4) Il répond alors : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jn 3, 5) Donc, l’homme pécheur ne peut revenir dans la maison du Père que s’il s’ouvre à la lumière de l’Esprit. Et c’est ce que Paul confirme dans sa lettre aux Romains : « Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Rm 8, 1-2)
Dialogue avec le Christ

Il est donc clair que, réduits à nos seules forces, nous ne pouvons rien faire. Alors, Seigneur, pour vivre dans la lumière, accorde-moi la grâce d’écouter l’Esprit que tu nous communiques par tes paroles, tes exemples et les sacrements et d’obéir à sa demande.

Résolution

Je ne peux rien seul alors je veux lever les yeux vers la croix rédemptrice d’où je recevrai l’Esprit et sa lumière.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

Curieuse contradiction dans ce passage de l'Évangile de Jean : d'un côté, Jésus dit : "Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde" ; et aussitôt après : "le jugement, le voici !"

Mais la contradiction n'est qu'apparente, car pour Jean il y a deux sortes de jugement, le jugement prononcé et le jugement provoqué.

Le jugement prononcé, avec sentence, est celui qui aura lieu à la fin des temps, lors du retour de Jésus glorieux, et ce jugement futur est associé dans les Évangiles au pouvoir du Fils de l'homme, au pouvoir du Christ, Seigneur de tous les temps.

Mais avant ce jugement prononcé, et tout au long de l'histoire des hommes, a lieu un autre jugement, le jugement qui est provoqué dans le cœur de chacun par l'irruption de la lumière, par la venue de Jésus dans le monde, porteur de la vérité de Dieu.

Face à cette lumière, face à Jésus lumière du monde, un discernement, une discrimination, un choix décisif s'opèrent dans la vie et la liberté de chacun. C'est cela, le jugement provoqué : "Le jugement, le voici, dit Jésus ; la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l'obscurité à la lumière".

"Qui croit au fils n'est pas jugé" ; c'est-à-dire qu'il se range volontairement parmi les hommes du oui ; il se place volontairement dans le rayonnement de Jésus lumière. "Qui ne veut pas croire est déjà jugé" : il s'est déjà jugé, parce qu'il n'a pas voulu croire au nom du Fils unique de Dieu, c'est-à-dire à la personne du Fils de Dieu et à son rôle unique dans le salut du monde.

L'irruption de la lumière, du Christ lumière, dans le monde des hommes trace donc une frontière entre le oui et le refus, et cette frontière traverse non seulement des groupes humains, mais le cœur de chaque homme et la vie de chaque croyant. En chacun de nous cette frontière demeure mouvante, car nous n'avons pas fini d'accueillir la lumière, et de jour en jour, d'année en année, cette lumière de Jésus doit conquérir, influencer, apprivoiser de nouveaux secteurs de notre cœur, de notre agir et de notre liberté.

C'est pourquoi la lumière tout à la fois attire et fait peur.

Par le meilleur de nous-mêmes, nous venons d'instinct à la lumière de Jésus, la lumière qui a baigné notre conversion, notre baptême, notre engagement au service de l'Évangile. C'est cette lumière allègre de Pâques que nous demandons à Dieu dans le silence de la prière personnelle, c'est vers elle que nous approchons, lorsqu’ensemble nous célébrons la louange du Père et l'Eucharistie du Seigneur, réchauffant notre foi à la foi de la communauté.

Également nous fuyons cette lumière, lorsqu'elle risque d'éclairer de plein fouet les zones d'ombre ou de pénombre que nous voulons défendre, tel secteur d'activité dont nous restons propriétaires, telle habitude ou telle inertie à laquelle nous ne voulons pas renoncer, telle influence ou  telle relation qui n'est plus selon l'Évangile, et tous ces "à peu près" dans la vie de prière ou de service, qui font peu à peu des Béatitudes de Jésus une lettre morte, morte pour nous, morte pour des mourants.

"Quiconque fait le mal, dit Jésus, a de la haine pour la lumière et refuse de venir à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées". Dans la mesure, au contraire, où notre nourriture est de faire la volonté du Père, nous allons au-devant du rayonnement de Jésus, au-devant des clarifications, des remises en cause, au-devant du regard décapant de nos frères, parce que nous n'avons rien à perdre, rien à craindre, et tout à gagner à un supplément de lumière. Une seule chose importe : que nos œuvres, vraiment, soient accomplies en Dieu, et que Dieu, dans notre pauvreté, puisse accomplir ses merveilles.

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 14 mars 2021
Quatrième dimanche de Carême

Références bibliques
Livre des Chroniques. 2 Ch. 36. 14 à 23 : « Sans attendre et sans se lasser, il leur envoyait des messagers. »
Psaume 136 : « Si je perds ton souvenir. »
Lettre de saint Paul Aux Ephésiens : 2. 4 à 10 : « Dieu est riche en miséricorde. »
Evangile selon saint Jean. 3. 14 à 21 : « Dieu a tant aimé le monde. »

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Le Seigneur, malgré ce qui en apparaît à nos yeux, est miséricorde et pardon.

EXILES ET NON PAS ABANDONNES

Le monde païen qui entourait le peuple juif se présentait à ses yeux comme un monde de puissance et de facilité. Pourquoi donc vivre avec rigueur morale une alliance qui n’apporte aucune grandeur à ceux qui sont le « Peuple choisi. »

Les infidélités à la parole de l’Alliance se multiplient. Le temple lui-même devient un lieu où les coutumes païennes contaminent tout le rituel qui devait être l’expression de la relation intime et grandiose entre Israël et le Tout-Puissant.

« Le Dieu de leurs pères, sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers car il avait pitié de sa demeure et de son Peuple. » Dieu n’a pas changé. Dieu agit envers nous aujourd’hui avec la même insistance, « sans se lasser ». Alors que parfois, c’est nous qui sommes lassés de répondre, alors qu’il nous paraît si lointain, si silencieux.

Dieu trouvera bien, un jour ou l’autre, le moyen de nous reprendre dans l’amour de ses mains pour nous faire revenir à lui. Ce sera parfois même douloureux, crucifiant, déroutant. Si nous avions la foi, nous pourrions y voir, malgré tout, les signes qu’il nous envoie pour nous bousculer dans notre enfermement sur soi-même et rebâtir, avec nous, une vie nouvelle : »Qu’ils montent à Jérusalem ! »

CE GRAND AMOUR

La lettre aux Hébreux s’ouvre par ce rappel qui devrait nous émerveiller : il nous a parlé à maints reprises. Saint Paul dit la même chose aux Ephésiens : »Il nous a fait revivre avec le Christ, à cause du grand amour dont il nous a aimés. » Et quelle est notre réponse ?

La grâce de Dieu nous vient par la foi dans laquelle nous vivons avec le Christ ressuscité. C’est un don de Dieu dont il nous faut déceler la richesse, une richesse infinie.

Ce passage des Ephésiens ne demande pas véritablement de commentaires, ils ne seraient que répétition. Il n’est pas de meilleure homélie que le silence d’une méditation où l’on se laisse entraîner par l’Esprit., il s’est manifesté.

Sans précipitation, sans chercher des phrases savantes et bien équilibrées, reprenons chacun des membres de phrases de ces quelques versets :

A cause du grand amour … par sa bonté pour nous … c’est bien par grâce que vous êtes sauvés…

Il nous a fait revivre avec le Christ … et non pas sans le Christ. Par sa bonté pour nous dans le Christ … Il nous a créés en Jésus-Christ. C’est la conclusion même de la prière eucharistique : « Par Lui, avec Lui, et en Lui, tout honneur et toute gloire ! »

Il n’y a pas à en tirer orgueil, il y a à en tirer la seule et véritable conséquence : » »conformes à la voie que Dieu a tracée pour nous, » pour nous qui aimerions tellement que ce soit nous ui soyons les maîtres de nos décisions. « La voie que nous devons suivre. » Il n’y a pas d’autres chemins que le Christ pour rejoindre la Vie et la Vérité de ce que nous sommes.

« Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière. » (Jean 3. 21)

DIEU A TANT AIME LE MONDE

La comparaison peut paraître insoutenable, mais il faut bien l’évoquer. Dieu vit une telle intensité, un tel infini d’amour que son être ne peut être replié sur lui-même. C’est là ce que nous exprime le mystère trinitaire. Dieu est pleinement père, celui qui engendre la vie, qui lui donne son épanouissement.

Un tel épanouissement qu’il ne peut s’épuiser dans cet paternité. Il est pleinement fils, engendré, non pas créé, tellement expression de l’amour qui est en Dieu qu’il en est le « logos », la Parole même.

Une Parole unique, parce que Dieu ne peut être divisé en lui-même : il n’y a qu’un seul Dieu. Mais, dans le même temps, cette Parole est amour et vie, qui ne peut s’enfermer dans le silence de Dieu, mais qui doit aussi engendrer un monde nouveau parmi les hommes.

Dieu est tellement amour qu’il est Fils et Esprit. Dieu a tellement d’amour à donner qu’il le donne au monde. Il le donne par celui-là même qui est l’identique de sa paternité divine. « Un seul Dieu »….il a donné son fils unique.

Là encore, il faut nous laisser entraîner dans une méditation, qui ne sera jamais irrespectueuse, car elle tâtonne dans sa recherche d’être plus proche du mystère trinitaire.

« La lumière est venue. » Laissons-nous aveugler, simplement, en toute vérité. C’est ainsi que nous viendrons à la lumière. Ce ne sont ni les raisonnements, ni les grandes phrases qui peuvent expliquer ce mystère. « Cela ne vient pas de nos actes », nous disait tout à l’heure saint Paul (Ephésiens 2. 9)

Elle nous permettra dans une vision intérieure de « voir » Dieu : »Celui qui voit le Fils, voit le Père », disait Jésus à ses apôtres, quelques heures avant sa passion, quelques jours avant sa résurrection.

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La prière après la Communion, au moment même où nous rendons grâce de cette divine présence en nous résume ces réflexions difficiles à exprimer par les mots humains qui nous sont habituels mais qui sont usés par leur usage.

« Dieu qui éclaires tout homme venant dans ce monde, illumine nos cœurs par la clarté de ta grâce, afin que toutes nos pensées soient dignes de toi et notre amour de plus en plus sincère. » (prière après la communion)

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique»

Abbé Joan Ant. MATEO i García(Tremp, Lleida, Espagne)

Aujourd'hui la liturgie nous offre à l'avance un parfum de la joie pascale. Les vêtements liturgiques sont roses. C'est le dimanche de "lætare" qui nous invite à une joie paisible. «Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez...», crie le chant d'ouverture.

Dieu veut que nous soyons heureux. La psychologie la plus basique nous dit qu'une personne qui n'est pas heureuse finit par être un malade du corps et de l'esprit. Cela dit, notre joie doit être une joie qui a des bonnes bases, elle doit être l'expression de la paix d'une vie qui a un sens. Sinon, la joie dégénèrerait et deviendrait superficielle et stupide. Sainte Thérèse les distinguait avec justesse entre "sainte joie" et "folle joie". La dernière étant une joie extérieure qui ne dure que très peu et qui nous laisse un goût amer.

Ce sont des jours difficiles pour la vie de la foi. Mais ce sont des temps passionnants également. Nous expérimentons, d'une certaine manière, l'exil de Babylone, celui que chante le psaume. Nous pouvons nous aussi vivre une expérience d'exil «nous pleurions, en nous souvenant de Sion» (Ps 136,1). Les difficultés extérieures, et surtout, le péché, peuvent nous amener sur les rivages de Babylone. Mais malgré tout, il y a des raisons pour garder l'espérance, et Dieu continue à nous dire: «Que ma langue s'attache à mon palais, si je cesse de penser à toi» (Ps 136,6).

Nous pouvons vivre toujours heureux car Dieu nous aime à la folie, tellement «qu'il a donné son Fils unique» (Jn 3,16). Bientôt, nous accompagnerons ce Fils unique dans son chemin de mort et résurrection. Nous contemplerons l'amour de Celui qui nous aime jusqu'au point de se donner pour nous tous, pour toi et pour moi. Et nous serons remplis d'amour en voyant «Celui qu'ils ont transpercé» (Jn 19,37) et grandira en nous une joie que personne ne pourra nous enlever.

La vraie joie qui remplit notre vie n'est pas le résultat de nos efforts personnels. Saint Paul nous le rappelle: elle ne vient pas de nous, c'est un don de Dieu, nous sommes son œuvre (Col 1,11). Laissons Dieu nous aimer et aimons-le en retour, et notre joie sera grande tant dans notre vie que lors de la prochaine Pâque. N'oublions pas de nous laisser caresser et transformer par Dieu en faisant une bonne confession avant Pâques.

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, »

 

afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Dieu veut faire de nous un brasier d’Amour, il vient nous chercher dans notre misère. C’est une nécessité, car nous ne pouvons pas nous relever tout seul. Le torrent d’amour de Dieu va emporter la marée de détresse de l’humanité. L’amour infini de Dieu est riche en miséricorde. Quelle joie d’accueillir la miséricorde de Jésus qui nous rejoint. Les prophètes, envoyés pour manifester la lumière, sont tournés en dérision. Ils sont méprisés dans leurs paroles et on se moquent d’eux. Envoyé à leur suite, Jésus nous invite à croire en lui, à accueillir gratuitement le nouvel Amour qu’il nous offre. Il nous manifeste qu’il lui faudra beaucoup souffrir à Jérusalem. Il prend alors l’image du serpent de bronze élevé par Moïse, « il faut que le Fils de l’homme soit élevé. » C’est l’annonce de la manifestation de la croix. Nous demandons la grâce de pénétrer dans les sentiments du cœur de Jésus pour comprendre l’amour infini de son cœur toujours offert.

"Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Nous sommes sauvés par une foi confiante en Jésus. Il a « accueilli » notre humanité qui s’etait détournée de son cœur et il l’a « reprise » dans un amour encore plus grand. La misère de notre peuple est face à l’amour infini de Dieu qui est riche en miséricorde. Il nous donne de recevoir l’Esprit Saint qui illumine notre cœur. Nous sommes alors ajustés à Dieu par la grâce qu’il déverse en nous. L’Esprit Saint accomplit une œuvre de recréation pour façonner en nous l’homme nouveau, à l’image de Jésus. Par la foi, en accueillant l’Esprit Saint, nous participons à la vie divine. Cette vie divine nous anime au plus intime de nous-mêmes pour se manifester à l’extérieur. Dieu dans sa bonté veut montrer la richesse infinie de sa grâce.

« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Nous constatons notre incapacité à réaliser le bien que nous désirons. Pour entrer dans le salut offert en Jésus, nous reconnaissons que nous sommes blessés, meurtris. Cette souffrance creuse en nous un creux qui se déploie dans un espace où la grâce de Dieu pourra venir habiter. Lever les yeux vers Jésus, le crucifié nous permet de recevoir le salut de Dieu et la grâce du pardon. Alors nous pouvons célébrer la miséricorde de Dieu qui nous rejoint. Jésus crucifié par amour pour nous devient le signe et la Croix prend tout son sens : « Il faut que le Fils de l’homme soit élevé. » C’est en faisant une œuvre de vérité dans notre vie, que nous venons à la lumière. Alors nos vies rayonnent de la douce présence de l’Esprit qui nous habite.

Nous demandons la grâce de contempler la croix de Jésus et de l’accueillir dans notre vie.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: accueillir la vie éternelle

Étrange le parallèle évoqué par Jésus dès la première ligne de l’évangile de ce dimanche, entre lui-même et le serpent: «De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé.»

Plutôt choquant comme image! Car, avouons-le, le serpent n’a pas bonne presse dans le monde chrétien. N’est-ce pas à cause de lui qu’Adam et Eve ont été chassés du Paradis?

Mais voilà qu’un commentaire juif prétend qu’avant de les chasser du jardin, Dieu leur a donné des vêtements de la peau du serpent, le même qui les a tentés.

Cela veut dire qu’après le paradis, l’être humain porte, en quelque sorte, la peau d’un serpent, il est serpent. Alors quand Jésus se compare au serpent, il veut dire qu’il est vrai homme, qu’il porte la même peau du serpent que nous, qu’il était au paradis et qu’il l’a quitté pour devenir comme chacun de nous. Après Adam et Eve, c’est Dieu qui a quitté le paradis pour être avec les hommes.

Et nous savons le sort que les hommes lui ont réservé. C’est sur la croix qu’il sera élevé, «afin que tout homme qui croit obtienne de lui la vie éternelle». Le livre de la Sagesse affirme que «Celui qui se tournait vers le serpent, dans le désert, n’était pas sauvé par l’objet qu’il regardait, mais par Toi, l’universel sauveur. Tu prouvais ainsi que c’est Toi qui délivres de tout mal» (Sg 16,7-8).

«Quand Jésus se compare au serpent, il veut dire qu’il est vrai homme,

qu’il porte la même peau du serpent que nous.»

Aujourd’hui, la communauté de Jésus, l’Eglise, n’en finit pas de traverser le désert. Son chemin est jalonné de chutes, de scandales, de défections. Affaiblie par les morsures de l’incrédulité, de la raillerie, du rejet, elle pourrait en venir à perdre confiance, à regarder avec nostalgie vers un passé plus glorieux.

Mais Dieu répond à l’Eglise aujourd’hui, comme il a répondu à Moïse et à son peuple: un signe de salut est dressé pour vous, c’est mon Fils, sur l’étendard de la croix, regardez-Le. Thérèse d’Avila ajoute: vous y trouverez tout.

Il suffit donc d’un regard. Un regard de foi, un regard d’espérance. Car sur la croix, la souffrance et la mort changent de signe; par elle la vie déferle sur le monde. Dieu a élevé puis exalté son Fils, afin que «tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle». Et cette vie éternelle nous est communiquée, non pas plus tard, non pas dans l’au-delà, mais dès maintenant, dans la vie en Eglise, dans les sacrements, dans la vie de foi au jour le jour. Car la vie éternelle sera la vie avec Dieu et dès aujourd’hui nous pouvons nous situer dans cette intimité et vivre en communion profonde avec lui.

Cette intimité peut s’exprimer par un regard de foi, comme une plongée dans la profondeur du mystère de l’amour sauveur. Ainsi cette femme d’une quarantaine d’années, très belle et bien mise, qui avait une façon toute personnelle d’aller recevoir l’Eucharistie. En arrivant à la hauteur du ministre de la communion, elle marquait un temps d’arrêt, levait les yeux vers la croix suspendue au-dessus de l’autel, fixait intensément le visage du Christ, puis tendait enfin ses mains pour recevoir le Corps du Christ. Avec une infinie confiance et une immense gratitude. Aucun dolorisme chez cette femme, mais la conscience du grand amour de Dieu.

En effet, ce n’est pas la croix du supplice qui nous sauve, ni la mort du Christ ni même sa résurrection, c’est uniquement l’immense acte d’amour par lequel il a donné sa vie pour nous.

Saurons-nous accueillir ce don inouï?

 Sœur Véronique | Vendredi 12 mars 2021

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Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique

Il existe dans l’histoire des moments de hautes valeurs religieuses et humaines. La rencontre de Jésus avec Nicodème est l’un de ces moments. Le Christ révèle au pharisien en recherche de vérité que «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que celui qui croît en lui ne meure pas mais ait la vie éternelle».

Dieu aime notre monde, il nous aime malgré nos violences, nos injustices, nos faiblesses et nos péchés. «Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.» 

L’humanité est malade et sous l’emprise des forces du mal et de la mort : guerres, destruction, violence.  Mais il existe une autre force, une force de vie qui unit au lieu de diviser, apaise au lieu d’angoisser, guérit au lieu de blesser. Cette force nous invite à plus de justice, de paix et de fraternité.

«Dieu a tant aimé le monde». Ces quelques paroles expriment tout le message chrétien de la rédemption. Paul Claudel écrivait : «Nous ne sommes pas chrétiens parce que nous aimons Dieu mais parce que nous croyons que Dieu nous aime».

Nous savons que nous ne pouvons nous en sortir seuls et plus nous vieillissons, plus cette vérité devient évidente. Je ne sais si vous avez déjà vu dans un film où une personne essaie, de ses propres forces, de se  sortir des sables mouvants. Plus elle se débat, plus les sables l’attirent vers le gouffre. Seule une main extérieure, peut l’aider à s’en sortir. Nous vivons tous dans des sables mouvants et la main de Dieu est notre seule perche de secours.

Albert Camus, dans son célèbre roman La pestedécrit l’état misérable et fatal de l’être humain.  Il utilise la peste comme métaphore pour indiquer le mal qui se cache en nous : «Je sais... que chacun de nous la porte en son coeur cette peste et que personne, non personne n’est immunisé.» Dans les Écritures, Dieu est souvent présenté comme le «médecin» qui peut nous guérir de cette maladie mortelle.

De nos jours, nombreux sont ceux qui ressentent une sorte de pessimisme vis-à-vis le mal dans notre univers : «le monde est pourri... il n’y a rien à y faire : violences, prises d’otage, égoïsmes collectifs, fraudes gigantesques, dépravation morale, drogue, guerres»... Nous avons parfois l’impression que le monde traverse une époque glaciale où manque la chaleur de l’amour. Mais l’amour de Dieu est toujours présent dans ce froid hivernal.

Grâce à son fils et à l’Esprit Saint, le Père veut redonner à notre monde une vie nouvelle, nous permettre de passer des ténèbres à la lumière, du péché à la grâce, de la haine à l’amour, de l’incrédulité à la foi, du découragement à l’espérance, de la mort à la vie.

Nicodème qui rencontre le Seigneur pendant la nuit est un chercheur de Dieu. Étant membre du Sanhédrin, il défendra Jésus lors du procès du vendredi saint et, après la mise à mort sur la croix, il l’ensevelira dans une tombe toute neuve. Ce chercheur de la lumière dans la nuit de ses peurs et de ses doutes, a pressenti une lueur d’espoir en Jésus.

Chaque dimanche la communauté chrétienne se rassemble pour se rappeler le projet de Dieu. Chaque dimanche, Dieu nous invite à accepter son amour, à agir comme lui pour donner à notre monde plus de joie, de paix et d’amour. Être disciple du Christ, c’est essayer de marcher derrière lui, de suivre son exemple, d’agir comme il l’a fait lui-même. Saint Paul disait aux Éphésiens «Montrez-vous bons et compatissants les uns envers les autres, vous pardonnant mutuellement, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ».

Le message du Carême est un message d’espérance : notre vie n’est pas un voyage sans but  et sans espoir. Notre vie n’est pas une «passion inutile», comme l’affirmait Jean-Paul Sartre. Autour du pain et de la parole de Dieu, nous nous rassemblons chaque dimanche pour célébrer notre espérance chrétienne : «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que celui qui croît en lui ne meure pas mais qu’il ait la vie éternelle»

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