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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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13 juin 2021

Évangile et Homélie du Dim 13 Juin 2020. Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence

Lectures de la messe
Première lecture
« Je relève l’arbre renversé » (Ez 17, 22-24)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

Ainsi parle le Seigneur Dieu :
« À la cime du grand cèdre,
je prendrai une tige ;
au sommet de sa ramure,
j’en cueillerai une toute jeune,
et je la planterai moi-même
sur une montagne très élevée.
Sur la haute montagne d’Israël
je la planterai.
Elle portera des rameaux, et produira du fruit,
elle deviendra un cèdre magnifique.
En dessous d’elle habiteront tous les passereaux
et toutes sortes d’oiseaux,
à l’ombre de ses branches ils habiteront.
Alors tous les arbres des champs sauront
que Je suis le Seigneur :
je renverse l’arbre élevé
et relève l’arbre renversé,
je fais sécher l’arbre vert
et reverdir l’arbre sec.
Je suis le Seigneur, j’ai parlé,
et je le ferai. »

– Parole du Seigneur.


Psaume 91 (92), 2-3, 13-14, 15-16

Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,

de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.

Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.

Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »


Deuxième lecture
« Que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur » (2 Co 5, 6-10)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
nous gardons toujours confiance,
tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur,
tant que nous demeurons dans ce corps ;
en effet, nous cheminons dans la foi,
non dans la claire vision.
Oui, nous avons confiance,
et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps
pour demeurer près du Seigneur.
Mais de toute manière, que nous demeurions dans ce corps ou en dehors,
notre ambition, c’est de plaire au Seigneur.
Car il nous faudra tous apparaître à découvert
devant le tribunal du Christ,
pour que chacun soit rétribué selon ce qu’il a fait,
soit en bien soit en mal,
pendant qu’il était dans son corps.

– Parole du Seigneur.



Évangile
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
parlant à la foule, Jésus disait :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »

Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »

Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

– Acclamons la Parole de Dieu


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Méditation YouTube

Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

http://www.delamoureneclats.fr



Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 13 juin 2021

Au terme de cette Évangile, nous découvrons que les deux paraboles constituent un diptyque.

Par cette double présentation complémentaire, Notre-Seigneur veut probablement suggérer la mystérieuse synergie entre la liberté humaine et la liberté divine. Dieu veut avoir besoin de notre foi pour rendre nos vies fécondes : c’est bien notre terre – c’est-à-dire notre vie – qui est appelée à produire du fruit (1ère parabole) ; mais en même temps, le Royaume de Dieu n’est pas de ce monde : il naît d’en-haut, et ne fait que prendre racine dans notre terre pour s’élever jusqu’aux cieux.

L’arbre offrant sa protection aux oiseaux du ciel est une image biblique du Règne que le Seigneur instaurera en temps voulu, comme le rappelle la prophétie d’Ézéchiel : « Ainsi parle le Seigneur Dieu : “A la cime du grand cèdre, à son sommet, je cueillerai un jeune rameau, et je le planterai moi-même sur une montagne très élevée. Il produira des branches, il portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Tous les passereaux y feront leur nid, toutes sortes d’oiseaux habiteront à l’ombre de ses branches » (1ère lecture).

Que nos cœurs ne se troublent pas : c’est en vertu de sa propre puissance que la Parole accomplira tout cela ; à nous il est seulement demandé d’accueillir fidèlement la semence divine qui se présente sous des aspects si humbles, voire même si insignifiants (2ème parabole). N’est-ce pas cela précisément la foi : demeurer dans la « pleine confiance », alors que « nous cheminons sans voir », n’ayant d’autre « ambition que de plaire au Seigneur » (2ème lecture).

Pour ne pas perdre courage alors que « nous sommes en exil loin du Seigneur », il est bon de soutenir notre vigilance en « rendant grâce au Seigneur, en chantant pour le nom du Dieu Très-Haut, de proclamer dès le matin son amour, sa fidélité au long des nuits » (Ps 91). Alors nous « grandirons comme un palmier, nous pousserons comme un cèdre du Liban » (Ibid.). Certes cette croissance demeure cachée aux yeux de chair, mais au temps voulu, le Seigneur « nous transplantera dans ses parvis, et nous grandirons dans la maison de notre Dieu », car il est fidèle celui qui nous appelle : « en lui rien n’est faux ».

« “J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie” (Ps 26, 4). Habiter la maison du Seigneur, c’est demeurer fidèlement attachés à l’Eglise, à son enseignement ; c’est ne pas déserter ses assemblées, car c’est là que Dieu sème sa Parole et l’arrose de son Esprit pour qu’elle puisse pousser et porter du fruit.

Certes, “nous aimerions mieux être en exil loin de ce corps pour habiter chez le Seigneur” (2ème lecture), mais nous persévérons dans la vigilance et la confiance, sachant que “chacun recevra de toi ce qu’il a mérité, soit en bien soit en mal, pendant qu’il était dans son corps” (Ibid.).

Envoie sur nous ton Esprit, que nous soyons “capables de comprendre cette Parole” et de “l’accueillir dans une bonne terre”, afin qu’elle “porte du fruit : trente, soixante, cent pour un” (Mc 4, 20). »

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Qui est à la tête de ce royaume des cieux dont l’Évangile nous parle aujourd’hui ? « Qui donc est ce roi de gloire ? C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire. » (Ps 23, 10) « Toi, Dieu, tu es mon roi. » (Ps 43, 5)

Demande

« Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance. » (Lc 8, 15) Donne-nous, Seigneur ce cœur bon et généreux qui porte du fruit.

Reflexion
  1. Jésus vient de donner un enseignement à ses apôtres sur la parabole du semeur et du grain qui tombe de manières diverses au bord du chemin, sur le terrain rocheux, dans les épines ou sur la bonne terre.
    Ensuite, Jésus parle du Royaume de Dieu. Le Royaume de Dieu, c’est un semeur, du grain et de la bonne terre. Le Royaume de Dieu, c’est la bonne terre à tel point que le grain produit du fruit sans que l’on ne sache comment. Le grain semé, c’est la Parole : « Le semeur sème la Parole. » (Mc 4, 14)
    Le semeur, c’est le Christ lui-même. Il donne des poignées de grain à ses serviteurs pour qu’ils les sèment eux aussi : le clerc qui proclame la Parole, la grand-mère qui raconte l’Évangile à ses petits-enfants, le catéchiste, les missionnaires de toutes sortes…
  2. « Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
    Le Royaume des cieux, c’est l’Église une, catholique c’est-à-dire universelle, et apostolique. C’est elle la plante avec de grandes branches où tous les oiseaux du ciel peuvent s’abriter.
  3. Comme le temps est long pour l’établissement du Royaume des cieux ! Les jours et les nuits se succèdent et les semences n’en finissent pas de germer, enfouies dans la terre et invisibles à nos yeux. Il faut attendre que naissent dans les cœurs l’herbe, que saint Jérôme compare à la crainte de Dieu, commencement de la sagesse. Puis l’épi, qu’il assimile aux larmes de la conversion et de la contrition, et enfin le blé de la véritable charité. Qu’il est long d’attendre que la plus petite graine devienne un arbre, que le temps est long !
    Mais nous attendons avec patience et une grande espérance comme nous y invite l’Écriture : « Il est bon d’espérer en silence le salut du Seigneur. » (Lm 3, 26)
Dialogue avec le Christ

Le Royaume des cieux, c’est la bonne terre et c’est le cœur de l’homme. Mais où est-elle la bonne terre ? Seigneur, toi qui dis du cœur de l’homme : « Si donc vous, qui êtes mauvais (…) » (Mt 7, 11) ou « Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. » (Jn 2, 24-25), y a-t-il une bonne terre où ton Royaume puisse croître ?
En regardant notre cœur, nous voyons bien qu’il n’y a pas beaucoup de bonne terre en lui. Mais avec le prophète Isaïe nous restons pourtant pleins de joie : « Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! » (Is 35, 1) « Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. » (Is 43, 19)
Telle est notre espérance ! Que dans nos cœurs arides, pourvu que l’on te regarde toi, notre seul Seigneur, puissent pousser de beaux épis avec des grains à pleine poignée.

Résolution

Résolution
La patience est une grande vertu qui nous apporte la paix. Aujourd’hui, j’essaie de mettre en application le conseil que donne saint François de Sales : « Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-mêmes ! »

Patricia Freisz, membre de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

La terre porte fruit, sans hâte, sans bruit. Elle fait éclore la vie dans la semence qui lui est confiée. L'homme, au moment où il sème, sait qu'il peut faire confiance à la terre et à la force de vie que Dieu a enclose dans la semence. Et une fois le grain lancé dans le sillon, il échappe vraiment à l'agriculteur. Même si celui-ci peut encore amender la terre, ce n'est pas lui qui programme, seconde après seconde, l'apparition du blé en herbe, de l'épi dans l'herbe, et du grain dans l'épi.

Cela se fait sans l'homme, parce que, en définitive, c'est l'œuvre de Dieu. Cela ne se fait pas au rythme de l'homme ; lui s'endort et se lève, aux différents moments de la journée, mais les lenteurs de la vie lui échappent, et même si s'il se tenait en arrêt devant le blé en train de croître, il ne verrait rien pousser.

Ainsi en va-t-il pour le Royaume de Dieu, nous explique Jésus. Le Royaume de Dieu, ou plutôt le Règne de Dieu, c'est l'emprise de Dieu sur nos cœurs d'hommes et de femmes, c'est notre entrée dans la vie de Dieu, c'est notre dialogue d'amitié avec Dieu. Et il n'est pas question pour nous de voir, de sentir, de mesurer la croissance de cette vie et de cette amitié. C'est Dieu qui la met en œuvre, c'est Dieu qui la rythme par son Esprit Saint. Souvent le Royaume grandit d'une manière cachée, dans l'effacement et la modestie ; mais on peut faire confiance à sa fécondité qui ne se voit pas, et qui est celle de l'Esprit Saint.

Ce qui nous appartient, et que Dieu attend de nous, c'est que nous restions une terre bien meuble, souple et accueillante. Alors la semence, qui est la parole de Jésus, dans la terre de notre cœur, devient, au rythme de Dieu, blé en herbe, épi, puis grain dans l'épi ; et Dieu la fait s'épanouir en nous, au long de notre vie de croyants, d'abord comme une fidélité toute en promesses, puis comme une liberté d'adulte, et enfin comme un témoignage courageux.

Notre vie, alors, est prête pour la moisson, à l'heure que Dieu choisira.

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 13 juin 2021
11e dimanche du Temps ordinaire

Première lecture « Je relève l’arbre renversé » Ez 17, 22-24
Psaume Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce ! 91 (92), 2-3, 13-14,…
Deuxième lecture « Que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur ». 2 Co 5, 6-10
Évangile « C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères » Mc 4, 26-34

Ce dimanche nous donne deux merveilleuses paraboles, riches de sens. Il nous faut les méditer sans nous arrêter à la simplicité de l’enseignement de Jésus, tel que saint Marc nous le rapporte.

1- LA PÉDAGOGIE DE JÉSUS
En quelques mots, le fils spirituel de saint Pierre nous dit comment Jésus transmet ce qu’il est : le Verbe, la Parole de Dieu en notre humanité, celle des foules diverses dans le foi, Nicodème le chercheur de la révélation au coeur de la Torah, la révélation de la Loi, les apôtres qui découvrent lentement et progressivement Celui qui est si proches d’eux.  La pédagogie du Christ en tient comte et est attentive aux capacités d’accueil de chacun. Pour nous aussi nous devons y être attentifs dans nos dialogues avec la situation de chacun : nos enfants, notre famille, nos “voisins”, avec ceux qui attendent de nous une parole qui les éclaire, les conforte et les enrichisse.  Tous ont part à l’humanité de Jésus, le Fils de Dieu fait homme.  La semence, la connaissance dont il est question en cette parabole de la semence jetée en terre, du semeur et du temps où s’éclôt cette semence, est communication, échange, dialogue.   C’est d’abord une communication d’unité et de proximité, de pensée et de cœur. C’est là que se situe Dieu, car il est l’amour qui la permet.  La fécondité de la semence est que cette sève qui est en nous et qui est l’amour que Dieu répand en nos coeurs. Car nous sommes à sa ressemblance et c’est toujours l’amour qui donne la vie, dans la nuit, comme dans le temps.

2 – LA PAROLE DE DIEU
On a appelé cette parabole «le grain qui pousse tout seul». «Nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.»   En fait, elle ne pousse pas toute seule. Dieu est discret, mais toujours efficace, La terre que nous sommes a ses richesses minérales qui attendent la semence de la grâce.  Dès qu’une graine est jetée en terre, elle commence dans le secret une fantastique alchimie de la matière, une série de merveilles invisibles. Dès qu’on a enfoui les grains, une relation dynamique s’établit entre la semence et la terre.  Effectivement, tout se passe comme si personne ne s’occupait de ce grain jeté en terre, comme si le paysan se désintéressait de ce blé qu’il a semé.   C’est l’une des paraboles les plus optimistes que nous ayons. Qu’il pleuve ou non, la réalité divine est semée en toute humanité et elle s’épanouit dans le quotidien de nos doutes, de nos faiblesses, de notre disponibilité, de notre amour qui rejoint l’amour qui est en Dieu.   Nous avons reçu en nous et par notre humanité la possession de la semence divine, que sème Jésus le Fils de Dieu venu en notre humanité.  Et tout homme et toute femme la reçoivent, même si c’est autrement que par l’Église et ses sacrements. Cela nous oublions trop souvent que Dieu est amour, par delà l’Église et sans partage.  «L’essentiel est invisible à nos yeux», disait le renard au Petit Prince de Saint Exupéry. Ce qui arrive en nous et autour de nous est souvent de cet ordre-là : une force cachée, imperceptible, la force divine de l’Esprit-Saint même si qui s’active en tout enfants de Dieu même si nous n’en avons pas conscience. Le Seigneur agit car il veut que tous aient part à son amour.

3 – LA DISCRÉTION ET LA FOI
Cette courte parabole nous rappelle que pendant que la vie éclate de toutes parts autour de nous, nous devons apprendre à être confiant en la croissance de la semence. A Avoir foi en la présence active du Christ.  ” La Parole, le logos était auprès de Dieu et Dieu était la Parole, le logos. Dès le commencement il était auprès de Die…. En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes.” (Jean 1/1-2)  Saint Paul dit qu’au lieu de se construire soi-même, le chrétien doit se laisser façonner par la grâce de Dieu. Le chrétien doit se laisser modeler en toute confiance. Il doit aussi s’en remettre à Dieu pour le développement de la foi autour de lui. «J’ai semé, Apollon a arrosé, mais c’est Dieu qui donne la croissance», affirmait -il.  Comme le disait le prophète Isaïe : «La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, pour donner la semence au semeur et le pain à celui qui mange; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission.» (Isaïe 55, 10-11)  L’action de Dieu est toujours présente, même si nous ne la voyons pas.

4 – LA RÉVÉLATION
Et l’Evangile nous dit que c’est le cheminement de notre vie qui permet le Règne de Dieu : la bonne terre où la Parole de Dieu porte du fruit, avec la pluie comme avec le soleil, au travers de nos joies, comme de nos souffrances,   Au travers de multiples péripéties de notre vie, il convient de rendre grâces pour ce coin de terre où la semence de la Parole de Dieu germe et grandit en nous.   Personne ne peut se sauver seulement grâce à ses propres oeuvres. Ce sont la foi et la grâce qui nous accordent le salut. Le grain de blé contient en lui une force de croissance qui lui est donnée par Dieu.  Même si elle est brève, cette parabole de S. Marc, nous fait comprendre une fois de plus, que l’évangile n’est pas d’abord une «leçon de morale». Elle est «révélation» de Dieu qui nous a créés et a donné à notre nature ses lois de développement et de croissance.

5 – L’ARBRE DE L’ACCUEIL
«À quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu? Par quelle parabole allons-nous le représenter? Il est comme une graine de moutarde: les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre.”  Dans le Premier Testament, comme dans la littérature rabbinique, les oiseaux du ciel symbolisaient les nations païennes, les étrangers qui viennent se réfugier en grand nombre.   e Royaume de Dieu va s’étendre à toutes les nations du monde qui trouveront refuge dans un christianisme bienfaisant.  La vocation de l’Eglise de Jésus-Christ n’est pas de devenir puissante. Devenir grand, ce n’était pas non plus la vocation du Christ. L’Eglise n’a pas à chercher à devenir l’égale des royaumes humains : ce n’est pas sa mission, ce n’est pas le témoignage que Dieu attend d’elle et surtout,.  La parabole dit que les oiseaux viennent s’y réfugier. Il ne s’agit pas d’une expansion mais d’une hospitalité. Il ne s’agit pas d’aller chez les autres imposer notre culture, mais de les accueillir .  Dans l’arbre de vie ou l’arbre qui permet la vie dans la délicatesse de l’oiseau qui va et vient et parfois s’y recueille, jusqu’à y faire le nid qui sera le lieu de la vie.  Dans la routine de notre cheminement spirituel, on peut rêver de grandeur. Et vivre dans la frustration. Mais ne négligeons pas les petits commencements. Ceux d’une lecture, même un peu irrégulière, de la Bible. Ceux d’une vie de prière avec ses hauts et ses bas. Ceux de témoignages parfois maladroits, d’expression d’amour du prochain encore hésitants. Ceux d’une vie d’Eglise pas toujours exaltante, dans laquelle on aimerait qu’il y ait plus de monde qui s’engagent…  Un regard de foi est souvent nécessaire pour nous personnellement comme pour nos communautés. Il nous rendra capable de voir dans ces petits commencements des promesses d’avenir.  L’espérance qui est en nous par notre foi en l’amour dont Dieu nous entoure, serait de ne pas céder au découragement ou à la frustration quand vient ce que nous pensons être un échec dans l’évangélisation mais nous avons à garder confiance en celui qui mènera jusqu’à son achèvement l’oeuvre qu’il a commencée en nous. C’est en lui qu’est la vie. Un affirmation qui dès la première ligne ouvre l’évangile de saint Jean.   Nous aussi avons été reçus dans les branches de son Royaume. Alors ce n’est que par amour que les chrétiens peuvent s’accueillir les uns les autres, mais aussi recevoir au nom du Christ quiconque voudrait venir placer sa vie sous la protection de celui qui est mort et ressuscité.   Quoi qu’il nous arrive , notre vie est accompagnée de cette promesse : “Cette parole est certaine: si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; ” (2 Timothée 2:11-12).   Au pied d la roche du Calvaire, se trouve le jardin de la Résurrection.

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

«Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ»

Aujourd'hui, Jésus nous offre deux images d’une grande force spirituelle: la parabole de la semence qui grandit et la parabole de la graine de moutarde. Ce sont des images de la vie ordinaire, familières aux hommes et aux femmes qui l’écoutent, accoutumés à semer, arroser et récolter. Jésus utilise ce qu’ils connaissent —l’agriculture— pour leur montrer ce qui leur est moins familier: le Royaume de Dieu.

Effectivement, le Seigneur leur révèle quelque chose de son royaume spirituel. Dans la première parabole, il leur dit: «Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ» (Mc 4,26). Et il introduit la seconde en disant: «A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu? (…) Il est comme une graine de moutarde» (Mc 4,30).

La plupart d’entre nous n’avons presque plus rien de commun avec les hommes et les femmes du temps de Jésus. Cependant ces paraboles continuent de trouver un écho dans nos mentalités modernes, car derrière le fait de semer, d’arroser et de récolter, nous saisissons ce que Jésus est en train de nous dire: Dieu a placé quelque chose de divin dans nos cœurs humains.

Qu’est-ce que le Royaume de Dieu? «C’est Jésus lui-même», nous rappelle Benoit XVI. Et notre âme est «le lieu essentiel où se trouve le Royaume de Dieu». Dieu veut vivre et grandir à l’intérieur de nous! Cherchons la sagesse de Dieu et obéissons à ses insinuations dans notre âme; si nous le faisons, alors notre vie acquerra une force et une intensité difficiles à imaginer.

Si nous correspondons patiemment à sa grâce, sa vie divine croîtra en nous comme la semence pousse dans le champ. Le mystique médiéval Maître Eckhart l’a joliment dit: «La semence de Dieu est en nous. Si le paysan est intelligent et travailleur, elle grandira pour devenir Dieu, dont elle est la semence; ses fruits seront la nature de Dieu. La semence de la poire devient poirier; celle de la noix, noyer ; la semence de Dieu devient Dieu».

Abbé Faust BAILO(Toronto, Canada)

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Il disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette le grain dans son champ : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.

D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c’est le temps de la moisson. » Jésus annonce un don d’amour tout nouveau. Il parle de la croissance du Règne de Dieu dans chacun de nos cœurs, dans nos vies. Il prend l’image de la croissance de la graine semée en terre qui se nourrit de la terre. Jésus a semé la Parole et il voit le Royaume pousser. La Parole libérée anime d’autres personnes qui en sont façonnées et qui elles-mêmes propagent la bonne nouvelle. C’est un aspect merveilleux de la vie qu’une telle énergie s’ordonne. L’Amour infini de Dieu progresse en nous sans que nous le remarquions. C’est le « travail » de Dieu en nous, il nous donne la paix. L’image de la croissance du blé rend compte de la réalité de la vie qui surgit et qui se manifeste, qui nous dépasse et que nous percevons. On ne peut dominer cette réalité mais on peut être en relation avec elle. Elle peut nous aider à comprendre le « Règne de Dieu. » Si je sème une graine dans le jardin, je dois d’abord travailler la terre qui doit-être préparée. C’est ainsi que nous préparons notre cœur à accueillir le Royaume de Dieu par l’écoute de la Parole. C’est le don de son Amour qui va changer notre vie. Notre conversion sera de vivre de cet Amour nouveau pour devenir la lumière du monde.

Jésus disait encore : « le règne de Dieu est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Cette image met en lumière la préparation du Royaume de Dieu en nous. L’image de la graine de moutarde qui donne refuge aux « oiseaux du ciel, » n’a pas d’autre finalité que de vivre librement, gracieusement en paix et de se réjouir, c’est la plus petite des plantes potagères ! Cet amour est donné gratuitement, il est reçu gratuitement. Cette petite graine deviendra un grand arbre dans lequel les oiseaux du ciel viendront faire leurs nids. Dans la croissance de la semence est annoncée une finalité, un terme, la semence n’a pas de sens en elle-même. La finalité est l’amour partagé universellement qui nécessite l’amour du Père pour tous. C’est l’Amour infini de Dieu qui nous est donné gratuitement. C’est la confiance infinie en Dieu Amour, l’abandon total à sa volonté qui fait advenir cet amour pour qu’il grandisse en son temps. La réconciliation, la reconnaissance de l’autre en est l’application dans notre vie.

Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre. Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples. Jésus nous offre de prendre ce chemin. Notre désir de paix, d’unité et de vie va renaitre. Pour qu’il soit renouvelé, nous devons accepter la faiblesse de notre vie. La Parole a commencé son œuvre en nous, nous en connaissons le terme qui est le Royaume. Ce passage vers le Royaume s’effectue depuis le début du chemin. Jésus le donne à comprendre à ses compagnons, « dans la mesure où ils étaient capables de comprendre. » Cet Amour infini est la « Semence divine » qui a germé dans le sein de la Vierge Marie. Elle a donné un fruit merveilleux ! Il sera broyé au pressoir de la croix et enfoui dans le tombeau. En ressuscitant, Jésus est devenu le grand arbre dans lequel tous les humains de la terre peuvent reprendre cœur. Nous entrons dans cet Évangile avec une confiance infinie et un abandon total. Nous accueillions le don de Dieu en comprenant que le Christ tout-puissant s’est fait le petit enfant de Bethléem. Jésus, le Maitre de la vie va descendre dans le tombeau pour nous donner la vie. C’est cette vie nouvelle que nous recevons gratuitement.

Nous demandons la grâce d’entrer dans cette nouvelle vie de Jésus qui est son amour.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: le Royaume de Dieu est en toi

Il est des réalités indéfinissables. Par exemple, quand nous parlons de l’amour, nous évoquons des images. C’est comme ceci, comme cela. Les poètes, dans leur ivresse, chantent à l’infini la passion des amoureux. D’autres, comme des artistes peintres, dépeignent avec pudeur les blessures et les échecs de l’amour. L’amour, ça ressemble à quoi? Chacune et chacun, dans son expérience humaine, aura goûté à cette saveur unique pour donner sens à sa vie.

Quand Jésus parle du Royaume, il emploie aussi des images ou plutôt des paraboles. Comment comprendre et accueillir le Règne de Dieu? Toute la prédication de Jésus, tous ses gestes, toute sa vie nous ouvrent sur cette réalité insaisissable du Royaume de Dieu. Il est poète, lui aussi. Son regard sur les réalités les plus quotidiennes lui évoque ce mystère dont il annonce la présence. Le Règne de Dieu est au milieu de vous!

Alors, en quoi la semence jetée en terre et la graine de moutarde peuvent-elles ressembler au Règne dont Jésus parle ? Prenons la semence. Jetée en terre, elle pousse toute seule, sans l’intervention humaine. Elle grandit, de jour et de nuit. Elle produit du fruit avec abondance. Au fait, elle est un mouvement autonome de croissance.

Le Royaume de Dieu ne dépend pas de nous. Il est donné gratuitement, semé dans la terre de notre vie. Il pousse en toute humilité au milieu de nos tracas et de nos soucis. Il grandit, telle une promesse d’abondance, et nous ne savons pas comment. La dynamique du Royaume nous échappe et personne n’a de maîtrise sur lui. Un jour, une paroissienne m’avait donné sa définition de la grâce: «C’est comme la neige, me dit-elle. Ça tombe sans faire de bruit et ça recouvre tout.» La grâce est donnée dans la vie toujours à recevoir de Dieu.

«Ces deux paraboles parlent avant tout de notre vie avec Dieu ou plutôt de Dieu dans notre vie. Toujours là, ce Dieu est en nous.»

La graine de moutarde, elle, ne manque pas d’intérêt non plus. Elle ajoute à la croissance l’énorme contraste entre le plus petit et le plus grand.  Sa poussée est si considérable que même les oiseaux du ciel viennent y faire leur nid.

La démesure est inattendue et donne à penser. Si le Royaume de Dieu est paré d’une telle envergure, ainsi en est-il de celle et de celui qui accueillent la Parole de Dieu. C’est elle qui se déploie dans nos histoires humaines. Elle produit le fruit de la sainteté. Non pas la nôtre, mais celle de Dieu en nous.

Ainsi, ces deux paraboles parlent avant tout de notre vie avec Dieu ou plutôt de Dieu dans notre vie. Toujours là, ce Dieu est en nous. Sans jamais s’imposer, il se propose à notre liberté pour nous entraîner, à la suite de Jésus, sur le chemin où l’on devient humain. Dieu seul peut nous rendre humain.

L’Évangile rend visible ce Royaume. Des femmes et des hommes ont trouvé en Jésus le Seigneur de leur vie. La confiance en ce Maître a renversé la logique mondaine du profit en laissant grandir en eux l’humble force de la grâce. Là, tout est donné et tout est à recevoir.

Bernard Miserez | Vendredi 11 juin 2021

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Dieu seul peut accorder la croissance

 semeur

«Nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.» On a appelé cette parabole «le grain qui pousse tout seul». Effectivement, tout se passe comme si personne ne s'occupait de ce grain jeté en terre, comme si le paysan se désintéressait de ce blé qu'il a semé. C'est l'une des paraboles les plus optimistes que nous ayons. Marc est le seul des quatre évangélistes à nous l'avoir rapportée. Il faut faire jouer notre imagination, et recomposer le processus imperceptible de cette croissance, et toujours aussi incompréhensible aujourd'hui qu'au temps de Jésus. Nos savants ont beaucoup progressé dans l’analyse des phénomènes de la vie, mais aucun d'eux ne sait encore exactement ce qu'est la vie. Dès qu'une graine est jetée en terre, elle commence dans le secret une fantastique alchimie de la matière, une série de merveilles invisibles. Que l'homme s'en tracasse ou non, elle pousse et se développe. Ce qu’il y a de plus important dans cette vie qui grandit ne dépend pas de lui. Une fois qu’il a enfouit les grains, une relation dynamique s’établit entre la semence et la terre. Les efforts du fermier ne sont plus requis.

En attendant le «temps de la moisson», un processus de croissance est à l’oeuvre. C'est une illusion de penser que rien ne se produit. On ne voit pas ce qui se passe, mais la vie se développe vraiment. «L'essentiel est invisible à nos yeux», disait le renard au Petit Prince de Saint Exupéry. Ce qui arrive en nous et autour de nous est souvent de cet ordre-là : une force cachée, imperceptible, qui s’active sans que nous en soyons conscients.

Jésus indique aussi qu’il en va de même notre effort à répandre le message de la Bonne Nouvelle. Lui-même, si génial prédicateur qu'il fût, n'a pas réussi à convertir ses contemporains et sa propre famille. Pourtant, avec une audace folle, il croyait ne pas avoir perdu son temps à répandre la semence de l’espérance du Royaume. Et l'histoire lui a donné raison.

«L'essentiel est invisible à nos yeux»

Cette petite parabole nous rappelle que pendant que la vie éclate de toutes parts autour de nous, nous devons apprendre à être calme, à ne pas nous agiter, à dormir tranquillement. Saint Paul disait qu’au lieu de se construire soi-même, le chrétien doit se laisser façonner par la grâce de Dieu. Le Seigneur est comme le sculpteur qui n’empile pas pierre sur pierre mais qui enlève ce qu’il y a de trop dans le bloc de marbre qu’il travaille. Ainsi le chrétien doit se laisser modeler en toute confiance.  Il doit aussi s’en remettre à Dieu pour le développement de la foi autour de lui. «J’ai semé, Apollon a arrosé, mais c’est Dieu qui donne la croissance», affirmait saint Paul.

Personne ne peut se sauver grâce à ses propres oeuvres. Ce sont la foi et la grâce qui nous accordent le salut. Le grain de blé contient une force de croissance interne qui lui est donnée par Dieu. Je pense aux grains de blé découverts par Howard Carter dans la tombe de Tutankamón, en 1922. Mises en terre, ils ont commencé à germer après 3000 ans dans la tombe du jeune fils de Pharaon.

Grâce à cette courte parabole de S. Marc, nous comprenons une fois de plus, que l’évangile n’est pas d'abord une «leçon de morale». Elle est «révélation» de Dieu qui nous a créés et a donné à la nature ses lois de développement et de croissance.

Le récit du grain de blé qui germe et se développe seul, alors que le fermier dort, est l’une des plus belles paraboles des quatre évangiles. Comme le disait le prophète Isaïe : «La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, pour donner la semence au semeur et le pain à celui qui mange; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission.» (Isaïe 55, 10-11) L’action de Dieu est présente, même si nous ne la voyons pas.

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