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Chorale Belgo-Burundaise CSFA

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10 avril 2022

Evangile et homélie du 10 Avril 2022. Dimanche des rameaux

Evangile et homélie du 10 Avril 2022. Dimanche des rameaux
PROCESSION DES RAMEAUX ENTRÉE MESSIANIQUE « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Lc 19, 28-40) Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,...
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3 avril 2022

Evangile et homélie du 03 Avril 2022. Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Voici que je fais une chose nouvelle, je vais désaltérer mon peuple » (Is 43, 16-21)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur,
lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
    lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
Le Seigneur dit :
    « Ne faites plus mémoire des événements passés,
ne songez plus aux choses d’autrefois.
    Voici que je fais une chose nouvelle :
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ?
Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides.
    Les bêtes sauvages me rendront gloire
– les chacals et les autruches –
parce que j’aurai fait couler de l’eau dans le désert,
des fleuves dans les lieux arides,
pour désaltérer mon peuple,
celui que j’ai choisi.
    Ce peuple que je me suis façonné
redira ma louange. »

    – Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6)

R/ Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête ! (Ps 125, 3)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s’en va, il s’en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s’en vient, il s’en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.

DEUXIÈME LECTURE

« À cause du Christ, j’ai tout perdu, en devenant semblable à lui dans sa mort » (Ph 3, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Frères,
tous les avantages que j’avais autrefois,
    je les considère comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
À cause de lui, j’ai tout perdu ;
je considère tout comme des ordures,
afin de gagner un seul avantage, le Christ,
    et, en lui, d’être reconnu juste,
non pas de la justice venant de la loi de Moïse
mais de celle qui vient de la foi au Christ,
la justice venant de Dieu, qui est fondée sur la foi.
    Il s’agit pour moi de connaître le Christ,
d’éprouver la puissance de sa résurrection
et de communier aux souffrances de sa Passion,
en devenant semblable à lui dans sa mort,
    avec l’espoir de parvenir
à la résurrection d’entre les morts.
    Certes, je n’ai pas encore obtenu cela,
je n’ai pas encore atteint la perfection,
mais je poursuis ma course pour tâcher de saisir,
puisque j’ai moi-même été saisi par le Christ Jésus.
    Frères, quant à moi, je ne pense pas avoir déjà saisi cela.
Une seule chose compte :
oubliant ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant,
    je cours vers le but en vue du prix
auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus.

    – Parole du Seigneur.

ÉVANGILE

« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi.
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux.
Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
            Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
    Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
    et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
    Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
    Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
    Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
    Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
    Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
    Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
    Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.

 


 

Homélies ou Méditations du jour

 

Homélie YouTube

 

Père, Diacre, Eveque

 


 


 

Homélies - Abbé Philippe Link

 

Abbé Philippe Link

 

https://carrefours.alsace

 


 


 

Homélies regnumchristi

 

Prière

Depuis les écrits et les prophéties d’Isaïe, nous savons que l’avenir du monde – les chemins du Seigneur – sont inscrits au plus intime du cœur humain qui en recevra les lumières lors de sa venue : «Alors se révèlera la gloire du Seigneur.» (Is 40, 5) Et si nous restons fidèles à son amour, nous pourrons vivre selon le vouloir de Dieu notre Père.

Demande

Seigneur, ouvre mon cœur, ouvre mes mains, donne-moi la force d’agir selon ta volonté en ce monde qui refuse la foi dont il a besoin de toute éternité.

Réflexion

  1. «Dès l’aurore, il retourna au Temple.»
    Les disciples et les apôtres ont été au cœur d’une des nombreuses discussions sur l’identité du Christ. Lui, après s’être retiré quelques instants au mont des Oliviers, est redescendu au Temple. Les pharisiens lui amènent alors une femme que la Loi de Moïse condamne à la lapidation. Les pharisiens, agressifs, veulent entendre Jésus qui enseignait les foules présentes. Est-il d’accord avec cette condamnation ou bien lui trouve-t-il une excuse ?
  2. «Et toi, que dis-tu ?»
    Pour certains des auditeurs, Jésus représente l’autorité de Moïse, ce prophète qui connaît la Loi, mais pour d’autres, il est inadmissible que l’on prenne la place qui, selon eux, ne peut que rester vide. Ils se remettent alors sous de l’autorité de Moïse dont les lois condamnent ce comportement. « Dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Telle est la question posée par les autorités juives. Jésus s’est baissé et écrit sur le sable sans regarder personne. Il semble réfléchir profondément. Les pharisiens sont un peu nerveux et entendent la réponse du Seigneur : «Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre.»
    Les pharisiens, intérieurement surpris, restent muets. Jésus les renvoie au plus intime d’eux-mêmes et chacun sent qu’il ne peut répondre à cette invitation. Alors, «Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés.» Jésus reste seul avec la femme qui pleurait intérieurement silencieusement depuis le début de cet épisode. Jésus se redresse et, posant sur elle un regard plein de miséricorde, lui demande : «Où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ?»
  3. «Personne, Seigneur. » répond la femme dont l’inquiétude s’était apaisée avec cette non-condamnation des pharisiens vindicatifs.
    «Moi non plus je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus.» Elle vient alors d’échapper à la lapidation publique avec la honte et l’humiliation qui en seraient la conséquence immédiate. Mais c’est aussi, pour elle, le moment de la conversion intérieure et personnelle qui lui fait renoncer à son comportement dévoyé, à ses habitudes condamnables. Intérieurement, elle a déjà fait le premier pas et Jésus, lui-même, la reçoit au même instant.
    À partir de là, la pécheresse pardonnée retrouve le sentier de la fidélité de chaque instant avec, au fond d’elle-même, le soulagement de ce pardon immédiat de la part de Jésus et l’éloignement silencieux de chacun de ses accusateurs.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci de ce pardon total que tu accordes à notre vrai repentir, à notre faiblesse lorsque nous avons péché.

Résolution

Approfondir le sens du sacrement de réconciliation qui nous permet de revivre l’amour qui restera le comportement à jamais inébranlable du Cœur très aimant de Dieu, notre Père.  

Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi

 

http://www.regnumchristi.fr

 


 


 

MÉDITER AVEC LES CARMES

Dès le point du jour, selon son habitude quand il venait à Jérusalem, Jésus, assis au parvis du Temple, se met à enseigner ceux qui se pressent autour de lui.

Brusquement il est interrompu par un groupe de scribes et de Pharisiens. Ils poussent devant eux, sans ménagement, une femme apeurée. Riche ou pauvre ? on ne sait pas, ce qui est sûr, c'est qu'on l'a surprise en adultère.

"Maître, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes‑là. Et toi, qu'en dis‑tu ?"

Le piège est bien monté : Si Jésus répond "Laissez‑la aller !", on lui rétorquera "Tu contredis la Loi de Moïse !" ; si Jésus la laisse mettre à mort, il va contre l'autorité romaine qui se réserve, à l'époque, toutes les exécutions capitales.

"Toi, qu'en dis‑tu ?" ...la réponse ne vient pas.

 Jésus s'est baissé et trace des traits sur le sol, sans regarder personne, comme absorbé dans ses pensées.

 Autour de lui les Pharisiens commencent à s'énerver ; Jésus alors se redresse :

 "Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre !"

Réponse merveilleuse !

D'une part Jésus prend les scribes à contre‑pied, en citant à son tour un précepte de la Loi. En effet, d'après le Deutéronome, quand une sentence de mort a été prononcée, la Loi ordonne : "La main des témoins sera la première sur l'accusé pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite" (Dt 17,5‑7). Mais en même temps, comme dans la parabole de la paille et de la poutre, Jésus remet les scribes et les Pharisiens devant leur propre condition de pécheurs : ...vous n'avez le droit de la punir que si vous‑mêmes n'êtes pas condamnables !

Jésus de nouveau se baisse pour écrire sur le sol.

Et voilà que tous les accusateurs, l'un après l'autre, s'éloignent, en commençant par les plus vieux, probablement les moins innocents, ou les plus lucides sur le cœur de l'homme.

On se demande parfois ce que Jésus traçait ainsi sur le sol. Certains imaginent que Jésus inscrivait des péchés, mais les Pharisiens savaient lire, et dans ce cas ils n'auraient pas "persisté" à lui poser des questions ! De plus ce qui a décidé les accusateurs à partir, ce n'est pas ce qu'ils ont vu ou lu par terre, mais ce qu'ils ont entendu de la bouche de Jésus, concernant la première pierre : "Après avoir entendu ces paroles, ils se retirèrent l'un après l'autre".

L'important est donc non pas ce que Jésus traçait sur le sol ‑ et que l'Évangéliste ne nous rapporte pas ‑ mais le fait qu'il écrivait ; et l'on peut le comprendre de deux façons :

Ou bien Jésus, ostensiblement, traçait des signes avec son doigt comme certains griffonnent machinalement sur leur page quand une conférence ou une réunion les ennuie. Jésus dirait par-là aux Pharisiens : votre affaire ne me concerne pas ; tout cela m'ennuie profondément, et je n'entrerai pas dans votre piège sordide.

Ou bien, rien que par son geste d'écrire sur le sol, Jésus renverrait les Pharisiens à un texte sévère du prophète Jérémie :  Seigneur, espoir d'Israël, tous ceux qui t'abandonnent seront confondus, ceux qui se détournent de toi seront inscrits sur la terre, car ils t'ont abandonné, toi, la source des eaux vives !" (Jr 17,13)

Être inscrit sur la terre, c'est disparaître avec le premier souffle de vent, et, par son geste symbolique, Jésus semble répondre aux Pharisiens, à la manière des Prophètes : "Vous condamnez cette femme ? À ce compte‑là vous seriez tous inscrits par Dieu pour la condamnation !" 

Tous les accusateurs se sont éloignés.

Ils restent à deux au milieu du cercle : la femme et Jésus, la misère et la miséricorde.

Jésus se redresse : "Femme, où sont‑ils ? Personne ne t'a condamnée ?"

Jésus dit : "Femme"… et dans sa bouche, c'est toujours un terme de respect. C'est celui qu'il emploie pour la Samaritaine, et même pour sa Mère Marie, à Cana et à la Croix.

Sur la pécheresse, toisée jusque-là avec mépris par les scribes ("ces femmes‑là !"), un regard tout nouveau vient de se poser, qui rouvre l'espérance. Quelqu'un lui parle et lui dit "Femme". Traitée jusque-là comme un objet de rebut, elle redevient sujet dans le regard du Christ :

"Femme, personne ne t'a condamnée ? " …"Non, Seigneur", dit la femme, qui a cessé de trembler.

"Moi non plus je ne te condamne pas, dit Jésus. Va, et désormais ne pèche plus".

La femme échappe à la mort ; elle n'échappera pas à l'effort. Il faudra qu'elle renonce à sa passion, à son désir fourvoyé, à son insouciance, qu'elle revienne au sentier de la fidélité de tous les jours ; mais le vrai moteur de sa conversion, comme pour nous tous à toute heure de la vie, ce sera le souvenir de la bonté de Jésus.

À chaque fois qu'elle sera tentée de renier ses engagements, elle revivra cet instant de la rencontre dans le Temple, elle revivra les cris, les brutalités, la haine, le sadisme de tous ces gens prêts à la tuer pour se donner bonne conscience, elle reverra le prophète Jésus, calme, écrivant sur le sol ; elle l'entendra lui dire de nouveau ce nom auquel elle croyait n'avoir plus droit, le nom de sa dignité "Femme, va ; et désormais ne pèche plus".

C'est cela la merveille de la rédemption : Dieu ne se laisse pas arrêter par notre péché.

Même quand personne ne nous a condamnés, nous sommes parfois tentés de nous condamner nous‑mêmes, au risque de perdre cœur.

C'est alors que Jésus se relève, nous regarde, et nous dit : "Va!"

 

https://www.mariedenazareth.com

 


 


 

Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 3 avril 2022
5éme dimanche de Carême

Références bibliques :

Livre d’Isaïe : 43. 16 à 21 : “Ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau.” 
Psaume 125 :”Il s’en vient, il s’en vient dans la joie, il rapporte les gerbes.” 
Lettre de saint Paul aux Philippiens : 3. 8 à 14 :Je cours en oubliant ce qui est en arrière et lancé vers le but je cours en avant.” 
Evangile selon saint Jean : 8. 1 à 11 :”Va et désormais ne pèche plus.” 

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La première lecture comme la deuxième convergent, en ce dimanche, sur une recommandation inhabituelle dans l’Ecriture, mais dont il nous faut comprendre le sens véritable à la lumière du texte de saint Paul aux Philippiens et de l’épisode évangélique de la femme adultère. « Ne vous souvenez plus d’autrefois…Oubliant ce qui est en arrière. »

Pour saint Paul, nous devons jamais oublier cette “justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi.” (Philippiens. 3.9) et, pour le Christ, ce “désormais” rappelle à cette femme dont on ignore le repentir intérieur, que son passé ne peut ni ne doit se vivre à nouveau.

Dans les deux cas, oublier le passé contient plusieurs exigences. D’abord ne pas oublier les bienfaits de Dieu. Ensuite ne pas nous alourdir par un retour nostalgique ou anxieux de nos culpabilités. C’est enfin nous tourner vers l’avenir dans la foi et l’espérance née de cette foi.

LE CULTE DE LA MEMOIRE

L’Ancien Testament invite le Peuple de Dieu à se rappeler les hauts faits de Dieu au cours de son Histoire, comment il l’a tiré d’Egypte à main forte et à bras étendu et comment il a noué une alliance, de sa part sans réserve, avec ce peuple “à la nuque raide.”

Les prophètes viennent rappeler la grandeur et les exigences de cette alliance à tous ceux qui auraient tendance à l’oublier dans leur vie quotidienne, et particulièrement au roi qui devrait en être le garant.

De même saint Paul rappelle au chrétien à quelle impiété et à quelle idolâtrie le Seigneur l’a arraché :”Souvenez-vous qu’autrefois vous étiez sans Christ… maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur.” (Ephésiens 2. 12 et ss.) Mais le souvenir n’est pas nécessairement associé à la noirceur du passé. Il ravive aussi l’élan du néophyte de jadis dont il nous faut sans cesse retrouver l’enthousiasme et l’empressement :”J’ai contre toi ta ferveur première que tu as abandonnée. Repens-toi et accomplis les oeuvres d’autrefois.” (Apocalypse 2. 4 et 5)

C’est ce à quoi Jésus invite la femme adultère qu’on a jetée à ses pieds et qu’il relève pour un nouveau comportement.

La mémoire porte sur le salut opéré par Dieu, sur l’espérance vécue par la communauté, dans la joie de la libération.

QUAND LE SOUVENIR S’ENFERME.

Ces lectures nous disent en même temps que Dieu ne peut être cantonné dans le passé. La vie spirituelle se conjugue au présent, tournée vers l’avenir.

Elle n’est pas un retour en arrière. “Voici que je fais un monde nouveau. Il germe déjà. Ne le voyez vous pas ?” (Isaïe 43. 19) Car cet autrefois n’est pas seulement un passé récent ou douloureux d’où le Peuple est sorti, c’est aussi le passé de tout ce que Dieu a fait depuis le temps de sa création.

Dieu ne nous enferme pas dans un souvenir nostalgique. Il est créateur. L’expression biblique “son bras puissant” est une expression souvent employée par les prophètes et les psaumes. Il fait et fera du neuf, à l’égard de quoi les actions passées paraîtront mineures. A nous d’être créatifs.

Chez saint Paul, il en est de même. Nous n’avons pas à nous arrêter sur la seule expression “Oubliant ce qui est en arrière.” Nous avons à tenir compte de ce que le passé nous a apporté et comment il nous a façonnés. Dans cette lettre aux Philippiens comme dans bien d’autres, il rappelle sa situation antérieure, parce qu’elle est une fondation qu’on ne peut négliger :”Hébreu, fils d’hébreu. Pour la Loi, pharisien. Pour la justice qu’on trouve dans la Loi, irréprochable.” (Philippiens 3. 6)

Il leur rappelle en même temps le moment décisif de son histoire, le chemin de Damas où tout a basculé dans le Christ Jésus. Puisque le Christ est ainsi venu le chercher si loin, comment toute sa vie ne serait-elle pas une tentative de réponse. Tenter de saisir puisqu’il a été saisi, pour aller sur la route d’aujourd’hui, après la route de Damas, jusqu’à la réalisation de ce qu’il a entendu, parce qu’au delà de son aveuglement il pourra un jour voir un Dieu face à face. C’est dans ce sens qu’il nous faudrait relire aussi les chapitres 11 et 12 de la deuxième lettre aux Corinthiens.

C’est un des traits caractéristiques de tous les saints qui surprend les médiocres que nous sommes. Nous pensons que nous avons beaucoup fait, presque trop parfois. Les saints pensent le contraire. Saint Thomas d’Aquin au terme de sa vie, après avoir écrit des milliers de pages de théologie, s’écria après avoir entrevu, dans une vision intérieure, l’autre réalité :”Je ne puis continuer d’écrire car tout ce que j’ai écrit me semble de la paille.” Cette paille s’appelle la Somme contre les Gentils et la Somme théologique.

TENSION AUJOURD’HUI ET SENS DE L’AVENIR.

Connaître le Christ est une expérience dynamique qui appelle au dépouillement et qui met en route. Vivre avec lui, c’est vivre dans une intimité particulière car c’est déjà faire l’expérience de la résurrection :”Va et désormais …”

Cette puissance se manifeste d’abord au travers des difficultés, de la souffrance et de la mort. Le chemin de la résurrection est d’abord un chemin de la vraie connaissance qui reconnaît d’abord ses limites et qui les porte douloureusement. Tous les saints ont connu “la nuit de la foi”, mais leur foi leur disait en même temps que l’avènement de la croix dans leur vie était aussi les premiers indices de la résurrection. Un persécuté de Russie disait :”C’est au pied de la Croix que je crois au Ressuscité.”

Il ne reste plus alors qu’à vivre ce “désormais” en conformité avec la délivrance reçue, dans cet avenir que Dieu a ouvert au Peuple juif. La délivrance le baptême du Christ accorde aux chrétiens de Philippe et que la parole de Jésus demande à l’adultère de vivre, il nous l’accorde aujourd’hui pour que nous en vivions.

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Le psaume nous dit bien ce que sera déjà notre expérience de conversion :”Il s’en va, il s’en va en pleurant : il jette la semence. Il s’en vient, il s’en vient dans la joie : il rapporte les gerbes.”

L’amour, la charité du Christ pour nous l’a conduit de la Croix à la Résurrection :”Que ta grâce nous obtienne, Seigneur, d’imiter avec joie, la charité du Christ qui a donné sa vie pour le monde.” (Prière d’ouverture de la messe)

 

https://eglise.catholique.fr

 


 


 

Homélies - evangeli.net

«Moi non plus, je ne te condamne pas»

Abbé Pablo ARCE Gargollo(Ciudad de México, Mexique)

Aujourd'hui nous regardons Jésus qui «traçait des traits sur le sol» (Jn 8,6), comme si, étant occupé, il s'amusait aussi à faire quelque chose de plus important que d'écouter ceux qui accusaient la femme qu'ils lui présentaient parce qu'elle «avait été prise en flagrant délit d'adultère» (Jn 8,3).

Qu'elle est remarquable la sérénité, voire la bonne humeur, de Jésus-Christ, même dans des moments que pour d'autres seraient très tendus! C'est là, pour chacun de nous, un enseignement pratique en ces jours dont l'écoulement vertigineux nous irrite si souvent.

La sournoise et bizarre fuite des accusateurs, nous rappelle que Dieu seul est juge et que nous sommes des pécheurs. Dans notre vie quotidienne, dans notre travail, dans nos relations familiales ou d'amitié, nous formulons des jugements de valeur. Mais bien souvent, nos jugements peuvent être erronés et mettre en péril la bonne renommée d'autrui. Il s'agit alors d'un véritable manque de justice qui nous contraint de réparer, ce qui n'est pas toujours facile. En voyant Jésus au beau milieu de cette “meute” d'accusateurs, nous pouvons très bien comprendre ce que disait saint Thomas d'Aquin: «La justice et la miséricorde vont tellement de pair que l'une soutient l'autre. La justice sans miséricorde est cruauté; et la miséricorde sans justice engendre ruine et destruction. Et c'est pourquoi il faut que les deux aillent ensemble».

Nous devons nous remplir de joie pour la certitude que Dieu nous pardonne tout, absolument tout, dans le sacrement de la confession. En ces jours de Carême nous avons l'occasion magnifique de nous adresser à Celui qui est riche en miséricorde dans le sacrement de la réconciliation.

Voici en plus, pour aujourd'hui, une résolution concrète: en voyant les autres, du fond de mon coeur, je dirai les mêmes paroles de Jésus: «Moi non plus, je ne te condamne pas» (Jn 8,11).

 

http://evangeli.net/evangile

 


 


 

 

 

 

Homélies portail catholique suisse

Évangile de dimanche: quand Dieu se baisse

Entrons dans le temple avec Jésus et laissons-nous attirer comme tout le peuple qui vient à lui. Il s’assoit au milieu de nous pour nous enseigner. Son enseignement c’est d’abord se baisser pour se mettre au niveau de ses auditeurs. Sa parole nous apprend l’histoire d’une femme prise en flagrant délit d’adultère qui est placée au milieu des gens de loi pour être jugée selon leur application stricte de la loi de Moïse. En fait, le jugement est double et il est déjà rendu. Cette femme est déjà condamnée et ses juges cherchent l’approbation de Jésus qu’ils ont également déjà condamné. En effet leur intention n’est pas pure puisqu’ils l’interrogent pour le mettre à l’épreuve.

Cette femme et Jésus sont les deux victimes de la dureté de ceux qui s’érigent en juges impitoyables sous prétexte de la loi divine. Ils ont du reste la même réaction face à leurs détracteurs : le silence ! Et c’est ce silence qui exprime le mieux l’esprit de la parole de Dieu par Moïse. La femme ne dit rien si ce n’est qu’elle n’accuse personne de sa condamnation. Et Jésus ne se laisse pas prendre au piège d’une réponse qui lui serait forcément reprochée: il se baisse pour écrire sur le sol.

Que veut dire ce geste étonnant? Certaines traditions y voient l’écriture d’un acte d’accusation contre la dureté de ces hommes. Mais la plupart des commentateurs préfèrent y voir que Jésus laisse chacun face à lui-même pour interpréter et comprendre en vérité la situation à la lumière de la Parole de Dieu. Comme lorsqu’il raconte des paraboles, Jésus ne donne aucune réponse toute faite aux interrogations des humains: il les met devant leur responsabilité de comprendre par eux-mêmes les enjeux de leurs actes.

«La loi nouvelle n’est donc plus à l’extérieur de nous comme un règlement mais en nous comme le mouvement de l’amour.»

En se baissant pour tracer des traits sur le sol, Jésus écrit la nouveauté de la loi: l’amour et le pardon qui relèvent. En réécrivant la loi non plus sur la dureté des tables de pierre, mais sur la fragilité de notre humanité, Jésus la porte à son accomplissement. Il réalise par cet acte la prophétie de Jérémie qui annonce que désormais la loi est inscrite dans le cœur de l’homme. La loi nouvelle n’est donc plus à l’extérieur de nous comme un règlement mais en nous comme le mouvement de l’amour.

Et ça marche… Le silence de Jésus et son geste permettent à ses contradicteurs de rentrer en eux-mêmes et d’y découvrir leur péché. Celui-ci ne consiste pas tant à des actions moralement douteuses mais à l’exclusion provoquée par la dureté des cœurs. Face à eux-mêmes ils s’en vont en commençant par les plus vieux. Il faudra encore du temps pour quitter les vieilles habitudes et entrer dans la justice de l’amour. Le jugement de Dieu se fait pardon.

Deux sont restés disait Saint Augustin, la malheureuse et la miséricorde. L’une appelle l’autre: la miséricorde de Dieu se penche sur la misère. Jésus met ici en pratique la promesse de Dieu que nous avons entendue à deux reprises en ce temps de Carême dans l’Exode puis dans le Deutéronome: «J’ai vu la misère de mon peuple!» Le Dieu de nos pères est attentif à tout ce qui touche à notre humanité, en particulier dans les situations les plus précaires. Par son geste Jésus en est le témoin le plus crédible.

Quand Dieu se baisse, il enseigne, il écrit et il pardonne…

Philippe Matthey | Vendredi 1er avril 2022

 

Le portail catholique suisse

 

https://www.cath.ch

 


 


 

Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

"Moi non plus je ne te condamne pas… va et ne pèche plus "

 

Simone Weil disait : «L’une des vérités fondamentales du christianisme est que c’est le regard qui nous sauve».

Une conversion de Carême devrait commencer par un regard nouveau. Nous avons vite fait de juger les autres et de les cataloguer! L’évangile d’aujourd’hui, avec le regard que Jésus porte sur la femme condamnée par ses accusateurs, nous invite à purifier le regard que nous portons sur les gens qui nous entourent.

Jésus voit cette femme, comme il a vu Zachée, le lépreux, Marie Madeleine, la Samaritaine, Pierre après son reniement, le bon larron. Il regarde les gens avec tendresse et refuse de les juger. Son regard sauve et redonne vie. Ce ne sont ni les pierres lancées, ni la démolition de caractère, ni la boue qui ternit la réputation qui peut changer l’attitude et le comportement d’une personne. Seul un regard plein d’amour peut le faire.

Jusqu’ici, la femme adultère ne connaissait que deux sortes de regards : un regard de désir sexuel que les hommes portaient sur elle et un regard meurtrier de haine et de condamnation. Jésus la regarde avec respect, bonté et compréhension. Il ne pointe pas vers elle un doigt accusateur. Jésus ne nie pas le péché de cette femme mais il ne la condamne pas. Il la relève, la remet debout, lui rend sa dignité de personne humaine. Il l’invite à oublier son passé et à commencer une vie nouvelle.

Ce texte est une illustration concrète de l’attitude de Dieu face au pécheur. Il ne s’agit pas de péché en général, de pécheurs pris globalement, mais d’une pauvre pécheresse que Jésus rencontre et protège contre la méchanceté des gens. Ce n’est pas un récit sur l’adultère, mais une révélation de Jésus et du regard qu’il pose sur cette femme condamnée à être lapidée.

Sur celui ou celle dont nous disons: «j’ai tout essayé... c’est fini... Il n’y a rien à faire...», Jésus jette un regard neuf, qui fait jaillir un coeur nouveau. «Mon fils que voilà était mort, et le voici revenu à la vie

La miséricorde est féconde, elle recrée, elle ouvre la voie à un avenir d’espérance. Comme le dit le prophète Isaïe dans la première lecture : «Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau» (Is 43, 18). Jésus a sauvé cette femme en lui révélant le visage de bonté et de miséricorde de Dieu. Le pardon la libère de son passé. Jésus ne mentionne même pas son péché. Il ne s’intéresse qu’à son avenir : «Va et désormais ne pèche plus».

Le Christ nous dit ce matin que le monde sera meilleur si nous commençons par changer nous-mêmes!

Tout en posant sur la femme un regard de tendresse, le Seigneur enlève le masque du visage de ses accusateurs. Il est facile d’hurler avec les loups et de massacrer l’adversaire lorsqu’on est membre d’une foule déchainée et en furie! Jésus les fait sortir du cercle meurtrier, de l’anonymat et de la complicité du groupe, en les renvoyant à leur propre conscience. Il les oblige à s’éloigner de la foule meurtrière, toujours prête à lapider et à lyncher. Il les invite à regarder au-dedans d’eux-mêmes et non plus vers cette femme qu’ils utilisent pour accuser Jésus. Ces hommes prêts à lapider à mort étaient convaincus d’être des autorités qui avaient le devoir de juger  les autres, mais ils oubliaient de se juger eux-mêmes.

Jésus non seulement déstabilise leur auréole de sainteté, mais il les oblige à laisser tomber les pierres de leurs mains, et à baisser leur doigt accusateur. Il soulève le couvercle de leur conscience, pour montrer que ce qu’il y a à l’intérieur n’est pas très joli et ne sent pas très bon. «Vous voulez enlever la paille dans les yeux de votre voisin et vous ne voyez pas la poutre dans le vôtre». (Luc 6, 42)

En se remettant à dessiner, sans regarder personne, Jésus les laisse se juger eux-mêmes, sans se sentir accusés ou montrés du doigt. De fait, profitant de l’inattention du Seigneur, ils se retirent les uns après les autres. Et l’évangile ajoute avec humour : «Ils s’éloignèrent les uns après les autres, en commençant par les plus vieux

Cet évangile de la femme adultère contient un message pour chacun de nous : Là où une personne est lapidée, où on lance des pierres meurtrières, où l’on noircit sa réputation par des mensonges et des insinuations malveillantes, des médisances et des calomnies, Jésus m’invite à me retirer, à ne pas faire partie de la meute qui hurle.

Nous croyons que le monde sera meilleur si les autres changent. Le Christ nous dit ce matin que le monde sera meilleur si nous commençons par changer nous-mêmes!

Avec Dieu, nous ne sommes jamais étiquetés, mis de côté, condamnés, considérés comme irrécupérables. Il pose sur nous un regard plein de tendresse et nous dit : «Moi non plus je ne te condamne pas… va et ne pèche plus».

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Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


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