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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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25 mai 2016

Rencontre du Pape François et du grand Imam Al-Tayeb pour la paix entre les Catholiques et les Musulmans dans le monde

Rencontre du Pape François et du grand Imam Al-Tayeb pour la paix entre les Catholiques et les Musulmans dans le monde
Apres dix ans de relations tendues entre les deux institutions religieuses, le Papa François et le grand Imam d’Al-Azhar, Ahmed Al-Tayeb, se sont vus lundi 23 mai à la mi-journée au Vatican, pour une rencontre historique et « très cordiale » selon le...
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9 mai 2016

Amoris laetitia. La joie de l’amour. Synode sur la famille

 

 

Avec Amoris laetitia-La joie de l’amour, rendu public vendredi 8 avril à Rome, le pape François pose un regard à la fois plein de réalisme et de tendresse sur la famille dans toutes ses composantes. Le texte stimule l’Église à soutenir les couples et familles « dans leur engagement et dans leurs difficultés »Amoris laetitia-La joie de l’amour resume les deux Synodes sur la famille tenus en octobre 2014 et 2015. Ce texte se nourris de contributions venues des fidèles du monde entier, des rencontres avec des familles et des catéchèses sur ce sujet aussi universel qu’intime, il revenait au Saint Père la lourde tâche de rassembler ce matériel épars en un texte structuré.

Une famille qui, sans jamais être idéalisée ou modélisée, est considérée comme le cadre irremplaçable d’apprentissage de la fraternité et de l’accueil de la différence, une « école de la société » et son lien d’intégration. Avant tout, un lieu d’amour dans lequel l’Église reconnaît celui de Dieu et où, selon elle, se joue l’avenir de l’humanité. D’où le besoin de prodiguer à la cellule familiale, et à son noyau qu’est le couple, tous les soins utiles et les conseils avisés pour rester une référence solide dans un monde devenu liquide.

 Voir le texte integrale ici:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 avril 2016

Catéchèse du Pape Francois sur la Miséricorde: par KTO 20 Avril

Audience générale du 20 avril 2016. Video youtube ci-desssous: Le Pape François continue sa catéchèse dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde. Il commente un passage de l'Evangile selon saint Luc parlant des deux figures : "Simon, un zélé serviteur...
27 mars 2016

Pâques 2016: Message Urbi Orbi du Pape François

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Le Saint-Siège
MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS
PÂQUES 2016
Balcon central de la Basilique vaticane
Dimanche 27 mars 2016



« Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour» (Ps 135, 1). Chers frères et soeurs, bonnes fêtes de Pâques. Jésus-Christ, incarnation de la miséricorde de Dieu, est mort par amour sur la croix, et, par amour, est ressuscité. C’est pourquoi nous proclamons aujourd’hui : Jésus est le Seigneur ! Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme. Face aux gouffres spirituels et moraux de l’humanité, face aux vides qui s’ouvrent dans les coeurs et qui provoquent la haine et la mort, seule une miséricorde infinie peut nous donner le salut. Seul Dieu peut remplir de son amour ces vides, ces abîmes, et nous permettre de ne pas nous écrouler, mais de continuer à marcher ensemble vers le Terre de la liberté et de la vie. L’annonce joyeuse de Pâques : Jésus, le crucifié, n’est pas ici, il est ressuscité (cf. Mt 28, 5-6), nous offre la consolante certitude que l’abîme de la mort a été traversé et, avec lui, le deuil, la plainte et l’angoisse (cf. Ap 21, 4) ont été vaincus. Le Seigneur, qui a souffert l’abandon de ses disciples, le poids d’une condamnation injuste, et la honte d’une mort infâmante, nous rend maintenant participants de sa vie immortelle, et il nous donne son regard de tendresse et de compassion envers les affamés et les assoiffés, les étrangers et les prisonniers, les marginaux et les exclus, les victimes des abus et de la violence. Le monde est rempli de personnes qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit, et chaque jour les journaux sont pleins de nouvelles de crimes atroces, commis souvent dans les murs du foyer domestique, et de conflits armés, à grande échelle, qui soumettent des populations entières à des épreuves indicibles.

Que le Christ ressuscité ouvre des chemins d’espérance à la Syrie bien aimée, pays déchiqueté par un long conflit, avec son triste cortège de destructions, de mort, de mépris du droit humanitaire et de décomposition de la cohabitation civile. Nous confions à la puissance du Seigneur ressuscité
les discussions en cours, pour que, grâce à la bonne volonté et à la collaboration de tous, on puisse recueillir des fruits de paix et engager la construction d’une société fraternelle, respectueuse de la dignité et des droits de tout citoyen. Que le message de vie, qui a retenti dans la bouche de l’Ange près de la pierre basculée du tombeau, soit victorieux de la dureté des coeurs et promeuve une rencontre féconde des peuples et des cultures dans les autres zones du bassin méditerranéen et du Moyen Orient, en particulier en Irak, au Yémen et en Libye. Que l’image de l’homme nouveau qui resplendit sur le visage du Christ favorise la cohabitation entre Israéliens et Palestiniens en Terre Sainte, ainsi que la disponibilité patiente et l’engagement
quotidien à se dévouer pour construire les bases d’une paix juste et durable, par le moyen de négociations directes et sincères. Que le Seigneur de la vie accompagne aussi les efforts visant à trouver une solution définitive à la guerre en Ukraine, en inspirant et en soutenant également les
initiatives d’aide humanitaire, parmi lesquelles la libération des personnes détenues. Que le Seigneur Jésus, notre Paix (cf. Ep. 2, 14), qui par sa résurrection a vaincu le mal et le péché, stimule en cette fête de Pâques notre proximité aux victimes du terrorisme, forme aveugle et atroce de violence qui ne cesse pas de répandre le sang innocent en diverses parties du monde, comme cela s’est produit dans les récents attentats en Belgique, en Turquie, au Nigéria, au Tchad, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, et en Irak. Que les ferments d’espérance et les perspectives de paix en Afrique aboutissent ; je pense en particulier au Burundi, au Mozambique, à la République Démocratique du Congo et au Sud Soudan, marqués par des tensions politiques
et sociales.


Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grand ouverte à tous. Que son message pascal se projette de plus en plus sur le peuple vénézuélien, qui se trouve dans des conditions difficiles pour vivre, et sur tous ceux qui ont en main les destinées du pays, afin que l’on puisse travailler en vue du bien commun, en cherchant des espaces de dialogue et de collaboration avec tous. Que partout on se dévoue pour favoriser la culture de la rencontre, la justice et le respect réciproque, qui seuls peuvent garantir le bien être spirituel et matériel des citoyens.  Le Christ ressuscité, annonce de vie pour toute l’humanité, se prolonge au long des siècles, et nous invite à ne pas oublier les hommes et les femmes en chemin, dans la recherche d’un avenir meilleur, file toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés – parmi lesquels de nombreux enfants – fuyant la guerre, la faim, la pauvreté et l’injustice sociale. Ces frères et soeurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou du moins le refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l’aide. Que le rendez-vous du prochain Sommet Humanitaire Mondial n’oublie pas
de mettre au centre la personne humaine avec sa dignité et d’élaborer des politiques capables d’assister et de protéger les victimes des conflits et des autres situations d’urgence, surtout les plus vulnérables et tous ceux qui sont persécutés pour des raisons ethniques et religieuses. En ce jour glorieux, « que notre terre soit heureuse, irradiée de tant de feux » (cf. Exultet ), terre qui est pourtant tellement maltraitée et vilipendée par une exploitation avide de gain qui altère les équilibres de la nature. Je pense en particulier à ces zones touchées par les effets des changements climatiques, qui provoquent souvent la sécheresse ou de violentes inondations, avec, en conséquence, des crises alimentaires en plusieurs endroits de la planète. Avec nos frères et soeurs qui sont persécutés pour la foi et pour leur fidélité au nom du Christ, et face au mal qui semble avoir le dessus dans la vie de beaucoup de personnes, réécoutons la consolante parole du Seigneur : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). C’est aujourd’hui le jour resplendissant de cette victoire, parce que le Christ a foulé aux pieds la mort, et par sa résurrection il a fait resplendir la vie et l’immortalité (cf. 2Tm 1, 10). « Il nous fait passer de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la fête, des ténèbres à la lumière, de l’esclavage à la rédemption. Disons-lui : Alléluia ! » (Méliton de Sardes, Homélie de Pâques).


A tous ceux qui, dans nos sociétés, ont perdu toute espérance et le goût de vivre, aux personnes âgées écrasées qui, dans la solitude, sentent leur forces diminuer, aux jeunes qui pensent ne pas avoir d’avenir, à tous j’adresse encore une fois les paroles du Ressuscité : « Voici que je fais toutes choses nouvelles…A celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement (Ap 21, 5-6). Que le message rassurant de Jésus nous aide chacun à repartir avec plus de courage et d’espérance pour construire des chemins de réconciliations avec Dieu et avec les frères. Nous en
avons tellement besoin.


 
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana. Pour voir le pdf initial cliquer ici : Paques_2016__messege_papa_francesco_20160327_urbi_et_orbi_pasqua


 

 

20 mars 2016

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS: DIMANCHE DES RAMEAUX

CÉLÉBRATION DU DIMANCHE DES RAMEAUX
ET DE LA PASSION DU SEIGNEUR 2016

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Place Saint-Pierre
XXXIe Journée mondiale de la Jeunesse
Dimanche 20 mars 2016


 

La foule de Jérusalem criait, tout en fête, en accueillant Jésus : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (cf. Lc 19, 38).  Nous avons fait nôtre cet enthousiasme : en agitant les palmes et les rameaux d’olivier, nous avons exprimé la louange et la joie, le désir de recevoir Jésus qui vient à nous. Oui, tout comme il est entré à Jérusalem, de la même manière il désire entrer dans nos villes et dans nos vies. Il vient humblement à nous, comme il le fait dans l’Évangile, monté simplement sur un âne, mais il vient « au nom du Seigneur » : avec la puissance de son amour divin il pardonne nos péchés et nous réconcilie, avec le Père et avec nous-mêmes.

Jésus est content de la manifestation populaire d’affection des gens, et lorsque les pharisiens invitent à faire taire les enfants et les autres personnes qui l’acclament, il répond – : « Si eux se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 40). Rien n’a pu arrêter l’enthousiasme provoqué par l’entrée de Jésus ; que rien ne nous empêche de trouver en lui la source de notre joie, de la vraie joie, qui demeure et qui donne la paix. Car seul Jésus nous sauve des liens du péché, de la mort, de la peur et de la tristesse.

Mais la liturgie de ce jour nous enseigne que le Seigneur ne nous a pas sauvés par une entrée triomphale ni par le moyen de puissants miracles. L’Apôtre Paul, dans la seconde Lecture, synthétise par deux verbes le parcours de la rédemption : « il s’est anéanti » et « il s’est abaissé » lui-même. (Ph 2, 7.8) Ces deux verbes nous disent jusqu’à quelle extrémité est arrivé l’amour de Dieu pour nous. Jésus s’est anéanti lui-même : il a renoncé à la gloire de Fils de Dieu et il est devenu Fils de l’homme pour être en tout solidaire avec nous, pécheurs, lui qui est sans péché. Et pas seulement : il a vécu parmi nous une « condition de serviteur » (v.7) ; non pas de roi, ni de prince, mais de serviteur. Il s’est donc abaissé, et l’abîme de son humiliation, que nous montre la Semaine Sainte, semble ne pas avoir de fond.

Le premier geste de cet amour « jusqu’au bout » (Jn 13, 1) est le lavement des pieds. « Le Seigneur et le Maître » (Jn 13, 14) s’abaisse aux pieds des disciples, comme seuls le font les serviteurs. Il nous a montré par l’exemple que nous avons besoin d’être rejoints par son amour qui se penche sur nous ;  nous ne pouvons pas nous en passer,nous ne pouvons pas aimer sans nous faire d’abord aimer par lui, sans faire l’expérience de sa surprenante tendresse, et sans accepter que l’amour véritable consiste dans le service concret.

Mais c’est seulement le début. L’humiliation que subit Jésus devient extrême dans la Passion. Il est vendu pour trente deniers et trahi par le baiser d’un disciple qu’il avait choisi et appelé ami. Presque tous les autres fuient et l’abandonnent ; Pierre le renie trois fois dans la cour du temple. Humilié dans l’âme par des moqueries, des insultes et des crachats, il souffre dans son corps d’atroces violences : les coups, le fouet et la couronne d’épine rendent son aspect méconnaissable.  Il subit aussi l’infamie et la condamnation inique des autorités, religieuse et politique : il est fait péché et reconnu injuste. Ensuite, Pilate l’envoie à Hérode, et celui-ci le renvoie au gouverneur romain : alors que toute justice lui est refusée, Jésus éprouve aussi l’indifférence, parce que personne ne veut assumer la responsabilité de son destin. Et je pense à tant de gens, aux nombreux marginalisés, aux nombreux déplacés, aux nombreux réfugiés, à ceux dont beaucoup ne veulent pas assumer la responsabilité en ce qui concerne leur destin. La foule, qui l’avait acclamé peu de temps avant, change ses louanges en cri d’accusation, préférant même qu’un homicide soit libéré à sa place. Il arrive ainsi à la mort de la croix, la plus douloureuse et infamante, réservée aux traitres, aux esclaves et aux pires criminels. La solitude, la diffamation et la douleur ne sont pas encore le sommet de son dépouillement. Pour être en tout solidaire avec nous, il fait aussi,  sur la croix, l’expérience du mystérieux abandon du Père. Mais dans l’abandon, il prie et s’en remet : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46). Suspendu au gibet, en plus de la dérision, il affronte la dernière tentation : la provocation à descendre de la croix, à vaincre le mal par la force et à montrer le visage d’un Dieu puissant et invincible. Jésus, au contraire, précisément ici, au faîte de l’anéantissement, révèle le vrai visage de Dieu, qui est miséricorde. Il pardonne à ceux qui l’ont crucifié, il ouvre les portes du paradis au larron repenti et touche le cœur du centurion. Si le mystère du mal est abyssal, la réalité de l’Amour qui l’a transpercé est infinie, parvenant jusqu’au tombeau et aux enfers, assumant toute notre souffrance pour la racheter, portant la lumière aux ténèbres, la vie à la mort, l’amour à la haine.

La manière d’agir de Dieu peut nous sembler si lointaine ; lui, il s’est anéanti pour nous, alors que même nous oublier un peu nous-mêmes nous paraît difficile. Il vient nous sauver ; nous sommes appelés à choisir sa route : la route du service, du don, de l’oubli de soi. Puissions-nous emprunter cette route en nous arrêtant ces jours-ci pour regarder le Crucifié ; c’est la « Chaire de Dieu ». Je vous invite à regarder cette semaine cette « Chaire de Dieu », pour apprendre l’amour humble qui sauve et qui donne la vie, pour renoncer à l’égoïsme, à la recherche du pouvoir et de la renommée. Par son humiliation, Jésus nous invite à marcher sur sa route. Tournons le regard vers lui, demandons la grâce de comprendre au moins quelque chose de ce mystère de son anéantissement pour nous ; ainsi, en silence, contemplons le mystère de cette Semaine.

Pdf original du vatican ici:  Homelie_papa_francesco_20160320_rameaux

 


© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

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19 mars 2016

Le Carême avec le Pape François 7/7

Le Carême avec le Pape François

Découvrir la Miséricorde

du 10 février au 27 mars 2016

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Dimanche des Rameaux et de la Passion

20 mars 2016

 « C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers » (Philippiens 2, 9-10).

 Méditation du Pape François

 

« La souffrance de l'autre constitue un appel à la conversion parce que le besoin du frère me rappelle la fragilité de ma vie, ma dépendance envers Dieu et mes frères. Si nous demandons humblement la grâce de Dieu et que nous acceptons les limites de nos possibilités, alors nous aurons confiance dans les possibilités infinies que l'Amour de Dieu a en réserve. Et nous pourrons résister à a la tentation diabolique qui nous fait croire que nous pouvons nous sauver et sauver le monde tous seuls ».

Dans ma vie

 

On ne peut jamais se mettre à la place de ceux qui souffrent, mais au moins nous pouvons être à leurs côtés, prier pour eux, les assurer de notre amitié ou de notre amour et les confier au Seigneur.

Effet de conversion : Et si... je visitais une personne malade ou très âgée pour la réconforter.

Je prie pour ceux qui souffrent dans leurs corps afin que leur douleur physique soit apaisée et qu'ils soient réconfortés moralement.

 

Semaine Saint 21 mars 2016

 

« Qu'une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance » (Psaume 26 (27), 3).

Méditation du Pape François

 

« Dans les paroles humaines de Jésus, on sentait toute la force de la Parole de Dieu, on sentait même l'autorité de Dieu, Inspirateur des Saintes Écritures Et une des caractéristiques de la Parole de Dieu, c'est qu'elle réalise ce qu'elle dit, parce que la Parole de Dieu correspond à Sa Volonté. Nous, au contraire, nous prononçons souvent des paroles vides, sans racines, ou des paroles superflues, des paroles qui ne correspondent pas à la Vérité ».

 Dans ma vie

Nous parlons souvent trop vite, trop, pas de manière très juste.... Bref, parler c'est souvent plus l'occasion de faire des maladresses que de faire le bien. Ce Carême est peut-être le bon moment pour progresser dans ce domaine.

 Effet de conversion : Et si... je parlais un peu moins inutilement ?

Je prie pour réussir à maîtriser mes paroles et pour que de ma bouche ne sorte que du bien.

 

Mardi Saint: 22 mars 2016

« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt ». (Saint Jean 13, 31-32).

 

Méditation du Pape François

 

« Notre joie n'est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d'avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu'avec Lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à ce moment là vient l'Ennemi, vient le Fiable, si souvent déguisé en Ange, et insidieusement nous dit sa parole. Ne l'écoutons pas ! »

 

Dans ma vie

 

Nous avons parfois du mal à le croire, car nous ne le voyons pas physiquement, mais Jésus est avec nous chaque jour de notre vie. Il est réellement présents à nos côtés. Essayons de nous persuader un peu plus de sa présence fidèle.

 

Effet de conversion : Et si... j'essayais de m'imprégner du bon exemple d'un saint en lisant sa vie ?

Je prie pour que Dieu me préserve des tentations multiples de faire le mal.

 

Mercredi Saint : 23 mars 2016

 

« Mais je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce ». (Psaume 68 (69), 31).

 Méditation du Pape François

« Pour le croyant, la gratitude est au cœur même de la Foi : un chrétien qui ne sait pas remercier est quelqu'un qui a oublié la langue de Dieu. Cela est laid ! Rappelons-nous de la question de Jésus, quand Il guérit dix lépreux et que seul l'un d'eux revint le remercier (cf Luc 17, 18). Une fois j'ai entendu une personne âgée, très sage, très bonne, simple, mais avec cette sagesse de la piété, de la vie, qui disait : « La gratitude est une plante qui ne grandit que dans la terre des âmes nobles ». Cette noblesse d'âme, cette grâce de Dieu dans l'âme nous pousse à dire merci à la gratitude. C'est la fleur d'une âme noble ».

Dans ma vie

Beaucoup de choses nous paraissent normales et nous pensons qu'il est inutile d'en remercier les gens. Pourtant, un sourire, un merci, un geste de reconnaissance témoignent d'une vraie considération. Pensons-y souvent.

 

Effet de conversion : Et si... j'essayais de remercier vraiment les gens qui m'apportent quelque chose, même quand cela paraît anodin ?

Je prie pour toutes les personnes qui ne savent pas dire merci, afin qu'elles perçoivent le bien qu'elles peuvent faire à travers ce simple mot.

 

Jeudi Saint: 24 mars 2016

« Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur ». (Psaume 115 (116), 12-13).

 Méditation du Pape François

Tout baptisé est un « christophore », porteur du Christ, comme disaient les pères anciens. Celui qui a rencontré le Christ, comme la Samaritaine du puits, ne peut pas garder pour soi cette expérience. Il fait tous se demander si celui que nous rencontrons perçoit dans notre vie la chaleur de la Foi, s'il voit sur notre visage la joie d'avoir rencontré le Christ ».

Dans ma vie

Aujourd'hui nous fêtons l'Institution de l'Eucharistie, dans laquelle précisément nous recevons Jésus-Christ en nous. À nous, en sortant de la Messe, de rayonner car nous portons Jésus... et ça ne se voit pas toujours ! Évitons donc dans les minutes qui suivent d'avoir des paroles ou des pensées mauvaises alors que Dieu est dans notre cœur.

 

Effet de conversion : Et si... j'essayais d'aller de temps en temps à la Messe en semaine pour y recevoir Jésus ?

Je prie pour tous les Prêtres qui célèbrent chaque jour la Messe et l'offrent pour le Salut du monde.

 

Vendredi Saint: 25 mars 2016

 « Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera » (Isaïe 53, 11).

 Méditation du Pape François

« Jésus, quand Il lamente: « Père, pourquoi M'as-Tu abandonné ? » - blasphème-t-il ? Voilà le mystère. Tant de fois j'ai entendu des gens qui sont dans l'épreuve qui ont tant perdu ou se sentent seuls ou abandonnés et qui se demandent : « Pourquoi ? Pourquoi ? » Ils se révoltent contre Dieu. Et je leur dit : « Continuez à prier comme ça, parce que c'est là aussi une façon de prier. Car c'était aussi une prière quand Jésus disait à Son Père : « Pourquoi M'as-Tu abandonné ? »

Dans ma vie

Dans la souffrance, nous sommes souvent incapables de prier, de sentir la présence du Seigneur, nous avons envie de nous révolter. C'est bien humain. Pensons alors à Jésus sur la Croix, même si nous sommes incapables de faire plus.

 Effet de conversion : Et si j'essayais déjà de traverser les difficultés quotidiennes avec un peu plus de joie et de bonne humeur ?

Je prie pour demander pardon à Jésus de toutes les fautes dont je l'ai accablé moi aussi sur la Croix.

 

Samedi Saint: 26 mars 2016

« L’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché » (Romains 6, 9).

Méditation du Pape François

« Reconnaître que l'on a eu un manquement, et être désireux de restituer ce qui a été retiré – le respect, la sincérité, l'amour, – rend digne de pardon. Et ainsi se referme l'infection. Si nous ne sommes pas capables de présenter nos excuses, cela signifie que nous ne sommes pas non plus capables de pardonner. Dans une maison où l'on ne demande pas pardon, l'air commence à manquer, les eaux deviennent stagnantes. De nombreuses blessures des sentiments, de nombreux déchirements dans les familles commencent avec la perte de ce mot précieux : « pardonne-moi »

Dans ma vie

Ah ! Si nous savions demander pardon et pardonner sans limites, le monde s'en porterait certainement mieux. Le pardon chrétien est un trésor merveilleux qui n'a pas d'équivalent, c'est un don que le Seigneur nous a fait. Abusons-en.

Effet de conversion : Et si... j'acceptais avec générosité les pardons qui me sont demandés, sans chercher à écraser l'autre ?

Je prie pour tous ceux qui n'osent pas demander pardon, afin que le Seigneur leur donne la force de le faire.

 

Dimanche de Pâques: 27 mars 2016

« Notre pâque immolée, c’est le Christ ! Célébrons la Fête dans le Seigneur ! Alléluia !) (1 Corinthiens 5 : 7, 8).

Méditation du Pape François

« Accueillons la grâce de la résurrection du Christ ! Laissons-nous renouveler par la Miséricorde de Dieu, laissons la puissance de Son Amour transformer aussi notre vie ; et devenons des instruments de cette Miséricorde, des canaux à travers lesquels Dieu puisse irriguer la terre, garder toute la création et faire fleurir la justice et la paix ».

Dans ma vie

C'est le plus grand mystère de notre Foi et le plus beau. Le Christ est revenu des morts pour nous débarrasser définitivement du mal et nous appeler avec Lui au Ciel pour l'éternité. Soyons dans la joie.

 Effet de conversion : Et si... j'essayais en ce jour d'avoir un « visage de ressuscité » et de rayonner de joie ?

Je prie en remerciant le Seigneur de tous les dons, toutes les joies dont Il m'a gratifié, et je bénis Son Nom.

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Vivre le Sacrement de Réconciliation avec le Pape François

 

« N'oublions jamais qu'il n'existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner ! Si le confesseur n'a pas fait cette chose laide que confesse le pénitent, c'est simplement par la grâce de Dieu. Moi, prêtre, est-ce que j'aime autant le Seigneur que cette petite vieille. Même le plus grand pécheur qui vient devant Dieu pour demander pardon est terre sacrée.

Nous ne pouvons être vraiment dans la paix que si nous nous laissons réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur Jésus. Et cela, nous le sentons tous dans notre cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids dans l'âme, un peu de tristesse. Et quand nous recevons le Pardon de Jésus, nous sommes en paix, cette paix de l'âme si belle que seul Jésus peut donner.

Le Sacrement de Réconciliation est un Sacrement de guérison. Quand je vais me confesser, c'est pour guérir, guérir mon âme, guérir mon cœur de quelque chose que j'ai fait et qui ne va pas. L'icône biblique qui explique le mieux cela (…) est l'épisode du pardon et de la guérison du paralytique, où le Seigneur Jésus se révèle à la fois médecin des âmes et des corps.

Il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son esprit et son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l’Église. Dans la célébration de ce Sacrement, le Prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la Communauté (…). Certains diront : « Moi je me confesse seulement avec Dieu ». Oui, on peut dire à Dieu : « pardonne-moi », lui dire ses péchés, mais ceux-ci sont aussi contre nos frères et contre l’Église. Il est donc nécessaire de demander pardon à l’Église et à nos frères à travers la personne du Prêtre.

Célébrer le Sacrement de Réconciliation signifie être enveloppé dans une étreinte chaleureuse : celle de la Miséricorde infinie du Père. Souvenons-nous de la belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l'argent de son héritage. Il a tout gaspillé et ensuite, alors qu'il n'avait plus rien, il a décidé de revenir chez lui, pas comme fils, mais comme serviteur. Il se sentait tellement coupable et avait tellement honte. Quelle surprise, quand il a commencé à parler pour demander pardon, et que le Père ne l'a pas laissé parlé, mais l'a étreint, embrassé et lui a fait fête ! Moi je vous le dis : chaque fois que nous allons nous confesser, Dieu nous embrasse, Il nous fait fête !

Certains ont peur de s'approcher de la Confession. Lorsqu'on va au confessionnal, on ressent un peu de honte, cela arrive à tout le monde. Mais cette honte est aussi une grâce qui nous prépare à être embrassés par le Père qui pardonne toujours.

Le pardon de nos péchés n'est pas quelque chose que nous pouvons nous donner à nous-mêmes. Je ne peux pas dire: « Je me pardonne mes péchés ». Le pardon se demande, se demande à un autre, et dans la confession, nous le demandons à Jésus. Le pardon n'est pas le fruit de nos efforts, mais c'est unn cadeau, un don de l'Esprit Saint qui nous remplit du fleuve de Miséricorde et de grâce qui jaillit incessamment du Coeur béant du Christ Crucifié et ressuscité.

Même d'un point de vue humain, il est bon, pour se libérer, de parler avec son frère, de dire au Prêtre tout ce qui pèse si lourdement sur notre cœur. On sent alors qu'on se libère devant Dieu, l'Eglise et nos frères. N'ayez pas peur de la confession ! Quand on fait la queue pour se confesser, on ressent toutes ces choses, même la honte. Mais ensuite, quand la confession est terminée, on sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux !

La réconciliation entre nous et Dieu est possible grâce à la Miséricorde du Père qui, par Amour pour nous, n'a pas hésité à sacrifier Son Fils unique. En effet, le Christ, qui était juste et sans péché, s'est fait péché pour nous quand Il fut chargé de nos péchés sur la Croix, et ainsi nous a rachetés et justifiés devant Dieu. « En Lui » nous pouvons devenir justes. « En Lui » nous pouvons changer, si nous accueillons la grâce de Dieu et ne laissons pas passer en vain le « moment favorable ». S'il vous plaît, arrêtons-nous un peu et laissons-nous réconcilier avec Dieu ».

Prière

Seigneur Jésus-Christ, Toi qui nous as appris à être miséricordieux comme le Père Céleste, et nous as dit que Te voir, c'est Le voir, montre-nous Ton Visage et nous serons sauvés.

Ton regard rempli d'amour a libéré Zachée et Matthieu de l'esclavage de l'argent, la femme adultère et Madeleine de la quête du bonheur à travers les seules créatures : Tu as fais pleurer Simon-Pierre après son reniement, et promis le Paradis au larron repenti. Fais que chacun de nous écoute cette parole dite à la Samaritaine comme s'adressant à nous : « Si tu savais le don de Dieu ». Amen.

 

Texte extrait du Hors série N°5 de « Ma prière »

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Téléchargez les méditations de cette Semaine (pdf) en cliquant ici

 

L'intégralité des Méditations du Carême (pdf) est à télécharger ici

 

Fin du Carême avec le Pape François

11 mars 2016

Message du Pape François carême 2016

Message du Pape François carême 2016
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LE CARÊME 2016 "C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices" (Mt 9,13). Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire 1. Marie, icône d’une Église qui évangélise parce qu’elle a été évangélisée Dans la...
5 mars 2016

La revue de la presse catholique d’Afrique de Radio Vaticana

La revue de la presse catholique d’Afrique, Dimanche 06 Mars 2016

Pour la revue de la presse catholique africaine de ce dimanche, nous irons en premier lieu à Madagascar. Les Evêques viennent d’y publier une lettre pastorale engageant les fidèles à aborder la nouvelle évangélisation « avec enthousiasme ». Dans les colonnes du journal LA CROIX DE MADAGASCAR, ils écrivent : «  Nous, à Madagascar dans la plupart des régions surtout dans certaines provinces nous en sommes encore au stade de la première évangélisation, pour ne pas dire de la pré-évangélisation (par exemple dans le diocèse de Port Berger il n’y a que 2% de chrétiens et la dévotion de la majeure partie de la population est encore à la religion traditionnelle). C’est pour cela que la Conférence Episcopale faisant suite au Synode sur la Nouvelle Evangélisation a créé [une] nouvelle Commission Episcopale. …Nous sommes tous appelés et envoyés pour annoncer la joie de l’Evangile dans notre quotidien ».

Dans SENEGLISE, on apprend que la paroisse Saint-Esprit de Diohine, à Dakar, organise ses 31e Journées Mondiales de la Jeunesse, le 13 mars sous le thème : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ». « L’un des grands moments de ces JMJ qui se déroulent dans le contexte de l’Année de la Miséricorde est la campagne de reboisement dans le village de Diohine, sous la conduite de Son Excellence Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar », précise le portail de l’archidiocèse de Dakar.

Terminons par l’Afrique Centrale : dans LA SEMAINE AFRICAINE, journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, au Congo, Aybienevie N’Kouka-Koudissa écrit que « le jeudi 25 février 2016, Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, a posé la première pierre des travaux de l’hôpital diocésain à Sangolo. L’hôpital qui sera construit comprendra une maternité… Le personnel médical et paramédical … sera composé de Congolais… Il est prévu également la possibilité de collaboration d’un personnel médical européen ».

Enfin, en République démocratique du Congo, le portail de la Conférence épiscopale, CENCO, nous apprend que le président de la Conférence épiscopale, Mgr Nicolas Djomo Lola, a procédé « jeudi 03 mars 2016, à la bénédiction d’une paillote dédiée à Son Eminence Laurent Cardinal Monsengwo…Une façon pour l’Eglise-Famille de Dieu en RD Congo de montrer sa reconnaissance à l’égard du cardinal et de tout ce qu’il a fait pour elle ».

A la semaine prochaine !

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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