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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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30 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du samedi 30 Avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du samedi 30 Avril 2016
J ésus disait à ses disciples : «Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi» Le samedi 30 avril 2016 (5e semaine de Pâques) L'Église fête : En Afrique du Nord : solennité de Notre Dame d'Afrique - lectures propres Saint(s)...
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29 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du vendredi 29 Avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du vendredi 29 Avril 2016
J ésus disait à ses disciples: «Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » Vendredi 29 avril 2016: ( 5ème Semaine du Temps Pascal) Saint(e) du jour: Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, docteur de l'Eglise,...
28 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du jeudi 28 Avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du jeudi 28 Avril 2016
J ésus disait à ses disciples : «Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour...» Le jeudi 28 avril 2016 (5e semaine de Pâques) Saint(s) du jour : St Louis-Marie Grignion de M., prêtre et fond. (1673-1716), Ste Gianna Beretta...
27 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du mercredi 27 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du mercredi 27 avril 2016
J ésus disait à ses disciples : «Moi, je suis la vraie vigne, mon Père est le vigneron...et vous, les sarments» Le mercredi 27 avril 2016 (5e semaine de Pâques) Saint(s) du jour : Ste Zita, vierge et servante à Lucques (1218-1278), Bx Nicolas Roland,...
26 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du mardi 26 Avril

Evangile, Saint et Homélie du mardi 26 Avril
J ésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne...» Le mardi 26 avril 2016 (5e semaine de Pâques) Saint(s) du jour : St Rafael Arnáiz Barón, cistercien-trappiste...
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25 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du lundi 25 Avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du lundi 25 Avril 2016
J ésus dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné » Lundi 25 avril 2016: Fête de saint Marc, évangéliste Saint(s)...
24 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du dimanche 24 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du dimanche 24 avril 2016
J ésus déclara : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés » Le 24 avril 2016: Cinquième dimanche de Pâques Saint(s) du jour : St Fidèle de Sigmaringen, o.f.m. cap. et martyr (1577-1622), Ste Marie-Euphrasie,...
23 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du samedi 23 Avril

Résultat de recherche d'images pour Jésus disait à ses disciples: «Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils »

 

Le samedi 23 avril 2016 (4e semaine de Pâques)


Saint(s) du jour : St Georges, tribun militaire et martyr († v. 303), Bse Maria Gabriella Sagheddu, trappistine († 1939)



Livre des Actes des Apôtres 13,44-52.

Le sabbat qui suivait la première prédication de Paul à Antioche de Pisidie, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient. Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.


Psaume 98(97),1.2-3ab.3cd-4.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s'est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d'Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,7-14.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire ou homélie du jour :

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien La Prière, 31 (trad. DDB 1977, p. 117)

« Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils »

 

Il me semble que celui qui se dispose à prier doit se recueillir et se préparer quelque peu, pour être plus prompt, plus attentif à l'ensemble de sa prière. Il doit de même chasser toutes les anxiétés et tous les troubles de sa pensée, et s'efforcer de se souvenir de la grandeur du Dieu qu'il approche, songer qu'il est impie de se présenter à lui sans attention, sans effort, avec une sorte de sans-gêne, rejeter enfin toutes les pensées étrangères.

En venant à la prière, il faut présenter pour ainsi dire l'âme avant les mains, élever l'esprit vers Dieu avant les yeux, dégager l'esprit de la terre avant de se lever pour l'offrir au Seigneur de l'univers, enfin déposer tout ressentiment des offenses qu'on croit avoir reçues si on désire que Dieu oublie le mal commis contre lui-même, contre nos proches, ou contre la droite raison.

Comme les attitudes du corps sont innombrables, celle où nous étendons les mains et où nous levons les yeux au ciel doit être sûrement préférée à toutes les autres, pour exprimer dans le corps l'image des dispositions de l'âme pendant la prière..., mais les circonstances peuvent amener parfois à prier assis...ou même couché... Pour la prière à genoux, elle est nécessaire lorsque quelqu'un s'accuse devant Dieu de ses propres péchés, en le suppliant de le guérir et de l'absoudre. Elle est le symbole de ce prosternement et de cette soumission dont parle Paul lorsqu'il écrit : « C'est pourquoi je fléchis les genoux devant le Père, de qui vient toute paternité dans le ciel et sur la terre » (Ep 3,14-15). C'est là l'agenouillement spirituel, ainsi appelé parce que toute créature adore Dieu au nom de Jésus et se soumet humblement à lui. L'apôtre Paul semble y faire allusion quand il dit : « Qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre, et dans l'abîme » (Ph 2,10).

 

Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)

«Je suis dans le Père et le Père est en moi»

Aujourd'hui nous sommes invités à reconnaître en Jésus le Père qui se révèle à nous. Philippe exprime une intuition très juste: «Montre-nous le Père; cela nous suffit!» (Jn 14,8). Voir le Père, c’est découvrir Dieu comme origine, comme vie jaillissante, comme générosité, comme don qui sans cesse peut renouveler toute chose. De quoi avons-nous besoin d’autre? Nous venons de Dieu, et tout homme, même s’il n’en a pas conscience, porte le désir profond de retourner vers Dieu, de retrouver la maison du Père et y demeurer pour toujours. Là en effet se trouvent tous les biens que nous pouvons désirer: la vie, la lumière, l’amour, la paix… Saint Ignace d’Antioche, martyrisé au début du 2e siècle, disait: «Il y a en moi une eau vive qui murmure et dit au-dedans de moi: 'Viens vers le Père!'».

Jésus nous fait entrevoir l’intimité réciproque si profonde qu’il y a entre lui et le Père. «Je suis dans le Père et le Père est en moi» (Jn 14,11). Ce que dit et fait Jésus trouve sa source dans le Père, et le Père s’exprime pleinement en Jésus. Tout ce que le Père désire nous dire se trouve dans les paroles et les actes du Fils. Tout ce qu’il veut accomplir en notre faveur, il le fait à travers son Fils. Croire dans le Fils nous permet d’avoir «libre accès auprès du Père» (Eph 2,18).

La foi humble et fidèle en Jésus, le choix de le suivre et de lui obéir jour après jour, nous établit dans un contact mystérieux mais réel avec le mystère même de Dieu, et nous fait bénéficier de toutes les richesses de sa bienveillance et de sa miséricorde. Cette foi permet au Père de continuer à travers nous l’œuvre de grâce qu’il a commencé dans son Fils: «Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi» (Jn 14,12).

 

Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne)

«Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, moi, je le ferai»

Aujourd'hui 4e Samedi de Pâques, l'Église nous invite à considérer l'importance pour un Chrétien de pouvoir connaître le Christ intimement et chaque fois mieux. Quels sont nos outils pour y parvenir? Évidemment, il y en a plusieurs et tous fondamentaux: la lecture attentive et méditée de l'Évangile; notre réponse personnelle dans la prière, en faisant de notre mieux pour qu'elle devienne un vrai dialogue d'amour et non un simple monologue introspectif; un désir, ravivé quotidiennement de découvrir le Christ dans ce prochain qui nous est plus proche: un membre de notre famille, un ami, un voisin qui a peu être besoin de notre attention, de notre avis, de notre amitié.

«Seigneur, montre-nous le Père; cela nous suffit», lui dit Philippe (Jn 14,8). Une bonne demande à renouveler pendant toute cette journée. —Seigneur, montre-nous ton visage. Et nous pouvons nous demander: Quel est mon comportement? Les autres, peuvent-ils voir en moi le reflet du Christ? Quel détail pourrais-je améliorer aujourd'hui? Nous, les Chrétiens, nous avons besoin de découvrir ce qu'il y a de divin dans notre tâche quotidienne, de trouver l'empreinte de Dieu dans tout ce qui nous entoure.

Dans le travail, dans nos relations avec autrui. Et aussi lorsque nous sommes malades: le manque de santé est un bon moment pour nous identifier au Christ qui souffre. Sainte Thérèse d'Avila disait: «Si nous ne nous décidons pas à avaler une fois pour toutes la mort et le manque de santé, nous ne ferons jamais rien du tout».

Dans l'Évangile, le Seigneur nous assure: «Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai» (Jn 14,13). —Dieu est mon Père, qui veille sur moi comme un Père aimant: ils ne veut rien de mauvais pour moi. Tout ce qui arrive —tout ce qui m'arrive— est pour ma sanctification. Même si, avec nos vues humaines, nous n'arrivons pas à le comprendre. Même si nous n’arrivions jamais à le comprendre. Cela —quoique ce soit— Dieu l'ait permit. Fions-nous à Lui de la même façon que Marie.

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© CSFA 2016 avec l'Evangile au Quotidien & Evangeli.net
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22 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du vendredi 22 Avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du vendredi 22 Avril 2016
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Le vendredi 22 avril 2016: 4e semaine de Pâques Saint(s) du jour : St Soter, pape (12e) de 166 à 175 et martyr , St Léonide, père d’Origène...
21 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du jeudi 21 avril 2016

Résultat de recherche d'images pour Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « ... Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »

 

Le jeudi 21 avril 2016 (4e semaine de Pâques)


Saint(s) du jour : St Anselme de Cantorbéry, archevêque et docteur de l'Église († 1109), St Conrad de Porzham, frère capucin († 1894)


Livre des Actes des Apôtres 13,13-25.

Quittant l’île de Chypre pour l’Asie Mineure, Paul et ceux qui l’accompagnaient s’embarquèrent à Paphos et arrivèrent à Pergé en Pamphylie. Mais Jean-Marc les abandonna pour s’en retourner à Jérusalem. Quant à eux, ils poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place. Après la lecture de la Loi et des Prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : « Frères, si vous avez une parole d’exhortation pour le peuple, parlez. » Paul se leva, fit un signe de la main et dit : « Israélites, et vous aussi qui craignez Dieu, écoutez : Le Dieu de ce peuple, le Dieu d’Israël a choisi nos pères ; il a fait grandir son peuple pendant le séjour en Égypte et il l’en a fait sortir à bras étendu. Pendant une quarantaine d’années, il les a supportés au désert et, après avoir exterminé tour à tour sept nations au pays de Canaan, il a partagé pour eux ce pays en héritage. Tout cela dura environ quatre cent cinquante ans. Ensuite, il leur a donné des juges, jusqu’au prophète Samuel. Puis ils demandèrent un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kish, homme de la tribu de Benjamin, pour quarante années.
Après l’avoir rejeté, Dieu a, pour eux, suscité David comme roi, et il lui a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils de Jessé ; c’est un homme selon mon cœur qui réalisera toutes mes volontés. De la descendance de David, Dieu, selon la promesse, a fait sortir un sauveur pour Israël : c’est Jésus, dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement, en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d’Israël. Au moment d’achever sa course, Jean disait : “Ce que vous pensez que je suis, je ne le suis pas. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.” »


Psaume 89(88),2-3.21-22.25.27.

L'amour du Seigneur, sans fin je le chante ;
ta fidélité, je l'annonce d'âge en âge.
Je le dis : C'est un amour bâti pour toujours ;
ta fidélité est plus stable que les cieux.

« J'ai trouvé David, mon serviteur,
je l'ai sacré avec mon huile sainte ;
et ma main sera pour toujours avec lui,
mon bras fortifiera son courage.

« Mon amour et ma fidélité sont avec lui,
mon nom accroît sa vigueur ;
« Il me dira : “Tu es mon Père,
mon Dieu, mon roc et mon salut !” »



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 13,16-20.

Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus parla ainsi : « Amen, amen, je vous le dis : un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. Ce n’est pas de vous tous que je parle. Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis, mais il faut que s’accomplisse l’Écriture : Celui qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. Je vous dis ces choses dès maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez que moi, JE SUIS. Amen, amen, je vous le dis : si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ; et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris


Homélie ou Commentaire du jour :

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique B, 2v°-3v°

« Recevoir celui que j'envoie, c'est me recevoir moi-même ; et me recevoir, c'est recevoir celui qui m'a envoyé »

 

Être ton épouse, ô Jésus, être carmélite, être par mon union avec toi la mère des âmes, cela devrait me suffire. Il n'en est pas ainsi. Sans doute, ces trois privilèges sont bien ma vocation — carmélite, épouse et mère — cependant je sens en moi d'autres vocations... Je sens le besoin, le désir d'accomplir pour toi, Jésus, toutes les œuvres les plus héroïques... Malgré ma petitesse, je voudrais éclairer les âmes comme les prophètes, les docteurs ; j'ai la vocation d'être apôtre. Je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l'Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées. Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles...

Ô mon Jésus ! à toutes mes folies que vas-tu répondre ? Y a-t-il une âme plus petite, plus impuissante que la mienne ? Cependant à cause même de ma faiblesse tu t'es plu, Seigneur, à combler mes petits désirs enfantins, et tu veux aujourd'hui combler d'autres désirs plus grands que l'univers... J'ai compris que l'amour renfermait toutes les vocations, que l'amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux ; en un mot qu'il était éternel... Ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'amour.

 

Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne)

«Après qu'il leur eut lavé les pieds…»

Aujourd'hui comme dans ces films qui commencent par raconter un événement passé, la liturgie se souvient d'un geste qui appartient au Jeudi Saint: Jésus lave les pieds de ses disciples (cf. Jn 13,12). Lu dans la perspective de Pâques, ce geste acquiert une valeur permanente. Voici simplement trois idées. D'abord, le caractère central de la personne. Dans notre société, on dirait que le faire est le thermomètre de la valeur de quelqu'un. Il est alors facile de traiter les gens comme des instruments; nous nous servons des autres. L'Évangile d'aujourd'hui nous pousse à transformer cette dynamique en une dynamique de service: l'autre n'est jamais un pur instrument. Il s'agit de vivre une spiritualité de communion, où l'autre —selon les mots de Jean-Paul II— en vient à être «quelqu'un pour moi», un «don qui m'est adressé», auquel je dois «faire sa place». Sommes-nous attentifs aux autres? Les écoutons-nous quand ils nous parlent?

Dans une société de l'image et de la communication, il ne s'agit pas d'un message à transmettre, mais d'une tâche à remplir, à vivre chaque jour: «Heureux êtes-vous, pourvu que vous le mettiez en pratique» (Jn 13,17). Voilà peut-être pourquoi le Maître ne se borne pas à une explication: il imprime le geste de service dans le souvenir des disciples, pour que l'Église en fasse mémoire; mémoire constamment appelée à se faire à nouveau geste: dans la vie des familles, dans la vie des personnes.

Et pour finir un cri d'alerte: «Celui qui partageait mon pain a voulu me faire tomber» (Jn 13,18). Dans l'Eucharistie, Jésus ressuscité se fait notre serviteur, Il nous lave les pieds. Mais notre assistance physique ne suffit pas. Il faut apprendre de l'Eucharistie et y puiser les forces pour qu'il soit vrai qu'«ayant reçu le don de l'amour, nous mourions au péché et vivions pour Dieu» (Saint Fulgence de Ruspe).

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