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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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12 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du mardi 12 Avril

Résultat de recherche d'images pour Jésus leur répondit : « Je suis le pain de la vie.Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.»


Le mardi 12 avril 2016 (3e semaine de Pâques)

Saint(s) du jour : St Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927), Ste Teresa de Jesús de Los Andes, novice (1900-1920)



Livre des Actes des Apôtres 7,51-60.8,1a.

En ces jours-là, Étienne disait au peuple, aux anciens et aux scribes : « Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. » Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré et grinçaient des dents contre Étienne. Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard : il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui, l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider. Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort. Quant à Saul, il approuvait ce meurtre.


Psaume 31(30),3bc.4.6.7b.8a.17.20cd.

Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.

En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Moi, je suis sûr du Seigneur.
Ton amour me fait danser de joie.

Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,30-35.

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Homélie ou Commentaire du jour :

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instruction spirituelle, 13,3 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 311 ; cf bréviaire 21e jeu)

« Seigneur, donne-nous ce pain-là, toujours »

      Le prophète dit : « Vous qui avez soif, allez à la fontaine » (Is 55,1). C'est la fontaine de ceux qui ont soif, non de ceux qui sont abreuvés. Elle appelle ceux qui ont faim et soif, qu'ailleurs elle dit bienheureux (Mt 5,6), eux dont la soif n'est jamais étanchée, et qui ont d'autant plus soif qu'ils se sont déjà abreuvés à la fontaine. Nous devons donc désirer, frères, la fontaine de la sagesse, le Verbe de Dieu dans les hauteurs, nous devons la chercher, nous devons l'aimer. En elle sont cachés, comme le dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3) et elle invite tous ceux qui ont soif à s'abreuver.

      Si tu as soif, va boire à la fontaine de vie. Si tu as faim, mange le pain de vie. Bienheureux ceux qui ont faim de ce pain et soif de cette fontaine. Buvant et mangeant sans fin, ils désirent encore boire et manger ; douce est cette nourriture et douce cette boisson. Nous mangeons et nous buvons, mais nous avons encore faim et nous avons encore soif ; notre désir est comblé et nous ne cessons de désirer. C'est pourquoi David, le roi prophète, s'écrie : « Goûtez et voyez comme est doux le Seigneur » (Ps 33,9). C'est pourquoi, frères, suivons notre appel. La Vie, la fontaine d'eau vive, la fontaine de la vie éternelle, la fontaine de lumière et la source de clarté nous invite elle-même à venir et à boire (Jn 7,37). Là nous trouvons la sagesse et la vie, la lumière éternelle. Là, buvons l'eau vive, jaillissant pour la vie éternelle (Jn 4,14).


Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

«C'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel»

Aujourd'hui dans les paroles de Jésus, nous pouvons constater la différence et la complémentarité entre l'Ancien et le Nouveau Testament: l'Ancien est la figure du Nouveau et dans le Nouveau les promesses faites par Dieu aux patriarches dans l'Ancien parviennent à leur plénitude. Ainsi, la manne que les israélites mangèrent dans le désert n'était pas l'authentique pain du ciel, mais la figure du vrai pain que Dieu, notre Père, nous a donné chez la personne de Jésus-Christ, qu'Il a envoyé comme Sauveur du monde. Moïse demanda à Dieu, en faveur des israélites, une nourriture matérielle; Jésus-Christ, en revanche, s'offre lui-même comme aliment divin qui donne la vie.

«Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?» (Jn 6,30), exigent les juifs, incrédules et impertinents. Le signe de la multiplication des pains et des poissons opéré par Jésus le jour précédent leur a-t-il paru de peu? Pourquoi hier voulaient-ils proclamer Jésus roi et aujourd'hui ne le croient-ils plus? Que le cœur humain est inconstant! Saint Bernard de Clairvaux dit: «Les impies tournent autour de Lui, car bien sûr ils veulent satisfaire leur désir, et sottement ils méprisent le moyen de parvenir à leur fin». C'est ce qui arrivait aux juifs: imbus d'une vision matérialiste, ils prétendaient que quelqu'un les nourrisse et résolve leurs problèmes, mais ils ne voulaient pas croire; c’était tout ce qui les intéressait de Jésus. N'est-ce pas la perspective de celui qui désire une religion commode, faite sur mesure et qui n'engage à rien?

«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.





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