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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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5 juin 2016

Evangile, Saint et Homélie du Dimanche 05 juin 2016

Jésus s’avança, toucha le cercueil ; ...et Il dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. »



Dimanche 05 juin 2016

Temps liturgique: 10è dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Boniface, évêque et martyr († 754), Bse Marguerite Lucie Szewczyk, fondatrice (1828-1905)

Premier livre des Rois 17,17-24.

En ces jours-là, le fils de la femme chez qui habitait Élie tomba malade ; le mal fut si violent que l’enfant expira. Alors la femme dit à Élie : « Que me veux-tu, homme de Dieu ? Tu es venu chez moi pour rappeler mes fautes et faire mourir mon fils ! » Élie répondit : « Donne-moi ton fils ! » Il le prit des bras de sa mère, le porta dans sa chambre en haut de la maison et l’étendit sur son lit. Puis il invoqua le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, cette veuve chez qui je loge, lui veux-tu du mal jusqu’à faire mourir son fils ? » Par trois fois, il s’étendit sur l’enfant en invoquant le Seigneur : « Seigneur, mon Dieu, je t’en supplie, rends la vie à cet enfant ! » Le Seigneur entendit la prière d’Élie ; le souffle de l’enfant revint en lui : il était vivant ! Élie prit alors l’enfant, de sa chambre il le descendit dans la maison, le remit à sa mère et dit : « Regarde, ton fils est vivant ! » La femme lui répondit : « Maintenant je sais que tu es un homme de Dieu, et que, dans ta bouche, la parole du Seigneur est véridique. »

Psaume 30(29),3-4.5-6ab.6cd.12.13.

Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !


Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 1,11-19.

Frères, je tiens à ce que vous le sachiez, l’Évangile que j’ai proclamé n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par révélation de Jésus Christ. Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères. Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas. Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui. Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.


Textes Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France 1980. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditations des textes liturgiques du jour

Père Gilbert Adam. ( http://www.pere-gilbert-adam.org).

 

« Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme. En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Rencontrant une veuve dont le fils unique vient de mourir, Jésus s’ouvre à cette situation limite. Il éprouve de la pitié pour cette femme, elle n’est pas loin de la situation que Marie sa propre mère va devoir vivre. Elle révèle la Mort, cette réalité qui nous paralyse tous, qui rompt notre capacité d’action, qui nous rend inertes. En voyant cette femme, Jésus dit : « Ne pleure pas. » Les amis, autour de Jésus, sont dans la joie, c’est une foule heureuse ! Mais il y a cette autre foule, considérable, qui exprime sa douleur. La mort est là, à nouveau, pour cette femme veuve qui avait déjà vécu la mort de son mari. Dans notre vie, nous sommes en permanence situés entre ces deux réalités, cette foule qui fait route avec Jésus, elle est heureuse parce que Jésus est là, Il est vivant. Jésus est au cœur de sa Mission. Dans ses relations avec son peuple et ses disciples, il réalise des merveilles. Il manifeste quelque chose de son être, de sa vocation, de la nouveauté qu’il apporte. Et dans le monde, une « autre grande foule » malheureuse ! Dans ces deux foules, Jésus est présent, et nous vivons avec lui dans la foi, dans la charité et dans l’espérance !

Jésus s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. Jésus est présent à la vie de cette veuve, il est ouvert à ce qui est devant lui, il n’esquive pas, il ressent. La première chose qu’il demande à la mère, c’est de ne pas se laisser submerger, ne pas se laisser enfoncer dans la détresse, le néant, le vide. Jésus donne un ordre qui s’impose à lui, il commande aux porteurs et enfin au jeune homme même. « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Le mort se redresse. Toute la foule est retournée. Tous ceux qui venaient en pleurant font maintenant partie d’une seule foule autour de Jésus qui a redonné la vie à cet homme. Il en est de même pour nous ! Nous pouvons, nous aussi, être paralysé par la maladie ou cloué dans un fauteuil et en même temps être debout intérieurement, si Jésus est là ! Mais nous pouvons aussi être debout physiquement, et déjà « mort » intérieurement, par une mort intérieure qui nous mine ! Cet amour de Jésus qui nous ressuscite nous est offert sans cesse pour assumer les épreuves de notre vie.

« La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins. » Le mort est rendu à la vie, rendu à sa mère, c’est un grand signe. Mais ce n’est qu’un signe, le signe que la mort peut être traversée, qu’elle doit être traversée, dépassée. Jésus doit faire le premier pas, il passera par la mort, pour faire mourir la mort. Marie sa mère, connaîtra l’épreuve de cette traversée elle aussi, pour pouvoir porter nos propres morts et être avec nous dans l’épreuve. Ce signe unifie les deux foules, en un peuple, une bonne nouvelle se répand encore plus loin, « dans toute la Judée et dans les pays voisins. » Dans la nuit de nos cœurs et dans la nuit du monde il y a désormais une espérance ! Nous marchons dans foi avec Jésus qui est le don du Dieu vivant. Entrer dans l’espérance c’est croire dans l’amour nouveau qui nous habite et ne demande qu’à grandir. La tempête de notre vie n’est pas loin, la nuit est déjà là, il fait froid, les épreuves ne manquent pas, mais Jésus est vivant. Cette veuve dont le fils unique mort est rendu à la vie, nous fait contempler Marie dont le Fils unique Jésus a traversé la mort. Cette foule c’est l’humanité qui avance progressivement vers Jésus ressuscité.

 

Nous demandons la grâce d’être debout parce que Jésus est vivant au milieu de nous.    © 2016, Père Gilbert Adam

 

 Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Ne pleure pas»

Aujourd'hui, nous aimerions nous aussi pouvoir éponger toutes les larmes de ce monde : "Ne pleure pas" (Luc 7,13). Les médias nous montrent – aujourd'hui plus que jamais – les souffrances de l'humanité. Il y en a tellement ! Si nous le pouvions, nous dirions à tous ces hommes et femmes "Lève-toi" (Luc 7,14). Mais… nous ne pouvons pas, nous ne pouvons pas Seigneur ! Nous lui disons du fond du cœur : Regarde Jésus, nous sommes débordés par la douleur. Aide-nous !

Face à cette sensation d'impuissance, tâchons de réagir avec un sens surnaturel et avec un sens commun. D'abord avec un sens surnaturel, pour nous mettre immédiatement entre les mains de Dieu : nous ne sommes pas seuls, "Dieu a rendu visite à son peuple" (Luc 7,16). L'impuissance est nôtre, ce n'est pas la Sienne. La pire tragédie est la prétention moderne d'édifier un monde sans Dieu et même en tournant le dos à Dieu. Evidemment il est possible de construire "quelque chose" sans Dieu, mais l'histoire nous a montré à maintes reprises que ce "quelque chose" est souvent inhumain. Apprenons-le une fois pour toutes : "Sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15,5).

Ensuite, le sens commun : nous ne pouvons pas éliminer la douleur. Toutes les "révolutions" qui nous ont promis un paradis dans cette vie ont terminé en semant la mort. Et même dans le cas hypothétique (c'est impossible !) où un jour on pourrait éliminer toute la douleur, nous n'en serions pas moins mortels… (c'est en fait un mal auquel seul le Christ-Dieu a pu donner une réponse réelle).

L'esprit chrétien est à la fois "réaliste" (il ne cache pas la douleur) et "optimiste" : nous pouvons "gérer" la douleur. Plus encore : la douleur est une opportunité pour donner de l'amour et pour croître dans l'amour. Jésus-Christ – le "Dieu proche de nous" – a parcouru ce chemin. Selon les paroles du Pape François, "s'émouvoir", "compatir" avec celui qui est affecté, sont les attitudes de celui qui sait reconnaître dans l'autre sa propre image [de fragilité]. En soignant les blessures de son frère il soigne ses propres blessures. La compassion se transforme en communion, en un pont qui rapproche et tisse des liens.

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Le Pardon des péchés ; CCL 91A, 693 (trad. bréviaire 33e lun rev.)

« Je te l'ordonne, lève-toi »

« En un instant, en un clin d'œil, quand retentira le signal au dernier jour, car il retentira, les morts ressusciteront, impérissables ; et nous, nous serons transformés. » En disant « nous », saint Paul parle de ceux qui recevront le don de la transformation future, c'est-à-dire de ses compagnons dans la communion de l'Église et dans une vie droite. Il suggère la nature de cette transformation quand il continue : « Il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ; il faut que ce qui est mortel revête l'immortalité » (1Co 15,52-53). Pour recevoir alors cette transformation en juste récompense, il faut qu'elle soit précédée maintenant par la transformation qui vient de l'abondance de la grâce...

Dans la vie présente, c'est donc la grâce qui agit, afin que la justification, par laquelle nous ressuscitons spirituellement, commence cette transformation ; et ensuite, à la résurrection du corps qui achève la transformation des hommes justifiés, la glorification demeurera parfaite... La grâce de la justification d'abord, et ensuite celle de la glorification les transforme de telle sorte que la glorification demeure en eux immuable et éternelle.

En effet, ils sont transformés ici-bas par cette première résurrection, celle qui les éclaire pour qu'ils se convertissent. Par elle, ils passent de la mort à la vie, du péché à la justice, de l'incroyance à la foi, d'une conduite mauvaise à une vie sainte. C'est pourquoi la seconde mort est sans pouvoir sur eux. L'Apocalypse dit à leur sujet : « Heureux ceux qui ont part à la première résurrection : la seconde mort est sans pouvoir sur eux » (20,6)... Aussi chacun doit se hâter de participer à la première résurrection, s'il ne veut pas être condamné au châtiment de la seconde mort. Ceux qui, transformés en cette vie par leur respect pour Dieu, passent d'une vie mauvaise à une vie bonne, passent de la mort à la vie ; et ensuite, leur vie de misère sera transformée en vie de gloire.

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© Secrétariat CSFA 2016: (csfachorale@gmail.com)

avec l'Evangile au Quotidien & Evangeli.net
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