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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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12 décembre 2016

Évangile et homélie du Lundi 12 Déc 2016.


Lundi 12 décembre 2016

Nous sommes à la 3e semaine de l'Avent

L'Église fête : Notre Dame de Guadalupe (1531)
Saint(s) du jour : St Corentin, 1er évêque de Quimper (Ve s.), Bx Jacques (Giacomo) Capocci de Viterbe, évêque



Livre des Nombres 24,2-7.15-17a.

En ces jours-là, levant les yeux, le prophète païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. L’esprit de Dieu fut sur lui, et il prononça ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël ! Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d’un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres au bord des eaux ! Un héros sortira de la descendance de Jacob, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté sera exaltée. Balaam prononça encore ces paroles énigmatiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l’homme au regard pénétrant, oracle de celui qui entend les paroles de Dieu, qui possède la science du Très-Haut. Il voit ce que le Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s’ouvrent. Ce héros, je le vois – mais pas pour maintenant – je l’aperçois – mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d’Israël. »


Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.

Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,23-27.

En ce temps-là, Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? » Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. »


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


 Homélie ou Méditation du jour

«Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité?»

 

Aujourd'hui, l'évangile nous invite à contempler deux facettes de la personnalité de Jésus: l'astuce et l'autorité. Regardons d'abord l'astuce: Jésus connaît profondément le cœur de l'homme, il connaît l'intérieur de chaque personne qui l'approche. Et quand les grands prêtres et les notables du village l'approchent pour lui demander avec malice: «Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité?» (Mt 21,23), Jésus, qui connaît leur fausseté, leur répond par une autre question: «le baptême de Jean, d'où venait-il?, du ciel ou des hommes?» (Mt 21,25). Ils ne savent plus comment répondre, car s'ils disent qu'il venait de Dieu ils se contrediraient eux-mêmes puisqu'ils n'ont pas cru en lui, et s'ils disent qu'il venait des hommes ils auraient été mal vus par le peuple, car le peuple tenait Jean pour un prophète. Ils sont donc dans un cul-de-sac. Jésus leur a dit la vérité, et très astucieusement, en leur posant une seule question Il dénonce leur hypocrisie. La vérité dérange toujours, elle nous fait vaciller.

Nous aussi nous sommes appelés à être astucieux comme Jésus, afin de faire chanceler le mensonge. Les fils des ténèbres utilisent si souvent l'astuce pour amasser plus d'argent, plus de pouvoir et plus de prestige; tandis que les fils de la lumière semblent avoir l'astuce et l'imagination un peu endormies. De la même façon qu'un homme du monde utilise son imagination à ses fins, les chrétiens doivent employer leurs talents au service de Dieu et de l'Évangile. Par exemple: quand nous sommes face à quelqu'un qui dit du mal de l'Église (chose qui arrive très souvent), répondons-nous aux critiques négatives avec astuce? Ou encore, dans notre milieu de travail, avec un collègue qui ne vit que pour lui, et n'en a rien à faire des autres, est-ce que nous lui rendons un bien pour un mal avec astuce? Si nous l'aimons, comme Jésus, notre présence lui sera “gênante”.

Jésus exerçait son autorité grâce à sa connaissance approfondie des personnes et des situations. Nous aussi, nous sommes appelés à exercer cette autorité. C'est un don qui nous vient du ciel. Plus nous nous entraînerons à mettre les choses à leur place —c'est-à-dire les petites choses de tous les jours— mieux nous saurons orienter les personnes et les situations, grâce aux inspirations de l'Esprit Saint.

Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



« Libérez la parole ! » Cette revendication est légitime, et souvent justifiée. Pourtant, dans cet évangile où on demande à Jésus de quelle autorité il parle, autrement dit à quelle parole il se réfère pour donner son enseignement, il s’agit plutôt de « libérer notre écoute ».  La question qui est posée à Jésus vient du contexte pharisien qui est le sien. La tradition juive veut que l’on ne dise rien de soi avant de s’être référé à ses maîtres. La nouveauté ne peut jaillir que dans la tradition reçue et transmise. Or Jésus est le seul rabbi qui ne commence pas ses enseignements par les références habituelles aux maîtres, lesquelles assurent que l’autorité de l’enseignement prononcé vient de Moïse lui-même, premier maillon de la chaîne. Jésus semble ainsi parler de lui-même, de sa propre autorité. Cela ne manque pas de choquer.

La réponse que leur fait Jésus n’est cependant ni une échappatoire ni un chantage. En se référant à la personne de Jean, qui lui aussi enseignait, il pose la question de l’origine commune de tous les enseignements. Si toute autorité vient de Moïse par les maîtres, il ne faut pas oublier que c’est de Dieu que viennent les Dix Paroles qui ont été remises à Moïse. La véritable autorité vient de ces Paroles Divines.  En outre, la référence aux maîtres n’est pas seulement un gage de vérité, elle est de l’ordre du témoignage : c’est sur la simple parole d’un rabbi qu’on a accès à celle de ses maîtres. C’est pourquoi Jésus évoque le baptême de Jean : le Baptiste a eu un rôle déterminant dans la reconnaissance de celui qui devait venir en acceptant d’être son témoin. Jean est un témoin plus qu’un porte-parole.

Mais pour reconnaître que la parole d’un prophète est inspirée, il faut l’être soi-même. La foule l’a compris et reconnu. Les grands prêtres et les anciens, eux, tiennent la vérité captive, ils ne témoignent pas, bien qu’ils se réfèrent à leurs maîtres. Ce qu’ils cherchent, ce n’est pas l’avènement de la vérité, mais la préservation de leur pouvoir. Pour cela ils se montrent prêts à taire la vérité, à ensevelir la parole dans le mutisme. 

Ainsi cet Évangile nous rejoint-il dans notre marche vers Noël. Pour faire advenir la Parole, le Verbe éternel, dans nos vies, il nous faut en premier lieu renoncer à tenir captive toute vérité qui ne sert pas nos projets. Inutile de se revendiquer de Jésus si nous ne nous disposons pas à l’accueillir tel qu’il se donne, sans rien ajouter, sans rien retrancher. En cela, suivre l’exemple du Baptiste est un repère fiable. Il a choisi la voie de l’écoute qui permet l’accueil de l’Esprit, il a choisi la voie de l’humilité qui est oubli de soi, il a accepté de reconnaître le Messie tel qu’il s’est présenté et non tel qu’il l’a rêvé. C’est ainsi qu’il a acquis l’autorité des témoins de l’évangile, c’est ainsi que sa voix a rompu le silence du désert et a proclamé le salut du monde.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org


Prière d'introduction

 

Jésus, tu m’invites à ce moment de rencontre avec toi. Ta parole est une lumière pour mes pas, en méditant l’Évangile je découvre ton visage. Dispose mon coeur pour qu’il se laisse façonner par ta parole, assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé.

 

Demande

 

Seigneur, fais-moi découvrir la beauté et la douceur de ton autorité !

 

Points de réflexion

 

1. « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »
L’autorité des grands prêtres était assurée par la loi de Moïse, ils étaient oints lors d’un rituel et portaient les vêtements de leur fonction. L’autorité de Jésus en revanche transcende la loi, il est Dieu : ses paroles, ses gestes, ses manières irradient son autorité. Jésus révèle à l’homme la manière d’être vraiment homme, selon Dieu. Ce n’est pas une autorité imposée, il n’est pas difficile de l’ignorer. C’est l’autorité des critères évangéliques, de la voix de Dieu qui parle à ma conscience, de l’enseignement de l’Église.
Jésus manifeste son autorité depuis la croix, c’est l’autorité de celui qui veut mon bien par-dessus tout, au-delà de sa propre vie. Les grands prêtres étaient-ils prêts à exercer cette autorité-là ? Le suis-je moi-même ? Quand Dieu appelle à exercer une autorité, au sein de la famille, dans le cadre civil, professionnel ou ecclésial, il invite à se mettre au service dans le don de soi. Suis-je prêt à mourir quotidiennement pour ceux qui me sont confiés ?

2. « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? »
Le Christ renvoie les grands prêtres au baptême de Jean. C’était un baptême de conversion, la reconnaissance de ses propres péchés et la décision de changer de vie. Jésus nous rappelle qu’il y a un premier pas avant de le reconnaître comme maître et Seigneur de notre vie, de laisser sa parole avoir autorité dans nos vies. Il s’agit d’avoir une conscience permanente de notre faiblesse et de notre péché, d’éradiquer l’autosuffisance de notre vie. Saint Jean-Baptiste, comme tout prophète, met en évidence les idoles du monde par sa radicalité. Laissons-nous remettre en question en ce temps de l’Avent, choisissons le Christ comme modèle de vie !

3. « ... il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” »
La foi est avant tout un don de Dieu, mais elle est aussi un acte libre de la volonté qui adhère à la révélation de Dieu. Cette foi grandit si nous l’actualisons au jour le jour, si nous apprenons à voir depuis les yeux de Dieu les circonstances de notre vie. Il ne s’agit pas seulement de croire que Dieu « existe », mais de croire en sa parole qui m’indique avec autorité ce qui est bon pour moi. En ce temps de l’Avent où la liturgie m’invite à la conversion, vais-je croire en cette parole que les grands prêtres laissèrent s’envoler ?

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, merci pour ta parole, cette lumière qui réchauffe et illumine. Apprends-moi à me laisser subjuguer par ta manière d’être dans l’Évangile et à me laisser transformer par tes critères. Toi dont l’autorité est avant tout amour bienveillant, accompagne-moi au jour le jour quand je dois exercer une autorité pour ceux que tu m’as confiés.

 

Résolution

 

Trouver un moyen d’augmenter l’autorité de la parole de Dieu dans ma vie ou d’exercer moi-même une autorité plus évangélique.

 

Frère Melchior Poisson, LC

http://www.regnumchristi.fr/



« Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de lui et demandèrent : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? »

Les chefs des prêtres et les anciens du peuple d’Israël ont vu et entendu Jean Baptiste qui annonçait Jésus. Ils ne croient pas en Jésus, ils lui posent la question de son autorité ! Ils se sont fermés les oreilles, et ils sont inquiets. Jésus sait qu’ils contesteront sa parole comme ils ont contesté celle de Jean Baptiste. Dans le Temple Jésus enseigne. Il a reçu mission de Dieu notre Père. Nous avons de la difficulté à entendre la Parole de Jésus. Nous persévérons cependant à écouter son Message d’amour et à le vivre. La Parole de l’Avent est pour nous l’occasion d’un sursaut de foi et de confiance. Approchons-nous de Jésus avec encore plus de confiance : Parle-nous encore, Seigneur Jésus, avec l’autorité du Père. Tu n’as pour nous que des pensées de paix. Parles-nous, toi le Fils de Dieu. Que tu trouves en nous des disciples qui écoutent. Crée en nous un cœur nouveau, qui perd toute dureté en s’approchant de ta miséricorde, qui renonce à toute raideur devant le mystère inouï de ton enfance. Fais-nous attendre et hâter par la foi, le jour de ta présence, le jour de ta gloire.

"Jésus leur répliqua : « À mon tour, je vais vous poser une question, une seule ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela : Le baptême de Jean, d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Par ses questions, Jésus choisit de mettre les chefs des prêtres avec les anciens du peuple devant leurs responsabilités. Nous risquons, nous aussi, de ne pas entendre les envoyés comme Jean Baptiste, parce que nous voulons, "inconsciemment," que Dieu fasse « notre » volonté. Il nous faut découvrir en nous les racines du refus de croire. Les chefs des prêtres avec les anciens du peuple demandent des comptes à Jésus sur la liberté qu’il se donne ! L’autorité morale et l’ascendant exceptionnels de Jésus sont évidents pour tous. Mais quelle est l’origine de sa mission, quel mandat a-t-il reçu ? Jésus pourrait en appeler au témoignage de ses œuvres de guérison et de vie ! Ces œuvres de puissance et de douceur sont bien les œuvres de Dieu. Il s’agit en fait de l’importance des « médiations » envoyées par Dieu, qui vont permettre à notre liberté de s’exercer. Dieu nous parle par des « médiations » pour éclairer notre chemin. Mais nous voulons que ce soit Dieu lui-même, Jésus, qui nous parle, pour garder la maitrise des évènements !

"Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : “Du ciel”, il va nous dire : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru à sa parole ?” Si nous disons : “Des hommes”, nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. » Ils répondirent donc à Jésus : Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi, je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais cela. Ceux qui n’ont pas su reconnaître en Jean-Baptiste un prophète ne sont pas prêts à identifier en Jésus le propre Fils de Dieu, parlant avec autorité par l’autorité de son Père. Jésus se manifeste à nous tout au long des jours. Il nous donne des signes par des « médiations », des Envoyés ! Mais nous sommes libres de la réponse qui va engager notre vie. Cet épisode où nous voyons Jésus contesté par ceux-là même qui avaient mission de guider le peuple, jette quelque lumière sur le mystère de la course difficile de la Parole qui se poursuit dans le monde. Aujourd’hui encore, Jésus prêche dans le Temple de notre propre cœur, dans notre communauté. Il fait entendre une parole qui appelle et qui dérange, avec l’autorité du Père. Il nous met debout, et suscite un réveil qui nous invite à nous dépasser. C’est quand nous croyions en lui que Jésus peut se manifester à nous.

Nous demandons la grâce d’être attentifs à Dieu qui nous parle.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



 

« Jésus vient à Jean pour se faire baptiser... Jean lui disait : 'C'est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi !' » (Mt 3,13-14)

 

      « Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu » (Mt 13,17). En effet, ces saints personnages, remplis de l'Esprit de Dieu pour annoncer l'avènement du Christ, désiraient ardemment, s'il était possible, jouir de sa présence sur la terre. C'est pour ce motif que Dieu différait de retirer Syméon de ce monde ; il voulait qu'il puisse contempler sous la forme d'un enfant nouveau-né celui par qui le monde a été créé (Lc 2,25s)... Syméon l'a vu donc, mais sous les traits d'un enfant. Jean, au contraire, l'a vu lorsqu'il enseignait déjà et choisissait ses disciples. Où ? Sur les bords du fleuve du Jourdain...

      C'est là que nous voyons un symbole et une approche du baptême en Jésus Christ dans ce baptême de préparation qui lui ouvrait la voie, selon ces paroles de Jean : « Préparez la voie du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Mt 3,3). Le Seigneur lui-même a voulu être baptisé par son serviteur pour faire comprendre à ceux qui reçoivent le baptême en leur Seigneur la grâce qu'ils reçoivent. C'est donc là qu'il a commencé son règne, comme pour accomplir cette prophétie : « Il dominera depuis la mer jusqu'à une autre mer, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre » (Ps 71,8). Sur les bords du fleuve où commence cette domination du Christ, Jean a vu le Sauveur ; il l'a vu, l'a reconnu et lui a rendu témoignage. Jean s'est humilié devant la grandeur divine, pour mériter que son humilité soit relevée par cette grandeur. Il se déclare l'ami de l'Époux (Jn 3,29), et quel ami ? Est-ce un ami qui marche l'égal de son ami ? Loin de lui cette pensée. À quelle distance se place-t-il ? « Je ne suis pas digne, dit-il, de dénouer les courroies de sa sandale » (Mc 1,7).


Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org

 


 

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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