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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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28 décembre 2016

Evangile et Homélie du Me 28 Déc 2016. Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte


Mercredi 28 décembre 2016

Fête des saints Innocents, martyrs

Saint(s) du jour : Sts Innocents, martyrs, St Gaspare del Bufalo, prêtre et fondateur (1786-1837)


Première lettre de saint Jean 1,5-10.2,1-2.

Bien-aimés, tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres. i nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous. Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.


Psaume 124(123),2-3.4-5.6a.7c-8.

Sans le Seigneur qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère.

Alors le flot passait sur nous,
le torrent nous submergeait ;
alors nous étions submergés
par les flots en furie.

Béni soit le Seigneur !
Le filet s'est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,13-18.

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’ Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus.’

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


Homélie ou Méditation du jour


«Se leva; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte»

Aujourd'hui, nous célébrons la fête des Saints Innocents, martyrs. Plongés dans les célébrations de Noël, nous ne pouvons pas ignorer le message que la liturgie veut nous transmette pour définir, encore plus, la Bonne Nouvelle de la naissance de Jésus, avec deux précisions très claires. Tout d'abord, la prédisposition de saint Joseph à participer dans le dessein créateur et salvifique de Dieu, en acceptant sa volonté. Et puis, le mal, l'injustice que, bien souvent, nous rencontrons dans notre vie, réalisés dans ces enfants innocents morts en martyrs. Tout cela nous demande une attitude et une réponse personnelle et sociale.

Saint Joseph nous offre un témoignage très clair de réponse décidée à l'appel de Dieu. Nous nous identifions à lui quand nous devons prendre des décisions dans les moments difficiles de notre vie et de notre foi: «Joseph se leva; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte» (Mt 2:14).

Notre foi en Dieu implique notre vie toute entière. Elle fait que nous nous levons, c'est à dire, qu'elle nous rend attentifs aux choses qui se déroulent autour de nous, parce que —souvent— c'est à partir d'elles que Dieu nous parle. Elle nous fait prendre l'Enfant et sa mère, c'est-à-dire que Dieu se rend proche de nous, Il devient notre compagnon de route, renforçant notre foi, notre espérance et notre charité. Et elle nous fait retirer dans la nuit en Égypte, c'est à dire, nous invite à ne pas avoir peur face à notre propre vie, qui souvent, se remplit de nuits difficiles à illuminer.

Aujourd'hui, ces enfants martyrs ont aussi des noms concrets d'enfants, de jeunes gens, de couples, de personnes âgées, d'immigrants, de malades... qui demandent la réponse de notre charité. Ainsi le dit Jean Paul II: «En effet, à notre époque, nombreux sont les besoins qui interpellent la sensibilité chrétienne. C'est l'heure d'une nouvelle imagination de la charité qui se déploierait non seulement à travers les secours prodigués avec efficacité, mais aussi dans la capacité de se faire proche, d'être solidaire de ceux qui souffrent, de manière que le geste d'aide soit ressenti non comme une aumône humiliante, mais comme un partage fraternel».

Que la nouvelle lumière, claire et forte de Dieu devenu Enfant remplisse nos vies et consolide davantage notre foi, notre espérance et notre charité.Abbé Manel VALLS i Serra (Barcelona, Espagne)

Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 Avouons-le : nous n’aimons pas cet épisode des Saints Innocents. Il nous choque, mais nous n’osons pas l’avouer parce que c’est une page d’Evangile. Pourquoi Dieu n’intervient-il pas ? Pourquoi laisse-t-il assassiner ces enfants ? Même si pour les historiens leur nombre n’aurait pas dépassé une dizaine, c’est encore dix de trop ! La mort d’un seul enfant innocent est un scandale insoutenable dont nous avons du mal à ne pas rendre Dieu (au moins indirectement) responsable du fait qu’il ne l’a pas empêché. D’autant plus qu’il a envoyé un Messager céleste pour informer Joseph : il a su préserver son Fils mais ne semble guère se soucier des autres. N’aurait-il pas pu envoyer quelques légions d’Anges pour avertir ces dizaines de milliers de victimes du raz-de-marée qui les menaçait ?

Je ne me ferai pas l’avocat du Bon Dieu : il n’a guère besoin de défenseur ! Mais tout bon procès commence par essayer de reconstituer aussi objectivement que possible les événements. Certes l’intervention de l’Ange va sauver Jésus… cette fois-ci ! Mais c’est pour qu’il puisse atteindre l’Heure où il se livrera en pleine conscience et dans un plein consentement à ses bourreaux ; car telle est la condition du sacrifice d’amour.

Cela ne signifie pas pour autant que la mort des enfants victimes de la haine d’Hérode soit stérile, comme le serait la souffrance injustifiable de tant de millions d’enfants tout au long de l’histoire, qui n’étaient pas en état de faire de leur calvaire un acte de liberté. Pour pressentir quelque peu le retournement de situation que l’incarnation rédemptrice introduit dans le mystère du mal, il nous faut impérativement lire les événements à partir du point où ils trouvent un sens radicalement nouveau, c’est-à-dire à la lumière de la Pâque de Notre-Seigneur. Lorsque du haut de la croix Jésus fait de sa mort un sacrifice d’amour qui ouvre le ciel à tous les brigands repentant de notre humanité ; lorsqu’il intercède pour tous les bourreaux de l’histoire, ce n’est pas seulement sa vie livrée qui prend sens, mais celle de tous ceux qu’il récapitule en lui, c’est-à-dire toutes les victimes innocentes dont le sang rejaillit sur notre pauvre humanité marquée par le péché. C’est en leur nom que Jésus intercède auprès du Père pour leurs bourreaux : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » ; avant d’ajouter : « En tes mains je remets mon esprit ».

Dès lors, si l’Eglise « canonise » ces enfants qu’elle célèbre sous le nom des « Saints Innocents », c’est pour signifier qu’ils ont été, dans leur vie comme dans leur mort, étroitement unis à celui qui est notre « défenseur devant le Père : Jésus-Christ le Juste. Il est la victime offerte » qui fait de toutes les morts innocentes des sacrifices parfaits de charité, consumés dans le Feu de son Amour divin.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



Prière d'introduction

 

Seigneur, en ce temps de Noël, je veux te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu es venu dans ce monde et tu t’es fait petit enfant. Hérode, lui, n’a pas voulu t’accepter et à chercher à te tuer. Fais que, de mon côté, je puisse toujours t’accepter dans mon cœur.

Demande

Jésus, aide-moi à ne pas être indifférent devant ce grand mystère de l’Incarnation.

Points de réflexion

1. Joseph
Aujourd’hui, quelques jours après avoir fêté la naissance du Christ, la liturgie nous propose de célébrer la fête des Saints Innocents, ces enfants qui sans le savoir ont rendu témoignage à la vraie lumière en donnant leur vie pour le Christ. Ce passage de l’Évangile, en plus de nous raconter cet épisode tragique, nous permet de contempler deux façons de réagir devant la venue de Jésus.
La première façon de réagir est celle de saint Joseph. Joseph est un homme à l’écoute de la parole de Dieu et grâce à cela il a été capable d’accueillir et de protéger Jésus. Déjà à Nazareth il avait été docile à la parole de Dieu et avait accueilli Marie dans sa maison. Une fois encore, grâce à son écoute il a pu protéger Jésus.
Il est pour nous un modèle d’écoute et d’obéissance qui a su accueillir Jésus dans sa vie. Et le Seigneur nous invite à suivre son exemple même si ce n’est pas toujours évident, comme ce fut le cas pour saint Joseph.

2. Hérode
La deuxième façon de réagir devant la venue du Christ est le rejet. Cette réaction nous est présentée en la personne du roi Hérode. De même que les bergers ou les rois mages, il a lui aussi reçu le message de la naissance du Messie, mais sa réaction est totalement contraire à celle des autres. Il fait partie de ceux qui ont rejeté Jésus. Comme le dit saint Jean (1, 11) : « Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli ». Hérode a préféré son propre confort et pour s’assurer son pouvoir, il n’a pas hésité à utiliser la violence jusqu’à aller assassiner des innocents.
Jésus, dès son arrivée sur terre, est donc un signe de contradiction comme le dira Siméon. On ne peut pas rester neutre ou indifférent. Jésus lui-même dira : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Mt 12, 30).
Ce temps de Noël est un moment propice pour renouveler notre adhésion au Christ. Lui qui ne vient pas en conquérant par la force mais qui vient comme un petit enfant faible qui a besoin d’amour et de protection.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, il est vrai que même si mes actions ne sont pas aussi terribles que celles d’Hérode, il m’arrive de rester indifférent devant ce grand mystère de l’Incarnation. Aide-moi à mieux comprendre cet acte d’amour que tu as accompli pour moi en devenant un petit enfant et aide-moi à t’accueillir avec amour dans mon cœur.

Résolution

Prendre un petit moment supplémentaire de prière pour remercier Jésus de s’être fait petit enfant.

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC

http://www.regnumchristi.fr


 


"Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte."

Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » La différence d’Hérode et de Joseph est saisissante. Hérode qui veut dominer exerce un pouvoir sans limite. Cela entraine un océan de violences, le massacre des saints innocents, fruit de son enfermement. Nous sommes en relation les uns avec les autres, pris dans le désir de faire ce que Dieu veut. Tout au long de notre existence, nous allons préciser notre appel et le faire évoluer dans la fidélité à l’Esprit Saint. La naissance de Jésus apporte au monde un nouvel Amour, une nouvelle Innocence. Jésus sera « sauvé » de la mort par Joseph et par Marie afin qu’il puisse accomplir sa mission. C’est ainsi que la Parole s’accomplit : « D’Égypte j’ai appelé mon fils. » Joseph est le serviteur qui manifeste sa totale obéissance à ce que lui révèle le songe. Cet épisode rappelle la sortie d’Égypte. Jésus l’Innocent, mourra un jour, sur une croix. Sur lui s’abattra toute la violence du monde. C’est ainsi qu’il libérera le monde de la violence. En Marie résonnent les cris de douleur des mères meurtries par la mort de leurs enfants. La souffrance de Jésus est à son comble ! De la crèche au crucifiement !

"Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils." Nous sommes saisis de stupeur et d’horreur devant le déferlement de la violence aujourd’hui encore. Que d’endroits en ce monde où des drames se produisent. Comment remédier à un tel mal, être libéré de la violence ? Jésus est le seul Innocent il est le « prince de la Paix. Son Cœur déborde de l’Amour dont Il est aimé infiniment par le Père. Dans le cœur de Dieu, Il est l’unique, Il est vraiment l’Innocent. C’est en Dieu que nous sommes devenus « innocents. » La violence que nous reconnaissons en nous vient de ce que nous n’avons pas l’expérience d’être « l’unique. » Nous vivons avec l’impression d’avoir manqué d’amour.

"Alors Hérode, voyant que les mages s’étaient moqués de lui, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages." Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus. Nous découvrons, chez les « bourreaux » d’aujourd’hui, des personnes qui ont vécu des choses atroces, des réalités abominables. Ils reproduisent ce manque de respect qu’ils ont subi. Ils n’ont pas été cet « unique » qui rayonne la paix, et dans ce rayonnement d’amour, cet innocent du mal. Si l’amour habite notre cœur, cet amour unique rejoint quelque chose en nous de la plénitude d’amour à laquelle nous sommes appelés. Il y a un lien entre l’innocence et le fait d’être quelqu’un d’unique dans le cœur d’un autre. Nous sommes l’unique du cœur de Dieu. « Dieu est lumière, Dieu est amour. » Le développement de notre vie humaine passe par des efforts qui consistent à développer notre vouloir et notre pouvoir en vue du bien. La vie véritable advient dans la conciliation entre « ce que je veux, » et « ce qui s’impose à moi. » Concilier ces deux sommets conduit à la Passion qui ouvre à la vie véritable.

Nous demandons à Jésus de libérer notre cœur de toute violence, de toute injustice, de tout mal.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » (Mt 2,2)

      Le roi traître Hérode, trompé par les mages, envoie ses sbires à Bethléem et dans tous les environs pour tuer les enfants de moins de deux ans... Mais tu n'as donc rien obtenu, barbare cruel et arrogant : tu peux faire des martyrs, tu ne peux pas trouver le Christ. Ce tyran malheureux croyait que l'avènement du Seigneur notre Sauveur le renverserait de son trône royal. Mais il n'en est pas ainsi. Le Christ n'était pas venu pour usurper la gloire d'autrui, mais pour nous faire don de la sienne. Il n'était pas venu pour s'emparer d'un royaume terrestre, mais pour accorder le Royaume des cieux. Il n'était pas venu pour voler des dignités, mais pour souffrir des injures et des sévices. Il n'était pas venu pour préparer sa tête sacrée à un diadème de pierreries, mais à une couronne d'épines. Il n'était pas venu pour siéger glorieusement au-dessus des sceptres, mais pour être bafoué et crucifié.

      À la naissance du Seigneur, « Hérode a été troublé et tout Jérusalem avec lui » (Mt 2,3). Quoi d'étonnant, si l'impiété est troublée par la naissance de la bonté ? Voici qu'un homme en armes s'effraie de celui qui est couché dans une mangeoire, un roi orgueilleux tremble devant l'humble, celui qui est revêtu de pourpre redoute le tout-petit enveloppé de langes... Il feignait de vouloir adorer celui qu'il cherchait à faire périr (Mt 2,8). Mais la Vérité ne craint pas les embûches du mensonge... La traîtrise ne peut pas trouver le Christ, car ce n'est pas par la cruauté mais par la foi que l'on doit chercher Dieu, qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

Eusèbe le Gallican (5e siècle), moine, puis évêque
http://levangileauquotidien.org


 

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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