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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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14 mars 2017

Évangile et Homélie du Mardi 14 Mars 2017. « Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ »


Mardi 14 mars 2017

Nous sommes à la 2e semaine de Carême

Saint(s) du jour : St Lubin, évêque de Chartres († v. 557), Ste Mathilde de Germanie, reine d'Allemagne († 968)


 

Première lecture
« Apprenez à faire le bien : recherchez le droit » (Is 1, 10.16-20)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Écoutez la parole du Seigneur,
vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome !
Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu,
vous, peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous,
ôtez de ma vue vos actions mauvaises,
cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien :
recherchez le droit,
mettez au pas l’oppresseur,
rendez justice à l’orphelin,
défendez la cause de la veuve.


Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate,
ils deviendront aussi blancs que neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon,
ils deviendront comme de la laine.
Si vous consentez à m’obéir,
les bonnes choses du pays, vous les mangerez ;
mais si vous refusez, si vous vous obstinez,
c’est l’épée qui vous mangera.
– Oui, la bouche du Seigneur a parlé.


– Parole du Seigneur.

Psaume
(49 (50), 7ab.8, 13-14, 16bc- 17, 21abc.23ab)

R/ À celui qui veille sur sa conduite,
je ferai voir le salut de Dieu.
(cf. 49, 23cd)

« Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.
Je ne t’accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.


« Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
Offre à Dieu le sacrifice d’action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.


« Qu’as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n’aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?


« Voilà ce que tu fais ; garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Qui offre le sacrifice d’action de grâce,
celui-là me rend gloire. »

Évangile (Mt 23, 1-12)
« Ils disent et ne font pas »

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,

Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens
enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire,
faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes,
car ils disent et ne font pas.


Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.

Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères
et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.

Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.

Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.

Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »


– Acclamons la Parole de Dieu.

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

Les scribes et les pharisiens agissent pour se faire remarquer des hommes. Leur enseignement pourrait être tout ce qu’il y a de plus orthodoxe, leur agir tout ce qu’il y a de plus ajusté aux préceptes de la Parole de Dieu, il n’en demeure pas moins qu’à la base, leur intention est fausse, tordue : ils agissent non pour leurs frères, encore moins pour Dieu mais pour eux-mêmes. En fait, dans tout ce qu’ils disent ou font ils ne s’adressent qu’à eux-mêmes.

Voilà ce que Jésus remet réellement en question ici et dont il veut préserver ses disciples, la foule, nous tous qui l’écoutons. Car ne nous mettons pas trop vite hors de portée des critiques que Jésus formule à l’égard des scribes et des pharisiens. Ecoutons plutôt les recommandations qu’il adresse dans la suite de cet évangile. Elles nous permettrons sans aucun doute comme aux scribes et aux pharisiens de corriger les intentions dévoyées qui animent si souvent notre dire ou notre faire.

« Ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ. » « Rabbi », « Père », « Maître » : Trois manières de désigner l’Auteur de la Parole que les scribes et les pharisiens ont la charge de transmettre ; trois manières de le remettre à sa juste place, c’est-à-dire la première, dans le domaine de la Loi, de l’autorité et de la vérité. Jésus veut nous faire toucher du doigt ici que celui qui a la charge de porter la Parole de Dieu à ses frères doit avoir sans cesse à l’esprit l’objectif d’y renvoyer en s’effaçant toujours plus devant elle. De la Parole de Dieu, nul ne peut s’instaurer propriétaire. Ce serait se mettre au-dessus d’elle et donc au même niveau, voire au-dessus, de Celui qui en est l’Auteur…

Cette remise au centre de la Parole de Dieu et à travers elle, de Dieu lui-même, nous conduit alors à rétablir entre nous de justes relations de fraternité : « vous êtes tous frères ». C’est comme si toute relation privée de la présence de Dieu était inévitablement destinée à engloutir l’autre ou à se laisser absorber par lui. Lorsque l’enjeu de cette relation se trouverait être la transmission de cette même Parole nous atteindrions alors la perversion suprême : enfermer l’autre par la Parole qui doit le libérer.

Seigneur, préserve-nous de ce péril. Durant ce temps de carême, accorde-nous d’accueillir ta Parole dans un cœur humble et ajusté à toi. C’est là la condition pour conduire nos relations fraternelles à leur plénitude de vérité afin qu’elles puissent porter un fruit de vie : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur » ; « qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé ».

 Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 «Un seul est votre Maître; un seul est votre Père; un seul est votre Directeur, le Christ»

Aujourd'hui plus que jamais, nous devons travailler pour notre salut personnel et communautaire car, comme Saint Paul nous dit, avec respect et conviction, c'est maintenant le jour du salut (2Co 6,2). Le temps du Carême est une occasion sacrée donnée par notre Père afin que, dans une attitude de profonde conversion, nous puissions revitaliser nos valeurs personnelles, reconnaitre nos erreurs et nous repentir de nos péchés, de façon à transformer notre vie par l'action du Saint Esprit en une vie plus pleine et mature.

Pour adapter notre conduite à celle du Seigneur Jésus il est fondamental d'avoir un geste d'humilité, comme lorsque Benoit XVI nous dit: «Je me reconnais pour ce que je suis, une créature fragile, faite de terre et destinée à la terre, mais également faite à l'image de Dieu et qui lui est destinée».

A l'époque de Jésus, il y avait beaucoup de "modèles" qui priaient et agissaient pour être vus, pour être révérés: de la pure fantaisie, des personnages en carton, qui ne pouvaient encourager la croissance et la maturité de leurs voisins. Leurs attitudes et comportements ne montraient pas le chemin qui conduit à Dieu: «N'agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas» (Mt 23,3).

La société actuelle nous présente aussi une variété infinie de modèles de contenance qui nous mènent une existence vertigineuse, folle, qui affaiblit les sens de la transcendance. Ne laissons pas que ces faux référents nous fassent perdre de vue le vrai Maître: «Un seul est votre Maître; (…) un seul est votre Pere; (…) un seul est votre Directeur, le Christ (Mt 23,8.9.10).

Servons-nous du Carême pour renforcer nos convictions comme disciples de Jésus-Christ. Cherchons-nous avoir des moments sacrés de désert o nous retrouver avec nous-mêmes et avec le vrai modèle et Maître. Et face aux situations concrètes, où souvent nous ne savons pas comment réagir, nous pourrions nous demander: qu'est-ce que Jésus en penserait?, comment agirait Jésus?

Abbé Gerardo GÓMEZ (Merlo, Buenos Aires, Argentine)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Dans ce passage, il est clair que Jésus condamne le danger permanent qui menace toute démarche religieuse qui lie sa quête de Dieu à la seule pratique de la Loi. Jésus ne condamne pas les pharisiens en bloc - Levy a invité Jésus à sa table, Gamaliel a pris sa défense face à Hérode, Nicodème a participé à la mise au tombeau – mais il critique l’esprit qui conduit certains d’entre eux à enseigner sous couvert d’autorité ce qu’eux-mêmes ne pratiquent pas. Dans ce passage, c’est cette attitude qui est dénoncée avant de donner les « directives » pour la vie quotidienne de la communauté des disciples.

 Demande

Seigneur, au milieu du monde, aide-moi à ne pas choquer mes amis par un comportement mensonger qui dit et ne fait pas.

 Points de réflexion

Ici, nous sommes en présence de deux comportements : l’abus d’autorité que les pharisiens pratiquent souvent et ce que nous avons à faire, les « directives » pour la vie quotidienne.

1. Abus d’autorité. « Ils sont assis sur la chaire de Moïse ».
Seigneur, sans chercher à dénigrer l’enseignement des pharisiens, tu nous fais remarquer que les responsabilités que nous pourrions avoir ne doivent jamais être motif d’exercice sans respecter la personne qui est en face de nous. Avant d’en exiger l’accomplissement par ceux qui seraient sous notre autorité, il nous faut d’abord savoir si nous pratiquerions nous-mêmes ce que nous exigeons.
D’autre part, cette autorité des pharisiens vient de la « chaire de Moïse » : ceux qui détiennent ce genre d’autorité ne doivent être écoutés que s’il s’agit vraiment de la transmission de la Parole authentique de Dieu et non pas d’une interprétation ou d’une traduction personnelle de cette parole. La Loi ne doit pas être objet de discussions ou d’interprétations savantes sans recours à l’enseignement officiel et sans recours à la Vérité que tu es venu nous faire découvrir et que tu es, toi.
Seigneur, apprends-moi à exercer l’autorité avec discrétion en pratiquant cette responsabilité comme un service et sans forfanterie.

2. Dans la vie quotidienne : « Ne vous réglez pas sur leurs actes ».
Dans un autre passage de l’Évangile il nous est bien demandé de ne pas nous mettre aux premières places quand nous sommes invités à un banquet ; nous risquerions d’être envoyés à une place moins honorable par le maître de maison lui-même. En toute occasion, et avant tout, rester humble, discret et respectueux de ce qui se fait et se vit dans le pays ou la société dans laquelle nous vivons. Toi, Seigneur, tu n’as pas changé les lois romaines qui étaient en vigueur à ton époque.
Ne nous faisons pas appeler « Rabbi » ou « Père » : « nous n’avons qu’un seul Maître qui est dans les cieux ». Le titre de Rabbi ou de Père signifie une autorité spirituelle officielle devant les membres de la population ordinaire. Seigneur, garde-moi de cette « imposture » ridicule et que je sache bien rester à ma place dans la vie quotidienne.

3. Nous appartenons à l’Église, communauté du Christ et tout ce que nous avons, nous l’avons reçu pour le mettre au service de nos frères. Nos « compétences » ne sont que des grâces que Dieu nous accorde et nous n’avons ni rôle à jouer, ni position à défendre mais nous avons des services à rendre. « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé et quiconque s’abaissera sera élevé ».

Dialogue avec le Christ

Seigneur, ce que tu attends de moi, c’est l’humilité joyeuse et active de celui qui sert. Lors de l’Annonciation, Marie a répondu à l’ange Gabriel qu’elle était « la servante du Seigneur ». Tu nous l’as donnée pour Mère et je veux l’imiter et lui demander conseil dans la vie de chaque instant.

Résolution

Reprendre la résolution du pape François en demandant à Marie de nous garder d’être une Église ressemblant à une « association rigide, sans chaleur humaine, orpheline » (Homélie du pape François le 15 septembre 2015 en la fête de Notre-Dame des douleurs).

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de RC

http://www.regnumchristi.fr



  "Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas."

Entre Jésus, les scribes et les pharisiens, le climat est tendu. Jésus dénonce ce que nous pourrions appeler les pièges de l’autorité. Etre très attachés à la loi de Moïse nous rend très estimables. Jésus a mangé plusieurs fois à la table de ces dignitaires. La conversion est toujours possible, pour tous. A Jérusalem, dans une atmosphère de conflits, Jésus sait qu’il va vers sa Passion et que ses disciples seront bientôt seuls. Il combat les attitudes religieuses hypocrites qui disent et ne font pas, car elles font des ravages auprès des petits et des pauvres qui ne comprennent pas. Les disciples de Jésus doivent être fidèles au message qu’il instaure et qu’ils auront à transmettre. S’ouvrir au Royaume des Cieux doit aller jusqu’à vivre de nouveaux rapports entre les croyants. De l’extérieur je peux paraître un homme juste et raisonnable mais à l’intérieur les sentiments de discorde et de ténèbres envahissent mon cœur. Il y a là une attitude religieuse qui peut porter à confusion et que Jésus démasque. Nous devons nous disposer à toujours nous trouver dans la fidélité, si nous voulons entrer dans la nouveauté de Jésus. La Parole de Jésus nous donne de reprendre vigueur car nous avons besoin de reprendre des forces pour mettre notre être tout entier dans la Lumière de Dieu.

« Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt." Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Jésus combat l’état d’esprit du pharisaïsme, l’attachement à la loi pour la loi. Sous un masque de justice, se cache l’hypocrisie. C’est la lettre qui tue l’esprit qui génère le mépris des petits et des pauvres qui ne connaissent pas la loi. Jésus leur fait remarquer que leur vie n’est pas en accord avec leurs paroles. Ils disent et ne font pas en oubliant que Dieu voit ce qu’il y a dans le cœur de chacun. Nous avons là un avertissement très clair et une mise en garde très forte. Elle s’adresse à tous ceux qui ont pour mission d’annoncer l’Evangile. Notre orgueil peut nous amener à mépriser les autres que nous jugeons pécheurs et ignorants. En agissant ainsi, nous sommes loin de Celui qui est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus.

"Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux." Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. Il nous faut imiter l’enfant qui se blottit contre sa mère. Il sait qu’il doit tout à son Père. Nous mettre au service des autres avec douceur et humilité est le meilleur remède. Ainsi nous nous éloignons du risque de prendre le pouvoir de Dieu et de dominer nos frères. Nous nous tournons vers Jésus, notre merveilleux guide. Il s’est donné sur la Croix pour le salut du monde. En lavant les pieds de ses disciples, le soir du Jeudi Saint, il nous apprend à nous aimer et à nous mettre au service les uns des autres. En s’offrant à nous dans l’Eucharistie il nous aime jusqu’à la fin. Il met en pratique son grand commandement : « Que le plus grand soit votre serviteur ! » C’est une véritable conversion à laquelle nous sommes tous appelés. Nous voulons abandonner tout sentiment de supériorité pour nous attacher à la loi d’amour avec un cœur tendre et généreux. Ce qui fait la valeur d’une vie, c’est l’amour que nous avons pour Dieu et pour le prochain.

Nous demandons la grâce de nous mettre à l’école de Jésus et d’être attentifs à notre prochain.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/



 « Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ »

      Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous. Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la sagesse et de l'enseignement du Christ. Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que le Seigneur les élève.

      Le Christ n'a pas parlé ici de celui que le Seigneur élève, mais il a dit : « Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par le Seigneur. Il n'a pas parlé non plus de celui que le Seigneur abaisse, mais il a dit : « Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par le Seigneur... Ainsi, à peine le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle « celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)... Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29).

      Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître » (Lc 6,40). Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.


Saint Paschase Radbert (?-v. 849), moine bénédictin

http://levangileauquotidien.org

 






 

Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

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http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org

 

   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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