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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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17 mars 2017

Évangile et Homélie du Ve 17 Mars 2017. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle!


Vendredi 17 mars 2017

Nous sommes à la 2e semaine de Carême

Saint(s) du jour : St Patrick, évêque et missionnaire en Irlande († 461), St Gabriel Lalemant, prêtre s.j. et martyr (1610-1649)


Lectures de la messe

Première lecture
« Voici l’expert en songes qui arrive ! Allons-y, tuons-le » (Gn 37, 3-4.12-13a.17b-28)

Lecture du livre de la Genèse

Israël, c’est-à-dire Jacob,
aimait Joseph plus que tous ses autres enfants,
parce qu’il était le fils de sa vieillesse,
et il lui fit faire une tunique de grand prix.
En voyant qu’il leur préférait Joseph,
ses autres fils se mirent à détester celui-ci,
et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité.


Les frères de Joseph étaient allés à Sichem
faire paître le troupeau de leur père.
Israël dit à Joseph :
« Tes frères ne gardent-ils pas le troupeau à Sichem ?
Va donc les trouver de ma part ! »
Joseph les trouva à Dotane.
Ceux-ci l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux,
ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Voici l’expert en songes qui arrive !
C’est le moment, allons-y, tuons-le,
et jetons-le dans une de ces citernes.
Nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré,
et on verra ce que voulaient dire ses songes ! »
Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains.
Il leur dit :
« Ne touchons pas à sa vie. »
Et il ajouta :
« Ne répandez pas son sang :
jetez-le dans cette citerne du désert,
mais ne portez pas la main sur lui. »
Il voulait le sauver de leurs mains
et le ramener à son père.


Dès que Joseph eut rejoint ses frères,
ils le dépouillèrent de sa tunique,
la tunique de grand prix qu’il portait,
ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne,
qui était vide et sans eau.
Ils s’assirent ensuite pour manger.
En levant les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites
qui venait de Galaad.
Leurs chameaux étaient chargés d’aromates,
de baume et de myrrhe
qu’ils allaient livrer en Égypte.
Alors Juda dit à ses frères :
« Quel profit aurions-nous à tuer notre frère
et à dissimuler sa mort ?
Vendons-le plutôt aux Ismaélites
et ne portons pas la main sur lui,
car il est notre frère,
notre propre chair. »
Ses frères l’écoutèrent.
Des marchands madianites qui passaient par là
retirèrent Joseph de la citerne,
ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites,
et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte.


– Parole du Seigneur.

Psaume
(104 (105), 4a.5a.6, 16-17, 18-19, 20-21)

R/ Souvenez-vous des merveilles
que le Seigneur a faites.
(104, 5a)

Cherchez le Seigneur et sa puissance,
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis.


Il appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.


On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu’au jour où s’accomplit sa prédiction.


Le roi ordonne qu’il soit relâché,
le maître des peuples, qu’il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.

Évangile (Mt 21, 33-43.45-46)
« Voici l’héritier : venez ! tuons-le ! »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,

Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez cette parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ;
il planta une vigne,
l’entoura d’une clôture,
y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons,
et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits,
il envoya ses serviteurs auprès des vignerons
pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs,
frappèrent l’un,
tuèrent l’autre,
lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs
plus nombreux que les premiers ;
mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils,
en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
“Voici l’héritier : venez ! tuons-le,
nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui,
le jetèrent hors de la vigne
et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra,
que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons,
qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux !

Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé
pour être donné à une nation
qui lui fera produire ses fruits. »


En entendant les paraboles de Jésus,
les grands prêtres et les pharisiens
avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
Tout en cherchant à l’arrêter,
ils eurent peur des foules,
parce qu’elles le tenaient pour un prophète.


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

 « Et bien, quand le maître viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » La réponse ne se fait pas attendre : C’est la punition qui doit prévaloir jusqu’à les faire périr, qui plus est « misérablement ». Autrement dit, pas de pitié et la vigne se verra confiée à d’autres vignerons mieux intentionnés. Mais nous sommes ici dans une logique de mort. D’ailleurs, pas un mot dans cette réponse au sujet du « fils ». Les auditeurs de Jésus l’auraient-ils oublié ? Serait-il mort pour eux aussi ?

 

Pour Jésus, l’histoire ne peut se finir ainsi. Ce maître serait-il vraiment père s'il faisait si peu de cas de son fils ? La mort du fils ne saurait être le dernier mot, pas plus que la vengeance suggérée par les auditeurs. Le maître va tout au contraire se servir de la perversion des vignerons pour révéler que sa paternité est plus puissante que la mort infligée au fils. C’est la vie qui doit avoir le dernier mot. Au sein d’Israël, le refus de certains d’accueillir son Fils, permettra à notre Père céleste de révéler la toute-puissance de sa miséricorde, en construisant le Royaume sur la pierre rejetée, choisie comme pierre d'angle : « C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux ! »

 

Ce Royaume c’est l’Eglise du Christ, composée de Juifs et de païens convertis, qui est appelée tout comme Israël à porter un fruit de vie éternelle. Cette Eglise, nous en sommes membres depuis le jour de notre baptême. Ce jour-là, pour reprendre une autre allégorie de la vigne – que l’on trouve cette fois dans saint Jean -, nous avons été greffés sur le Christ, comme les sarments sur le cep de la vigne (Cf. Jean 15).

 

 Comme le Père a envoyé son Fils dans le monde pour réaliser sa mission rédemptrice, de la même manière, le Christ nous envoie pour collaborer à son œuvre de Rédemption. Il est vrai que les fruits de notre sarment ne sont pas toujours immédiats ou visibles mais nous ne pouvons douter que si nous restons unis au Christ comme le sarment uni au cep, nous porterons un fruit qui demeure. Produire ainsi du fruit c’est rendre gloire à Dieu parce que c’est contribuer à la croissance de son Royaume de justice, de paix et de miséricorde.

 

Seigneur, la mission que tu nous confies dans l’histoire du salut n’est pas banale. Aide-nous à cultiver avec soin notre vigne pour qu’elle puisse produire un raisin doux et comestible pour nos frères afin qu’ils découvrent ta bonté, toi le maître de la vigne et le Seigneur de la Vie.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle»

Aujourd'hui Jésus, par la parabole des vignerons homicides, nous parle de l'infidélité; il compare Israël à la vigne et les chefs du peuple élu aux vignerons. C'est à eux et à toute la descendance d'Abraham que le Royaume de Dieu avait été confié, mais ils ont perverti l'héritage: «C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits» (Mt 21,43).

Au début de l'Évangile de Matthieu, la Bonne Nouvelle paraît adressée uniquement à Israël. Déjà dans l'Ancienne Alliance, le peuple élu a pour mission d'annoncer et de porter le salut à toutes les nations. Mais Israël n'a pas été fidèle à sa mission. Jésus, le médiateur de la Nouvelle Alliance, réunira autour de lui les douze apôtres, symboles du “nouvel” Israël, appelé à donner des fruits de vie éternelle et à annoncer à tous les peuples le salut.

Ce nouvel Israël, c'est l'Église, tous les baptisés. Nous avons reçu, en la personne de Jésus et de son message, un présent unique que nous devons faire fructifier. Nous ne pouvons pas nous contenter d'une vie individualiste et fermée à notre foi; il faut la communiquer et en faire don à chaque personne qui s'approche de nous. Il en découle que le premier fruit est que nous vivions notre foi dans la chaleur de notre famille, celle de la communauté chrétienne. Ce sera facile, car «là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux» (Mt 18,20).

Mais il s'agit d'une communauté chrétienne ouverte, c'est-à-dire éminemment missionnaire (deuxième fruit). Par la force et la beauté du Ressuscité “au milieu de nous”, la communauté est attirante dans tous ses faits et gestes, et chacun de ses membres jouit de la capacité d'engendrer des hommes et des femmes à la vie nouvelle du Ressuscité. Un troisième fruit est que nous vivions avec la conviction et la certitude de ce que dans l'Évangile se trouve la solution à tous les problèmes.

Vivons dans la sainte crainte de Dieu, pour que le Royaume ne nous soit pas enlevé et donné à d'autres.

Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

 

Sainte Trinité, toi qui habites au plus intime de mon âme, donne-moi une connaissance profonde et transparente de moi-même. Au nom du Père…

 

Demande

 

Seigneur, que je te connaisse, que je me connaisse. Que ta Parole soit un miroir dans lequel je me regarde, tel que je suis à tes yeux.

 

Points de réflexion

 

1. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus commence sa parabole par une invitation : « Écoutez une autre parabole ».
L’écoute à laquelle nous invite Jésus ne se limite pas à une attitude passive, au contraire, elle est faite d’implication réelle, de mise en pratique. Saint Jacques, dans un passage très connu, nous rappelle, par voie négative, à quoi ressemble l’homme qui se borne à une écoute passive : « Qui écoute la Parole sans la mettre en pratique ressemble à un homme qui observe sa physionomie dans un miroir. Il s’observe, part, et oublie comment il était » (Jc 1, 23-24). Une implication vivante est possible, quand nous reconnaissons par la foi que c’est Jésus qui parle, que c’est à moi qu’il parle et que ce passage me concerne en première personne. Il est facile d’appliquer l’Évangile aux autres, mais la dynamique de la Parole nous atteint quand nous réalisons que l’autre du passage, l’autre qui est concerné par ce message, en réalité, c’est moi.

 

2. « Lors donc que viendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons-là ? ».
Une question du Maître qui révèle l’implication affective et intellectuelle de ses auditeurs, qui regardent bien le miroir, sans se rendre compte que la personne en face, c’est eux-mêmes : « Il fera misérablement périr ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps ». Tout est clair et logique, tant que cette parabole ne les concerne pas. Mais dès que les prêtres et les Pharisiens « comprirent bien qu’il les visait » la réaction est tout autre : « Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, car elles le tenaient pour un prophète ». Dans toute l’Écriture Jésus nous « vise », car elle est Parole de Dieu pour nous aujourd’hui.

 

3. En ce temps de Carême, le Seigneur nous propose une compénétration affective et effective, intellectuelle et pratique avec sa Parole.
Nous pouvons vivre comme les enfants de Jacob, les frères de Joseph, croyant que la source de tous nos maux c'est quelqu’un d’autre. La vie, pour nous, peut se réduire à essayer de changer, à attendre le changement de quelqu’un d’autre, comme condition pour procéder à notre propre changement. Ah, si seulement telle ou telle personne s’appliquait enfin à elle-même ce passage de l’Évangile ! Commençons à changer le monde, d’abord en nous, en nous posant ces questions à la lumière de la liturgie d’aujourd’hui : si nous sommes conscients que nos péchés ont coûté la vie au Fils Bien-aimé de Dieu, pourquoi continuer sur cette voie ? Si la parabole de Jésus nous révèle tellement illogiques et tellement méprisables les vignerons qui maltraitent un propriétaire plein de bonté, pourquoi continuerais-je à malmener mes frères et à détruire la vigne du Seigneur qui est ma vie, la vie des autres ? Pourquoi rendre ces fruits de médiocrité à un Dieu qui mérite tout de moi ? Faisons de la Parole de Dieu le miroir de notre âme, pour nous regarder tels que nous sommes aux yeux du Seigneur.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, à l’écoute de ta Parole, révèle-moi les trésors de la sagesse et de connaissance cachés dans ton cœur. Accorde-moi ce grand trésor qui est la connaissance sincère de moi-même, de mon péché. Donne-moi la force pour changer et mettre en pratique ta volonté, pour arriver, à l’aide de ta grâce, à une conversion plus profonde en ce temps de Carême. Marie, ma Mère, apprends-moi à écouter, à me laisser habiter et transformer par Jésus.

 

Résolution

 

Lire ce passage de la lettre de saint Jacques (1, 16-27) et me demander comment j’accueille la Parole de Dieu chaque jour.

 

Père Roger Villegas, LC

http://www.regnumchristi.fr



« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage."

Par cette parabole des vignerons homicides, Jésus s’adresse aux chefs des prêtres et aux pharisiens. Ils n’ont pas compris, en s’identifiant aux vignerons, qu’ils attestent que Jésus est le Fils de Dieu : "Mon bien-aimé avait une vigne, il y bâtit un plant de choix," ce choix de Dieu, c’est d’Israël. Jésus compare Israël à la vigne et les chefs infidèles du peuple élu aux vignerons. C’est à eux et à toute la descendance d’Abraham que le Royaume de Dieu avait été confié, mais ils ont perverti l’héritage en se l’appropriant. Dans la première Alliance, le peuple élu a pour mission d’annoncer le salut à toutes les nations. Jésus, le Sauveur de la Nouvelle Alliance, réunira autour de lui les douze apôtres, symboles du “nouvel” Israël, appelé à porter des fruits de charité fraternelle. C’est à nous tous que Jésus adresse cette Parole. La vie éternelle est annoncée à tous les peuples. Les gestes et les paroles de Jésus annoncent la cohérence nécessaire du culte avec la vie de foi. Ainsi est annoncé le mystère de Jésus qui portera le Salut du monde dans sa Passion au milieu d’un Peuple qui le rejette. Jésus a regardé un figuier sans fruits, symbole du peuple élu, il était desséché. Cette parabole nous dit le mystère de l’amour de Dieu bafoué par son Peuple.

"Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième… Comprenant qu’ils sont visés, les grands prêtres et les pharisiens cherchent à arrêter Jésus. Dieu voudrait contempler le reflet de son amour dans les yeux de ses petites créatures, or il n’y rencontre que jalousie et division, dispersion et de la haine ! La jalousie est meurtrièrement perfide, elle désunit et elle tue ! Le Peuple de Dieu est semblable à la tunique tissée sans couture de Jésus, elle sera partagée par les soldats, cela en est un signe. Nous avons reçu, en la personne de Jésus et de son message, un présent unique que nous devons faire fructifier. Il nous faut le communiquer et en faire don à chaque personne qui s’approche de nous. Le premier fruit de cette Parole est la chaleur de la Parole d’Amour qui est à vivre dans notre foi, en famille, et en communauté. Jésus, par sa mort et sa Résurrection, rétablit l’humanité dans l’amour infini de Dieu. C’est un amour qui dépasse tout.

"…Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils." Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !” Les grands prêtres et les pharisiens cherchent la réponse à leur question sur l’autorité de Jésus, mais leur cœur est incapable de l’accueillir. C’est à eux, à toute la descendance d’Abraham, que le Royaume de Dieu avait été confié. Ils ont perverti l’héritage. Jésus est l’envoyé du Maître de la vigne qui envoie son Fils. Au moment des vendanges, il rencontrera la jalousie du grand prêtre et l’accaparement des serviteurs ! Dieu n’en finit jamais de prendre soin de son peuple, nous sommes ce peuple qui a besoin que Jésus prenne soin de lui. Nous travaillons à la vigne de Jésus en invoquant sa miséricorde pour qu’il nous établisse dans des liens d’amour. Il s’agit aussi de nous, de la communauté chrétienne doit restée ouverte, c’est-à-dire missionnaire. Nous sommes ce nouveau peuple de Dieu qui va porter des fruits pour le Royaume, c’est l’amour surabondant de Dieu qui se traduit par l’accueil et le partage. Par la force et la beauté du Ressuscité “au milieu de nous”, la communauté doit être attirante dans tous ses faits et gestes. L’Esprit Saint donne ses dons, comme un secret d’amour. Jésus nous rétablit dans une relation filiale avec notre Père des cieux et dans une relation fraternelle avec nos frères.

Nous demandons la grâce de rendre grâce à Dieu pour tout l’amour dont nous sommes comblés.

34 36 De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon. 37 39 Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. 40 Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » 41 On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. » 42 Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux ! 43 Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. 45 En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux. 46 Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/



5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Père P

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org

 

   

 

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