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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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28 mars 2017

Évangile et Homélie du Mardi 28Mars 2017. Veux-tu être guéri ? Lèves-toi, prends ton brancard, et marche.

Mardi 28 mars 2017

Nous sommes à la 4e semaine de Carême

Saint(s) du jour : St Gontran, roi de Bourgogne († 592) , St Joseph Sébastien Pelczar, évêque et fonateur. († 1924)


 

Lectures de la messe

Première lecture
J’ai vu l’eau qui jaillissait du Temple : tous ceux qu’elle touchait furent sauvés (Ez 47, 1-9.12)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur,
l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison,
de l’eau jaillissait vers l’orient,
puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.


L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison,
au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord
et me fit faire le tour par l’extérieur,
jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
L’homme s’éloigna vers l’orient,
un cordeau à la main,
et il mesura une distance de mille coudées ;
alors il me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées
et me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux genoux.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser :
j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille :
c’était un torrent que je ne pouvais traverser ;
l’eau avait grossi, il aurait fallu nager :
c’était un torrent infranchissable.
Alors il me dit :
« As-tu vu, fils d’homme ? »
Puis il me ramena au bord du torrent.
Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent,
de chaque côté, des arbres en grand nombre.


Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient,
elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte,
dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner.
Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives,
toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas
et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux,
car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture,
et les feuilles un remède. »


– Parole du Seigneur.

Psaume
(45 (46), 2-3, 5-6, 8-9a.10a)

R/ Il est avec nous, le Dieu de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
(45, 8)

Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.


Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.


Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.

Évangile (Jn 5, 1-16)
« Aussitôt l’homme fut guéri »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

À l’occasion d’une fête juive,
Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis,
il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades,
aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps,
lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit :
« Seigneur, je n’ai personne
pour me plonger dans la piscine
au moment où l’eau bouillonne ;
et pendant que j’y vais,
un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied :
« C’est le sabbat !
Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua :
« Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit :
“Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent :
« Quel est l’homme qui t’a dit :
“Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli
ne savait pas qui c’était ;
en effet, Jésus s’était éloigné,
car il y avait foule à cet endroit.


Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri.
Ne pèche plus,
il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs
que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus
parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

Lève-toi, prends ton brancard, et marche »

jesus-et-le-malade.jpg

Seigneur Jésus,

Ta venue dans notre monde

Rend inutile la source miraculeuse.

Mais tu nous invites à croire en Ta Parole.

Car elle nous met debout, elle nous faire vivre.

Plonge-nous et replonge-nous dans l’eau

Qui nous donne la vie.

Donne-nous la force

Pour nous lever à ton appel.

Que nous ne songions plus au passé, aux années

Qui nous paralysent !

Accorde-nous la guérison de tout ce qui nous enferme,

Nous  sépare de toi et de nos frères !

Toi, l’unique médecin des corps et des âmes

Pour la vraie vie qui demeure éternellement.

Amen !

Source: http://www.jardinierdedieu.com

 


Nous sommes aujourd'hui interrogés sur l’orientation de notre volonté, sur nos choix de vie. Quelle vie vivons-nous ? Quelle vie espérons-nous ? Quelles sont notre recherche et notre persévérance à trouver la vraie vie ? Le témoignage de ce paralytique nous rappelle combien le choix de la vie demande du courage et de la confiance en Dieu. L’homme était assis près de la piscine depuis trente-huit ans. Pour lui, choisir la vie, vouloir guérir, impliquait d’entrer dans un monde difficile et inconnu : apprendre à marcher, apprendre un métier, trouver un foyer, se réinsérer dans la vie sociale. Après tant d’années de mendicité et d’inactivité, il s’agit d’un véritable défi. Il semble donc que la première guérison que Jésus ait opérée en lui soit celle de la peur qu’une telle perspective engendre.

 

« Lève-toi, prends ton brancard, et marche ». Jésus guérit en donnant un ordre, l’ordre de reprendre la route vers la maison du Père, l’ordre de se remettre au travail. C’est la dimension qu’occultent les scribes qui font à Jésus son procès. Ils discutent sur le fait de porter son grabat un jour de sabbat, c'est-à-dire sur le fait de travailler un jour de sabbat, et oublient que ce travail réalise une guérison. Or Jésus accomplit le sabbat en guérissant cet homme car il porte à son accomplissement l’œuvre de son Père.

 

« Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore ». Par cette recommandation, Jésus ne profère pas une menace, il rappelle fermement l’exigence de conversion liée à toute guérison. Dans notre marche vers Pâques, obtenir la guérison de notre péché exige que nous nous détournions résolument de tous les chemins de traverse et que nous nous mettions au travail.

 

Seigneur Jésus, nous attendons de toi la guérison car Toi seul est notre salut. Or voici que tu viens à nous et que tu nous donnes l’ordre de commencer une nouvelle vie. Nous nous appuyons sur ta Parole : elle a la puissance de vaincre nos peurs de vivre, nos peurs de nous mettre au travail, nos peurs d’affronter un monde inconnu. Nous choisissons de marcher à ta suite, libres et confiants, portant nos grabats. Conduis-nous, vers la maison du Père, fais nous entrer dans ta joie.

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’»

Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit. Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici. Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus. Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme. Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,8). Ce fut l'affaire d'un instant.

La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement. Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit. Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois. Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.

Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien? Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté? Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la prière, de la confession, de l'ouverture de le esprit. Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.

Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 


 

 

Prière d'introduction

 

Seigneur Jésus, je veux te remercier encore aujourd’hui pour toutes les grâces que tu m’as données tout au long de ma vie. Je te remercie aussi parce que tu es toujours à mes côtés. Aide-moi à toujours te faire confiance et fais qu’à travers ta Parole je puisse te connaître chaque jour davantage.

 

Demande

 

Seigneur, je te demande de m’aider à être capable de t’accueillir afin que tu puisses guérir toutes mes blessures.

 

Points de réflexion

 

1. « Veux-tu être guéri ? »
Dans ce passage de l’Évangile on aperçoit Jésus qui, comme souvent, éprouve de la compassion pour des pauvres et des malades. Cette fois-ci il s’agit d’une personne atteinte de maladie depuis trente-huit ans. Jésus avec son regard plein de miséricorde aperçoit ce malade qui, malgré son infirmité et tout ce temps passé au bord de la piscine sans personne pour l’aider, garde quand même un infime espoir qu’il sera peut-être guéri un jour et quelqu’un l’aidera à se plonger dans la piscine.
Et Jésus lui pose donc cette question : « Veux-tu être guéri ? » Une question qui pourrait sembler évidente car qui ne veut pas être guéri ? Toutefois la réponse aurait pu être dure et pleine de rancœur surtout de la part de cet homme qui souffre depuis si longtemps de maladie mais aussi de solitude. Mais celui-ci reconnaît simplement et humblement son désir d’être guéri, son incapacité et son impuissance de le faire par lui-même ainsi que son besoin d’aide. Même s’il ne connaît pas encore Jésus, il accepte ses paroles. D’une certaine façon il met sa confiance en Jésus et il espère que celui-ci va l’aider.
De même que cet infirme, nous nous retrouvons souvent, d’une certaine façon, dans la même situation au niveau spirituel. Nous aimerions être guéris de nos fautes et de nos faiblesses mais nous nous sentons trop faible et nous sommes incapables de l’accomplir par nos propres forces. C’est dans ces moments que Jésus vient et nous pose cette même question : « Veux-tu être guéri ? » Et il nous faut nous aussi savoir être humbles, confier et accepter l’aide du Seigneur car il ne peut rien faire contre notre volonté.

 

2. « Te voilà guéri. Va ne pèche plus ».
Jésus voit donc dans ce malade l’espoir, le désir et l’humilité de quelqu’un qui accepte de l’aide, qui se reconnaît incapable d’avancer seul. C’est pour cela que Jésus lui donne quelque chose d’encore plus grand. Jésus ne l’aide pas à se baigner comme celui-ci aurait pu l’espérer, mais Jésus le guérit complètement. Jésus donne toujours plus que ce qu’on lui demande. Il lui redonne la santé et le prouve en lui disant : « Lève-toi prend ton brancard et marche ».
Cependant il s’agit là plus qu’une guérison corporelle car, un peu plus loin dans le texte, en le rencontrant de nouveau, Jésus lui dit aussi : « Te voilà guéri, ne pèche plus ». En effet Jésus, quand il guérit, prend soin non seulement du corps mais aussi l’âme. Dans un autre passage en effet quand on lui présentera un paralysé il dira d’abord : « Tes péchés te sont pardonnés » car la santé de l’âme est la plus importante et c’est ce qui l’intéresse avant tout. Comme à cet homme, Jésus nous donne sa grâce mais ensuite il faut travailler jour après jour pour la faire fructifier, c’est pour cela qu’il dit : « Ne pèche plus ». En effet la guérison doit être accompagnée d’un travail constant, même si nous ne serons jamais parfaits, nous devons quand même effectuer tous nos efforts pour ne plus retomber ou nous mettre en situation de danger sans raison car comme prévient Jésus : « Il pourrait nous arriver bien pire ».
Toutefois Jésus s’adresse à chacun d’entre nous de manière particulière pendant cette période de Carême, il veut nous guérir mais il attend que nous ouvrions grand notre cœur.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, pendant ce Carême où nous faisons notre possible pour nous préparer à ce mystère de ta Passion et de ta Résurrection, nous te demandons de nous venir en aide. Nous reconnaissons nos faiblesses et nos erreurs, Seigneur. Nous sommes aussi conscients de notre incapacité à changer seul. Viens nous guérir et fais que nous ouvrions notre cœur car sans toi tout effort sera vain. Seigneur, nous voulons répéter les paroles que nous prononçons pendant la messe : « Seigneur, dis une seule parole et je serai guéri ».

 

Résolution

 

Prendre un moment pour prier avec plein de confiance le psaume 51.

 

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

"Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents."

 

 Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » "Quand Jésus monte à Jérusalem," nous admirons son courage, il sait que là, il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne alors vers les plus démunis. Cet homme qui était malade depuis trente-huit ans, n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens de se sauver. Jésus le guéri ! Le Sauveur intervient dans la vie de cet homme qui a vécu trente-huit ans de paralysie. Ce passage de la Parole nous apprend à avoir confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! Jésus le guérira parce qu’il n’a aucune force pour se sauver. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres, pour qui tout va bien ! Mais Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.

 

"Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat." Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » Certains juifs réagissent de manière inadaptée. Ils réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme, la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Il est sauvé parce que Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison, il devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !

 

"Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. » Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute, mais cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel, il porte son grabat, signe que son cœur est délivré, son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus est mort sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous, et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus du plus profond de nos cœurs. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.

 

Nous demandons à Jésus la grâce de nous conduire dans le cœur du Père.

 

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

 

      Le paralytique de la piscine de Bézatha attendait un homme [pour l'aider à descendre dans la piscine]. Lequel, sinon le Seigneur Jésus, né de la Vierge ? Avec sa venue, il n'y avait plus seulement une simple préfiguration qui guérissait quelques individus, mais la vérité elle-même qui guérissait tous les hommes. C'est donc lui dont on attendait qu'il descende, lui de qui Dieu le Père a dit à Jean Baptiste : « Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre du ciel et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint » (Jn 1,32)... Pourquoi l'Esprit est-il descendu alors comme une colombe, sinon pour que tu voies, pour que tu reconnaisses que la colombe envoyée hors de l'arche par Noé le juste était l'image de cette colombe-là, et pour que tu y reconnaisses la préfiguration du sacrement du baptême ? ...

      Est-ce que tu peux encore hésiter dans le doute, alors que le Père proclame pour toi de façon indubitable dans l'Évangile : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour » (Mt 3,17) ; alors que le Fils le proclame, lui sur qui l'Esprit Saint s'est manifesté sous la forme d'une colombe ; alors que l'Esprit Saint le proclame aussi, lui qui est descendu sous la forme d'une colombe ; alors que David le proclame : « La voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu de gloire a tonné, le Seigneur sur les eaux innombrables » (Ps 28,3) ? L'Écriture atteste aussi qu'aux prières de Gédéon, le feu est descendu du ciel et, de nouveau, à la prière d'Élie, le feu a été envoyé pour consacrer le sacrifice (Jg 6,21 ; 1R 18,38).

      Ne considère pas le mérite personnel des prêtres, mais leur fonction... Crois donc que le Seigneur Jésus est là, invoqué par la prière des prêtres, lui qui a dit : « Quand deux ou trois sont réunis, je suis là, moi aussi » (Mt 18,20). À plus forte raison, là où est l'Église, là où sont les mystères, c'est là qu'il daigne nous accorder sa présence. Tu es donc descendu dans le baptistère. Rappelle-toi ce que tu as dit : que tu crois au Père, que tu crois au Fils, que tu crois en l'Esprit Saint... Par un même engagement de ta parole, tu es tenu de croire au Fils de la même manière que tu crois au Père, de croire en l'Esprit Saint de la même manière que tu crois au Fils, avec cette seule différence que tu professes qu'il faut croire en la croix du seul Seigneur Jésus.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


 

 

   

 

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