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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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8 juin 2017

Evangile et Homélie du Mardi 30 Mai 2017. Le grand commandement de l’amour de notre Dieu et du Prochain.


Jeudi 08 juin 2017

Nous sommes dans la 9e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Jacques Berthieu, prêtre s.j. et martyr (1838-1896)


Lectures de la messe

Première lecture (Tb 6, 10-11 ; 7, 1.9-17 ; 8, 4-9a)

Lecture du livre de Tobie

En ces jours-là,
quand Raphaël fut entré en Médie
et que déjà il approchait d’Ecbatane,
il dit au garçon :
« Tobie, mon frère »,
et celui-ci répondit :
« Qu’y a-t-il ? »
Raphaël reprit :
« Nous devons loger cette nuit chez Ragouël.
Cet homme est ton parent,
et il a une fille qui s’appelle Sarra. »
Entré à Ecbatane, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
conduis-moi tout droit chez notre frère Ragouël. »
Raphaël le conduisit donc chez Ragouël.
Ils le trouvèrent assis à l’entrée de la cour
et le saluèrent les premiers.
Il leur répondit :
« Grande joie à vous, frères, soyez les bienvenus ! »,
et il les fit entrer dans sa maison.
Tobie et Raphaël prirent un bain,
ils se lavèrent, avant de prendre place pour le repas.
Puis, Tobie dit à Raphaël :
« Azarias, mon frère,
demande à Ragouël de me donner en mariage Sarra ma parente. »
Ragouël entendit ces mots et dit au jeune Tobie :
« Cette nuit, mange, bois, prends du bon temps :
toi seul as le droit d’épouser ma fille Sarra,
et moi-même je n’ai pas le pouvoir de la donner à un autre homme,
puisque tu es mon plus proche parent.
Pourtant, je dois te dire la vérité, mon enfant :
je l’ai donnée en mariage à sept de nos frères,
et ils sont morts la nuit même,
au moment où ils allaient s’approcher d’elle.
Mais à présent, mon enfant, mange et bois :
le Seigneur interviendra en votre faveur. »
Tobie répliqua :
« Je ne mangerai ni ne boirai rien,
tant que tu n’auras pas pris de décision à mon sujet. »
Ragouël lui dit :
« Soit ! elle t’est donnée en mariage
selon le décret du Livre de Moïse ;
c’est un jugement du ciel qui te l’a accordée.
Emmène donc ta sœur.
Car, dès à présent, tu es son frère et elle est ta sœur.
À partir d’aujourd’hui elle t’est donnée pour toujours.
Que le Seigneur du ciel veille sur vous cette nuit, mon enfant,
et vous comble de sa miséricorde et de sa paix ! »


Ragouël appela Sarra, qui vint vers lui.
Il prit la main de sa fille et la confia à Tobie, en disant :
« Emmène-la :
conformément à la Loi et au décret consigné dans le Livre de Moïse,
elle t’est donnée pour femme.
Prends-la et conduis-la en bonne santé chez ton père.
Et que le Dieu du ciel vous guide dans la paix ! »
Puis il appela sa femme et lui dit d’apporter une feuille
sur laquelle il écrivit l’acte de mariage,
selon lequel il donnait Sarra à Tobie
conformément au décret de la loi de Moïse.
Après quoi, on commença à manger et à boire.
Ragouël s’adressa à sa femme Edna :
« Va préparer la seconde chambre, ma sœur,
et tu y conduiras notre fille. »
Elle s’en alla préparer le lit dans la chambre,
comme Ragouël l’avait demandé,
y conduisit sa fille et pleura sur elle.
Puis, elle essuya ses larmes et lui dit :
« Confiance, ma fille !
Que le Seigneur du ciel change ta douleur en joie !
Confiance, ma fille ! »
Puis elle se retira.


Quand les parents de Sarra eurent quitté la chambre et fermé la porte,
Tobie sortit du lit et dit à Sarra :
« Lève-toi, ma sœur.
Prions, et demandons à notre Seigneur
de nous combler de sa miséricorde et de son salut. »
Elle se leva, et ils se mirent à prier
et à demander que leur soit accordé le salut.
Tobie commença ainsi :
« Béni sois-tu, Dieu de nos pères ;
béni soit ton nom
dans toutes les générations, à jamais.
Que les cieux te bénissent
et toute ta création dans tous les siècles.
C’est toi qui as fait Adam ;
tu lui as fait une aide et un appui : Ève, sa femme.
Et de tous deux est né le genre humain.
C’est toi qui as dit :
“Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui soit semblable.”
Aussi, ce n’est pas pour une union illégitime
que je prends ma sœur que voici,
mais dans la vérité de la Loi.
Daigne me faire miséricorde, ainsi qu’à elle,
et nous mener ensemble à un âge avancé. »
Puis ils dirent d’une seule voix :
« Amen ! Amen ! »
Et ils se couchèrent pour la nuit.

Psaume 127 (128), 1-2, 3, 4-5)

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es- tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 12, 28b-34)

En ce temps-là,
un scribe s’avança pour demander à Jésus :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Ce passage se présente comme un havre de paix au milieu des discussions tendues avec les ennemis du Seigneur.  Le scribe « s’avance » : il sort du groupe, de l’anonymat et s’approche de Jésus pour un vrai dialogue, sans arrière pensée. Sa démarche n’est ni polémique, ni simplement académique : la suite de l’entretien montre bien que cet homme est concerné par sa demande. 

Sans hésiter, Jésus cite la prière traditionnelle du Shema Israël (Dt 6, 4-5) que tout juif pieux murmurait matin et soir. En fait le « premier commandement » qu’il propose, en contient déjà deux, puisque la citation du Deutéronome commence par l’impératif : « "Ecoute", c'est-à-dire tend l’oreille de ton cœur et fais-toi tout enseignable ; reçois avec bienveillance la Parole du Seigneur ». Ce qui veut dire que la suite n’est pas objet de discussion, mais est de l’ordre de la révélation ; il s’agit d’une vérité que nous sommes invités à recevoir avec reconnaissance, comme fondement absolu de tout ce qui pourrait suivre.

Or ce « credo » de base rappelle l’unicité du Dieu d’Israël : « le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Dans l’Esprit Saint nous pouvons ajouter : « il n’est pas d’autre Dieu que celui qui se révèle à nous à travers son Fils, Jésus-Christ Notre-Seigneur. C’est en lui et en lui seul que nous voyons le Père (Jn 14, 9) ; c’est lui le chemin, la vérité et la vie ; personne ne va vers le Père sans passer par lui (Jn 14, 6) : il est la Porte (Jn 10, 9) qui nous donne accès à la vie éternelle ». 

Ces versets ne sont pas objet de discussion pour les croyants : nous les accueillons plutôt avec une infinie gratitude, puisque dans sa Parole Dieu se révèle en donnant part à sa propre Vie, faisant de nous ses fils dans son Fils unique, animés du même Esprit. La seule réponse qui soit digne d’une initiative aussi gratuite et imméritée de Dieu, ne peut être qu’un don réciproque : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu ». 

On objectera sans doute que l’amour ne peut être objet de précepte ; pourtant nous soutenons le contraire : de même que par son Esprit, Dieu éveille notre intelligence et nous donne de reconnaître la vérité de sa Parole, ainsi par le même Esprit, le Seigneur stimule notre volonté et nous rend capables de nous arracher à notre égoïsme pour nous engager sur le chemin de la charité. C’est donc sur base du don préalable de l’Esprit Saint, que se justifie le précepte de l’amour de Dieu et du prochain.  « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu » : il ne manque à cet homme que d’y pénétrer par le porche de la foi en Jésus-Christ, en qui nous avons le rachat, le pardon des péchés ; en qui nous sommes réconciliés avec le Père (cf. 2 Co 5, 18) et « devenons participants de la nature divine » (2 P 1, 4) selon son éternel dessein d’amour.  

Seigneur garde-nous de mépriser le don que tu nous fait de pouvoir te connaître et de pouvoir t’aimer dans l’Esprit Saint. Donne-nous de nous souvenir à chaque instant de l’appel qui repose sur nous. Au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos œuvres, mais sur la générosité de la réponse que nous aurons donnée au murmure de ta voix, qui nous invite à nous décentrer de nous-même pour entrer dans la liberté du don. Vierge Marie, apprends-nous à nous oublier, afin de pouvoir entrer dans la gratuité du Bel amour.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là»

Aujourd'hui, un maître de la Loi demande à Jésus: «Quel est le premier de tous les commandements?» (Mc 12,28). La question est captieuse. Premièrement parce qu'elle tente d'établir un ordre parmi les divers commandements; et deuxièmement parce que sa question se centre dans la Loi. Il est clair qu'il s'agit de la question d'un maître de la Loi.

La réponse du Seigneur démontre la spiritualité de ce «maître de la Loi». L'attitude du disciple de Jésus-Christ par rapport à Dieu se résume en deux dimensions: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur» et «tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Mc 12,31). Le comportement religieux est défini dans sa relation avec Dieu et avec le prochain; et le comportement humain, dans sa relation avec les autres et avec Dieu. Saint Augustin le dit en autres mots: «Aime et fait tout ce que tu veux». Aime Dieux et les autres, et le reste sera conséquence de cet amour en plénitude.

Le maître de la Loi comprend parfaitement. Et il affirme qu'aimer Dieu de tout son cœur et les autres comme soi-même «vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices» (Mc 12,33). Dieu attend la réponse de chaque personne, le don de soi-même «de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force» (Mc 12,30) à Lui, qui est Vérité et Bonté, et le don généreux de soi-même aux autres. Les «sacrifices et les offrandes» n'ont du sens que dans la mesure où ils sont l'expression véridique de ce double amour. Et lorsqu'on pense que quelques fois nous utilisons les «petits commandements» et «les offrandes et les sacrifices» comme une pierre pour critiquer ou blesser les autres!

Jésus complète la réponse du maître de la Loi en lui disant «tu n'es pas loin du royaume de Dieu» (Mc 12,34). Pour Jésus-Christ, quiconque aime son prochain au dessus de toute chose n'est pas loin du royaume de Dieu.

Abbé Rodolf PUIGDOLLERS i Noblom SchP (La Roca del Vallès, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Mon Dieu, unique Seigneur de ma vie, je te rends grâce pour tant d’amour. C’est parce que je me sais tellement aimé de toi que je veux t’aimer à mon tour et transmettre cet amour à toutes les personnes qui m’entourent.

Demande

Seigneur, donne-moi la grâce aujourd’hui dans mes actions de tous les jours, dans mes rencontres et mes décisions, de t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force.

Points de réflexion

1. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et toute ta force ».
Voici le premier des commandements, c’est aussi l’essentiel de notre vie, la clé de notre bonheur. Si nous nous demandons pourquoi Dieu nous a créés, nous savons que c’est pour nous aimer et pour que nous l’aimions. Notre plénitude se trouve dans l’amour. « À la fin de notre vie, nous serons jugés sur l’amour » écrivait saint Jean de la Croix.

2. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Nous avons expérimenté l’amour infini de Dieu et nous souhaitons répondre à cet amour à notre tour en aimant notre prochain. Le Christ nous dit dans l’Évangile que tout ce que nous faisons pour l’un de ces petits, c’est pour lui. Mais quand il nous coûte de voir Dieu dans l’autre, quand nous sentons les limites de notre cœur, alors ouvrons-le à Dieu, afin que ce soit Dieu qui aime en nous. Cet effort de charité dans la compréhension, la patience, la lutte contre la critique et les jugements faciles « vaut mieux que toutes les offrandes et les sacrifices ».

3. « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu » répondit Jésus au scribe.
Celui qui aime vit déjà un petit paradis sur terre et le fait vivre à tous ceux qu’il aime. C’est ce Royaume que le Christ est venu annoncer par ses paroles et ses gestes. Il nous enseigne ce commandement par sa propre vie. Il est passé sur terre en faisant le bien et sa mort a été le plus grand acte d’amour. Si nous voulons suivre le Christ, l’imiter, le chemin est tout simplement celui de l’amour.

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu m’as enseigné qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis, tu m’invites à t’aimer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces. Mon amour est tellement faible et inconstant, mais « Tu sais bien que je t’aime ! » Je te remercie pour cette capacité d’amour que tu as mise dans mon cœur, viens l’enflammer par ton Esprit pour qu’à travers moi tu puisses aimer toutes les personnes que je rencontre.

Résolution

Chercher les occasions de la journée pour manifester mon amour à Dieu et à mon prochain.

Gaëtane Auger, consacrée de RC

http://www.regnumchristi.fr



"Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s’avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Selon la tradition des rabbins, la Loi de Moïse comprenait 613 commandements, dont 365 étaient des interdictions, et 213 des préceptes positifs. L’une des règles d’interprétation avait tendance à situer tous les commandements sur le même plan : « Que le commandement léger te soit aussi cher que le commandement grave ! » Cela pouvait partir d’une bonne intention, et exprimer un amour de Dieu très attentif, mais cela pouvait aussi bien virer au légalisme pointilleux, et parfois aboutir à une déformation des consciences. Au temps de Jésus quelques hommes clairvoyants dans leur foi essayaient d’établir une hiérarchie parmi ces multiples obligations de la Loi ; d’où la question de ce spécialiste à Jésus : « Quel commandement est le premier de tous ? » A la réponse de Jésus, l’homme unit les deux commandements de l’amour de Dieu et de l’amour des frères.

"Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices." Jésus a répondu en citant d’abord le beau texte que tous avaient en mémoire, que tous les hommes juifs devaient réciter au moins deux fois par jour. La réunion des deux commandements dans l’Amour de Dieu, c’est aimer son frère comme soi-même. Nous sommes confrontés à ce défi d’aimer. Nous avons l’expérience de ce qui s’oppose à l’amour en nous. Saint François d’Assise disait déjà : « L’amour n’est pas aimé. » Jésus nous a rendu vainqueurs de tout ce qui s’oppose à l’amour. Par sa Croix, il a glorifié le Père en nous sauvant de la haine. Jésus est l’amour qui se donne en nourriture pour nous communiquer sa vie. L’Eucharistie, l’Amour infini de Dieu, nous transforme jusqu’à ce que nous devenions amour. Nous célébrons l’Eucharistie pour manger le Pain de vie afin d’obtenir la vie.

"Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger." Les deux commandements sont semblables, l’amour du prochain comme l’amour pour Dieu doit mobiliser toute la personne et toutes ses forces. On ne peut vraiment s’approcher de Dieu, sans commencer à aimer tout ce que Dieu aime. Plus on est près de Dieu, plus on se rend proche des enfants de Dieu. Tu n’es pas loin, puisque tu cherches la vérité, puisque tu veux la trouver auprès de moi, dit Jésus. Tu n’es pas loin, si tu as entrevu l’importance de la charité, la reconnaissance des autres et l’amitié de Dieu. Tu n’es pas loin, si tu as compris qu’il faut vouloir concrètement pour ton frère ce que tu veux pour toi, une vie joyeuse, donnée, efficace. Jésus est vainqueur par son Amour, de tout ce qui s’oppose à l’Amour. Nous le suivons pour mourir à nous-mêmes et pour advenir à la Vie ! Nous sommes invités à participer au salut de nos frères et à entrer ainsi dans le Royaume. Le mystère eucharistique est le grand brasier d’amour qui régénère l’humanité. Quand nous mangeons le Pain de vie et que nous buvons le Vin de noces, nous faisons advenir en nous, comme Marie à l’Annonciation, le mystère du Fils de Dieu.

Nous demandons la grâce d’être plongés dans la Source de la vie.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur..., de toute ta force »

      La force de l'âme est dans ses puissances, ses passions et ses facultés. Si la volonté les tourne vers Dieu et les tient à l'écart de tout ce qui n'est pas Dieu, l'âme garde pour Dieu toute sa force ; elle l'aime vraiment de tout son pouvoir, comme le Seigneur lui-même le commande.
      Se rechercher soi-même en Dieu, c'est rechercher les douceurs et les consolations de Dieu, et cela est contraire au pur amour de Dieu.
      C'est un grand mal d'avoir en vue les biens de Dieu plutôt que Dieu lui-même, l'oraison et le détachement.

      Il y en a beaucoup qui cherchent en Dieu leurs consolations et leurs goûts, et désirent que sa Majesté les comble de ses faveurs et de ses dons ; mais le nombre de ceux qui prétendent lui plaire et lui donner quelque chose à leurs dépens, en méprisant leur propre intérêt, est très petit.
      Il y a peu d'hommes spirituels, même parmi ceux que l'on regarde comme très avancés dans la vertu, qui acquièrent une parfaite détermination pour le bien. Ils n'arrivent jamais à se renoncer entièrement sur quelque point de l'esprit du monde ou de la nature, ni à mépriser ce qu'on dira ou ce qu'on pensera d'eux, quand il s'agit d'accomplir par amour pour Jésus Christ des œuvres de perfection et de détachement...

      Celui qui ne veut que Dieu seul ne marche pas dans les ténèbres, quelque pauvre et privé de lumière qu'il puisse être à ses propres yeux...
      L'âme qui, au milieu des sécheresses et des délaissements, conserve toujours son attention et sa sollicitude pour servir Dieu, pourra avoir de la peine et craindre de ne pas réussir ; mais, en réalité, elle offrira à Dieu un sacrifice de très agréable odeur (Gn 8,21).

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  


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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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