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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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30 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Samedi 30 juillet 2016. Hérode donne à Hérodiade la tête de Jean le Baptiste, sur un plat.


 Image: Salomé reçoit la tête de saint Jean-Baptiste [(C) RMN-Grand Palais / Gérard Blot]


Samedi 30 juillet 2016

Le samedi de la 17e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Léopold Mandic, prêtre o.f.m. cap. (1866-1942), Sts Abdon et Sennen, nobles et martyrs († 254)



Livre de Jérémie 26,11-16.24.

En ces jours-là, les prêtres et les prophètes dirent aux princes et à tout le peuple : « Cet homme mérite la mort, car il a prophétisé contre cette ville ; vous l’avez entendu de vos oreilles. » À son tour Jérémie s’adressa à tous les princes et à tout le peuple : « C’est le Seigneur qui m’a envoyé prophétiser contre cette Maison et contre cette ville, et dire toutes les paroles que vous avez entendues. Et maintenant, rendez meilleurs vos chemins et vos actes, écoutez la voix du Seigneur votre Dieu ; alors il renoncera au malheur qu’il a proféré contre vous. Quant à moi, me voici entre vos mains, faites de moi ce qui vous semblera bon et juste. Mais sachez-le bien : si vous me faites mourir, vous allez vous charger d’un sang innocent, vous-mêmes et cette ville et tous ses habitants. Car c’est vraiment le Seigneur qui m’a envoyé vers vous proclamer toutes ces paroles pour que vous les entendiez. »
Alors les princes et tout le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas la mort, car c’est au nom du Seigneur notre Dieu qu’il nous a parlé. » Comme la protection d’Ahiqam, fils de Shafane, était acquise à Jérémie, il échappa aux mains de ceux qui voulaient le faire mourir.

Psaume 69(68),15.16.30-31.33-34.

Tire-moi de la boue,
sinon je m'enfonce :
que j'échappe à ceux qui me haïssent,
à l'abîme des eaux.

Que les flots ne me submergent pas,
que le gouffre ne m'avale,
que la gueule du puits
ne se ferme pas sur moi.

Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.

Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,1-12.

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour


Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)

«Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus»

Aujourd'hui, la liturgie nous invite à contempler une injustice: celle de la mort de Jean Baptiste, et en même temps à découvrir dans la parole de Dieu le besoin de porter témoignage clairement et concrètement de notre foi afin d'annoncer l'espérance au monde. Je vous invite à focaliser notre réflexion sur le personnage d'Hérode. En réalité, pour nous il représente un mauvais témoin, mais il va nous aider à faire ressortir des aspects importants pour notre témoignage de foi au monde. «En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus» (Mt 14,1). Cette déclaration désigne en apparence une bonne attitude, mais elle est peu sincère. C'est une réalité que nous pouvons rencontrer de nos jours chez certaines personnes et peut-être même en nous-mêmes. Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus, mais on se demande: qui est-Il réellement? Quel est l'engagement personnel qui nous unit à Lui?

Tout d'abord, il est nécessaire de donner une réponse exacte: celle d'Hérode nous semble un peu vague: «Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts» (Mt 14,2). Il est clair que nous regrettons de ne pas donner la réponse de Pierre à la question posée par Jésus: «Et vous, que dites-vous? Pour vous, qui suis-je?». «Prenant la parole, Simon-Pierre déclara: ‘Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant!’» (Mt 16,15-16) Cette affirmation ne laisse aucun doute, elle n'inspire ni la peur ni l'indifférence, mais elle ouvre la porte au témoignage d'espérance ancré dans l'Évangile. Saint Jean-Paul II le définit ainsi dans son Exhortation Apostolique Ecclesia in Europa: «Avec toute l'Église j'invite mes frères et sœurs dans la foi à savoir constamment s'ouvrir en toute confiance au Christ et à se laisser renouveler par lui, annonçant à toute personne de bonne volonté, avec la force de la paix et de l'amour, que celui qui rencontre le Seigneur connaît la Vérité, découvre la Vie, trouve la Voie qui y conduit».

Prions pour qu'aujourd'hui samedi, la Vierge Marie, Mère de l'espérance, nous aide à découvrir réellement qui est Jésus et à porter un bon témoignage sur Lui à nos frères.


 

Homélies du Père Gilbert Adam

 

"En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »

"Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de vivre avec elle. » Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète." L’humilité de « l’ami de l’Époux » nous est offerte par Jean le Baptiste qui aimait Jésus, son Seigneur, plus que lui-même. Il souhaitait « diminuer » pour que « lui, Jésus, grandisse. » La grandeur de Jean le Baptiste est dans son humilité. Il a mis Jésus au-dessus de lui, avec l’empressement de l’amour. Il s’est déclaré indigne d’enlever les sandales de celui qui est le plus humble de tous. L’histoire de Jean le Baptiste se répétera de nombreuses fois après lui, malheureusement. De nombreux saints martyrs ont préféré se faire tuer que de renier les vérités auxquelles ils croyaient. Celui qui croit en Dieu ne peut pas renier l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même. Il n’est pas possible de séparer notre foi de notre vie et de ce que nous faisons. A la suite de Jean le Baptiste, nous ne pactisons pas avec le mensonge. Nous sommes de race « Royale » par l’amour qui brûle en nos cœurs. La dimension royale de notre vie, c’est l’amour infini de Dieu qui brûle dans nos cœurs. Notre cœur veille pour que l’œuvre de Dieu se fasse sur la terre, dans notre vie et dans notre peuple.

« Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. » La fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique, son témoignage de la vérité se fait dans des circonstances révoltantes. Nous demandons la grâce, comme Jean Baptiste, d’être fidèle à la Vérité, en tout moment, et quelles qu’en soient les circonstances. Il y a, autour de Jean le Baptiste, tellement de violences et de ténèbres. Le martyre de Jean Baptiste annonce la Passion de Jésus. Il est fidèle à sa vocation de « Prophète, » il demeure dans la lumière. Notre chemin, parce qu’il est un chemin d’amour, est un chemin de lumière qui dit où est la vérité. Prophètes, nous avons mission d’être la lumière de Jésus. Nos frères ont besoin de cette rectitude pour trouver à notre contact, de la force pour marcher vers Dieu.

« La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus." Quand Jésus apprit cela, il partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied. Jean Baptiste est sacrifié à une machination perverse, fruit de la vengeance. Nous suivons Jésus, pour trouver à son exemple, tout ce don nous avons besoin pour accomplir notre mission. Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie, en le suivant, nous devenons un chemin les uns pour les autres, en demeurant dans l’amour de Dieu qui nous a façonnés. Jean a préparé la voie de Jésus le Rédempteur dans le désert, il a été jugé digne de baptiser Jésus le Fils du Père. Avec le Saint Esprit, Jean le Baptiste a combattu jusqu’à la mort pour la vérité et il a été le Précurseur du Christ Jésus jusque dans le séjour des morts. Il ait été martyr du Christ Jésus avant sa Passion.

Nous demandons la grâce d’être fidèles à la dimension prophétique de notre vie. Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


Méditation de Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi

Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église. Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°48, 2

La mort de Jean Baptiste

« Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean Baptiste »… Dieu voit et laisse faire ; il n'a pas lancé sa foudre du haut des cieux pour dévorer ce visage insolent ; il n'a pas ordonné à la terre de s'entrouvrir et d'engloutir les convives de ce banquet sacrilège. Pourquoi ? Pour préparer à son serviteur un plus beau triomphe et laisser une plus grande consolation à ceux qui le suivraient dans leurs maux… Un prophète et « le plus grand des prophètes », celui à qui le Fils de Dieu a rendu ce témoignage : « Parmi les hommes il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,9.11), cet homme admirable a été mis à mort à la demande d'une femme perdue, pour avoir défendu avec vigueur la Loi de Dieu. Par cet exemple, apprenons nous-mêmes à endurer courageusement nos propres souffrances...

Mais remarque le ton modéré de l'évangéliste qui, dans la mesure du possible, cherche des circonstances atténuantes à ce crime. Au sujet d'Hérode, il note qu'il a agi « à cause de son serment et des convives » et qu'« il fut contrarié » ; au sujet de la jeune fille, il remarque qu'elle avait été « poussée par sa mère »... Nous aussi, mes frères, imitons cette modération des apôtres. Plaignons les pécheurs ; ne critiquons pas les fautes du prochain ; cachons-les aussi discrètement que possible ; accueillons la charité en notre âme... Si quelqu'un t'humilie ou t'insulte, tu t'emportes, tu n'hésites pas à traiter ton frère comme un étranger, sans pitié ? Les saints n'agissent pas ainsi : ils pleurent sur les pécheurs, au lieu de les maudire. Faisons comme eux : pleurons sur Hérodiade et sur ceux qui l'imitent. Car on voit aujourd'hui bien des repas du genre de celui d'Hérode ; on n'y met pas à mort le Précurseur, mais on y déchire les membres du corps du Christ. L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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csfachorale@gmail.com

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