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9 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Ven 09 Sept 2016. Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?


Vendredi 09 septembre 2016

Le vendredi de la 23e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Pedro Claver Corberó, prêtre s.j. (1581-1654), Bx Pierre Bonhomme, prêtre et fond. (1803-1861)



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-27.

Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée. Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile. Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible. Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi. Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.

Psaume 84(83),3.4.5-6.12.

Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ;
le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire.
Jamais il ne refuse le bonheur
à ceux qui vont sans reproche.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,39-42.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

La progression que nous fait accomplir l’évangile cette semaine dévoile peu à peu ses objectifs : « celui qui sera bien formé sera comme son maître ». Toutes ces recommandations exigeantes qui parsèment l’évangile lu ces derniers jours ont donc pour but notre perfection. Nous avons vu le Seigneur prier sur la montagne, nous avons mis en question nos relations avec nos ennemis, nous considérons aujourd’hui le frère, l’ami, qui lui aussi peut faire mal ou s’égarer loin des chemins évangéliques.

 

 

Jésus nous met alors en garde de nous conduire en hypocrites, en « esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché. Non pas que nos frères ne doivent pas être avertis de leurs péchés : il peut être bon et pédagogique d’aider quelqu’un à prendre conscience du mal qu’il fait. Non pas qu’il faille renoncer a priori à aider un frère à se débarrasser d’un penchant mauvais ou à réparer des actes mauvais : cela peut être un authentique acte de charité. Mais qu’il faut se prémunir de trouver dans ces gestes fraternels une occasion de se survaloriser par rapport au frère, d’asseoir son ascendance, ou pire, de faire oublier aux autres et à soi que l’on ne vaut pas mieux, voire pire.

 

 

Cela est le défaut des disciples qui oublient qu’ils sont eux-mêmes en formation, et qui méconnaissent leur maître. Si Jésus est notre enseignant, ce n’est pas parce qu’il n’a pas commis de péchés. S’il est le maître, c’est parce qu’il est disposé à faire miséricorde à tout homme. Il est le maître non pas parce qu’il est au-dessus des autres par sa perfection ni parce qu’il est au dessous des autres par sa condition, mais parce qu’en toute occasion il croit fermement que celui qui s’égare peut changer de chemin et se déterminer enfin pour le bien. Son autorité est donc fondée sur son humilité. Il est au service de notre croissance, de notre formation.

 

Et il attend que nous lui ressemblions. C’est donc cette humilité que nous devons chercher à acquérir pour devenir « comme notre maître ». Le chemin nous en a été montré cette semaine. Il prend racine, il prend son élan, dans la prière. Il prend forme par la ferme condamnation de nos péchés et le pardon accordé aux offenses du prochain, qu’il soit l’ennemi ou le frère.

 

 

 

Pour le disciple, arpenter ce chemin est une activité quotidienne et rude. Mais ce chemin est facile, il est à sa portée, car aucune pauvreté n’empêche d’abandonner sa colère, de prier assidûment ou de condamner ses péchés. Cette pauvreté se vit dans l’humilité, c'est-à-dire avec la capacité de mettre à nu toute perfection. Nous savons quelle est l’urgence de nous débarrasser de notre péché, aujourd’hui nous est rappelée l’urgence d’accueillir la miséricorde du Ressuscité dans nos perfections également. Alors nous serons vraiment au service du Royaume : dépouillés de tout, riches du Christ.

 

Père Philippe


 

 


Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître»

Aujourd'hui, les paroles de l'Évangile nous font réfléchir à l'importance de l'exemple et du témoignage d'une vie exemplaire. Selon le dicton populaire, «Frère exemple est le meilleur prédicateur». Un autre affirme qu'«un bon exemple vaut mieux que cent discours». N'oublions pas que, dans le christianisme, tous –sans exceptions– nous sommes des guides, puisque le Baptême nous confère une participation du sacerdoce (médiation salvifique) du Christ. Nous avons tous reçus le sacerdoce baptismal; or, tout sacerdoce inclut aussi, en plus des missions de sanctifier et d'enseigner les autres, le munus –la fonction– de régir ou de diriger.

Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent. Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc. Le chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).

Pour nous, chrétiens, ce que disaient de Jésus les juifs et les premières générations de chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1). Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.

Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'amour il est impossible d'exagérer). Comme Saint Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»: Il n'était ni fanatique ni excessif. Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).


 

 

Prière d'introduction

 

Si la lecture de ce passage des débuts de ton ministère peut se faire sans l’aide de l’Esprit Saint, la méditation, elle, ne peut se faire sans « Celui qui nous enseignera tout » (Jn 14, 26). Pour apprendre de lui comment vivre profondément et véritablement tes enseignements, il ne suffit pas de s’appliquer à acquérir une vertu ou un comportement précis, mais il faut surtout écouter la voix et la lumière intérieures pour mettre en pratique ce que Dieu me demande face à celui qui m’a blessé ou humilié. Seigneur, tu nous as créés à ton image, mais le démon est venu voiler notre identité faisant de nous des aveugles. Il veut nous conduire sur une route qui n’est pas la tienne. Il veut détruire le projet éternel de Dieu pour l’homme : ce n’est pas derrière lui que nous avons à nous engager.

 

Demande

 

Seigneur, ouvre mes yeux, ouvre mes oreilles et mon cœur. Comment pourrais-je inviter mes amis à venir sur ton chemin si je n’ai rien d’autre à leur dire que le quotidien insipide d’une vie ordinaire, tiède et sans but ?

 

Points de réflexion

 

1. « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? » Seigneur, tu t’adresses à la foule venue pour entendre ton enseignement. Les gens sont nombreux mais tous différents : il y a les hommes « de bonne volonté » qui veulent suivre la volonté de Dieu et renoncer à leurs propres idées et « les autres », qui refusent toute dépendance face à toi, soit « au nom de la Loi de Moïse », soit au nom de leur propre conviction.
Tu enseignes des choses difficiles à entendre, à comprendre et surtout à mettre en pratique : tu viens de parler de « l’amour des ennemis » : réalité qui n’est pas évidente pour une grande majorité portée au jugement négatif exprimé ouvertement ou non, par la violence en paroles ou même en actes. La blessure ou l’humiliation nous fige instinctivement sur une position de défense sans chercher à comprendre le pourquoi de la situation.
Aujourd’hui, Seigneur, les choses restent identiques à celles des auditeurs de ton temps. Tu m’invites à réfléchir sur le respect que je dois à celui avec lequel je suis en désaccord. Accorde-moi de découvrir que tu l’aimes autant que tu m’aimes, que tu es venu prendre sur toi ses défauts et ses refus, tout comme tu es venu pour moi. Tu nous connais tous les deux et tu es venu nous apprendre à nous respecter et à nous aimer comme toi tu nous as aimés.

2. « Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère ? » Seigneur, à chaque instant tu es avec moi. Je veux te laisser diriger mon comportement, mes choix quotidiens. Si je suis à ton écoute, même en pleine action je te laisserai me dicter la conduite à suivre quand je suis rejeté, humilié ou compté pour rien, comme tu le faisais avec ton Père pendant ta vie au milieu de nous. Au lieu de voir la poutre de l’autre, de le juger avec arrogance ou de le regarder en le dépréciant, tu me donneras la patience pour me maîtriser et rester près de celui qui me perturbe. Tu ne laisseras pas la rancœur s’établir entre deux « aveugles ». Oui, Seigneur, il est peut-être aveugle mais je le suis au moins autant que lui.

3. L’hypocrisie est la source de l’aveuglement. Seigneur, notre hypocrisie ne nous permet que difficilement d’innocenter celui d’en face. Nous nous sentons toujours et en tout supérieurs à l’autre. Là, l’enseignement de saint Pierre aux premières communautés chrétiennes les pousse à choisir le chemin de l’entente cordiale au milieu d’un monde païen ou contestataire au lieu de se heurter en rejetant « la pierre d’angle qu’ont rejetée les bâtisseurs ». « Si vous appelez ‘Père’ celui qui sans acception de personnes, juge selon ses œuvres, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre exil, d’un cœur pur, aimez-vous les uns les autres sans défaillance. Rejetez toute malice et toute fourberie, hypocrisie, jalousie et toute sorte de médisance » (1Pi 1, 17).

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, tu sais bien que je voudrais t’aimer, tu sais tout ; tu sais le poids de mon orgueil, de ma vanité et de mon amour-propre. Seigneur, que ta grâce me permette d’accueillir ta lumière et de corriger mon comportement aveugle et sans ménagement pour ceux que tu mets sur ma route. Seigneur, tu enseignes les foules et tu nous demandes de suivre ton exemple de bonté et d’humilité ; tu veux que nous soyons un entre nous, comme vous êtes un, toi et le Père (cf. Jn 17, 23 ss.).

 

Résolution

 

Je demanderai pardon à Dieu chaque fois qu’intérieurement je porterai un jugement, même silencieux, sur la personne qui est en face de moi.

 

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de RC


 

 

Il leur dit encore en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?

Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Nous nous trouvons souvent dans la situation de celui qui veut corriger les autres, mais sans se corriger soi-même. C’est une tentation d’orgueil. Les autres sont un reflet de ce que nous sommes. A travers les paroles qu’ils nous adressent, leurs gestes, ce qu’ils disent nous révèle ce que nous sommes. Ils sont un miroir dans lequel nous nous regardons. Leurs imperfections nous révèlent les nôtres. Reconnaître que nous devons nous corriger requiert un effort d’humilité sur nous-même, et l’aide de Dieu. Quand nous avons compris de quel amour nous sommes aimés de Dieu, nous débordons d’Amour sur ceux qui nous entourent. Notre foi est comme l’ancre d’un bateau, elle donne à notre vie sa stabilité, alors nous pouvons sortir du jugement.

Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Jésus éduque son peuple, il nous ouvre un chemin vers l’autre, c’est une Bonne Nouvelle. Il débusque les obstacles sur le chemin de nos relations. Il nous ouvre à l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs par le Cœur blessé de Jésus. Jésus nous parle d’aveuglement, il nous conseille de ne pas chercher à enlever la paille dans l’œil de notre prochain, alors que nous avons une poutre, que nous n’avons pas vue, dans notre propre œil. Là encore il s’agit de chercher la vérité sur nous-mêmes. Nous avons des défauts à corriger, des imperfections à éliminer. Il est vain et orgueilleux de prétendre corriger les petites imperfections chez les autres, alors qu’il nous reste de gros défauts. La meilleure chose que nous ayons faire, est de nous corriger nous-mêmes. Essayons d’enlever la poutre de notre œil et nous aurons une chance d’enlever une paille dans l’œil de quelqu’un d’autre.

Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. Il n’est pas aisé de trouver la vérité sur soi-même. Si nous ne voyons pas clair sur ce que nous sommes, nous emmènerons les autres dans la chute. Jésus nous enseigne l’humilité, il nous ouvre l’esprit sur ce que doit être un cœur humble. Celui qui est humble reconnaît la vérité sur lui-même, il la voit, et il l’accepte. L’aveuglement de l’esprit et du cœur est l’obstacle perfide de celui qui prétend pouvoir guider les autres. Seul, celui qui est vraiment humble, guidera les autres avec désintérêt, pour leur vrai bien. De même, nous ne cherchons pas à nous faire guider par quelqu’un qui ne vit pas dans la vérité. L’étape de recherche de la vérité est la clé de l’humilité. La parole de Dieu est un itinéraire d’une telle beauté ! Nous sommes en exil, essayant la marche de chaque jour dans la simplicité, car notre pèlerinage est parsemé d’embûches. Il faut prendre du temps pour regarder tout autour de nous, c’est tellement beau.

 

Nous demandons la grâce d’être évangélisateur dans notre propre maison.

Père Gilbert Adam

 


 


La liturgie espagnole mozarabe. Préface eucharistique pour le 2ème dimanche de Carême ; PL 85, 322 (trad. Orval)

« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? »

Il est juste et bon de te rendre grâce, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant, par Jésus Christ ton Fils, notre Seigneur... Il est venu en ce monde pour le jugement, de sorte que les aveugles ont vu et que ceux qui voyaient ont été aveuglés (Jn 9,39). Ceux qui se sont reconnus dans les ténèbres de l'erreur ont reçu la lumière éternelle qui les a délivrés de l'obscurité de leurs fautes. Et les arrogants qui prétendaient posséder en eux-mêmes la lumière de la justice ont été plongés à bon droit dans leurs propres ténèbres. Gonflés de leur orgueil et sûrs de leur justice, ils ne cherchaient pas de médecin pour les guérir. Ils auraient pu avoir accès au Père par Jésus qui s'est déclaré la porte (Jn 10,7), mais parce qu'ils se sont prévalus insolemment de leurs mérites ils demeurèrent dans leur aveuglement.

      C'est pourquoi nous venons humblement vers toi, Père très saint, et sans présumer de nos mérites nous ouvrons devant ton autel notre propre blessure. Nous avouons les ténèbres de nos erreurs, nous découvrons les replis de notre conscience. Puissions-nous trouver, nous t'en prions, un remède à notre blessure, la lumière éternelle au milieu des ténèbres, la pureté de l'innocence dans notre conscience. Nous voulons de toutes nos forces contempler ton visage..., nous désirons voir le ciel...

      Viens donc à nous, Jésus, nous qui prions dans ton temple, et soigne-nous en ce jour, toi qui n'as pas tenu compte du sabbat pour opérer des prodiges... Toi qui nous as faits de rien, prépare un onguent et applique-le sur les yeux de notre cœur... Écoute notre prière et enlève l'aveuglement de nos péchés afin que nous voyions la gloire de ta face dans la paix de la béatitude éternelle.

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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