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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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17 novembre 2016

Evangile et Homélie du Je 17 Nov 2016. « Si toi aussi Jérusalem, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix »


Jeudi 17 novembre 2016

Le jeudi de la 33e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Élisabeth de Hongrie, veuve, tertiaire fr. (1207-1231), St Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néocésarée († 270)



Livre de l'Apocalypse 5,1-10.

Moi, Jean, j’ai vu, dans la main droite de celui qui siège sur le Trône, un livre en forme de rouleau, écrit au-dedans et à l’extérieur, scellé de sept sceaux. Puis j’ai vu un ange plein de force, qui proclamait d’une voix puissante : « Qui donc est digne d’ouvrir le Livre et d’en briser les sceaux ? » Mais personne, au ciel, sur terre ou sous la terre, ne pouvait ouvrir le Livre et regarder. Je pleurais beaucoup, parce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le Livre et de regarder. Mais l’un des Anciens me dit : « Ne pleure pas. Voilà qu’il a remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David : il ouvrira le Livre aux sept sceaux. » Et j’ai vu, entre le Trône, les quatre Vivants et les Anciens, un Agneau debout, comme égorgé ; ses cornes étaient au nombre de sept, ainsi que ses yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés sur toute la terre. Il s’avança et prit le Livre dans la main droite de celui qui siégeait sur le Trône. Quand l’Agneau eut pris le Livre, les quatre Vivants et les vingt-quatre Anciens se jetèrent à ses pieds. Ils tenaient chacun une cithare et des coupes d’or pleines de parfums qui sont les prières des saints. Ils chantaient ce cantique nouveau : « Tu es digne, de prendre le Livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu fus immolé, rachetant pour Dieu, par ton sang, des gens de toute tribu, langue, peuple et nation. Pour notre Dieu, tu en as fait un royaume et des prêtres : ils régneront sur la terre. »

Psaume 149(148),1-2.3-4.5-6a.9b.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
c'est la fierté de ses fidèles.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,41-44.

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

 

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


 

  Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés

 


 

 Homélie ou Méditation du jour

Aujourd'hui, l'image que nous offre l'Évangile est celle d'un Jésus qui «pleura» (Lc 19,41) sur le sort de la cité élue qui n'a pas reconnu la présence de son Sauveur. La connaissance de l'actualité nous permet d'appliquer facilement cette lamentation à la ville qui est tout à la fois sainte et source de divisions.

Mais, au-delà, nous pouvons identifier Jérusalem avec le peuple élu: l'Église et, par extension, le monde dans lequel elle doit accomplir sa mission. Nous découvrirons alors une société qui, même si elle a atteint des sommets dans le domaine de la technologie et de la science, gémit et pleure, car elle vit entourée de l'égoïsme de ses membres, car elle a bâti autour d'elle les murs de la violence et du désordre moral, car elle foule aux pieds ses enfants, les traînant dans les chaînes d'un individualisme déshumanisant. Ce que nous découvrirons, c'est un peuple qui n'a pas su reconnaître le Dieu qui le visitait (cf. Lc 19,44).

Nous, chrétiens, ne pouvons cependant demeurer dans cette pure lamentation. Nous ne pouvons être des prophètes de malheur, mais des hommes d'espérance. Nous connaissons la fin de l'histoire, nous savons que le Christ a fait tomber les murs, qu'Il a brisé les chaînes: les larmes qu'Il répand dans cet Évangile préfigurent le sang par lequel Il nous a sauvé.

De fait, Jésus est présent dans son Église, spécialement à travers les plus nécessiteux. Nous devons remarquer cette présence pour comprendre la tendresse du Christ envers nous: son amour est si élevé, nous dit saint Ambroise, qu'Il s'est fait petit et humble pour que nous devenions grands; Il s'est laissé attaché par des langes comme un bébé, pour nous libérer des liens du péché; Il s'est laissé clouer sur la croix pour que nous soyons comptés parmi les étoiles du ciel… Aussi devons-nous rendre grâce à Dieu et découvrir la présence parmi nous de Celui qui nous visite et nous rachète.

 

Abbé Enric RIBAS i Baciana (Barcelona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile

 


 

 


 

 

Jésus s’approche de Jérusalem. Dans la descente du Mont des Oliviers, ses disciples l’ont accueilli avec enthousiasme : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire au plus haut des cieux ! (Lc 19, 38) » Mais la joie de Jésus est assombrie à la vue de la ville. Non en raison de ce qu’il aura à y souffrir dans quelques jours, mais parce qu’il entrevoit le sort de la Cité Sainte, qui sera totalement détruite en 70 par les troupes du général romain Titus.

 

 

Jésus pleure sur elle et sur ses habitants : il aurait tant voulu être pour ses frères juifs le Messager de Paix ; il aurait tant voulu leur éviter les souffrances à venir : mystère de la compassion divine qui pleure sur le sort de ses bourreaux. Ce souci va même hanter Jésus jusqu’au cœur de sa Passion : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, qu’en sera-t-il de l’arbre sec ? (Lc 23, 28-31) »

 

 

« Parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu as été visitée » : que de souffrances notre monde, nos nations, nos familles, nous-mêmes, nous pourrions éviter si nous étions plus vigilants à reconnaître les temps où le Seigneur passe en offrant sa paix.  Mystère de la liberté humaine qui peut résister à la grâce et s’enfoncer dans les ténèbres, faute d’avoir accueilli la lumière.Mais le Seigneur ne nous abandonne pas pour autant ; bien plus, pour être sûr de pouvoir nous accompagner dans cette souffrance dont nous sommes pourtant les seuls responsables, il nous y précède. Il va bientôt s’enfoncer, librement, dans la nuit de la Passion, pour y porter le flambeau de sa miséricorde et la consolation de sa présence.

 

 

Rien n’est jamais perdu pour Dieu : de même que le troisième jour il a relevé le Temple Saint : le Corps de son Fils, il relèvera Jérusalem et chacune de nos ruines, pour les intégrer dans la Jérusalem céleste, cité de la Paix, de la Joie où il essuiera toutes larmes de nos yeux (Apoc 21, 4).   Seigneur en ta bonté, ouvre mes yeux que je reconnaisse le temps de ta visite ; sans toi ma vie n’est que divisions, guerres et ruines : prends pitié de moi et donne-moi de trouver la paix en vivant de ton Évangile.

 

Père Philippe

 

http://www.meinau-catholiques.org

 


 


 

 

Prière d'introduction

 

Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur (Ps 94, 8).

 

Demande

 

Seigneur, viens me visiter !

 

Points de réflexion

 

1. « Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ».
On pourrait s'étonner que, dans l'Évangile, on ne voit Jésus pleurer que deux ou trois fois et ce passage est justement l'un d'eux. Pourquoi pleure-t-il ? Les larmes de notre Dieu fait homme doivent nous saisir, nous bouleverser.

2. « Si toi aussi tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas… ».
Le soupir de Jésus nous fait comprendre combien il veut que nous ouvrions notre cœur et notre vie à la foi. Il est la paix que nous désirons tant, la réponse à nos questions et « cela est resté caché à tes yeux ».

3. Nous pourrions voir dans ce passage un écho à la rencontre avec la Samaritaine : « Si tu savais le don de Dieu ! » (Jn 4, 10).
Elle a accepté d'ouvrir son cœur à la lumière, de changer sa vie, et elle est repartie joyeuse. Cette femme a reconnu le Christ et les ruines de sa vie sont redevenues une cité nouvelle, quel contraste avec l'annonce faite à Jérusalem ! « Ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait ». Jésus pleure, quand nous ne le reconnaissons pas et ne savons pas accueillir la paix qu'il désire tant nous donner.

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus, permets-moi de te reconnaître, de telle manière que ma vie puisse être construite sur toi et que je puisse te consoler. Jésus, tu viens me visiter, apprends-moi à t'accueillir.

 

Résolution

 

Aujourd'hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur (Ps 94, 8).

 

Gaëtane Auger, consacrée de RC

 

 

 

 


 


 

« Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. »

Les larmes de Jésus prennent leur sens, comme une prière personnelle, et comme une prédication prophétique. Jésus pleure ce que Jérusalem devait pleurer : l’occasion perdue de rencontrer son Dieu : « Si toi aussi tu avais compris, en ce jour, ce qui mène à la paix ! » Nous contemplons Jésus pleurant devant Jérusalem. Cette manifestation de tendresse nous émeut plus que sa « force » qui relève les morts. Dieu essaie de nous rejoindre, de nous toucher de toutes manières. « Aujourd’hui écouterez-vous ma voix ? » Elle est mystérieuse « l’impuissance » de Dieu qui respecte notre liberté ! Il voit l’endurcissement de notre cœur ! Ce qui arrache des larmes à Jésus, c’est le contraste violent entre l’offre de Dieu à Jérusalem, splendide, puissante, et la réponse de Jérusalem qui ne reconnaît pas l’Envoyé de Dieu. Jésus perçoit, intensément, l’enthousiasme des disciples qui l’acclament dans la descente du Mont des Oliviers : « Béni soit celui qui vient ! » et en même temps il voit devant lui Jérusalem raidie dans ses remparts et dans son refus. Mystère de notre liberté, de notre amour-propre, de cette volonté propre qui manifeste notre « moi ! » Nous exprimons de multiples manières cette résistance farouche qui tient Dieu en échec.

« Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; » Jésus Messie est venu avec son message de paix, avec ses mains tendues pour la guérison, et sa propre ville n’a pas reconnu en lui la paix de Dieu offerte en visage d’homme. Cela a été « caché à ses yeux », parce qu’elle a détourné son regard de ce que Dieu lui donnait à voir ; et elle a manqué le moment favorable qu’elle espérait depuis des siècles : « Tu n’as pas reconnu le moment où tu as été visitée. » La paix qu’offre Jésus n’est pas seulement la concorde, la sécurité matérielle ou l’absence d’ennuis ; elle englobe toujours un achèvement et une plénitude qui ne peuvent être reçus que dans l’harmonie avec Dieu. Nous entendons quelquefois les réflexions d’un parent à son enfant : « Mais, enfin écoute ce que je te dis ! » Et l’enfant qui n’écoute pas, va au désastre. C’est mystérieux que Dieu puisse être mis en échec par notre désobéissance. Jésus le manifestera sur la croix, il sera cependant vainqueur dans son Amour. Nous sommes remis devant le désir de Dieu pour nous, Dieu est Amour. Jésus a des paroles fortes, il a des gestes de puissance quand il chasse les vendeurs du Temple. Il y a aussi dans nos vies des lieux où Dieu agit avec force. Mais nous savons par expérience que la conversion ne suit pas forcément. Saint Ignace de Loyola, le maitre du discernement, dira que « c’est l’ennemi de la nature humaine qui est à l’œuvre derrière notre mauvaise volonté. » Nous laissons si peu de prise à Jésus doux et humble.

« Si tu avais su reconnaître le moment où Dieu te visitait ! » C’est très étonnant comment notre pauvre nature pécheresse laisse toutes sortes de prises au menteur. L’accusateur des frères, celui qui les accuse jour et nuit, ne dort pas ! À ces moments d’incertitude et d’interrogations, les images employées par Jésus pour décrire la détresse de sa ville trouvent une étrange résonance dans notre paysage intérieur : encerclement, paralysie, écrasement, démolition, dispersion. C’est le drame que vivent les familles et les communautés qui alimentent secrètement des rancœurs, des détresses, avec tant de sentiments d’échec. Il ne restera pas pierre sur pierre de ce que nous avions voulu bâtir à la louange du Seigneur. Mais « tout va servir au bien de ceux que Dieu aime, » et la déconstruction dont nous faisons l’expérience dans nos communautés et en nous-mêmes, peut être le point de départ d’une reconstruction nouvelle. De nos ruines, un temple nouveau peut surgir, qui ne sera plus fait de mains d’hommes. Il ne sera plus l’appui de notre fierté ou de notre besoin de sécurité. Ce sera un temple fait de pierres enfin vivantes, un temple auquel l’Esprit Saint lui-même donnera élan et cohésion. Un temple fraternel pour les visites de Jésus. Travailler pour la paix dans le monde, dans nos familles, dans nos cœurs, c’est prendre une attitude de reconnaissance du passage de Dieu. Dieu passe, il nous avertit de mille manières de sa présence, nous pouvons encore lui ouvrir notre cœur.

 

Nous demandons la grâce d’entendre les larmes de Jésus, d’entrer dans la connaissance de l’Amour infini de Dieu.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

 


 


« Si toi aussi, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix »

Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre ! C'est la paix, la paix, qui doit guider le destin des peuples et de toute l'humanité ! ...

La paix, vous le savez, ne se construit pas seulement au moyen de la politique et de l'équilibre des forces et des intérêts. Elle se construit avec l'esprit, les idées, les œuvres de la paix. Vous travaillez à cette grande œuvre.

Mais vous n'êtes encore qu'au début de vos peines. Le monde arrivera-t-il jamais à changer la mentalité particulariste et belliqueuse qui a tissé jusqu'ici une si grande partie de son histoire ? Il est difficile de le prévoir ; mais il est facile d'affirmer qu'il faut se mettre résolument en route vers la nouvelle histoire, l'histoire pacifique, celle qui sera vraiment et pleinement humaine, celle-là même que Dieu a promise aux hommes de bonne volonté.

Bienheureux Paul VI, pape de 1963-1978

http://levangileauquotidien.org



 

 

 

 

© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

 csfachorale@gmail.com

 

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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