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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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27 novembre 2016

Evangile et Homélie du Dim 27 Nov 2016. Premier dimanche de l'Avent.


Dimanche 27 novembre 2016

L'Église fête : Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830)
Saint(s) du jour : St Maxime de Lérins, évêque de Riez († v. 460)



Livre d'Isaïe 2,1-5.

Parole d’Isaïe – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la Maison du Seigneur ne tiendra plus haut que les monts, * s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! montons à la montagne du Seigneur, * à la Maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.


Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.6-7.8-9.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t'aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 13,11-14a.

Frères, vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,37-44.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


 Homélie ou Méditation du jour

«Avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche (…). Veillez donc, (…) tenez-vous donc prêts»

 

Aujourd'hui en ce dimanche qui commence le temps de l'Avent, nous inaugurons également le début de l'année liturgique. Nous pourrions prendre cette circonstance comme une invitation à rénover un quelconque aspect de notre vie qui en aurait besoin.

En effet, nous avons besoin de vivre la vie, au jour le jour, mois par mois, avec un rythme et un enthousiasme rénovés. Ainsi nous éloignons le danger de la routine et de l'ennui. Ce sentiment de rénovation permanente est la meilleure manière d'être vigilant. Oui, il faut être vigilant: c'est un des messages que nous transmet le Seigneur à travers la parole de l'Évangile de ce jour.

Il faut être en alerte, d'une part, parce que le sens de la vie terrestre est de se préparer à la vie éternelle. Ce temps de préparation est un don et une grâce de Dieu. Il ne veut pas nous imposer son amour, ni le Ciel: Il veut que nous soyons libres (car c'est l'unique façon d'aimer). Nous ne savons pas quand cette préparation prendra fin: «Nous annonçons la venue du Christ et pas seulement une venue mais aussi une autre, la deuxième car le monde d'aujourd'hui s'achèvera» (St Cyril de Jérusalem). Il faut donc faire l'effort de maintenir une attitude de rénovation et d'espoir.

D'autre part, il faut être en alerte car la routine et le confort sont incompatibles avec l'amour. Dans l'Évangile de ce jour le Seigneur nous rappelle qu'à l'époque de Noé «on mangeait, on buvait» et «les gens ne se doutaient de rien jusqu'au déluge qui les a tous engloutis» (Mt 24,38-39). Ils étaient “distraits” et -nous l'avons déjà dit- notre passage sur terre doit être un temps de "fiançailles" pour laisser mûrir notre liberté: le don qui nous a été accordé non pas pour que nous nous "libérions" des autres mais pour que nous nous donnions aux autres.

«L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé» (Mt 24,37). La venue de Dieu est un grand événement. Préparons-nous à l'accueillir avec dévotion "Viens Seigneur Jésus".

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Le rôle du temps de l’Avent 
est de nous orienter vers la lumière de la Nativité.
 Avec Isaïe dont les paroles d’espérance
 vont éclairer notre route quatre semaines durant, nous redisons :
 Ah ! si tu déchirais les cieux et si tu descendais ! (64,1).
 Avec les psalmistes, comme si nous étions toujours dans l’Ancien Testament,
 dans l’attente de la venue du Sauveur, nous reprenons : 
Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant.
 Quand pourrai-je aller voir la face de Dieu ? (Ps 41,2).
 Avec Jean Baptiste dont les exhortations vont rythmer notre marche, tout au long de cet Avent, nous répétons :
Il faut que Lui grandisse et que moi, je diminue (Jn 3,30).

Et c’est aussi avec Marie que nous vivons ce temps privilégié.
 Car ce mois est également celui de la Vierge comblée de grâce.
 Avec celle qui porte en elle l’Emmanuel qui va naître,
 nous devons nous aussi nous préparer à l’accueillir en nous.
 Si nous disons, comme Marie, oui en tout à la volonté de Dieu,
 nous pouvons devenir nous aussi en quelque sorte, mère du Christ : 
En vérité, je vous le dis, celui qui fait la volonté de mon Père des cieux,
celui-là m’est un frère, une sœur, une mère (Mt 12,50).

En communiant à l’Eucharistie, nous portons en nous la présence réelle du Christ Sauveur, 
le pain vivant descendu du ciel pour la vie du monde (Jn 65,51). 
En vivant dans la charité et l’amitié, nous formons entre nous le Corps du Christ.
 C’est donc à chacune et à chacun de nous
 – mariés, non mariés, consacrés, peu importe – que revient la grâce d’accueillir en elle, en lui, 
la présence spirituelle, annoncée par l’ange Gabriel, du Fils de Dieu (Lc 1,35). 
Et ce mystère est si beau que, devant sa grandeur et son humilité, 
nous ne pouvons, comme la Mère de Dieu, que conserver avec soin 
tous ces souvenirs et les méditer en notre cœur.
 Dans le clair-obscur de l’Avent automnal.

Cette naissance à la plénitude de notre vie en Dieu 
ne se révèlera cependant que le jour où nos yeux se fermeront 
à cette semi lumière de la terre pour s’ouvrir à la pleine lumière du ciel.
 C’est seulement ce jour-là que chacun fêtera pleinement Noël. 
Tous nos jours se passent donc, dans l’espérance de cette aube nouvelle
 où nous verrons enfin le Jour du Seigneur.
 Veillez donc, nous dit le Christ, car vous ne connaissez pas
le jour où votre Seigneur viendra (Mt 24,42). 
Et cette exhortation est si importante dans la pensée du Christ
qu’un peu plus loin il reprend : Tenez-vous prêts, vous aussi, 
car c’est à l’heure où vous n’y pensez pas, que le Fils de l’homme viendra (24,44).

Nous ne savons donc pas le moment de cette venue.
 Mais ce dont nous sommes assurés, c’est qu’Il viendra. 
Et qu’au terme de notre route, le Christ en personne nous accueillera.
 Dès lors, cette espérance nous suffit car elle devient force et lumière pour toute la route de notre existence sur terre.
 Cela n’est pas en effet pour fuir le monde ou pour bouder la vie,
 mais pour nous réjouir ensemble de cette glorieuse attente !
 Voilà littéralement ce que veut dire saint Paul
 quand il nous invite, non seulement à revêtir les armes de la lumière,
mais encore –  quelle expression sublime – 
à nous revêtir du Seigneur Jésus en personne (Rm 13,12-14). 
Le Seigneur Jésus ne sera-t-il pas, en effet, le jour de notre ultime Noël,
 un manteau de lumière pour nos âmes 
et une source d’amour en nos cœurs, jaillissant en vie éternelle (Jn 5,14 ; 8,12) ?

Ces temps sont donc bien les derniers (He 1,2) 
puisqu’ils annoncent déjà le premier jour de notre Éternité !

Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils; il veut veiller comme toi, veiller avec toi, veiller en toi. Dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère, pour que nous fêtions notre salut avec un coeur vraiment nouveau. Donne-nous de te célébrer dimanche après dimanche, avec un cœur renouvelé, sûrs que ce n’est qu’un avant-goût de la liturgie céleste et de la vie éternelle.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es mon sauveur. Tu es mon espérance. Je veux t’aimer, Jésus.

 

Demande

 

Ouvrir son cœur à l’amour de Dieu.

 

Points de réflexion

 

1. Quand il parlait à ses disciples ou à d’autres personnes qui désiraient entendre sa parole, Jésus se référait régulièrement aux textes de l’Écriture. Et ici, Jésus, alors qu’il parle à ses disciples de sa deuxième venue sur la terre, qui sera la dernière, évoque le passage de la Genèse qui raconte l’histoire bien connue de Noé. Alors que tout le monde avait oublié Dieu et vivait dans la débauche, Dieu décida de faire venir un déluge sur la terre, mais en sauvant Noé, le seul juste qu’il avait trouvé, ainsi que sa famille, et un couple de tous les animaux de la terre. Le déluge arriva, trouvant les habitants de la terre au milieu de leur débauche ; mais Noé se sauva, car malgré les moqueries, il avait construit son arche comme Dieu le lui avait demandé.

 

2. Jésus demande donc à ses disciples de se tenir toujours prêts pour l’avènement du Fils de l’homme, car, tel le maître de maison qui ne sait pas quand va venir le voleur, nous ne connaissons ni l’heure de notre mort, ni le temps de la deuxième venue de Jésus. Mais l’on peut se demander s’il ne serait justement pas meilleur que nous le sachions ? Ne serait-il alors pas plus facile à l’homme de se sauver, d’être prêt pour le moment important ? N’y aurait-il pas là une certaine injustice que nous fait Dieu ?

 

3. En réalité, si Dieu ne permet pas que nous sachions ni le moment de notre mort ni le temps du retour de Jésus, c’est que cela est meilleur pour nous. Dieu n’est pas un marchand qui nous vendrait la vie éternelle à un certain prix, à une certaine condition. La vie éternelle, tout comme l’existence en premier lieu, est un don gratuit, une conséquence de l’amour de Dieu. Mais Dieu ne peut pas donner son amour à qui ne veut pas le recevoir. Le véritable amour exige la liberté. En considérant ceci, connaître le moment précis de notre mort ou de la fin du monde devient moins important. Si nous aimons Dieu, c’est à tout moment que nous voulons l’aimer, et non pas seulement quelques instants avant notre mort. Dieu nous a donné le moyen de l’aimer avec le plus de vérité et de liberté possible.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, garde-moi près de toi. Apprends-moi à mieux te connaître et à mieux t’aimer. Que rien ne me sépare de toi.

 

Résolution

 

Essayer de voir s’il y a des moments dans ma vie où je laisse de côté mon amour pour Dieu.

 

Père Jean-Marie Fornerod, LC

http://www.regnumchristi.fr



"Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;"

Le temps de l’Avent qui commence nous appelle à l’attente, à une disponibilité de fond. Notre être doit renouvelé par Jésus. Nous attendons une humanité nouvelle. Nous voulons être attentifs à l’Esprit Saint dans cette nouvelle année liturgique qui commence. « L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé. » L’être humain est capable de disponibilité, son cœur le rend attentif à tout, à rien, au silence. Sans une grande attention, le changement dans l’être aimé n’est pas perçu. Dans le respect, cette attention fait surgir l’autre à l’instant présent. L’Avent, c’est d’abord une attitude d’écoute et d’attente. C’est contempler la flamme vacillante de la bougie dans le noir. C’est réaliser que ce que nous attendons prenne forme et visage. Il y a quelques jours, nous acclamions Jésus, le Roi de l’univers, ce roi d’amour qui vient tout transformer. Dans quelques semaines, nous accueillerons ce même roi d’amour comme un tout petit enfant. Nous sommes un « Peuple qui marche dans la longue nuit, » nous situant humblement, devant Dieu. C’est la longue nuit de l’humanité, la longue nuit des peuples où Jésus n’est pas connu.

Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Aujourd’hui, à nos portes, Jésus n’est plus connu. De l’extérieur, rien ne semble distinguer ces deux hommes et ces deux femmes de l’Evangile. Il nous faut prendre en compte de manière intime l’intérieur de la personne. « Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra. » Par Marie, la terre s’ouvre au premier cœur à cœur avec Dieu. Le Sauveur germe dans l’humanité. C’est le mystère que nous célébrons à Noël. Dieu, comme un amour, vient tout renouveler sur notre terre. Il vient prendre corps pour que nous revêtions la divinité. Cet amour de Dieu vient saisir notre cœur et le fait battre au rythme du cœur de Dieu. Nous attendons ce renouvellement fondamental de notre vie au plus secret de notre existence. D’année en année, notre foi se renouvelle, notre charité s’intensifie, et notre espérance grandit. Nous voulons être plus vigilants. Nous sommes plus conscients du trésor de notre foi et nous voulons entraîner le monde à la suite de Jésus.

"Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra." L’allusion au déluge et l’évocation du voleur peut nous faire craindre la réalité du Royaume de Dieu. Nous, nous sommes au rythme du monde, de notre pays, attentifs à nos frères qui ne croient plus en Dieu. Thérèse de Lisieux disait dans un moment illuminé de sa vie : « J’avais cru que la foi était si évidente pour tous ! » Mais l’épreuve va là transformer : « Je sais qu’il y a des gens qui ne croient pas. » Jésus vient chaque jour dans l’humanité, comme il est venu il y a deux mille ans. Il est caché dans les pauvres. Combien de peuples dans l’angoisse aujourd’hui. Combien de frères et de sœurs dont la vie est prolongée sont dans l’agonie, ils attendent le soir, pour se réveiller ailleurs. Or c’est dans cette humanité que l’amour se donne, que nous préparons la venue de Jésus et son retour : « Viens, Seigneur Jésus ! Viens. » Il me faut être attentif au présent, à tous les événements de notre quotidien. Jésus vient, il est là. Il est le chemin de ceux qui espèrent une humanité nouvelle. Notre marche vers Noël, c’est la marche vers l’humanité nouvelle symbolisée par l’Enfant Jésus, soyons prêts.

Nous prions pour que se réveille en nous la puissance de l’Amour infini de Dieu."

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Restez éveillés et priez...: ainsi vous serez jugés dignes...de paraître devant le Fils de l'homme » (Lc 21,36)

Ce temps de l'Avent représente les deux avènements de notre Seigneur : d'abord le très doux avènement du « plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3), du « Désiré de toutes les nations » (Ag 2,8 Vulg), du Fils de Dieu qui a manifesté visiblement dans la chair à ce monde sa présence longtemps attendue et ardemment désirée par tous les saints pères : l'avènement où il est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Ce temps rappelle aussi l'avènement que nous attendons avec une ferme espérance et que nous devons très souvent nous remémorer avec des larmes, celui qui aura lieu lorsque le même Seigneur viendra manifestement dans la gloire...: c'est-à-dire au jour du jugement lorsqu'il viendra manifestement pour juger. Le premier avènement a été connu de très peu d'hommes ; dans le second, il se manifestera aux justes et aux pécheurs comme l'annonce le prophète : « Et toute chair verra le salut de Dieu » (Is 40,5; Lc 3,6)...

      Suivons donc, frères très chers, les exemples des saints pères, ravivons leur désir et embrasons nos esprits de l'amour et du désir du Christ. Vous savez bien que la célébration de ce temps a été instituée pour renouveler en nous ce désir que les anciens pères avaient de la première venue du Seigneur et pour que, par leurs exemples, nous apprenions aussi à désirer son retour. Pensons à tout le bien que le Seigneur a accompli pour nous en sa première venue ; combien plus encore n'en accomplira-t-il pas lorsqu'il reviendra ! Cette pensée nous fera aimer davantage sa venue passée et davantage désirer son retour...

      Si nous voulons connaître la paix quand il viendra, efforçons-nous d'accueillir avec foi et amour sa venue passée. Demeurons fidèlement dans les œuvres qu'il nous a manifestées et nous a enseignées alors. Nourrissons en nos cœurs l'amour du Seigneur, et par l'amour, le désir, afin que lorsqu'il viendra, le Désiré des nations, nous puissions porter les yeux sur lui en toute confiance.


Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien.

Sermon pour l'Avent du Seigneur

http://levangileauquotidien.org


 

 


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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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