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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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18 mars 2017

Évangile et Homélie du Sa 18 Mars 2017. Ici, je meurs de faim. Je me lèverai, j’irai vers mon père!

Samedi 18 mars 2017

Nous sommes à la 2e semaine de Carême

Saint(s) du jour : St Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l'Église, Bse Celestina Donati, vierge et fondatrice (1848-1925)


Lectures de la messe

Première lecture
« Tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! » (Mi 7, 14-15.18-20)

Lecture du livre du prophète Michée

Seigneur, avec ta houlette,
sois le pasteur de ton peuple,
du troupeau qui t’appartient,
qui demeure isolé dans le maquis,
entouré de vergers.
Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad,
comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d’Égypte,
tu lui feras voir des merveilles !


Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime,
pour passer sur la révolte
comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage :
un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère
mais se plaît à manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde,
tu fouleras aux pieds nos crimes,
tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité,
à Abraham ta faveur,
comme tu l’as juré à nos pères
depuis les jours d’autrefois.


– Parole du Seigneur.

Psaume
(102 (103), 1-2, 3-4, 9-10, 11-12)

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !


Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse !


Il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.


Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

Évangile (Lc 15, 1-3.11-32)
« Ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,

les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”
Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.”
Et ils commencèrent à festoyer.


Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
“Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit :
“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé !” »


– Acclamons la Parole de Dieu.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

La figure du Fils prodigue est emblématique de la condition humaine pécheresse qui a besoin de réconciliation. Dans cette parabole bien connue de saint Luc, nous est révélée la miséricorde infinie du Père pour chacun de ses enfants, y compris et surtout, pour ceux qui se sont le plus éloignés de lui. Dans ce récit, nous sommes invités à contempler notre réconciliation avec le Père, entre les bras duquel nous pouvons nous blottir à nouveau pour naître à la vie.

 

Joie des retrouvailles célébrées au cours d’un festin où l’on tue le veau gras. Joie d’une relation d’alliance restaurée, signifiée par le passage de l’anneau au doigt. Joie de la recréation de tout notre être par la Miséricorde divine, exprimée par la tunique blanche dont le père revêt son fils. Tout cela notre Père du ciel l’a réalisé pour nous en son Fils Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous : « il nous a réconciliés avec lui par le Christ. » (2 Co 5, 18) Désormais, comme nous le rappelle saint Paul, nous sommes des créatures nouvelles, « le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né. » (2 Co 5, 17)

 

Toutefois, la miséricorde divine ne se montre efficace dans nos vies que dans la mesure où nous la laissons opérer. C’est notre manière de coopérer à notre salut : consentir à l’œuvre de réconciliation divine en nous, ce qui signifie avant toute chose reconnaître notre besoin de miséricorde. Notre Père du ciel le sait bien, lui qui par la bouche de son apôtre, nous adresse cet appel pressant : « Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5, 20)

 

Père, tu nous invites à nous laisser réconcilier avec toi en faisant œuvre de miséricorde. A l’imitation de saint Paul, nous voulons nous faire les ambassadeurs de ta miséricorde divine et travailler à la réconciliation des hommes entre eux et avec toi par la « parole de réconciliation que tu as mis sur nos lèvres ». (2 Co 5, 19)

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi»

Aujourd'hui, nous regardons la Miséricorde, la note distinctive de Dieu le Père, en ce moment où nous contemplons une Humanité orpheline, car elle —dans un oubli de sa mémoire— ne sait plus qu'elle est Fille de Dieu. Cronin parle d'un fils qui est parti de chez lui, qui a gaspillé tout son argent, sa santé, son honneur de famille et est allé en prison. Peu avant de reprendre sa liberté, il écrit chez lui en disant que si on le pardonnait il fallait accrocher au pommier qui donnait sur la voie ferrée un mouchoir blanc. Si le mouchoir était là il reviendrait à la maison sinon ils ne le reverraient plus jamais. Y aurait-il un mouchoir accroché au pommier? «Ouvre les yeux…! et regarde!», lui dit un compagnon. Il ouvre les yeux et reste bouche-ouverte, il n'y avait pas un mouchoir accroché au pommier… mais il y en avait des centaines!

Cela nous rappelle ce tableau de Rembrandt où on voit comment le fils qui revient, malade et affamé est accueilli par un vieillard avec deux mains différentes, l'une forte d'un père qui le serre fort, l'autre délicate d'une mère qui douce et affectueuse le caresse. C'est pareil pour Dieu, Il est Père et Mère…

«Mon père, j'ai péché» (Lc 15,21), nous aussi nous voulons dire cela au Père et sentir comment Il nous serre dans Ses bras au moment de la confession pour nous préparer à participer à la fête de l'Eucharistie. Ainsi, puisque: «Dieu nous attend chaque jour, comme ce père de l'Evangile attendait son fils prodigue» (San Josemaría), parcourons le chemin de retour avec Jésus jusqu'à notre rencontre avec le Père, où tout sera lumière: «Le mystère de l'homme ne s'éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné» (Concile Vatican II).

Le sujet principal est toujours le Père. Demandons que le trajet à travers le désert du Carême nous amène à nous interroger intérieurement sur cet appel à participer dans le mystère de la Miséricorde Divine, puisque, après tout, la vie n'est que un retour vers le Père.

Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 


 

 

 

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, j’ai déjà entendu cette parabole, je la connais. Je vais en profiter pour avoir une écoute plus profonde, centrée sur mon aujourd’hui. Aujourd’hui à travers la liturgie tu fais irruption dans ma vie avec cette parabole, ouvre mon cœur pour qu’il écoute ta voix.

 

Demande

 

Seigneur, fais-moi découvrir ma misère et ta miséricorde !

 

Points de réflexion

 

1. Paradoxalement, les saints sont ceux qui ont la plus grande conscience de leur misère. Saint François d’Assise, sainte Thérèse de Lisieux, saint François de Sales étaient convaincus de leur faiblesse. Sainte Thérèse d’Avila disait que l’humilité est la vérité. Les saints vivent dans la vérité, car ils vivent proches de Dieu. Ils ne sont pas plus misérables que nous mais, en vivant si remplis de l’amour de Dieu, la petitesse de leur amour leur saute aux yeux. Le premier exercice de la vie chrétienne est donc de se laisser conquérir par l’amour du père de la parabole. Il m’a pensé, il m’a créé, il m’a tout donné, il m’a envoyé son fils pour m’accompagner… Cet amour de Dieu s’est rendu visible dans le Christ : un Dieu qui m’aime jusqu’à offrir sa vie.

 

2. L’expérience de la miséricorde de Dieu et de ma propre misère sont comme inscrites dans une spirale ascendante. Plus je m’approche de l’amour de Dieu et plus je me rends compte de ma petitesse, et donc plus je veux me rapprocher de Dieu, etc. Notre faiblesse est un chemin vers Dieu, nos fautes peuvent devenir un tremplin vers la sainteté. En écoutant cette parabole nous pouvons demander à Dieu la délicatesse de conscience pour percevoir nos imperfections : notre indifférence, nos colères, nos paresses, nos envies, nos égoïsmes, etc. Nous ne demandons pas un regard culpabilisant autoréférentiel mais l’intelligence du cœur pour comprendre que ces attitudes sont déplacées, nous font du mal à nous et à notre prochain, et en conséquence, à Dieu qui nous aime.

 

3. « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient ».
Chacun à sa manière de demander sa part d’héritage à Dieu. Refuser d’admettre nos faiblesses en est une, qui manifeste notre refus de dépendre de Dieu. Rester conscient de notre faiblesse tout en avançant sur notre chemin vers Dieu, c’est accepter notre dépendance totale. Dans la spirale qui nous conduit vers Dieu, aucun des deux termes n’est jamais nié, ni Dieu, ni nous-même. Nous restons complètement nous-même avec notre condition de pécheur pardonné, avec notre humanité divinisée dans le Christ, et Dieu, qui vient vivre en nous, n’en est pas pour autant dilué. Nous faisons l’expérience de cette réalité dans la confession : on arrive avec tout le poids de ses fautes, on rencontre Dieu qui pardonne, et on ressort débordant de paix tout en étant plus que jamais conscient de sa faiblesse.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, donne-moi la grâce de connaître ma faiblesse et de faire l’expérience de ton amour. Je sais que mon bonheur n’est pas dans l’affirmation de ma perfection mais dans l’abandon à ton amour. Je sais que c’est en étant simplement ton enfant que je réaliserai pleinement ma vocation à l’amour.

 

Résolution

 

Profiter de mes faiblesses pour rencontrer l’amour miséricordieux de Dieu.

 

Frère Melchior Poisson, LC

 

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

…Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.

 

 Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Comme le Père de la parabole, nous demandons la grâce de la douceur, pour demeurer avec lui dans l’Amour. Ce jeune fils qui demande sa part d’héritage, dit à son père de manière cachée : « Je te considère comme mort pour moi. » Aujourd’hui, dans notre civilisation de consommation, la culture ambiante s’établit comme si Dieu était mort. Quand nous sommes passés ainsi dans ces coutumes étrangères, il est difficile de ne pas les adopter. L’image de Dieu en nous s’estompe et disparaît de notre esprit. C’est alors que survient la famine pour cet homme qui voudrait manger ce que mangent les porcs ! Le jeune homme de l’évangile est passé par un chemin de douleur. Comme cet homme, nous essayons de trouver une issue à nos questions. Il nous faut découvrir en nous cette partie cassée, qui a brisé l’unité de notre être car nous avons du mal a considérer en nous la dynamique de la vie, là où retenti la joie du rassemblement, la joie de la réconciliation. Cette Parole porte en elle une plénitude de joie car la maison paternelle est remplie de la joie du père qui retrouvera son fils cadet.

 

"…Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. …Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Finalement, rentrant en lui-même, il se dit qu’il y a des ouvriers, des mercenaires chez son père qui sont mieux traités que lui ! ». Avant de rentrer à la maison, que de souffrance pour cet homme ! Il s’est dévalorisé, il se tient de côté, et il est prêt maintenant à tout accepter pourvu qu’il puisse vivre encore ! Quelle est sa surprise quand il s’aperçoit qu’il est resté vivant dans le cœur de son père, comme son unique. Il découvre dans cet accueil cette partie qui est la plus profonde en lui, silencieuse, qui ne cesse d’attendre, d’espérer, de croire que tout est possible malgré tout. Cette partie à la fois profonde et douce, patiente, au long des jours, nous maintient en vie ! C’est alors qu’il nous faut rebondir dans l’espérance. La maison paternelle est remplie de joie, celui qui était parti et revenu, il doit retrouver sa vraie place. Cette dynamique en attente est en chacun de nous. Nous sommes désireux de la joie des retrouvailles, de la joie du rassemblement, de la joie de la réconciliation.

 

"…Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé." Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Il nous faut découvrir cette partie de nous qui s’est échappée, pour tenter d’être pleinement elle-même, et qui dans son excès de recherche de soi s’est perdue, a brisé l’unité. Il y a à découvrir aussi en nous cette partie plus profonde, silencieuse, qui ne cesse d’attendre, d’espérer l’union, de croire que tout est possible malgré tout. C’est cette partie à la fois profonde et douce, patiente, qui, au long des jours, nous maintient en vie. Nous découvrons encore en nous cette partie victime du départ de l’autre. Nous avons à retrouver l’unité de nous-même, où chacun peut vivre et reconnaître l’autre. Jésus nous rejoint en épousant notre nature humaine, il nous aide à revenir en nous-mêmes, comme l’enfant du Père qui nous aime gracieusement. L’Esprit Saint nous donne de nous reconnaître pour vivre en bonne intelligence, dans la joie. Dieu respecte nos choix, il se tient à la porte et ouvre plein de tendresse à son enfant qui est là. Cette Parole porte en elle la plénitude de la joie du Père qui voudrait que la maison paternelle soit remplie par la joie de ses enfants retrouvés et rassemblés.

 

Nous demandons la grâce de la virginité du regard et la simplicité de l’amour.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/



« Ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père »

Par où commencer à pleurer les œuvres de ma vie ?
Quels seront les premiers accents de ce chant de deuil ?
Accorde-moi, ô Christ, dans ta miséricorde, le pardon de mes péchés...

Tel le potier pétrissant l'argile,
tu m'as donné, mon Créateur, chair et os, souffle et vie.
Seigneur qui m'as créé, mon juge et mon Sauveur,
aujourd'hui ramène-moi vers toi.

Ô mon Sauveur, devant toi je confesse mes fautes.
Je suis tombé sous les coups de l'Ennemi,
Voici les plaies dont mes pensées meurtrières,
comme des brigands, ont meurtri mon âme et mon corps (Lc 10,30s).

J'ai péché, Sauveur, mais je sais que tu aimes l'homme.
C'est ta tendresse qui nous châtie
et ta miséricorde est ardente.
Tu me vois pleurer et tu viens à moi
comme le Père accueille le fils prodigue.

Dès ma jeunesse, ô mon Sauveur, j'ai méprisé tes commandements.
J'ai passé ma vie dans les passions et l'inconscience.
Je crie vers toi : avant que vienne la mort,
sauve-moi...

Dans le vide j'ai dissipé le patrimoine de mon âme.
Je n'ai pas les fruits de la ferveur, et j'ai faim.
Je crie : Père, plein de tendresse, viens à moi,
prends moi dans ta miséricorde.

Celui que les voleurs ont assailli (Lc 10,30s),
c'est moi au milieu de l'égarement de mes pensées.
Elles me frappent, elles me blessent.
Mais penche-toi sur moi, Christ Sauveur, et guéris-moi.

Le prêtre me vit et se détourna.
Le lévite me vit, nu et souffrant, mais passa outre.
Mais toi, Jésus né de Marie,
Tu t'arrêtes et tu me secours...

Je me jette à tes pieds, Jésus,
j'ai péché contre ton amour.
Décharge-moi de ce fardeau trop lourd
et dans ta miséricorde, accueille-moi.

N'entre pas eu jugement avec moi,
ne dévoile pas mes actions,
ne scrute pas motifs et désirs.
Mais dans ta compassion, ô Tout Puissant,
ferme les yeux sur mes fautes et sauve-moi.

Voici le temps du repentir. Je viens à toi.
Décharge-moi du lourd fardeau de mes péchés
et, dans ta tendresse, donne-moi les larmes du repentir.

Saint André de Crète (660-740), moine et évêque

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Père P

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org

 

   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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