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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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19 mars 2017

Évangile et Homélie du Di 19 Mars 2017. Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif


Dimanche 19 mars 2017

Troisième dimanche de Carême

Saint(s) du jour : Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l'Église universelle


Lectures de la messe

Première lecture
« Donne-nous de l’eau à boire » (Ex 17, 3-7)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    dans le désert, le peuple, manquant d’eau,
souffrit de la soif.
Il récrimina contre Moïse et dit :
« Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir de soif
avec nos fils et nos troupeaux ? »
    Moïse cria vers le Seigneur :
« Que vais-je faire de ce peuple ?
Encore un peu, et ils me lapideront ! »
    Le Seigneur dit à Moïse :
« Passe devant le peuple,
emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël,
prends en main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil,
et va !
Moi, je serai là, devant toi,
sur le rocher du mont Horeb.
Tu frapperas le rocher,
il en sortira de l’eau,
et le peuple boira ! »
Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël.


    Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve)
et Mériba (c’est-à-dire : Querelle),
parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au Seigneur,
et parce qu’ils l’avaient mis à l’épreuve, en disant :
« Le Seigneur est-il au milieu de nous,
oui ou non ? »


    – Parole du Seigneur.

Psaume
(Ps 94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9)

R/ Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur !
(cf. Ps 94, 8a.7d)

Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !

 

Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit.

 

Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »

Deuxième lecture
« L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 1-2.5-8)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
    nous qui sommes devenus justes par la foi,
nous voici en paix avec Dieu
par notre Seigneur Jésus Christ,
    lui qui nous a donné, par la foi,
l’accès à cette grâce
dans laquelle nous sommes établis ;
et nous mettons notre fierté
dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
    Et l’espérance ne déçoit pas,
puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs
par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
    Alors que nous n’étions encore capables de rien,
le Christ, au temps fixé par Dieu,
est mort pour les impies que nous étions.
    Accepter de mourir pour un homme juste,
c’est déjà difficile ;
peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien.
    Or, la preuve que Dieu nous aime,
c’est que le Christ est mort pour nous,
alors que nous étions encore pécheurs.


    – Parole du Seigneur.

Évangile (Jn 4, 5-42)
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    En ce temps-là,
    Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar,
près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
    Là se trouvait le puits de Jacob.
Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
C’était la sixième heure, environ midi.
    Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit :
« Donne-moi à boire. »
    – En effet, ses disciples étaient partis à la ville
pour acheter des provisions.
    La Samaritaine lui dit :
« Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire,
à moi, une Samaritaine ? »
– En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
    Jésus lui répondit :
« Si tu savais le don de Dieu
et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’,
c’est toi qui lui aurais demandé,
et il t’aurait donné de l’eau vive. »
    Elle lui dit :
« Seigneur, tu n’as rien pour puiser,
et le puits est profond.
D’où as-tu donc cette eau vive ?
    Serais-tu plus grand que notre père Jacob
qui nous a donné ce puits,
et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
    Jésus lui répondit :
« Quiconque boit de cette eau
aura de nouveau soif ;
    mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai
n’aura plus jamais soif ;
et l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d’eau
jaillissant pour la vie éternelle. »
    La femme lui dit :
« Seigneur, donne-moi de cette eau,
que je n’aie plus soif,
et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
    Jésus lui dit :
« Va, appelle ton mari, et reviens. »
    La femme répliqua :
« Je n’ai pas de mari. »
Jésus reprit :
« Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
            des maris, tu en a eu cinq,
et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ;
là, tu dis vrai. »
    La femme lui dit :
« Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
    Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là,
et vous, les Juifs, vous dites
que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
    Jésus lui dit :
« Femme, crois-moi :
l’heure vient
où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem
pour adorer le Père.
    Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ;
nous, nous adorons ce que nous connaissons,
car le salut vient des Juifs.
    Mais l’heure vient – et c’est maintenant –
où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et vérité :
tels sont les adorateurs que recherche le Père.
    Dieu est esprit,
et ceux qui l’adorent,
c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
    La femme lui dit :
« Je sais qu’il vient, le Messie,
celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra,
c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
    Jésus lui dit :
« Je le suis,
moi qui te parle. »
    À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ;
ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? »
ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »


    La femme, laissant là sa cruche,
revint à la ville et dit aux gens :
    « Venez voir un homme
qui m’a dit tout ce que j’ai fait.
Ne serait-il pas le Christ ? »
    Ils sortirent de la ville,
et ils se dirigeaient vers lui.


    Entre-temps, les disciples l’appelaient :
« Rabbi, viens manger. »
    Mais il répondit :
« Pour moi, j’ai de quoi manger :
c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
    Les disciples se disaient entre eux :
« Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
    Jésus leur dit :
« Ma nourriture,
c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé
et d’accomplir son œuvre.
    Ne dites-vous pas :
‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ?
Et moi, je vous dis :
Levez les yeux
et regardez les champs déjà dorés pour la moisson.
Dès maintenant,  le moissonneur reçoit son salaire :
il récolte du fruit pour la vie éternelle,
si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
    Il est bien vrai, le dicton :
‘L’un sème, l’autre moissonne.’
    Je vous ai envoyés moissonner
ce qui ne vous a coûté aucun effort ;
d’autres ont fait l’effort,
et vous en avez bénéficié. »


    Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus,
à cause de la parole de la femme
qui rendait ce témoignage :
« Il m’a dit tout ce  que j’ai fait. »
    Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui,
ils l’invitèrent à demeurer chez eux.
Il y demeura deux jours.
    Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire
à cause de sa parole à lui,
    et ils disaient à la femme :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit
que nous croyons :
nous-mêmes, nous l’avons entendu,
et nous savons que c’est vraiment lui
le Sauveur du monde. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

OU LECTURE BREVE

Évangile
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » (Jn 4, 5-15.19b-26.39a.40-42)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar,
près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
    Là se trouvait le puits de Jacob.
Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
C’était la sixième heure, environ midi.
    Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit :
« Donne-moi à boire. »
    – En effet, ses disciples étaient partis à la ville
pour acheter des provisions.
    La Samaritaine lui dit :
« Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire,
à moi, une Samaritaine ? »
– En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
    Jésus lui répondit :
« Si tu savais le don de Dieu
et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’,
c’est toi qui lui aurais demandé,
et il t’aurait donné de l’eau vive. »
    Elle lui dit :
« Seigneur, tu n’as rien pour puiser,
et le puits est profond.
D’où as-tu donc cette eau vive ?  
    Serais-tu plus grand que notre père Jacob
qui nous a donné ce puits,
et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
    Jésus lui répondit :
« Quiconque boit de cette eau
aura de nouveau soif ;
    mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai
n’aura plus jamais soif ;
et l’eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d’eau
jaillissant pour la vie éternelle. »
    La femme lui dit :
« Seigneur, donne-moi de cette eau,
que je n’aie plus soif,
et que je n’aie plus à venir ici pour puiser.
    Je vois que tu es un prophète !...
    Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là,
et vous, les Juifs, vous dites
que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
    Jésus lui dit :
« Femme, crois-moi :
l’heure vient
où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem
pour adorer le Père.
    Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ;
nous, nous adorons ce que nous connaissons,
car le salut vient des Juifs.
    Mais l’heure vient – et c’est maintenant –
où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et vérité :
tels sont les adorateurs que recherche le Père.
    Dieu est esprit,
et ceux qui l’adorent,
c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
    La femme lui dit :
« Je sais qu’il vient, le Messie,
celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra,
c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
    Jésus lui dit :
« Je le suis,
moi qui te parle. »


    Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus.
    Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui,
ils l’invitèrent à demeurer chez eux.
Il y demeura deux jours.
    Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire
à cause de sa parole à lui,
    et ils disaient à la femme :
« Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit
que nous croyons :
nous-mêmes, nous l’avons entendu,
et nous savons que c’est vraiment lui
le Sauveur du monde. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

 

Le puits très profond où coule l’eau vive, ce n’est pas le puits de Samarie que Jacob a donné à son clan. Le puits très profond, c’est Jésus. Lui dont l’humanité est d’une profondeur divine, parce qu’Il est Dieu. Jésus, qui, aujourd’hui te dit : « Donne-moi à boire ! » Car il a soif de toi, soif de ta foi. Jésus qui nous demande notre nature humaine pour pouvoir nous partager sa nature divine.

 

Mais ce puits aux eaux très profondes, c’est aussi toi, c’est aussi moi. Nous portons en nous un désir d’une profondeur infinie mais nous l’avons rempli avec toutes sortes de consommations parce que nous avions peur d’avoir soif. Et, plus handicapant encore, nous nous sommes habitués à cet exil loin de notre vrai désir. Mais aujourd’hui, Jésus vient nous révéler la vérité de notre être, ce qu’aucun psychologue ne pourra jamais faire. Et que se passe-t-il si nous laissons le Seigneur déblayer notre puits de toutes nos passions ? Regardons la femme de Samarie.

 

 Que fait-elle ? Maintenant qu’elle a rencontré Jésus elle quitte ses stratégies de solitude et de honte, elle laisse sa cruche et elle court à la ville. En un mot : elle sort d’elle-même. Elle sort de son enfermement, de ses blessures et ses passions, et elle partage avec tous l’eau de la source divine. Et que dit-elle ? «Venez voir un homme  qui m’a dit tout ce que j’ai fait» (Jn 4,29) et qui ne m’a pas jugée, qui ne m’a pas condamnée, qui ne m’a pas rejetée et qui m’a même demandé à boire.

 

Regardez bien : est-ce que l’Évangile nous dit qu’elle est devenue une femme extrêmement vertueuse ? Non ! La vraie conversion, ce n’est pas d’abord cela. La vraie conversion, c’est de sortir de soi. Si aujourd’hui nous sommes incapables d’annoncer l’Évangile et que nous restons figés dans notre religion narcissique, c’est que notre puits intérieur est bouché, rempli de ce qui est de la terre. Tu as comblé ton désir par ce qui ne peut pas te combler. Et c’est pourquoi Jésus est là aujourd’hui qui t’attend près de ton puits pour te libérer de la honte.

 

Laisse-toi aimer. Entend cette parole de l’apôtre Paul : «La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs» (Rm 5,8). Laisse-toi aimer et laisse jaillir en toi la source de l’Eau vive : l’Amour de Dieu aujourd’hui vient «se répandre en toi par l’Esprit Saint qui t’est donné» en cette Eucharistie (cf. Rm 5,5).

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Donne-moi à boire»

Aujourd'hui comme il le fit en Samarie, Jésus s'approche de notre vie, au milieu de notre chemin du Carême, nous demandant comme à la Samaritaine: «Donne-moi à boire» (Jn 4,7). «Sa soif matérielle -nous dit Jean-Paul II- est signe d'une réalité beaucoup plus profonde: elle manifeste un désir ardent qu'autant la femme Samaritaine comme tous les autres Samaritains s'ouvrent à la foi».

La Préface de la célébration d'aujourd'hui nous raconte que ce dialogue termine en un troc rédempteur para lequel le Seigneur «(…) en demandant de l'eau à la Samaritaine, avait versé en elle la grâce de la foi, et s' il a voulu avoir soif de la foi de cette femme, ce fut pour réveiller en elle le feu de l'amour divin».

Ce désir rédempteur de Jésus qui a «soif» est, aujourd'hui "soif" de notre foi, de notre réponse de foi devant tant d'invitations du Carême à la conversion, au changement, à la réconciliation avec Dieu et avec nos frères, à nous préparer du mieux que nous pouvions pour recevoir une vie nouvelle de ressuscités en ce temps de Pâques qui approche.

«Moi qui te parle, je le suis» (Jn 4,26): cette confession directe et manifeste de Jésus relativement à sa mission, ce qu'il n'avait pas fait avec personne d'autre auparavant, nous démontre également l'amour de Dieu qui se fait recherche du pécheur et promesse de rédemption qui assouvira abondamment le désir humain de la Vie véritable. C'est ainsi que, plus loin dans ce même Évangile, Jésus proclamera: «Si l'un de vous a soif, qu'il vienne à moi, et que boit celui qui croit en moi», comme dit l'Écriture: «De son sein jaillira un fleuve d'eau vive» (Jn 7,37b-38). Pour cette raison, ton engagement consiste aujourd'hui à sortir de toi-même et à dire aux hommes: «Venez voir un homme qui m'a dit…» (Jn 4,29).

Abbé Julio César RAMOS González SDB (Mendoza, Argentine)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

« Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : Où est-il ton Dieu ? Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu ! » (Psaume 41).

 

Demande

 

Seigneur Jésus, mon âme a soif de toi. Viens me donner l’eau vive de ta présence, de ta Parole de vérité et de ton amour durant cette rencontre avec toi.

 

Points de réflexion

 

1. « Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : ‘’Donne-moi à boire’’ ».
Dans cette rencontre de Jésus avec la Samaritaine, c’est lui le premier à prendre l’initiative. C’est Jésus qui vient vers elle et lui révèle sa soif. Après une longue marche sous le soleil de midi il avait certainement physiquement soif mais en voyant où la conversation avec cette femme va le mener nous pouvons déjà entrevoir dans cette soif physique une soif spirituelle. Il a un grand désir de mener cette femme vers son salut. C’est beau de penser que le Christ a ce même désir ardent dans son cœur pour mon salut et qu’il est le premier à prendre l’initiative de venir à ma rencontre pour me révéler ce salut. Seigneur, aide-moi à accueillir pleinement ton œuvre de salut dans ma vie et à collaborer plus docilement avec ta grâce.

2. « La femme lui dit : ‘’Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser’’ ».
Jésus va ensuite faire la transition de sa soif à lui vers la soif de la Samaritaine dans sa propre vie. Elle n’appréhende pas facilement cette manœuvre de Jésus mais petit à petit le Seigneur la fera passer de son besoin de puiser l’eau du puits à son besoin d’une eau spirituelle qui redonnera vie à son âme asséchée par les blessures, les difficultés et les épreuves de son histoire. Elle finira par lui parler de sa soif d’amour et de sa vie affective déréglée et remplie de déceptions. Elle lui parlera de sa soif d’adorer Dieu. Elle parlera aussi de son attente de la venue du Messie pour connaître le chemin du salut. Le Seigneur lui a ouvert le cœur et elle ne lui cache plus rien. Il lui a fait redécouvrir sa soif spirituelle, sa soif de Dieu. Il peut maintenant entrer dans sa vie pour lui apporter l’eau vive de sa grâce. Quelle est ma soif spirituelle en ce moment dans ma vie ? Qu’y a-t-il de déréglé dans ma vie qui m’empêche de me rassasier pleinement de l’amour et de la grâce de Dieu ?

3. « La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : ‘’Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ?’’ ».
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Ayant goûté de cette eau vive que Jésus lui avait offerte, la Samaritaine à son tour sent l’urgence de faire connaître cette eau vive qui coule du Cœur de Jésus à tous ceux qu’elle connaissait dans son village. Elle se rend compte qu’elle n’est pas la seule à avoir soif ! Un grand nombre de personne la suivent pour aller vers Jésus. Suis-je attentif à la soif des autres autour de moi, leur soif d’amour, leur soif d’écoute, leur soif de pardon, leur soif de Dieu ?

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur Jésus, je te rends grâce de t’être intéressé à ma pauvre petite âme et d’être venu me chercher pour me mener petit à petit vers mon salut. Je veux répondre par ma vie à cette soif que tu as dans ton cœur en me laissant guider par toi. Aide-moi à découvrir la soif qui m’habite pour ton amour et ton salut. Aide-moi à découvrir ce qui me freine sur mon chemin avec toi et viens m’en délivrer. Je veux aussi être davantage sensible à la soif de mes frères et les mener vers l’eau vive de ton Cœur.

 

Résolution

 

Prendre une brève pause spirituelle dans ma journée de travail cette semaine pour me ressourcer avec le Seigneur.

 

Père Richard Tardiff, LC

 

http://www.regnumchristi.fr


 


 

"Jésus arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob.

Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » Jésus a connu ces jours où nous nous sentons las, il dit à la samaritaine : « J’ai soif. » Il demande un service qui va lui rendre des forces, un peu d’eau fraîche. Ces moments de vraie gratuité, de prière, coïncident avec le vouloir du Père qui veut nous réconforter. La femme de Samarie ne pensait qu’à son eau. Elle n’a pas fui la rencontre ni esquiver le regard de Jésus dans la solitude. Cette femme a peut-être pressenti la transformation de sa vie, une conversion du cœur, un retournement. Jésus fatigué ne provoque pas de crainte chez elle ! Il a soif.

"…La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Jésus sait ce qu’il y a en chacun de nous. Il connaît notre histoire et l’espérance que nous portons dans notre fragilité. Malgré nos lassitudes et nos compromissions, il a décidé que rien au monde ne peut trahir son amitié. Il nous visite aujourd’hui encore, il veut nous sanctifier, et il nous rappelle notre passé pour que nous lui donnions. S’il met en lumière nos blessures, c’est pour nous ouvrir un chemin de liberté. Jésus nous conduit au dialogue, au niveau de la vérité, « en cela tu dis vrai ! » C’est déjà vivre avec lui que d’être vrai, sans dénégations, face à son regard de miséricorde. Cette femme de Samarie peut laisser descendre la vérité au fond de son être. Elle porte la souffrance de la division des religions dans son cœur. Elle s’écrie : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser. »

…Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !… Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » Aujourd’hui, Jésus vient à nous comme à la femme de Samarie. Avant d’être totalement convertis, nous recevons une mission de lui. Cette Mission est difficile à réaliser sans un retournement dans notre vie. Nous allons avancer dans une clarification de ce qui nous habite. La Samaritaine dit : « Venez voir ! » Elle apporte un témoignage et une question : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait ! » Nous croisons Jésus qui restaure notre confiance et nous répondons sans crainte à son amitié. Nous devenons alors témoin de sa grâce. Cette rencontre illustre bien le Salut apporté par Jésus. C’est ainsi que nous retrouvons notre identité et notre bonheur. Jésus est nourri par cette rencontre qui donne la vie : "Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener son œuvre à bonne fin.

Nous demandons la grâce de la simplicité de Jésus.

08 – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. 09 11 Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? 12 Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » 13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; 14 mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » 15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » 16 25 La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » 26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » 27 À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » 28 La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : 29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » 30 Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. 31 Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » 32 Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » 33 Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » 34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. 35 Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, 36 le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. 37 Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.” 38 Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » 39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » 40 Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. 41 Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, 42 et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

Il a tout donné pour toi

 

      Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure. Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu... C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »... Veux-tu voir la force de Dieu ? « Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine. Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ? « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14).

      La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas. Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse. C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits : « Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)...

      Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route. Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous. Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ? Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ? En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair. C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair. Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse. Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui. Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25). La faiblesse du Christ est notre force.

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

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1. Père Philippe

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2. Abbé A

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5. Pape P.

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