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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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24 mars 2017

Évangile et Homélie du Vend 24 Mars 2017. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.


Vendredi 24 mars 2017

Nous sommes à la 3ème semaine de Carême

Saint(s) du jour : Ste Catherine de Suède, vierge († 1381), Bx Oscar Arnulfo Romero, évêque et martyr († 1980)


Lectures de la messe

Première lecture
« Nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains : “Tu es notre Dieu” » (Os 14, 2-10)

Lecture du livre du prophète Osée

Aisnsi parle le Seigneur :
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ;
car tu t’es effondré par suite de tes fautes.
Revenez au Seigneur
en lui présentant ces paroles :
« Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon.
Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice
les paroles de nos lèvres.
Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver,
nous ne monterons plus sur des chevaux,
et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains :
“Tu es notre Dieu”,
car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse. »


Voici la réponse du Seigneur :
Je les guérirai de leur infidélité,
je les aimerai d’un amour gratuit,
car ma colère s’est détournée d’Israël.
Je serai pour Israël comme la rosée,
il fleurira comme le lis,
il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
Ses jeunes pousses vont grandir,
sa parure sera comme celle de l’olivier,
son parfum, comme celui de la forêt du Liban.
Ils reviendront s’asseoir à son ombre,
ils feront revivre le froment,
ils fleuriront comme la vigne,
ils seront renommés comme le vin du Liban.
Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ?
C’est moi qui te réponds et qui te regarde.
Je suis comme le cyprès toujours vert,
c’est moi qui te donne ton fruit.


Qui donc est assez sage
pour comprendre ces choses,
assez pénétrant pour les saisir ?
Oui, les chemins du Seigneur sont droits :
les justes y avancent,
mais les pécheurs y trébuchent.


– Parole du Seigneur.

Psaume
(80 (81), 6c-8a, 8bc-9, 10-11ab, 14.17)

R/ C’est moi, le Seigneur ton Dieu,
écoute ma voix.
 
(cf. 80, 11.9a)

J’entends des mots qui m’étaient inconnus :
« J’ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;
ses mains ont déposé le fardeau.
Quand tu criais sous l’oppression, je t’ai sauvé.

« Je répondais, caché dans l’orage,
je t’éprouvais près des eaux de Mériba.
Écoute, je t’adjure, ô mon peuple ;
vas-tu m’écouter, Israël ?

« Tu n’auras pas chez toi d’autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.
C’est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t’ai fait monter de la terre d’Égypte !

« Ah ! Si mon peuple m’écoutait,
Israël, s’il allait sur mes chemins !
Je le nourrirais de la fleur du froment,
je le rassasierais avec le miel du rocher ! »

Évangile (Mc 12, 28b- 34)
« Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur : tu l’aimeras »

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître, tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

 

 

Le premier des commandements que le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole. Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, 8). Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis »

Ce n’est pas du jour au lendemain que nous pourrons aimer le Seigneur « de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ». Il faut laisser à Dieu le temps de nous « guérir de nos infidélités », de nous apprivoiser, de nous combler, pour que triomphant de toutes nos résistances et de toutes nos peurs, nous osions répondre à son amour par le don de tout notre être, dans la force de l’Esprit qu’il nous donne. C’est en vue de cette transformation intérieure que le Seigneur nous « nourrit jour après jour de la fleur du froment » (Ps 80), c'est-à-dire de son Eucharistie, qu’il « nous rassasie avec le miel du Rocher », c'est-à-dire de sa Parole sur laquelle nous sommes invités à bâtir la demeure de notre vie.

Avec tout cela, nous n’en sommes toujours qu’à mi-chemin du précepte ; mais si nous parvenons à accueillir la grâce d’obéir au premier commandement, le second suivra spontanément. Car si « Dieu est l’Unique » objet de notre amour, alors nous aimerons spontanément notre prochain et nous-mêmes en lui, de l’amour dont lui-même nous comblera.

Seigneur Jésus, donne-nous à profusion cet Esprit qui nous décentre de nous-mêmes, qui nous entraîne à ta suite sur les chemins du don de soi. Apprends-nous à aimer car nous ne voulons aimer que toi et aimer nos frères en toi et pour toi.

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là»

 

 

Aujourd'hui la liturgie du carême nous présente l'amour comme la racine la plus profonde de l'auto communication avec Dieu: «L'âme ne peut vivre sans amour, elle veut toujours aimer quelque chose, parce qu'elle est faite d'amour, et que Moi je l'ai créée par amour» (Sainte Catherine de Sienne). Dieu est Amour tout puissant, amour à l'extrême, amour crucifié: «C'est dans la croix qu'on peut contempler cette vérité» (Benoît XVI). Cet Evangile n'est pas uniquement une révélation de comment Dieu —par l'intermédiaire de son Fils— souhaite être aimé. Avec un commandement du Deutéronome: «Aime le Seigneur ton Dieu» (Dt 6,5) et un autre du Lévitique (Lv 19,18): «Aime ton prochain», Jésus conduit à son terme la plénitude de la loi. Il aime le Père comme Dieu vrai, né du vrai Dieu, et en tant que Verbe fait homme, Il crée une nouvelle humanité de Fils de Dieu, frères qui s'aiment avec l'amour du Fils.

L'appel de Jésus à la communion et à notre mission demande une participation dans le propre de sa nature, c'est une intimité dans laquelle il faut s'introduire. Jésus ne revendique à aucun moment être le but de nos prières et de notre amour. Il rend grâce au Père et Il est continuellement dans Sa présence. Le mystère du Christ nous attire vers l'amour de Dieu —invisible et inaccessible— et en même temps c'est un chemin pour nous permettre de reconnaître l'amour dans la vérité et dans la vie envers nos frères visibles et présents. Ce qui est le plus précieux ce ne sont pas les offrandes qu'on brûle sur l'autel mais le Christ qui brûle comme sacrifice et offrande unique afin que nous soyons avec Lui un seul autel et un seul amour.

Cette unification de connaissance et d'amour tissé par l'Esprit Saint permet que Dieu puisse aimer à travers nous en utilisant toutes nos capacités et pour nous cela nous permet de pouvoir aimer avec le même amour filial et fraternel que le Christ. Ce que Dieu a uni dans l'amour, l'homme ne peut pas le séparer. C'est bien ça la grandeur de celui qui se soumet au Royaume des Cieux: l'amour de soi-même n'est plus un obstacle mais devient pour chacun d'entre nous une extase d'amour envers l'unique Dieu et la multitude de nos frères.

Abbé Pere MONTAGUT i Piquet (Barcelona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

Le scribe qui s’adresse à Jésus en lui posant une question au sujet du plus grand commandement de la Bible posait-il, lui aussi, une question pour le provoquer ? Le texte n’en dit rien mais le contexte est, semble-t-il, en faveur de cette interprétation. Le judaïsme comptait un grand nombre de préceptes d’obligations, de prescriptions et d’interdits au milieu desquels les scribes devaient savoir nager comme des poissons dans l’eau. Mais Jésus, le Maître, ne se laisse pas prendre au piège.

 

Demande

 

Seigneur apprends-moi le calme et la sérénité face aux questions plus ou moins provocatrices. Apprends-moi à démasquer les fausses questions tout en maîtrisant mon comportement face à ces situations.

 

Points de réflexion

 

1. « Seigneur, quel est le premier de tous les commandements ? »
Au lieu de se lancer à donner une longue liste des prescriptions que les Juifs devaient observer, Jésus qui n’est pas venu pour abolir les prescriptions de la Loi donnée à Moïse mais pour les accomplir, résume cette Loi en deux commandements : « Aimer le Seigneur notre Dieu qui est l’unique Seigneur » et, en même temps, « Aimer le prochain comme soi-même ».
Là, Seigneur, puisque je me présente comme ton disciple, montre-moi quelle est la vérité de mon comportement en actions comme en paroles. Bien sûr, je sais que je dois aimer Dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force mais dans cette façon d’aimer sais-je aussi inclure mon prochain ? Tu nous as dit que ce que nous faisons à notre prochain c’est à toi que nous le faisions.

 

2. « Le premier commandement… » réponds-tu, c’est d’aimer ton Créateur et ton Sauveur.
Et là, tu me laisses entrevoir que le terme premier ne correspond pas à une numérotation, mais à une priorité, à une importance absolue. Ce commandement n’est pas important parce qu’il est en tête de liste mais parce qu’il doit être le premier et le seul motif sur lequel fonder mon comportement de chaque instant. Pour Dieu, ce qui compte, ce n’est pas ce que je fais, mais le cœur avec lequel je le fais. Pour Dieu, il faut être avant d’agir. Toutes mes pensées, mes actions et mes attitudes ne peuvent que refléter cet amour pour celui auquel je dois tout et qui me donne tout.

 

3. « Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-là ».
La « nouveauté » de ce précepte est-elle une véritable nouveauté ? Quand je cherche à savoir ce que je dois faire, comment je dois le faire et pourquoi, il est évident que la réponse dépend de la pureté de mon cœur, de la sincérité de mon désir et du détachement vis-à-vis de moi-même et de mes intérêts personnels. Cette loi, elle est écrite dans mon cœur, au plus profond de moi-même : elle doit s’imposer à moi.
Seigneur, à ce moment-là, quelle est l’attitude essentielle que tu attends de moi ? Tu ne me demandes pas de réaliser des choses compliquées, tu veux seulement qu’à travers mes gestes qui traduisent ma sincérité, on puisse lire le fond de mon cœur. L’essentiel n’est pas écrit dans un texte mais dans un cœur.
Seigneur, se demander « que dois-je faire ? », c’est aussi se demander : qu’est-ce qui, au bout du compte, donne un sens à ma vie ?

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, dans les moments difficiles, dans les moments où mon égoïsme est insurmontable, suis-je capable de me dire non ? Tu sais bien que sans toi je ne peux rien faire et que la charité n’est qu’un mot pour faire croire à ceux qui me voient que tout va bien. Seigneur, la première des choses que tu aimes est la sincérité du comportement soutenue par ta grâce. Merci, Seigneur, parce que tu m’as donné, une fois encore, l’exemple d’une réponse et d’un comportement sans équivoque mais plein de douceur et de vérité, face à une curiosité malsaine de la part de ce scribe.

 

Résolution

 

Demander pardon pour mes fautes d’impatience et mes manques de charité envers ceux que je côtoie.

 

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. »

L’amour de Dieu et l’amour des frères est lié dans la réalité même de notre vie qui est une. Ces deux amours sont si liés qu’ils ne font qu’un et valent plus que tout le reste. Ces deux commandements sont semblables, parce que l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain doit mobiliser toute notre personne et toutes nos forces. On ne peut pas vraiment s’approcher de Dieu, sans commencer par aimer tout ce que Dieu aime. Plus on est près de Dieu, plus on se rend proche des enfants de Dieu. En ce temps du carême, nous ajustons notre marche vers Pâques à la Parole de Dieu. Dieu développe en chacun de ses enfants un cœur profond, aimant de plus en plus la communauté humaine, pour qu’en elle fleurisse le désir de Dieu. Jésus nous invite à observer les commandements de Dieu, il vient bâtir le royaume de Dieu. Le scribe écoute la réponse de Jésus, il reconnaît que le second commandement, toujours inséparable du premier, est pourtant toujours distinct. Car l’amour pour autrui ne peut pas remplacer l’amour pour Dieu, pas plus que le prochain ne peut remplacer Dieu.

"Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. Jésus confirme que le premier commandement est agrémenté par le second pour ne plus faire qu’un seul commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » L’amour de Dieu et l’amour des frères se réalise dans le même amour. Non seulement il part de la même source, mais c’est le même amour qui s’exprime de façon différente. « La charité, c’est tout sur la terre, disait Thérèse de Lisieux, et l’on est sainte dans la mesure où on la pratique. » L’Evangéliste Marc donne à cet entretien un aspect très positif : Quel est donc le premier commandement ? Cette parole est très actuelle que ce soit au niveau mondial, dans l’Église, dans la communauté ou la famille. Jésus opère une très grande révolution, le commandement de l’amour est un, voilà la grande nouveauté.

« Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. Nous savons que la tentation est forte de cloisonner les amours de notre vie ; le spirituel d’un côté, et de l’autre le temporel ! D’un côté l’acte de foi, et de l’autre l’engagement social ; D’un côté l’Eglise, de l’autre le politique ; D’un côté la contemplation, de l’autre l’action. Ces fausses oppositions sont nocives. Ce sont des murs que nous édifions entre les amours divins et humains que Jésus nous invite à briser. La demande de simplification est saisissante, elle nécessite l’articulation de deux amours indissociables. La conversion que Jésus nous demande revient à ne pas séparer l’amour de Dieu de l’amour du prochain. Nous cherchons la vérité, nous voulons donner un sens à notre vie, réaliser une vie joyeuse, donnée, efficace pour le Royaume de Dieu. En aimant notre frère et en aimant Dieu, nous glorifions le Dieu d’amour qui en est la Source et dans lequel nous voulons nous retrouver sans cesse. Jésus prend toute notre vie dans son cœur et nous ouvre un chemin royal, le chemin de l’Amour.

Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour que nous puissions nous aimer comme Jésus lui-même nous a aimés.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

Amour de Dieu, amour du prochain

 

      L'apôtre Paul écrit : « Le but de cette injonction, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une conscience droite et d'une foi sincère » (1 Tm 1,5)... Quoi de plus doux, frères très chers, que l'amour, que la charité ? Que ceux qui ne le connaissent pas « goûtent et voient ». Qu'est-ce qu'il faut goûter pour savourer la douceur de la charité ? « Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux » (Ps 33,9), car « Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui » (1Jn 4,16)...

      Si tu possèdes la charité, tu possèdes Dieu, et si tu possèdes Dieu, que te manque-t-il ? Que possède le riche s'il n'a pas l'amour ? Que manque-t-il au pauvre s'il possède l'amour ? Peut-être penses-tu que celui dont le coffre est plein d'or est riche ?... Tu as tort, car c'est celui en qui Dieu daigne habiter qui est vraiment riche. Que pourras-tu ignorer des Écritures si la charité, c'est-à-dire Dieu, a commencé à te posséder ? Quelle bonne œuvre ne pourras-tu pas accomplir si tu es digne de porter en ton cœur la source de toutes les bonnes œuvres ? Quel adversaire craindras-tu si tu mérites d'avoir Dieu en toi comme roi ?

      Gardez donc et conservez, frères bien-aimés, le lien doux et salutaire de la charité (cf Col 3,14). Mais avant tout, gardez le vrai amour -– non pas celui que l'on promet en paroles et que l'on n'observe pas dans son cœur (1Jn 3,18), mais celui qui s'exprime en paroles parce qu'il demeure toujours en notre cœur... Car la racine de tous les biens, c'est la charité, comme aussi « la racine de tous les maux c'est l'amour de l'argent » (1Tm 6,10).

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

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3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


 

   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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