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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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25 mars 2017

Evangile et homélie du 25 Mars 2017. Solennité de l'Annonciation du Seigneur

Samedi 25 mars 2017

Saint(s) du jour : St Humbert, o.s.b. († v.680), Bx Hilary Januszewski, prêtre o.c.d. et martyr († 1945)


 

Lectures de la messe

 

Première lecture

 

« Voici que la vierge concevra » (Is 7, 10-14; 8, 10)

 

Lecture du livre du prophète Isaïe

 

En ces jours-là,
    le Seigneur parla ainsi au roi Acaz :
    « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu,
au fond du séjour des morts
ou sur les sommets, là-haut. »
    Acaz répondit :
« Non, je n’en demanderai pas,
je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. »
    Isaïe dit alors :
« Écoutez, maison de David !
Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes :
il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu !
    C’est pourquoi le Seigneur lui-même
vous donnera un signe :
Voici que la vierge est enceinte,
elle enfantera un fils,
qu’elle appellera Emmanuel,
    car Dieu est avec nous. »

 


    – Parole du Seigneur.

 

Psaume

 

(Ps 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10,11)

 

R/ Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté. (cf. Ps 39, 8a.9a)

 

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

 


« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse. 
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

 

 

 

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ; 
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur, 
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.

 

Deuxième lecture

 

« Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre » (He 10, 4-10)

 

Lecture de la lettre aux Hébreux

 

Frères,
    il est impossible que du sang de taureaux et de boucs
enlève les péchés.
    Aussi, en entrant dans le monde,
le Christ dit :
Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande,
mais tu m’as formé un corps.
            Tu n’as pas agréé les holocaustes
ni les sacrifices pour le péché ;
            alors, j’ai dit : Me voici,
je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté,
ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.

    Le Christ commence donc par dire :
Tu n’as pas voulu ni agréé
les sacrifices et les offrandes,
les holocaustes et les sacrifices pour le péché,

ceux que la Loi prescrit d’offrir.
    Puis il déclare :
Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.
Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second.
    Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés,
par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps,
une fois pour toutes.

 


     – Parole du Seigneur.

 

Évangile (Lc 1, 26-38)

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
    à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
    L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
    À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
    L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
    Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
    Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
    il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
    Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
    L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
    Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
    Car rien n’est impossible à Dieu. »
    Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

     – Acclamons la Parole de Dieu.

 

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

Lorsque nous regardons Marie dans le récit évangélique de l’Annonciation, que voyons-nous ? A la majestueuse salutation de l’ange qui la reconnaît « comblée de grâce », Marie est toute bouleversée, ce qui permet au messager du ciel de lui préciser : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut : le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »

Marie nous montre l’attitude de cœur qui permettra au Verbe de naître en chacun de nous. C’est là qu’intervient son humilité : « Comment cela va-t-il se faire puisque je suis vierge ? » Ce ne sont pas ici des paroles de doute mais simplement la reconnaissance par Marie que ce que l’ange lui annonce ne pourra se réaliser à partir d’elle seule. Accueillir en nous la présence divine présuppose que nous reconnaissions que nous ne pourrons y arriver par nos propres forces. Car il s’agit précisément d’accueillir et non pas de s’approprier. Nous ne méritons pas le salut, nous n’avons aucun droit dessus. Il est pur don de Dieu et c’est dans la mesure où nous reconnaîtrons sa gratuité qu’il pourra se montrer efficace en nous. L’ange confirme d’ailleurs cela puisqu’en réponse à l’humilité de Marie, il lui annonce : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu ».

Puissance vivifiante, l’Esprit Saint va agir en Marie. La pureté de l’accueil de Marie en sa virginité s’accordera avec la pureté de l’initiative divine. Engendré de l’Esprit, œuvre de pure grâce, l’Enfant-Dieu va pouvoir naître dans le sein virginal de Marie dans la mesure où celle-ci s’abandonne librement et totalement entre les mains du Père : « Marie dit alors : ‘Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole’ ».

En ce jour où nous te fêtons, aide-nous Marie à désirer comme toi recevoir la grâce de Dieu qui nous donnera part à son Règne ; donne-nous d’entrer dans ton humble silence pour nous rendre disponible à la venue en nous de l’Esprit Saint ; prie pour nous afin que nous puissions nous abandonner aussi simplement que toi entre les mains de notre Père du ciel. Alors, comme toi, nous pourrons recevoir une nouvelle effusion de l’Esprit par laquelle le Verbe de Dieu pourra germer en nos cœurs et porter tout le fruit qu’il désire.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Je te salue, toi à qui une grâce a été faite»

Aujourd'hui dans le «Je te salue, toi à qui une grâce a été faite» (Lc 1,28) nous entendons pour la première fois le nom de la Mère de Dieu: Marie (deuxième phrase de l'archange Gabriel). Elle a la plénitude de la grâce et des dons. Cela s'appelle ainsi: "keharitomén", «pleine de grâce» (salut de l'Ange).

Peut-être qu'à 15 ans et seule, Marie doit donner une réponse qui changera l'histoire entière de l'humanité. Saint Bernard suppliait: «On t'offre le prix de notre Rédemption. Nous serons délivrés immédiatement, si tu dis oui. La terre entière est à tes pieds en attendant ta réponse. Donne ta parole et engendre la Parole Éternelle». Dieu attend une réponse libre, et «La pleine de grâce», qui représente tous ceux qui ont besoin de la Rédemption, répond: "génoitó", ainsi soit-il! A partir de ce jour Marie est restée librement unie à l'Œuvre de son Fils, aujourd'hui sa Médiation commence. A compter d'aujourd'hui elle est la Mère de ceux qui sont un dans le Christ (Gal 3,28).

Benoît XVI disait dans une interview: «[Je voudrais] éveiller le courage de prendre des décisions définitives: ce sont les seules qui permettent de grandir et d'aller de l'avant, qui permettent les grandes choses dans la vie; elles ne détruisent pas la liberté, mais elles rendent possible une orientation correcte. Prendre ce risque —le saut vers les choses décisives— et ainsi accepter pleinement la vie, c'est cela que je voudrais transmettre». Marie: en voilà un exemple!

Saint Joseph non plus ne reste pas en retrait des plans de Dieu: il doit accepter de recevoir son épouse et donner un nom à l'enfant (cfr. Mt 1,20s): Jesua, "le Seigneur sauve". Et il le fait. Voilà un autre exemple!

L'Annonciation révèle aussi la Trinité. Le Père envoie le Fils, incarné par l'œuvre de l'Esprit Saint. El l'Église chante: «Aujourd'hui la Parole Éternelle se transforme en chair pour nous». Son œuvre rédemptrice —Noël, Vendredi Saint, Pâques— est présente dans cette graine. Il est Emmanuel, «Dieu avec nous» (Is 7,15). Réjouis-toi humanité!

Les fêtes de Saint Joseph et l'Annonciation nous préparent de manière admirable à la célébration des Mystères Pascals.

Abbé Johannes VILAR (Köln, Allemagne)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

Seigneur Jésus, couvre-moi de l’ombre de ton Esprit Saint pour que je puisse voir clairement le bien que tu m’appelles à accomplir et que tu puisses me donner la foi, la générosité et le courage nécessaire pour dire oui à ta volonté.

 

Demande

 

Connaître mieux et répondre plus généreusement à la volonté de Dieu dans ma vie.

 

Points de réflexion

 

1. Nous célébrons aujourd’hui le grand dénouement de l’histoire de notre salut, l’Annonciation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie. Lorsque l’on regarde un film, il est intéressant d’identifier le moment du dénouement. Il y a normalement un geste que le protagoniste pose qui détermine comment l’histoire finira. Le « oui » de Marie à l’annonce de l’ange Gabriel a changé pour toujours l’histoire du monde. On peut dire qu’au moment du « oui » de Marie toute la création était suspendue à sa parole. Du « oui » de Marie dépendait la venue du Fils de Dieu, la deuxième personne de la Sainte Trinité pour nous sauver de la mort et du péché et nous ouvrir les portes du paradis. Grace à son « oui » Dieu s’est fait homme pour que nous puissions connaître son amour et le connaître tel qu’il est.

 

2. Nous ne célébrons pas seulement le « oui » de Marie mais aussi le « oui » de Jésus à la volonté de son Père. Grace à son « oui », il s’est incarné pour offrir au Père et à nous-mêmes toute sa vie et sa personne. Il est venu pour nous aimer et nous sauver même au prix de la croix. Nous retrouvons cette magnifique description du « oui » de Jésus dans l’Épître aux Hébreux : « Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps. Tu n'as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché ; alors, je t'ai dit : me voici, mon Dieu, je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que parle l'Écriture » (He 10,5-7).

 

3. Ce « oui » de Marie, ce « oui » de Jésus n’étaient pas faciles à donner, ni faciles à garder. C’est un « oui » pétri de foi. Marie ne pouvait imaginer ce qui l’attendait ni comment elle allait préparer Jésus en vue de sa mission. On la soupçonnait d’avoir commis un adultère parce qu’elle était enceinte avant que Joseph ne la reçoive chez lui comme épouse. Il y avait ensuite la naissance de Jésus dans une étable à Bethléem et la fuite en Égypte. Elle a attendu 30 ans avant que Jésus ne sorte de l’anonymat pour entreprendre sa mission. S’attendait-elle à une vie aussi ordinaire ? Avec la mort de son Fils, elle voit tout cela aboutir à la croix. Mais elle a persévéré dans la foi et elle a renouvelé ce « oui » chaque jour. Bienheureuse celle qui a cru dans la promesse du Seigneur, celle qui a cru sans avoir vu, celle qui a fait la volonté du Père.

 

Dialogue avec le Christ

 

Dans ma vie, Seigneur, il y aussi des moments d’annonciation. En tant que baptisé, en tant qu’enfant de Dieu, j’ai aussi une mission à accomplir pour toi, Seigneur, et pour le salut des âmes. Il reste encore beaucoup de bien à accomplir dans notre monde : que ce soit tendre la main à quelqu’un dans le besoin ou rendre service dans ma paroisse. Un certain nombre de choses dépendront de ma réponse généreuse. Le fait que tu aies choisi d’avoir besoin de moi pour que ton amour et ta lumière brillent dans ce monde est un mystère. Tu aurais pu porter ton salut sans moi. Mais tu ne t’imposes pas. Tu ne m’obliges pas. Tu attends que je te réponde librement. Si j’ai dit « non » dans le passé, je te demande pardon, Seigneur, et je sais que, tout comme tu l’as fait avec Pierre, tu renouvelles ta confiance en moi aujourd’hui et tu renouvelles ton appel à te servir. Je te rends grâce pour les « oui » que j’ai réussi à t’offrir. Ces « oui » sont vraiment quelque chose à célébrer par un Magnificat comme l’a fait Marie parce que c’est toi qui a agi en moi. Je ne me sens peut-être pas à la hauteur de répondre à ton appel mais j’ai confiance en toi. Tu me donneras la force, le courage, et l’envie d’aller jusqu’au bout.

 

Résolution

 

Faire un acte de charité envers mon prochain tout en voyant en lui le Christ qui me demande un oui généreux.

 

Père Richard Tardiff, LC

http://www.regnumchristi.fr


 


 

"Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie."

Le salut du monde s’est déroulé dans un échange entre l’Ange Gabriel et une jeune fille, nommée Marie. Ce dialogue, dans lequel Dieu prend l’initiative, par l’Ange Gabriel, est toujours bouleversant. Dieu fait le premier pas, c’est lui qui se déplace pour demander le oui de sa créature. De manière inattendue, il fait irruption chez la jeune fille de son choix. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie, déjà il l’avait comblée de grâce dans sa conception immaculée. Marie est toute entière objet de la miséricorde divine. En comblant de grâce la vierge Marie, Dieu se prépare une demeure digne de lui. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse. Elle s’inquiète et s’interroge, elle se trouble. Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut tellement combler son désir, et crainte née du respect dans un face à face qui le dépasse. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas.

"L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » L’Ange rassure Marie devant le projet inouï qui résonne à ses oreilles. Devenir la mère de Jésus. Le oui de Marie est prononcé dans la pauvreté et dans l’humilité. C’est un mystère de fécondité et de joie ou Dieu se donne dans un Amour infini. Il réveille en nous ce qu’il a caché, les possibilités d’amour enfouies dans le secret de notre cœur. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est aujourd’hui manifesté. La promesse de mariage que Marie à donner à Joseph sera respectée. Ainsi la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Chacun est libre d’accepter la mission proposée. L’amour ne met jamais devant le fait accompli. Marie et Joseph acceptent, Jésus sera tenu pendant des années pour le fils de ce couple. Il est la garde du secret de l’œuvre de Dieu. Comblée de grâce, Marie est émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple. C’est dans cette liberté que l’Amour divin ne cesse de créer le Royaume de Dieu.

Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta. La vierge Marie, au nom de toute l’humanité en attente du sauveur, donne son consentement. Il jaillit du fond de son être provoquant la plus grande joie de Dieu. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne de la grâce de Dieu. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.

Nous demandons la grâce d’un oui sans repentance pour notre vie à Dieu.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

Demeure de Dieu

      Attache-toi à cette très douce Mère qui a mis au monde cet enfant que les cieux ne pouvaient contenir ; elle, pourtant, l'a contenu dans le petit cloître de son ventre et l'a porté dans son sein virginal.

      Qui ne se détournerait avec horreur de l'ennemi du genre humain et de ses ruses ; il fait miroiter à nos yeux le prestige de gloires éphémères et trompeuses, et s'efforce par là de réduire à néant ce qui est plus grand que le ciel. Car l'âme d'un fidèle, qui est la plus digne de toutes les créatures, est évidemment rendue par la grâce de Dieu plus grande que le ciel : ce créateur, que les cieux immenses et toutes les autres créatures ne peuvent contenir, l'âme fidèle à elle seule devient son séjour et sa demeure ; il suffit pour cela de posséder ce que refusent les impies : la charité. Celui qui est la vérité même en témoigne : « Celui qui m'aime, mon Père l'aimera ; moi aussi je l'aimerai, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,21.23).

      De même donc que la glorieuse Vierge des vierges l'a porté matériellement, de même toi tu pourras toujours le porter spirituellement dans ton corps chaste et virginal si tu suis ses traces, et particulièrement son humilité et sa pauvreté ; tu pourras contenir en toi Celui qui te contient, toi et tout l'univers ; tu le posséderas de façon bien plus réelle et plus concrète que tu ne pourrais posséder les biens périssables de ce monde.

Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


 

 

   

 

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