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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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26 mars 2017

Évangile et Homélie du Dim 26 Mars 2017. Jésus voit sur son passage un homme aveugle de naissance et lui rend la vue!

Dimanche 26 mars 2017

Nous somme au 4ème dimanche de Carême (Laetare)

Saint(s) du jour : St Ludger, Ier évêque de Munster (v. 745-809)


Lectures de la messe

Première lecture
David reçoit l’onction comme roi d’Israël (1 S 16, 1b.6-7.10-13a)

Lecture du premier livre de Samuel

En ces jours-là,
    le Seigneur dit à Samuel :
« Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem,
car j’ai vu parmi ses fils mon roi. »
    Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab,
il se dit :
« Sûrement, c’est lui le messie,
lui qui recevra l’onction du Seigneur ! »
    Mais le Seigneur dit à Samuel :
« Ne considère pas son apparence ni sa haute taille,
car je l’ai écarté.
Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence,
mais le Seigneur regarde le cœur. »
    Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils,
et Samuel lui dit :
« Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là. »
    Alors Samuel dit à Jessé :
« N’as-tu pas d’autres garçons ? »
Jessé répondit :
« Il reste encore le plus jeune,
il est en train de garder le troupeau. »
Alors Samuel dit à Jessé :
« Envoie-le chercher :
nous ne nous mettrons pas à table
tant qu’il ne sera pas arrivé. »
    Jessé le fit donc venir :
le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
« Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui ! »
    Samuel prit la corne pleine d’huile,
et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.


    – Parole du Seigneur.

Psaume
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
(cf. Ps 22, 1)

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.

 

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.

 

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

 

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

 

Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Deuxième lecture
« Relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera » (Ep 5, 8-14)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères,
    autrefois, vous étiez ténèbres ;
maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ;
conduisez-vous comme des enfants de lumière
    – or la lumière
a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
    et sachez reconnaître
ce qui est capable de plaire au Seigneur.
    Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres,
elles ne produisent rien de bon ;
démasquez-les plutôt.
    Ce que ces gens-là font en cachette,
on a honte même d’en parler.
    Mais tout ce qui est démasqué
est rendu manifeste par la lumière,
    et tout ce qui devient manifeste est lumière.
C’est pourquoi l’on dit :
Réveille-toi, ô toi qui dors,
relève-toi d’entre les morts,
et le Christ t’illuminera.


    – Parole du Seigneur.

Évangile (Jn 9, 1-411)
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
en sortant du Temple,
    Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance.
    Ses disciples l’interrogèrent :
« Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents,
pour qu’il soit né aveugle ? »
    Jésus répondit :
« Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
Mais c’était pour que les œuvres de Dieu
se manifestent en lui.
    Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé,
tant qu’il fait jour ;
la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
    Aussi longtemps que je suis dans le monde,
je suis la lumière du monde. »
    Cela dit, il cracha à terre
et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
    et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé »
– ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait.


    Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant –
dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
    Les uns disaient :
« C’est lui. »
Les autres disaient :
« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait :
« C’est bien moi. »
    Et on lui demandait :
« Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
    Il répondit :
« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,
il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :
‘Va à Siloé et lave-toi.’
J’y suis donc allé et je me suis lavé ;
alors, j’ai vu. »
    Ils lui dirent :
« Et lui, où est-il ? »
Il répondit :
« Je ne sais pas. »


    On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
    Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
    À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,
et je vois. »
    Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur
peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
    Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit :
« C’est un prophète. »
    Or, les Juifs ne voulaient pas croire
que cet homme avait été aveugle
et que maintenant il pouvait voir.
C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
    et leur demandèrent :
« Cet homme est bien votre fils,
et vous dites qu’il est né aveugle ?
Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
    Les parents répondirent :
« Nous savons bien que c’est notre fils,
et qu’il est né aveugle.
    Mais comment peut-il voir maintenant,
nous ne le savons pas ;
et qui lui a ouvert les yeux,
nous ne le savons pas non plus.
Interrogez-le,
il est assez grand pour s’expliquer. »
    Ses parents parlaient ainsi
parce qu’ils avaient peur des Juifs.
En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord
pour exclure de leurs assemblées
tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
    Voilà pourquoi les parents avaient dit :
« Il est assez grand, interrogez-le ! »


    Pour la seconde fois,
les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle,
et ils lui dirent :
« Rends gloire à Dieu !
Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
    Il répondit :
« Est-ce un pécheur ?
Je n’en sais rien.
Mais il y a une chose que je sais :
j’étais aveugle, et à présent je vois. »
    Ils lui dirent alors :
« Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
    Il leur répondit :
« Je vous l’ai déjà dit,
et vous n’avez pas écouté.
Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ?
Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
    Ils se mirent à l’injurier :
« C’est toi qui es son disciple ;
nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
    Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ;
mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
    L’homme leur répondit :
« Voilà bien ce qui est étonnant !
Vous ne savez pas d’où il est,
et pourtant il m’a ouvert les yeux.
    Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs,
mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
    Jamais encore on n’avait entendu dire
que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
    Si lui n’était pas de Dieu,
il ne pourrait rien faire. »
    Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.


    Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
    Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur,
pour que je croie en lui ? »
    Jésus lui dit :
« Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. »
    Il dit :
« Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui.


    Jésus dit alors :
« Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement :
que ceux qui ne voient pas
puissent voir,
et que ceux qui voient
deviennent aveugles. »
    Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui
entendirent ces paroles et lui dirent :
« Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
    Jésus leur répondit :
« Si vous étiez aveugles,
vous n’auriez pas de péché ;
mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’,
votre péché demeure. »


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 

OU LECTURE BREVE

Évangile
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
en sortant du Temple,
    Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance.
    Il cracha à terre
et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
    et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé »
– ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait.


    Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant –
dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
    Les uns disaient :
« C’est lui. »
Les autres disaient :
« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait :
« C’est bien moi. »
    On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
    À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,
et je vois. »
    Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur
peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
    Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit :
« C’est un prophète. »
    Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.


    Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
    Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur,
pour que je croie en lui ? »
    Jésus lui dit :
« Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. »
    Il dit :
« Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui.


    – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Jésus vient de Dieu (Jn 9,33) 
et il est « venu en ce monde 
pour que ceux qui ne voient pas voient 
et que ceux qui voient deviennent aveugles » (Jn 10,39). 
Là est bien le paradoxe. Les Pharisiens, maître du savoir religieux, sont pris 
en flagrant délit d’ignorance sur l’origine de Jésus. Ils ne savent pas lire le signe 
de la guérison de l’aveugle-né. Ne prétendent-ils pas jouer Moïse – une valeur sûre ! – 
contre Jésus ?
 « C’est de Moïse que nous sommes disciples » (Jn 9,28).


 

Parce qu’ils ont le reflet, ils refusent la lumière. Parce qu’ils ont la lettre, ils refusent l’Esprit.
 « Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, 
car c’est de moi qu’il a écrit » avait dit Jésus (Jn 5,46). 
Dieu avait en effet annoncé à Moïse :
 « Je leur susciterai, du milieu de leurs frères,
 un prophète semblable à toi » (Dt 18,18).
 Ce prophète c’est Jésus. Jésus qui n’est donc par un prophète parmi d’autres. Il est « le » Prophète, le nouveau Moïse, 
le Chef du nouveau peuple de Dieu. L’aveugle-né le confesse : Cet homme vient de Dieu.



 

La rupture est alors consommée avec la synagogue. L’aveugle en est exclu mais il rencontre Jésus qui est la Porte des brebis perdues 
de la maison d’Israël (Jn 10,7).
 « Si quelqu’un entre par Lui, il sera sauvé » (Jn 10,9).
L’aveugle guéri peut voir le visage 
de Celui que son cœur aime. Aujourd’hui, c’est Jésus qui est venu le trouver 
et le ramener au Père qui est la source de la vie.
 « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
 C’est-à-dire au Fils qui te conduit au Père 
et au Dieu-fait-homme 
qui ramène l’homme à Dieu.
 « Je crois, Seigneur » répond l’aveugle 
avec un geste d’adoration.
 Je crois que tu es Dieu 
et que tu t’es fait homme pour me faire devenir Dieu. Je crois aussi que la miséricorde de Dieu 
est plus grande que ma misère 
et que je suis fils bien-aimé du Père. Je crois que tu viens de Dieu et que tu retournes à Dieu. Je crois que Dieu m’a créé, sauvé et racheté par toi 
et qu’il me prépare une place dans son Royaume.

 

L’aveugle a découvert une nouvelle vision : 
non plus celle du regard  de chair mais celle du regard de foi. Le monde ne peut la comprendre. 
Mais il nous faut éclairer le monde 
par notre foi en Dieu Sauveur et en l’homme sauvé ! Frères et sœurs, répondons à l’appel de Jésus. Répandons la lumière de Jésus.

 

Dieu qui as réconcilié avec toi toute l'humanité en lui donnant ton propre Fils, augmente la foi du peuple chrétien pour qu'il se hâte avec amour au-devant des fêtes pascales qui approchent.

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Va te laver»

Aujourd'hui quatrième dimanche de carême -appelé dimanche de joie- la liturgie nous invite à expérimenter une joie profonde, une grande allégresse car la Pâque approche.

Jésus est cause d'une grande joie pour cet aveugle de naissance à qui il donne la vue corporelle et spirituelle. L'aveugle a cru et il a reçu la lumière du Christ. Par contre, les pharisiens, qui se croyaient dans la lumière et dans la sagesse, sont restés aveugles à cause de l'endurcissement de leurs cœurs et de leurs péchés. En effet, «Les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme, qui maintenant voyait, avait été aveugle. C'est pourquoi ils convoquèrent ses parents» (Jn 9,18)

Comme elle est nécessaire la lumière du Christ pour voir la réalité dans sa vraie dimension! Sans la lumière de la foi nous serions pratiquement aveugles. Nous avons reçu la lumière de Jésus-Christ et il faut que cette lumière éclaire toute notre vie. De plus, cette lumière doit briller par la sainteté de notre vie afin qu'elle attire ceux qui ne la connaissent pas encore. Tout ceci suppose une conversion et une charité croissante. Surtout en ce temps de Carême, et en cette dernière étape. Saint Léon le Grand disait: «Mes bien-aimés, tous les temps conviennent pour réaliser ce bien de la charité, mais le carême nous y invite plus spécialement».

Une seule chose peut nous séparer de la lumière et de la joie que nous donne le Christ et cette chose c'est le péché, c'est-à-dire vouloir vivre loin de la lumière du Seigneur. Malheureusement, beaucoup -même parfois nous-mêmes- nous nous enfonçons dans le chemin ténébreux du péché et nous perdons la lumière et la paix. Saint Augustin en partant de sa propre expérience affirmait qu'il n'y a rien de plus malheureux que le bonheur de ceux qui pèchent.

La Pâque est proche et le Seigneur veut nous faire part de toute la joie de la résurrection. Préparons-nous à la recevoir et la célébrer. «Va te laver…» (Jn 9,7), nous dit Jésus… Allons nous laver dans les eaux purificatrices du sacrement de la pénitence! Là nous trouverons la lumière et la joie et nous nous préparerons de la meilleure manière à recevoir la Pâque.

Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

Jésus, je suis comme cet aveugle au bord du chemin. Je suis mendiant de ton amour, j’ai besoin de toi pour voir. Approche-toi de moi pendant ce temps de prière. Tout ce que je peux t’offrir, c’est mon désir de te rencontrer. Viens à moi, sois présent dans ma prière.

 

Demande

 

Esprit Saint, ouvre mes oreilles pour que j’entende cette parole avec un cœur attentif. Que je puisse t’écouter et accueillir ce que tu me dis.

 

Points de réflexion

 

Cet Évangile, comme celui de dimanche dernier – la Samaritaine – et comme celui de dimanche prochain – la résurrection de Lazare – sont choisis car ils nous offrent une catéchèse baptismale. Les catéchumènes se trouvent dans la dernière ligne droite avant leur baptême la nuit de Pâques. Chacun de nous peut renouveler le sens de ce sacrement et chercher à l’approfondir afin qu’il continue à « christifier » nos vies.

 

1. Par le baptême, nous recevons le don de la foi, c’est-à-dire, la grâce de voir les réalités depuis le regard de Dieu. Cet aveugle ne savait pas ce que voulait dire « voir », il ne connaissait pas les couleurs, les formes, la beauté de la nature, il n’avait jamais vu le visage de ses parents. Bien sûr, il arrivait à reconnaître ses parents, grâce aux autres sens ou à distinguer des objets les uns des autres. Il connaissait son entourage, mais une dimension qui lui était inconnue, il connaissait mais de façon incomplète et imparfaite, car il ne voyait pas. C’est de même pour la foi.

 

2. La foi nous permet de voir au-delà de ce que nous connaissons par la raison. Elle nous ouvre à une nouvelle dimension, aux réalités spirituelles. La foi nous permet de reconnaître l’action de Dieu, son œuvre d’amour dans nos vies. Sans la foi, nous sommes aveugles.

 

3. La foi est un don de Dieu, que l’on ne fait que recevoir. L’aveugle a reçu la vue par le Christ. Mais en même temps, la foi implique un choix, une volonté de regarder le monde avec cette vision surnaturelle. L’aveugle a dû aller à la piscine, le Christ a voulu qu’il participe de façon active à sa propre guérison. Il est allé dans l’obscurité de sa cécité jusqu’à la piscine de Siloé pour y découvrir la lumière, la claire vision ! Et oui, il a eu foi dans les paroles de Jésus, même s’il ne le voyait pas. Et celui qui n’avait jamais rien vu, a fini par regarder face à face le Fis de Dieu, son Sauveur !

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus, viens éclairer mon regard, je veux te découvrir présent dans ma vie. Apprends-moi à faire confiance, car tu es mon Berger, qui me guide et me conduit. Auprès de toi, rien ne saurait me manquer.

 

Résolution

 

Avant d’aller me reposer, je me donnerai un moment pour examiner ma journée et la regarder avec les yeux de la foi, en cherchant à découvrir la présence de Dieu dans les événements qu’il m’a permis de vivre aujourd’hui.

 

Carmen Fernandez, consacrée de RC

 

http://www.regnumchristi.fr


 


 

"En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui.

 

Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. La question du mal est abordée par les Apôtres à l’occasion de l’existence de cet aveugle. Jésus leur donne de regarder avec les yeux de la foi. C’est afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu. L’aveugle-né évolue dans une situation relationnelle extrêmement tendue, conflictuelle. Cet homme est pris dans l’opposition de multiples personnages qui sont en tension entre eux. Il va retrouver avec Jésus une belle liberté. Il fait un chemin d’approfondissement spirituel merveilleux dans sa rencontre avec Jésus. Conforté intérieurement, il tire profit des événements avec un solide bon sens. Jésus regarde la douleur de cet homme aveugle et il manifeste en lui l’œuvre d’amour de Dieu ! Il y a un aveugle qui m’habite ! Vais-je croire plus au mal qui l’habite, ou croire à Jésus dans un acte d’humilité qui déclenche une ouverture vers l’autre. Jésus touche les lieux blessés de l’humanité. Il prend de la boue et refait un geste créateur. La tendresse infinie du Père réalise ce toucher d’amour qui guérit.

…« L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Dans ce récit, si Jésus éclaire l’aveugle-né, il éclaire aussi notre propre chemin. Il nous faut découvrir, en chacune de nos situations le chemin de liberté intérieure qui nous est offert. Nous pourrons alors marcher vers la vie véritable. Reconnaissons les premiers rayons de lumière en notre vie et suivons-les, ils nous mènent vers une vérité plus grande ! "Voilà bien ce qui est étonnant dit cet aveugle né : "Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux." Sur son chemin, il nomme peu à peu ce qu’il discerne jusqu’à pouvoir confesser sereinement sa foi : « Je crois, Seigneur ! » Dans la simplicité de son cœur cet homme a obéi à Jésus, il a cru en sa parole. L’acte de foi commence en effet par un acte d’ouverture et d’obéissance à celui qui annonce la Parole de Dieu. C’est un acte qu’il nous faut refaire souvent ! Dieu s’adresse à ce qui est blessé en nous pour le sauver. Notre adhésion à l’action de Dieu porte en elle la lumière dont nous avons besoin pour avancer.

…Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? » Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. » Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui. Ce don surabondant d’Amour établit avec nous une nouvelle relation d’amour. Dieu s’adresse au cœur de l’homme, il le fait dans une gratuité totale. L’action de Dieu a réveillé cet homme aveugle qui peut bondir ! Il voit la vie sous un tout autre angle : Il voit la vie dans la lumière, dans la beauté, dans l’amour de celui qui l’a guéri. Telle est notre foi en Dieu qui réalise toute chose nouvelle. Cette vision nouvelle va provoquer autour de cet ancien aveugle une grande contestation. L’entourage est bousculé. Cet homme interrogé donne de belles réponses. Nous voulons nous mettre à l’école de cet homme qui affronte les pharisiens, ses propres parents, sa propre solitude. Jésus lui a apporté une relation toute renouvelée à lui-même, au Dieu-Amour qui nous manifeste combien il est un Dieu de tendresse qui regarde le cœur. Nous voulons renaître sans cesse à ce nouvel amour.

Nous demandons la grâce de comprendre que Dieu est Amour et qu’il n’agit que dans l’amour. 01 05 Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » 06 Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, 07 et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait. 08 Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » 09 Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » 10 Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » 11 Il répondit : 12 Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. » 13 On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. 14 Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. 15 À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » 16 Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés. 17 Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » 18 Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents 19 et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » 20 Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. 21 Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » 22 Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. 23 Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! » 24 Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. » 25 Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais : j’étais aveugle, et à présent je vois. » 26 Ils lui dirent alors : « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? » 27 Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit, et vous n’ave z pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ? Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? » 28 Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples. 29 Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. » 30 L’homme leur répondit : « Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. 31 Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce. 32 Jamais encore on n’avait entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. 33 Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. » 34 Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors. 35 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » 40 Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous aveugles, nous aussi ? » 41 Jésus leur répondit : « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

« Il est l'image du Dieu invisible...; c'est en lui que tout a été créé...; tout a été créé par lui et pour lui » (Col 1,15-16)

 

      Lorsqu'il a eu affaire à l'aveugle-né, ce n'était plus seulement par une parole, mais par une action que le Seigneur lui a rendu la vue. Il n'agit pas ainsi sans raison ni au hasard, mais afin de faire connaître la Main de Dieu qui, au commencement, avait modelé l'homme. Et c'est pourquoi, lorsque ses disciples lui ont demandé par la faute de qui, de lui-même ou de ses parents, cet homme était né aveugle, le Seigneur a déclaré : « Ni lui n'a péché, ni ses parents, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Ces « œuvres de Dieu », c'est d'abord la création de l'homme, car l'Écriture nous le décrit bien comme une action : « Et Dieu prit du limon de la terre, et il modela l'homme » (Gn 2,7). C'est pour cela que le Seigneur a craché à terre, a fait de la boue et en a enduit les yeux de l'aveugle. Il montrait par là de quelle façon avait eu lieu le modelage originel, et, pour ceux qui étaient capables de comprendre, il manifestait la Main de Dieu qui avait pétri l'homme à partir du limon...

      Et parce que, dans cette chair modelée selon Adam, l'homme était tombé dans la transgression et avait besoin du bain de la nouvelle naissance (Tt 3,5), le Seigneur a dit à l'aveugle-né, après lui avoir enduit les yeux de boue : « Va te laver à la piscine de Siloé ». Il lui accordait ainsi à la fois le remodelage et la régénération opérée par le bain. Aussi, après s'être lavé, « il s'en revint, voyant clair », afin de reconnaître celui qui l'avait remodelé et d'apprendre en même temps quel était le Seigneur qui lui avait rendu la vie...

      Ainsi celui qui, au commencement, avait modelé Adam et à qui le Père avait dit : « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Gn 1,26), celui-là même s'est manifesté aux hommes à la fin des temps et a remodelé les yeux de ce descendant d'Adam.

 

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les Hérésies V,15,2-4 (trad. SC 153, p. 205-211)

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Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

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