Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
30 mars 2017

Évangile et Homélie du Je 30 Mars 2017. Jésus disait aux Juifs: les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé.


Jeudi 30 mars 2017

Nous sommes à la 4e semaine de Carême

Saint(s) du jour : Bx Amédée, 3e duc de Savoie († 1472) , St Jean Climaque, abbé († 649)


Lectures de la messe

Première lecture
« Renonce au mal que tu veux faire à ton peuple » (Ex 32, 7-14)

Lecture du livre de l’Exode

En ces jours-là,
    le Seigneur parla à Moïse :
« Va, descends,
car ton peuple s’est corrompu,
lui que tu as fait monter du pays d’Égypte.
    Ils n’auront pas mis longtemps
à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre !
Ils se sont fait un veau en métal fondu
et se sont prosternés devant lui.
Ils lui ont offert des sacrifices en proclamant :
“Israël, voici tes dieux,
qui t’ont fait monter du pays d’Égypte.” »


    Le Seigneur dit encore à Moïse :
« Je vois que ce peuple
est un peuple à la nuque raide.
    Maintenant, laisse-moi faire ;
ma colère va s’enflammer contre eux
et je vais les exterminer !
Mais, de toi, je ferai une grande nation. »


    Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu
en disant :
« Pourquoi, Seigneur, ta colère
s’enflammerait-elle contre ton peuple,
que tu as fait sortir du pays d’Égypte
par ta grande force et ta main puissante ?
    Pourquoi donner aux Égyptiens l’occasion de dire :
“C’est par méchanceté qu’il les a fait sortir ;
il voulait les tuer dans les montagnes
et les exterminer à la surface de la terre” ?
Reviens de l’ardeur de ta colère,
renonce au mal que tu veux faire à ton peuple.
    Souviens-toi de tes serviteurs,
Abraham, Isaac et Israël,
à qui tu as juré par toi-même :
“Je multiplierai votre descendance
comme les étoiles du ciel ;
je donnerai, comme je l’ai dit,
tout ce pays à vos descendants,
et il sera pour toujours leur héritage.” »


    Le Seigneur renonça au mal
qu’il avait voulu faire à son peuple.


            – Parole du Seigneur.

Psaume
(Ps 105 (106), 4ab.6, 19-20, 21-22, 23)

R/ Souviens-toi de nous, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
(cf. Ps 105, 4)

Souviens-toi de moi, Seigneur,
dans ta bienveillance pour ton peuple.
Avec nos pères, nous avons péché,
nous avons failli et renié.

À l’Horeb ils fabriquent un veau,
ils adorent un objet en métal :
ils échangeaient ce qui était leur gloire
pour l’image d’un taureau, d’un ruminant.

Ils oublient le Dieu qui les sauve,
qui a fait des prodiges en Égypte,
des miracles au pays de Cham,
des actions terrifiantes sur la mer Rouge.

 Dieu a décidé de les détruire.
C’est alors que Moïse, son élu,
surgit sur la brèche, devant lui,
pour empêcher que sa fureur les extermine.

Évangile (Jn 5, 31-47)
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait aux Juifs :
    « Si c’est moi qui me rends témoignage,
mon témoignage n’est pas vrai ;
    c’est un autre qui me rend témoignage,
et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
    Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la vérité.
    Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
    Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
    Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean :
ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ;
les œuvres mêmes que je fais
témoignent que le Père m’a envoyé.
    Et le Père qui m’a envoyé,
lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu sa face,
    et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
    Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ;
or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
    et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
    d’ailleurs je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
    Moi, je suis venu au nom de mon Père,
et vous ne me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
    Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
    Ne pensez pas que c’est moi
qui vous accuserai devant le Père.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
    Si vous croyiez Moïse,
vous me croiriez aussi,
car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
    Mais si vous ne croyez pas ses écrits,
comment croirez-vous mes paroles ? »


            – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Jésus demande que l’on croie en ses œuvres. Elles sont le sceau du Père sur son Envoyé, le témoignage le plus lumineux qu’il lui rend. Pour parler des actions du Christ, Jean use d’un double vocabulaire : il parle de « signes » ou bien d’« œuvres ». Du point de vue de la foi qui se cherche, les actions du Christ sont des signes ; du point de vue de la foi éclairée, elles sont en outre des œuvres.

 

En tant que signes, elles manifestent la gloire du Christ et de Dieu. Elles révèlent que Dieu est là, par une anticipation de son Jour, rayonnant de sa toute puissance de vie et de résurrection. En tant qu’œuvres, elles manifestent la présence du Père à toute l’activité du Fils et l’unité du Père et du Fils. Elles sont comme les paroles, « données » à Jésus par le Père. Jésus les voit faire au Père, ne les accomplit qu’avec lui et les lui attribue. « C’est le Père demeurant en moi qui accomplit les œuvres » (Jn 14, 10).

 

Ainsi, dans les œuvres du Fils s’accomplit l’œuvre du Père et se révèle son amour pour le monde. L’Envoyé, en sa personne, se manifeste comme le témoignage par excellence de l’amour du Père pour le monde. Et lui refuser sa foi c’est se fermer à cet amour : « Je vous connais, vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu ».

 

Tout cela était annoncé dans les Ecritures afin que le peuple puisse reconnaître l’Envoyé du Père lorsqu’il se présenterait à eux. Malheureusement, les scribes et les pharisiens ne lisent pas avec foi l’Ecriture. Ils l’ont enfermée dans leurs propres précompréhensions et du coup, ils ne sont pas disponibles au témoignage qu’elle rend à Jésus, à l’invitation qu’elle leur adresse de s’ouvrir radicalement au don de son amour.

 

Jésus est venu nous proposer d’entrer par la foi dans la relation d’amour qui l’unit à son Père. Mais faire ce pas signifie que l’on se soit détourné de tous ses égoïsmes ou autres repliements narcissiques, que l’on ait renoncé à toute forme d’auto-glorification pour « chercher la gloire qui vient du Dieu unique » : « Comment pourriez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres. » (Jn 5, 43)

 

Seigneur, nous te demandons de nous libérer de nous-mêmes afin que nous puissions recevoir dans la foi le témoignage du Père en ta faveur et entrer à ta suite dans cette intimité qui t’unit à lui.

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai»

 

Aujourd'hui l'Évangile nous montre comment Jésus répond à l'objection suivante: selon le Deutéronome (19,15), pour la validité d'un témoignage, deux ou trois témoins sont requis. Jésus allègue en sa faveur le témoignage de Jean-Baptiste, le témoignage du Père —qui se manifeste dans les miracles qu'Il réalise— et, enfin, le témoignage des Écritures.

Jésus reproche à ceux qui l'écoutent trois raisons qui les empêchent de voir en lui le Messie Fils de Dieu: le manque d'amour de Dieu; l'absence de droiture d'intention —ils cherchent seulement la gloire humaine— et une interprétation des Écritures selon leurs propres intérêts.

Le Saint Père Jean-Paul II nous écrivait: «On ne parvient à la contemplation du visage du Christ qu'en écoutant dans l'Esprit la voix du Père, car nul ne connaît le Fils hors du Père (cf. Mt 11,27). Aussi, la révélation du Très-haut est-elle nécessaire. Mais, pour l'accueillir, il est indispensable de se mettre en attitude d'écoute».

C'est pourquoi, pour confesser Jésus-Christ comme vrai Fils de Dieu, les preuves externes qu'on nous présente ne suffisent pas; la droiture de la volonté, c'est-à-dire les bonnes dispositions, s'avère nécessaire.

En ce temps de Carême, en intensifiant les œuvres de pénitence qui facilitent le renouvellement intérieur, nous améliorerons nos dispositions pour contempler le véritable visage du Christ. Voilà pourquoi saint Josemaría nous dit: «Ce Christ que tu imagines n'est pas Jésus, mais la triste image que forment tes yeux troubles… Purifie-toi. Clarifie ton regard par l'humilité et la pénitence. Alors… les claires lumières de l'Amour ne te manqueront pas. Et tu auras une vision parfaite. Ton image sera réellement la sienne: Lui!».

 

Abbé Miquel MASATS i Roca (Girona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile


 


 

Prière d'introduction

Seigneur, pendant que j'écoute ta parole, garde-moi en silence intérieur et extérieur !

Demande

Seigneur, tu parles, dans cet Évangile, à ceux qui critiquent les miracles que tu accomplis le jour du sabbat. Tu leur dis : « Vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous » (Jn 5, 43). Ô Seigneur, la prière peut beaucoup. Nous vous présentons le cœur de tous ceux qui ne vous aiment pas. Souvenez-vous de votre miséricorde et daignez les guérir pour qu'ils accueillent l'amour.

Points de réflexion

1. Un témoin est celui qui a vu ou assisté à un événement. Il peut donc attester de ce fait aux autres, rendre compte de ce qu’il a vu. Jésus explique, dans cet Évangile, qu'il a quatre sortes de témoins. Jean le Baptiste : « Vous avez envoyé trouver Jean et il a rendu témoignage à la vérité » ; les miracles : « Mais j'ai plus grand que le témoignage de Jean : les œuvres que le Père m'a donné à mener à bonne fin témoignent à mon sujet » ; le Père lui-même : « Le Père qui m'a envoyé, lui, m'a rendu témoignage ». Jésus fait sans doute allusion au témoignage du Père lors de son baptême. Ce témoignage sera renouvelé lors de la Transfiguration. Enfin, les Écritures : « Ce sont elles qui me rendent témoignage ».
Et nous, qui connaissons la suite de l'Évangile, nous avons les témoignages suprêmes de la mort de Jésus sur la croix : « L'un de ses soldats, de sa lance, lui perça le côté et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage – son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai – pour que vous aussi vous croyiez » (Jn 19, 35).

2. Et ces témoins que disent-ils ? Ils témoignent de Jésus vérité, salut, vie. Vérité : « Jean a rendu témoignage à la vérité » ; salut : « Je dis cela pour que vous, vous soyez sauvés » ; vie : « Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! »

3. « Comment pouvez-vous croire, vous qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? » (Jn 5, 44).
Pour Jésus, il y a donc un lien entre croire et chercher la gloire qui vient du Dieu unique. Grâce à ces témoignages dont parle Jésus, « Nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1Jn 4, 16). Et sainte Élisabeth de la Trinité ajoute : « C'est là, le grand acte de notre foi, c'est le moyen de rendre à notre Dieu amour pour amour ». Lui rendre gloire, c'est d'abord et surtout croire en lui.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, saint Jean nous le dit, tous ces témoignages sont là pour que nous croyions (Cf. Jn 19, 35). Toi-même, tu le répètes à maintes occasions dans l'Évangile : « Ne crains pas, crois seulement ». Ô Seigneur, comme je ne suis capable de rien seul, viens au secours de ma foi, accorde-moi la grâce de la faire grandir chaque jour de ma vie, rends-la profonde et persévérante jusqu'au jour où je te verrai en pleine lumière !

Résolution

Je répéterai à plusieurs moments de la journée : Jésus, j'ai confiance en toi. Je tâcherai d'y mettre en vérité mon cœur et pour montrer à Jésus que j'ai vraiment confiance, je lui abandonnerai tel souci et ne le ruminerai plus. La confiance bannit la crainte.

Patricia Freisz

http://www.regnumchristi.fr


 


 

"Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.

Les adversaires de Jésus se cachent derrière Moïse. Progressivement, Jésus énonce les mystères qu’il accomplit. Sa Parole, qui est reçue par les pauvres et les petits, est difficile à entendre « par les Juifs. » Lorsque Jésus vient, il éclaire la Parole de Moïse. Aujourd’hui encore, cette Lumière nous éclaire. Le mystère caché derrière le voile est arrivé à l’heure de sa proclamation, au grand jour. Le Père a manifesté à Moïse son visage dans la nuit. Lorsque Moïse parlait, c’était de Jésus que parlait sa bouche. Quand Jésus est venu, la prophétie a dévoilé son visage, la voix de Dieu est proclamée au Peuple de Dieu. C’est à la lumière de Jésus que la Parole nous fait entrevoir la vie éternelle. Si nous sommes en lui, nous faisons par lui et pour lui les œuvres de Dieu. Jésus dit : « Le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui me rend témoignage. » Cet amour parle le plus fort. Jésus dit : Je suis Celui dont parle toute l’écriture et vous ne me reconnaissez pas ! En effet, Jésus se reconnaît par la Présence qu’il exerce au cœur de notre vie. Il se reconnaît à ses œuvres de paix, d’amour, de joie, de bonté, de douceur, d’humilité et de tendresse en nous.

"Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité." Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. Jésus met en lumière le témoignage que Jean le Baptiste lui a rendu. Il souligne aussi qu’un témoignage humain n’est pas assez fort. Il n’y a que le témoignage de Dieu qui soit adéquat à la Présence de Dieu. En passant, Jésus loue Jean Baptiste, en le décrivant comme une lampe qu’on allume et qui brille. Il rappelle que beaucoup de Juifs ont reçu son baptême de son vivant. Plus grand que le témoignage de Jean Baptiste est celui des œuvres de Jésus : ses miracles attestent qu’il est l’envoyé du Père. C’est par notre vie, bien plus que nos paroles que nous annonçons le mystère de Dieu. Jean Baptiste, comme une lampe qui éclaire annonçait Jésus ! Si notre geste est un geste d’amour, il montre le Dieu vivant au plus intime de ma vie.

"Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé." Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. Le témoignage du Père atteste que la Parole de Jésus est véridique. Mais pour que ce témoignage soit perçu, il faut savoir écouter la Parole de Dieu. Jésus dénonce l’incroyance des Juifs. La parole de Dieu ne peut demeurer en celui qui ne croit pas en Jésus comme l’envoyé du Père. Les adversaires de Jésus ne peuvent recevoir la vie éternelle. Jésus a guéri un paralysé le jour de Sabbat et il est accusé pour cette bonne action, « le jour du Sabbat. » Mais Jésus renvoie simplement au Père le Maitre du Sabbat : « Si je me rendais témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai. » Il y a donc Quelqu’un, qui est le Père invisible, qui prend sa défense. Jésus demeure en effet dans le Père et il nous donne son Esprit Saint. C’est pour qu’il vienne au secours de notre faiblesse, afin que nous reconnaissions Jésus, et que nous appelions Dieu, notre Père. Ce sera Moïse qui sera l’accusateur des Juifs. Ils ont scruté les écrits, et le vrai sens de la Loi oriente vers la révélation qui se fait en Jésus.

Nous demandons la grâce d’être inspirés par l’Esprit Saint pour avec Jésus rendre gloire à notre Père. 33 36 39 Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, 40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 41 La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 42 d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 43 Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! 44 Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 45 Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 46 Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? »

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

« Vous scrutez les Écritures... ; or ce sont elles qui me rendent témoignage »

 

      La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle : « Ils ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel » (1Co 10,3 ; Ex 17,1s).

      Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve ; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur. Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse.

      Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur. Rends grâces pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org


 


 


 


 


 

 


 

   

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 046 310
Publicité