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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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5 avril 2017

Évangile et Homélie du Jeudi 05 Avril 2017. Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples!

Mercredi 05 avril 2017

Nous sommes à la 5e semaine de Carême

S. Vincent Ferrier, prêtre :

I - LA VIE DE VINCENT FERRIER

Il est canonisé en 1455 par le pape Callixte III. Il est le grand saint national des Catalans et le second patron du diocèse de Vannes. Apôtre du Grand Retour pendant sa vie, il continue de l'être après sa mort.

http://livres-mystiques.com

Lectures de la messe

Première lecture
« Dieu a envoyé son ange et délivré ses serviteurs » (Dn 3, 14-20.91-92.95)

Lecture du livre du prophète Daniel

En ces jours-là,
    le roi Nabucodonosor parla ainsi :
« Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago,
que vous refusez de servir mes dieux
et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
    Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner
pour adorer la statue que j’ai faite,
quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare,
de la harpe, de la lyre, de la cornemuse
et de toutes les sortes d’instruments ?
Si vous n’adorez pas cette statue,
vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ;
et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
    Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor :
« Ce n’est pas à nous de te répondre.
    Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer,
il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
    Et même s’il ne le fait pas,
sois-en bien sûr, ô roi :
nous ne servirons pas tes dieux,
nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
    Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur
contre Sidrac, Misac et Abdénago,
et son visage s’altéra.
Il ordonna de chauffer la fournaise
sept fois plus qu’à l’ordinaire.
    Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats
de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago
et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.


    Le roi Nabucodonosor les entendit chanter.
Stupéfait, il se leva précipitamment
et dit à ses conseillers :
« Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés,
au milieu du feu ? »
Ils répondirent :
« Assurément, ô roi. »
    Il reprit :
« Eh bien moi, je vois quatre hommes
qui se promènent librement au milieu du feu,
ils sont parfaitement indemnes,
et le quatrième ressemble à un être divin. »
    Et Nabucodonosor s’écria :
« Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago,
qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs !
Ils ont mis leur confiance en lui,
et ils ont désobéi à l’ordre du roi ;
ils ont livré leur corps
plutôt que de servir et d’adorer
un autre dieu que leur Dieu. »


            – Parole du Seigneur.

Cantique
(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)

R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/


Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/


Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/


Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/


Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/


Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/


Béni sois-tu au firmament, dans le ciel R/

Évangile (Jn 8, 31-42)
« Si le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui :
« Si vous demeurez fidèles à ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
    alors vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous rendra libres. »
    Ils lui répliquèrent :
« Nous sommes la descendance d’Abraham,
et nous n’avons jamais été les esclaves de personne.
Comment peux-tu dire :
“Vous deviendrez libres” ? »
    Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
qui commet le péché
est esclave du péché.
    L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ;
le fils, lui, y demeure pour toujours.
    Si donc le Fils vous rend libres,
réellement vous serez libres.
    Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham,
et pourtant vous cherchez à me tuer,
parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
    Je dis ce que moi, j’ai vu
auprès de mon Père,
et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu
chez votre père. »
    Ils lui répliquèrent :
« Notre père, c’est Abraham. »
Jésus leur dit :
« Si vous étiez les enfants d’Abraham,
vous feriez les œuvres d’Abraham.
    Mais maintenant, vous cherchez à me tuer,
moi, un homme qui vous ai dit la vérité
que j’ai entendue de Dieu.
Cela, Abraham ne l’a pas fait.
            Vous, vous faites les œuvres de votre père. »
Ils lui dirent :
« Nous ne sommes pas nés de la prostitution !
Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
    Jésus leur dit :
« Si Dieu était votre Père,
vous m’aimeriez,
car moi, c’est de Dieu que je suis sorti
et que je viens.
Je ne suis pas venu de moi-même ;
c’est lui qui m’a envoyé. »


            – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

« Notre père, c’est Abraham ». L’évangile de ce jour est centré sur la filiation. La paternité d’Abraham est de l’ordre de la foi et nécessite un engagement personnel. Jésus révèle une condition nouvelle à cette filiation, la fidélité à sa parole : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ». En libérant l’homme intérieur de l’esclavage du péché, Jésus lui donne accès à la vie filiale, dont sa Croix révèle le mystère. Ceux qui reconnaissent la vérité dans la parole de Jésus seront libres. Être libre nécessite ainsi d’avoir choisi d’être disciple, d’avoir choisi la vérité que Jésus révèle.

 

Mais ce verset va plus loin puisqu’il introduit une distinction au sein même du corps des disciples. Ceux qui interrogent Jésus sont en effet de ceux qui croient en lui : « Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en lui ». Ainsi, parmi ceux qui croient en Jésus, il convient de distinguer ceux qui accèdent à la liberté. Finalement, la référence à Abraham accentue non pas la foi mais les œuvres : « Si vous êtes les enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham ». Ceux qui sont vraiment libres, ceux qui sont vraiment les disciples de Jésus, ne sont pas ceux qui cherchent à le tuer ; sur eux, dit Jésus : « ma parole n’a pas de prise ». Mais ceux qui voient dans la parole de Jésus se dessiner le visage du Père des Cieux, entrent dans la liberté des fils de Dieu. Cette liberté est celle qui affranchit du péché et qui permet d’aimer Jésus. Jésus reproche en effet aux Juifs : « si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ».

 

La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est amour et obéissance. Cette discussion avec les Juifs convertis nous enseigne donc qu’être fils de Dieu n’est pas un héritage, un acquis capitalisable, ni même un statut, mais un mouvement d’obéissance, un don de soi dans l’amour, l’accomplissement de la volonté du Père.

 

Seigneur Jésus, donne-nous de voir le visage du Père que tu nous révèles, introduis-nous dans la liberté des fils de Dieu, que nous sachions t’aimer comme tu l’attends de nous et accomplir dans toute notre vie la volonté du Père.

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres»

 

Aujourd'hui alors qu'il manque peu de jours pour entrer dans la Semaine Sainte, le Seigneur nous demande de lutter pour vivre des choses très concrètes, petites mais parfois difficiles. Nous les expliquerons peu à peu, mais il s'agit essentiellement d'être fidèle à sa parole. Qu'il est important de toujours rapporter notre vie à l'Évangile! Demandons-nous: que ferait Jésus dans la situation où je me trouve? Comment traiterait-il cette personne qui ne me revient pas? Quelle serait sa réaction en cette circonstance? Selon saint Paul, le chrétien doit être “un autre Christ”: «Je vis, mais non pas moi, c'est le Christ qui vit en moi» (Ga 2,20). Le reflet du Seigneur dans ma vie quotidienne, comment est-il? Suis-je son miroir?

Le Seigneur nous garantit que si nous persévérons dans sa parole, nous connaîtrons la vérité et que la vérité nous rendra libres (cf. Jn 8,32). Dire la vérité n'est pas toujours facile. Que de fois nous échappent de petits mensonges, que de fois nous cachons quelque chose ou nous “faisons les sourds”! Dieu, nous ne pouvons pas le tromper. Il nous voit, il nous contemple, il nous aime et nous suit pas à pas chaque jour. Le huitième commandement nous enseigne que nous ne pouvons pas faire de faux témoignages, ni dire de mensonges, aussi petits soient-ils, même s'ils nous paraissent insignifiants. Pas même de “pieux” mensonges. «Que votre ‘oui’ soit ‘oui’ et votre ‘non’, ‘non’» (Mt 5,37), nous dit Jésus ailleurs. La liberté, cette tendance au bien, est très liée à la vérité. Parfois, nous ne sommes pas suffisamment libres parce que dans notre vie il y a comme un double fond, nous ne sommes pas transparents. Nous devons être clairs et nets. Le péché de mensonge nous rend esclave.

«Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez» (Jn 8,42), dit le Seigneur. Comment se concrétise notre désir quotidien de connaître le Maître? Avec quelle dévotion lisons-nous l'Évangile, même si nous disposons de peu de temps? Quelle empreinte laisse-t-il dans ma vie, dans ma journée? Pourrait-on dire, en me voyant, que je lis la vie du Christ?

Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Terrassa, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 


 

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, je crois en toi. Je veux te connaître vraiment et être libre. Montre-moi ce qui me rend encore esclave et délivre-moi.

 

Demande

 

Découvrir ce qui m’enchaîne encore au péché.

 

Points de réflexion

 

1. Jésus nous demande d’être fidèles à sa parole pour trouver la vraie liberté. Sa parole, en résumé, c’est : « Aimer Dieu par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes». Il n’invente rien. Par sa parole, il rend témoignage au Père et nous montre le chemin de la liberté. Il n’est pas centré sur lui-même, mais sur l’autre.

 

2. Nous sommes chrétiens. Nous croyons en lui. Mais sommes-nous déjà libres, ou encore esclaves ? Il y a une façon simple pour en juger. Il suffit de prendre le temps d’examiner ce qui motive chacune de nos actions. Ainsi nous verrons si nous sommes encore esclaves de l’orgueil, la vanité, l’égoïsme, la paresse, etc. ou bien si nos actions sont motivées par l’amour pour les autres.

 

3. Parfois l’on peut avoir l’impression que se donner aux autres nous rend esclaves des autres ; que souffrir pour les autres est une drôle de façon d’être libres. C’est parce que nous manquons de pratique dans l’amour vrai. Les actes d’amour ne peuvent pas faire souffrir. Sinon c’est que nous sommes encore centrés sur nous-mêmes, sur ce que nous perdons ou sacrifions. Alors que nous devrions nous centrer sur l’autre, sur ce qu’il reçoit et le rend heureux.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, que mon bonheur soit de faire le bonheur des autres. Délivre-moi des chaînes du péché pour que comme toi je sois libre de me donner aux autres et ainsi partager le bonheur qu’offre ton amour.

 

Résolution

 

Prendre le temps, tous les jours, d’examiner les motifs de mes actions.

 

Frère Mario Salmon, LC

 

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

"Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »"

Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Nous ne pouvons pas invoquer la descendance d’Abraham pour nous justifier de nos ténèbres. C’est dans l’épreuve que nous démasquons les ambiguïtés et les ambivalences de ce monde. La parole prononcée par Jésus est efficace. Entendue, elle produit un effet de conversion. Suivre Jésus, c’est affronter avec lui la situation de violence qui se vit aujourd’hui encore au sein de notre peuple. Si certains suivent Jésus, d’autres le haïssent. Les adversaires de Jésus s’acharnent beaucoup contre ceux qui entourent Jésus et l’interrogent ! Nous "détectons" les ennemis de Jésus à leur haine. A la suite de Jésus, il nous faut rejeter les ténèbres pour devenir amour. Jésus révèle aux Juifs le mystère de la vérité qu’ils ne connaissent pas ! Au contact de Jésus, une liberté profonde est retrouvée pour ceux qui sont guéris par lui. Nous sommes concernés aujourd’hui encore. La vérité de l’amour infini de Dieu doit prendre tout notre être. Nous voulons découvrir les amis de Jésus ! Les véritables amis de Jésus l’accompagnent dans le grand combat qu’il mène jusqu’à la croix. Tout ce qui n’est pas amour en nous a besoin d’être purifié.

"Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous." Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Jésus dit à ses interlocuteurs leur situation de pécheurs qu’ils n’acceptent pas de reconnaître. Ce qui pourrait les sauver, ce serait de s’ouvrir à lui et de se convertir. Jésus sait qu’il n’a pas de prise sur eux. Dès lors que l’erreur nous tient dans le mensonge, et que le mensonge nous alourdit, nous demeurons dans les ténèbres. Nous sommes mus par nos peurs, nos intérêts propres, nous sommes ligotés et nous ne sommes pas libres. Il y a tant de manières d’adhérer aux idoles intérieures ou extérieures, elles empêchent Jésus de nous rejoindre et de nous purifier. Jésus le Sauveur du monde nous libère. Nous demandons à Dieu la grâce de nous sortir de nos ténèbres et dans nos enfermements. Jésus est le Fils de Dieu qui descend dans nos enfers il vient à bout de nos ténèbres. Avec notre liberté retrouvée il peut nous sortir de notre rétrécissement. Dès que nous venons à sa lumière, grâce à la Parole de Dieu, nous pouvons rayonner de son amour et nous devenons les témoins de la Vérité. Pour demeurer dans la lumière, il nous faut résister franchement à tout mensonge.

"Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »" Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. Jésus ne renonce pas à mettre ses adversaires dans la lumière. Etre dans une filiation implique de se comporter en cohérence avec elle. C’est ce que Jésus vit en profondeur, il en témoignera par sa Croix. La grandeur de la parole de l’Homme, c’est qu’elle dit la vérité. Le salut consiste à se fier à la parole de l’autre, il consiste à avoir foi en l’autre. Jésus leur manifeste l’enfermement de ses adversaires, il ouvre ainsi la possibilité d’un changement. Le doute émit sur Jésus est grave : "Nous ne sommes pas nés de la prostitution !" L’Esprit Saint nous éclaire pour que nous ayons la certitude que Dieu vient nous purifier du mensonge au plus profond de notre être. Purifiés, nous devenons alors « sauveurs avec Jésus, » pour être soutiens de nos frères. La Vérité de Jésus travaille en nous et l’Esprit Saint nous empêche de laisser le menteur avoir prise sur nous. Si nous passons par le feu de l’Amour, nous ne serons pas brûlés par l’Amour ! Le Christ est vainqueur, en vaillant sauveur, il se tient dans le cœur de tout croyant et il le sauve !

 

Nous supplions Jésus de nous donner la liberté intérieure qui vient à bout de nos incrédulités.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

« Si vous êtes des enfants d'Abraham, vous devriez agir comme Abraham »

 

      Au premier appel, Abraham est sorti à la suite de Dieu. Il ne s'est pas fait juge de la parole qui s'adressait à lui. Son attachement pour sa famille et ses proches ne l'a pas retenu, ni l'amour de son pays et de ses amis, ni aucun autre lien humain. Mais dès qu'il a entendu la parole et qu'il a su qu'elle était de Dieu, il l'a écoutée avec simplicité, sa foi l'a tenue pour vraie. Méprisant tout le reste, il s'est mis en route avec l'innocence de la nature qui ne cherche pas à ruser ni à faire le mal. Il a couru vers la parole de Dieu comme un enfant court vers son père...

      Dieu lui avait dit : « Sors de ton pays et de ta famille, et viens dans le pays que je te montrerai » (Gn 12,1). C'est pour faire triompher la foi d'Abraham et rendre éclatante sa simplicité que Dieu ne lui a pas révélé le pays où il l'appelait ; il semblait le conduire vers Canaan, et pourtant la promesse lui parlait d'un autre pays, celui de la vie qui est dans les cieux. Saint Paul l'atteste : « Il attendait la ville aux fondements solides, celle dont Dieu lui-même est l'architecte et le bâtisseur » (He 11,10)... Bien mieux, afin de nous montrer plus clairement que cette promesse ne concernait pas une patrie terrestre, Dieu, après avoir fait sortir Abraham de sa patrie, Ur des Chaldéens, ne l'a pas conduit aussitôt au pays de Canaan, il l'a fait demeurer d'abord à Harrane. Il ne lui a pas révélé non plus tout de suite le nom du pays où il le conduisait ; Abraham ainsi ne sortirait pas de Chaldée sur le seul attrait d'une récompense.

      Considère donc cette sortie d'Abraham, ô disciple, et que la tienne ressemble à la sienne ! Ne tarde pas à répondre à la voix vivante du Christ qui t'appelle. Autrefois il ne s'adressait qu'à Abraham ; aujourd'hui, par son Évangile, il appelle tous ceux qui le veulent, il les invite à sortir à sa suite, car son appel concerne tous les hommes... Autrefois il a choisi le seul Abraham ; aujourd'hui il demande à tous d'imiter Abraham.

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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