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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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10 juin 2017

Evangile et Homélie du Sam 10 Juin 2017. Cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.


Samedi 10 juin 2017

Nous sommes à la 9e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Bx Edward Joannes Maria Poppe, prêtre (1890-1924), Bx Eustache (Joseph) Kugler, religieux o.h. († 1946)


Lectures de la messe

Première lecture (Tb 12, 1.5-15.20)

Lecture du livre de Tobie

En ces jours-là,
quand les noces furent achevées,
Tobith appela son fils Tobie et lui dit :
« Mon enfant, pense à donner son salaire
à ton compagnon de voyage,
et ajoute un supplément. »
Tobith appela Raphaël et lui dit :
« Accepte comme salaire la moitié de tout ce que tu as rapporté,
et va, porte-toi bien ! »
Alors l’ange les prit tous deux à part et leur dit :
« Bénissez Dieu
et célébrez-le devant tous les vivants
pour le bien qu’il vous a fait.
Bénissez-le et chantez son nom.
Annoncez à tous les hommes les actions de Dieu
comme elles le méritent,
et n’hésitez pas à le célébrer.
S’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les œuvres de Dieu
et les célébrer comme elles le méritent.
Faites le bien,
et le mal ne vous atteindra pas.
Mieux vaut prier avec vérité
et faire l’aumône avec justice,
qu’être riche avec injustice.
Mieux vaut faire l’aumône
qu’amasser de l’or.
L’aumône délivre de la mort et purifie de tout péché.
Ceux qui font l’aumône seront rassasiés de vie,
tandis que le pécheur et l’homme injuste
sont leurs propres ennemis.
Je veux vous révéler toute la vérité,
sans rien vous cacher.
Je viens de vous dire que,
s’il est bon de tenir cachés les secrets d’un roi,
il faut révéler les œuvres de Dieu comme elles le méritent.
Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra,
c’était moi qui présentais votre prière devant la gloire de Dieu,
pour qu’il la garde en mémoire,
et je faisais de même lorsque tu enterrais les morts.
Quand tu n’as pas hésité à te lever,
à laisser ton repas et à partir enterrer un mort,
c’est alors que j’ai été envoyé vers toi
pour te mettre à l’épreuve,
mais Dieu m’a aussi envoyé pour te guérir,
ainsi que Sarra, ta belle-fille.
Moi, je suis Raphaël,
l’un des sept anges qui se tiennent ou se présentent
devant la gloire du Seigneur.
Et maintenant, bénissez le Seigneur sur la terre !
Célébrez Dieu !
Voici que je remonte auprès de celui qui m’a envoyé.
Mettez par écrit tout ce qui vous est arrivé. »
Alors l’ange remonta au ciel.


– Parole du Seigneur.

Cantique
(Tb 13, 2, 7, 8abc, 8defg)

R/ Béni soit Dieu, le Vivant, à jamais ! (Tb 13, 1b)

C’est lui qui châtie et prend pitié,
qui fait descendre aux profondeurs des enfers
et retire de la grande perdition :
nul n’échappe à sa main.

 Regardez ce qu’il a fait pour vous,
rendez- lui grâce à pleine voix !
Bénissez le Seigneur de justice,
exaltez le Roi des siècles !

Et moi, en terre d’exil, je lui rends grâce ;
je montre sa grandeur et sa force
au peuple des pécheurs.

« Revenez, pécheurs,
et vivez devant lui dans la justice.
Qui sait s’il ne vous rendra pas
son amour et sa grâce ! »


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 12, 38-44)

En ce temps-là,
dans son enseignement, Jésus disait :
« Méfiez- vous des scribes,
qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat
et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les sièges d’honneur dans les synagogues,
et les places d’honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves
et, pour l’apparence, ils font de longues prières :
ils seront d’autant plus sévèrement jugés. »


Jésus s’était assis dans le Temple
en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent.
Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s’avança
et mit deux petites pièces de monnaie.
Jésus appela ses disciples et leur déclara :
« Amen, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis dans le Trésor
plus que tous les autres.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu,
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle possédait,
tout ce qu’elle avait pour vivre. »


– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

D’un côté, il y a des gens riches, certains très riches, facilement reconnaissables et donnant avec ostentation de généreuses offrandes au temple. Leur geste n’est pas critiqué par Jésus. Heureusement que les riches peuvent donner plus ! Heureusement qu’ils ont le sens du partage !

Vient ensuite une pauvre veuve. Elle donne trois fois rien, c'est-à-dire rien. Il n’y a rien en elle qui attire le regard : si Jésus n’avait pas attiré l’attention des disciples, qui l’aurait remarquée ? Mais Jésus regarde les pauvres, tous, personnellement. Jésus est d’ailleurs capable de voir que cette pauvre femme donne tout ce qu’elle a pour vivre. Si on voulait donner une traduction littérale du dernier verset, nous dirions « elle a donné toute sa vie » ! La formule fait frémir. Dans l’humilité et le silence, une femme a donné plus que les riches qui paradent, honorés de nos regards et de nos discours de remercîments. Eux n’ont pas mis leur vie en danger. Cette femme nous est donnée en exemple par Jésus, elle devient un modèle pour tout disciple : ce qui importe est de se donner soi-même, sans rien retenir.

Mais en rester là serait oublier la moitié de l’évangile que nous venons de lire. Qu’avait Jésus en tête quand il a remarqué cette veuve ? Il venait de s’en prendre aux scribes, « qui se plaisent à circuler en longues robes, à recevoir les salutations sur les places publiques », et « qui dévorent les biens des veuves » ! Dans la situation qu’il souligne, Jésus ne voit pas seulement le contraste entre ceux qui ne se donnent qu’à moitié, ou qui ne donnent rien, et ceux qui donnent leur vie ; Jésus voit un système implacable qui tue l’innocent et le dévore. Cette veuve donne tout ce qu’elle possède, mais c’est pour engraisser des scribes qui ne s’impliquent pas eux-mêmes dans l’obligation de l’offrande. La pauvre femme investit tout ce qu’elle pour vivre dans la construction d’un temple dont il ne restera pas pierre sur pierre. Ainsi son geste n’est vu de personne, il ne sera accueilli par personne, il sera dévoré par des rapaces, et il restera même sans effet (deux piécettes ne sont rien face aux besoins de la construction du temple) ! 

Oui, cette femme est bien le modèle donné aux disciples que nous sommes… Choisir de suivre Jésus est accepter de passer par la Croix. En effet, qui est l’innocent broyé par le système, l’innocent dévoré par l’implacable logique humaine s’enferrant dans son péché, qui est le cœur pur déchiré par la froideur implacable de ses frères devenus incapables de l’accueillir, sinon Jésus lui-même ? Ainsi, quand Jésus attire l’attention de ses disciples sur la pauvre veuve, il les prépare à comprendre le scandale de la Croix, un événement insignifiant pour les hommes, une vie offerte à ceux qui ne donnent rien et qui s’emparent avec avidité du don de Dieu, une offrande qui semblera ne rien apporter, ne rien changer, qui n’empêchera même pas les siens de trahir…

Aujourd’hui Jésus nous invite à convertir notre regard, à changer notre façon de penser, pour que nous puissions le suivre sur les chemins déconcertants de l’évangile. Car Dieu a choisi de déployer sa force dans notre faiblesse, il a décidé de manifester la lumière de sa victoire aux cœurs de nos ténèbres, il veut faire jaillir sa vie du sein de notre mort. Pour vivre cette rencontre inouïe, il nous faut nous abandonner à des circonstances sans perspectives, il nous faut nous investir dans des projets de vie qui semblent sans avenir aux yeux du monde (et souvent aux nôtres), il nous faut mettre dans le tronc des étroites exigences du quotidien « toute notre vie ».

Que l’Esprit de Pentecôte, venu nous enseigner toute chose nouvelle, ouvre nos yeux à la réalité du monde, qu’il nous apprendre à connaître Jésus pour le reconnaître en toute circonstance et nous donne la force de le suivre fidèlement où qu’il nous entraîne, sûrs que là est la vraie vie, confiants dans la promesse du Père.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes»

Aujourd'hui, comme à l'époque de Jésus, les dévots —et surtout les “professionnels” de la religion— peuvent être tentés par une certaine hypocrisie spirituelle, qui se manifeste par des attitudes vaniteuses, qu'ils justifient en se disant qu'ils sont supérieurs aux autres: “après tout nous, nous sommes les croyants et les pratiquants:… les purs!”. En tout cas, à l'intérieur de notre conscience, nous raisonnons parfois de cette manière, sans arriver pour autant à “faire semblant” de prier ou encore moins de nous “jeter sur les bien de quelqu'un”.

Pour nous mettre en évidence le contraste avec les maîtres de la loi, l'Évangile nous présente le geste, simple et insignifiant de la veuve qui a tant suscité l'admiration de Jésus: «Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes» (Mt 12,42). La valeur du don était quasiment nulle, mais la décision de cette femme était admirable et héroïque: elle avait fait don de tout ce qu'elle avait pour vivre.

Par son geste, elle faisait passer Dieu et les autres avant elle et ses propres besoins. Et elle se mettait entièrement entre les mains de la Providence. Elle n'avait plus rien à quoi s'accrocher car elle avait, volontairement, tout mis au service de Dieu et des pauvres. Jésus qui a vu cela, a loué, son oubli de soi et son désir de glorifier Dieu et de venir en aide aux pauvres, et a qualifié son don comme le plus important de tous les dons qui avaient été faits —peut-être ostensiblement— au même endroit.

Tout cela indique que le choix fondamental et salvateur a lieu dans le for intérieur de notre propre conscience, quand nous décidons de nous ouvrir à Dieu et de nous mettre au service du prochain, la valeur de notre choix ne vient pas de la quantité ou de la qualité de notre action mais de la pureté de l'intention ainsi que de son don d'amour au centre de notre propre conscience.

Abbé Enric PRAT i Jordana (Sort, Lleida, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Jésus, en ce mois de juin, mois qui est consacré à ton Sacré-Cœur, je commence ce temps de prière en m'offrant à toi. Devant l'indifférence des hommes face à ton sacrifice rédempteur sur la croix, tu suppliais sainte Marguerite-Marie Alacoque : « Toi au moins, aime-moi ! » Moi aussi, Seigneur, en réponse à ton immense amour pour nous, mort sur la croix pour mes péchés, je veux répondre par l'amour. « L'amour ne se paie que par l'amour » (Sainte Thérèse de Lisieux).

Demande

Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien !

Points de réflexion

1. « Méfiez- vous des scribes... ».
Ils oubliaient que les honneurs qu'ils recevaient de la part des gens, que ce soit dans la synagogue, sur la place publique ou à l'occasion de dîners, ils les recevaient non pour eux, mais parce qu'ils représentaient une autorité religieuse. Ils oubliaient justement que, encore plus que d'autres, leur bonheur dépendait de Dieu ; de Dieu qui n'attendait qu'un cœur bien disposé pour pouvoir le combler de joie. La joie d'être aimé de Dieu, et la joie de l'aimer en retour.
Jésus, comme nous offensons ton Sacré-Cœur lorsque nous recherchons notre propre bonheur avant de t'aimer ! Comme tu t'attristes lorsque tu ne peux nous donner la joie suprême, le bonheur parfait qui est celui qui vient d'une vie donnée à toi ! Tu nous exhortes de ne pas vivre pour nous-mêmes, mais pour toi et pour nos frères, et nous, nous pensons savoir mieux que toi, notre créateur, nous pensons que nous serons plus heureux si nous proclamons les grosses sommes que nous donnons à des associations, ou si nous sommes complimentés par notre patron devant les collègues de travail.

2. « Jésus s’était assis et regardait la foule ».
Pourtant, Jésus nous enseigne à vivre autrement. Non pas à vivre sous le regard des hommes, mais sous le sien. À vivre face à Dieu, c'est-à-dire dans l'humilité. Jésus nous aime tellement qu'il ne veut pas nous laisser tomber un seul instant. Il est toujours proche, comme un père, comme un ami, comme un frère. Et il prend soin de nous. Sachons nous en remettre à sa main aimante qui ne nous laissera jamais seuls.

3. La veuve et ses deux piécettes nous donne l'exemple. Tout ce qui lui importe, c'est qu'elle donne à Dieu, et que Dieu le sache. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Dieu lui-même le commentera à ses apôtres et que par eux tous les chrétiens le sauront. Faisons de même. Vivons devant Dieu qui voit chacune de nos actions, non pas tant pour qu'il les récompense, mais parce que nous l'aimons. Et quelle joie aurons-nous de savoir que, ce soir, j'ai la migraine et pourtant je choisis de cuisiner pour le mari qui rentre du travail, non pas parce que mon mari le saura, mais parce que Dieu voit mon effort. Et pareillement, quelle joie aurons-nous lorsque nous aurons vaincu la tentation de prononcer ou de penser quelque parole blessante à l'égard d'un collègue de travail.

Dialogue avec le Christ

Jésus, merci pour ce temps de prière. Aide-moi à vivre tes enseignements en t'aimant de tout mon cœur. Je veux vivre devant toi seul. Seigneur, aide-moi à trouver mon bonheur en toi et à ne pas le chercher ailleurs.

Résolution

Vivre un aspect de la vie chrétienne qui me coûte particulièrement, par exemple la charité ou l'esprit de sacrifice, en l'offrant à Dieu qui me voit, même si personne n'est là pour attester de mon effort.

Frère Loïc Chabut, LC

http://www.regnumchristi.fr



Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners.

Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus aime chacun, il aime les humbles réalités de la vie qui sont pleines de leçons pour qui sait regarder avec son cœur. Il se passionne pour l’humanité, sur la manière dont nous cherchons Dieu et dont nous le servons. Jésus, dans son enseignement, nous aide à trouver la bonne attitude pour marcher à sa suite, dans une attitude de conversion. S’adressant à celui qui est en chemin, il le met ainsi en garde, « méfiez-vous ! » Le disciple, ne s’approprie pas une nouvelle place sociale ni un profit qui l’enfermerait dans un nouveau statut. La pauvreté nous libère de nous-mêmes, du souci de notre position, elle nous conduits à l’ouverture, pour recevoir notre vie, qui est notre seul bien véritable. Demeurer dans une attitude de pauvreté nous donne d’écouter vraiment et de vivre de cette écoute. A propos du Temple Jésus dira : « il ne restera pas pierre sur pierre. » Il en est de même des robes solennelles, des salutations sur les places publiques, des premiers rangs dans les synagogues, des places d’honneur dans les dîners : Toute cette « considération » humaine dont l’humanité peut se farder, peut la détruire dans ce qu’elle a de meilleure, sa confiance en Dieu, son « intériorité. »

Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Les riches sont regardés par les autres, la comparaison les guette, ils risquent de perdre la pureté du cœur. Jésus s’était assis et regardait, tranquillement. Il appelle ses disciples auprès de lui pour leur communiquer un enseignement important :« Amen, je vous le dis … » Jésus introduit des certitudes à ses disciples. Bien que pauvre, nous pouvons donner malgré notre pauvreté, sans nous décourager. Tous, nous avons quelque chose à donner à Dieu. Donner à Dieu notre dernière assurance, c’est nous en remettre à Dieu pour l’avenir, pour le pain d’aujourd’hui. Affronter le risque de manquer, c’est faire comme la veuve de Sarepta, qui a sacrifié pour Élie sa dernière poignée de farine. Elle n’a pas eu peur de sa pauvreté, ni devant Dieu ni devant les hommes. Dieu accueille avec joie l’offrande d’un pauvre qui reste pauvre, et qui accepte de le rester devant lui et devant les hommes. Jésus, dans ce don inconditionnel, retrouve l’un des réflexes de son propre cœur : « lui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre, pour nous enrichir par sa pauvreté. » Il y a tant de manières de se sentir démuni : démuni d’atouts pour faire sa route dans la vie, démuni de santé ou de grâce physique, démuni d’appui ou d’amitié. Parce que toutes ces pauvretés nous déprécient à nos propres yeux, nous serions tentés d’en faire reproche aux autres et à Dieu. Les pauvres véritables nous montre le vrai chemin : Nous sommes pauvres, mais nous savons quoi faire de notre pauvreté : la reconnaître, la présenter à Jésus, et nous mettre sans attendre au service du Royaume, tels que nous sommes, tels que Dieu nous voit et nous aime.

Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » Non seulement cette femme a su donner, bien que pauvre, mais elle a donné sa pauvreté, voilà ce qui a touché Jésus. Elle savait que son obole allait la rendre plus pauvre encore, mais sa foi toute simple et droite lui disait que Dieu l’aimait ainsi. Elle n’avait pas à devenir riche pour pouvoir donner. Cette pauvre veuve est le signe d’un peuple de pauvres, de l’humanité dépréciée par tous. Jésus « connaît » son cœur, elle n’a plus que deux piécettes pour vivre, pas de quoi acheter son pain. Mais privée de tout bien, dépourvue de tout soutien, elle a le sens des pauvres. Nous recevons des leçons surprenantes des pauvres : Dans une région où véritablement on meurt de faim, si un petit sac de riz arrive dans une famille, la mère de famille divise en deux le don reçu, et va porter la moitié à sa voisine qui fait de même. Après, elle fera manger sa famille.

Nous demandons la grâce de demeurer dans le Corps vivant du Christ.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Message pour le Carême 2008 (trad. Libreria Editrice Vaticana)

« Elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre »

      Combien significatif est l'épisode évangélique de la veuve qui, dans sa misère, jette dans le trésor du Temple « tout ce qu'elle avait pour vivre ». Sa petite monnaie, insignifiante, est devenue un symbole éloquent : cette veuve a donné à Dieu non de son superflu, et non pas ce qu'elle avait, mais ce qu'elle est ; elle-même, tout entière.

      Cet épisode émouvant s'insère dans la description des jours qui précèdent immédiatement la Passion et la mort de Jésus, « lui qui, comme le note saint Paul, s'est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté » (2Co 8,9). Il s'est donné tout entier pour nous... À son école, nous pouvons apprendre à faire de notre vie un don total. En l'imitant, nous réussissons à devenir disposés, non pas tant à donner quelque chose de ce que nous possédons, qu'à nous donner nous-mêmes. L'Évangile tout entier ne se résume-t-il pas dans l'unique commandement de la charité ? La pratique ... de l'aumône devient donc un moyen pour approfondir notre vocation chrétienne. Quand il s'offre gratuitement lui-même, le chrétien témoigne que c'est l'amour et non la richesse matérielle qui dicte les lois de l'existence. C'est donc l'amour qui donne sa valeur à l'aumône, lui qui inspire les diverses formes de don, selon les possibilités et les conditions de chacun.

http://levangileauquotidien.org

 






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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