Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
30 septembre 2017

Évangile et Homélie du samedi 30 Sept 2017...Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée!



Samedi 30 septembre 2017

Nous sommes dans la 25e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Jérôme, prêtre et docteur de l’Église († v. 420), St Francisco de Borja, général de la s.j. (1510-1572)


Lectures de la messe

Première lecture (Za 2, 5-9.14-15a)

Lecture du livre de Zacharie le prophète

Moi, Zacharie,
    je levai les yeux et voici ce que j’ai vu :
un homme qui tenait à la main une chaîne d’arpenteur.
    Je lui demandai :
« Où vas-tu ? »
Il me répondit :
« Je vais mesurer Jérusalem,
pour voir quelle est sa largeur
et quelle est sa longueur. »
    L’ange qui me parlait était en train de sortir,
lorsqu’un autre ange sortit le rejoindre
    et lui dit :
Cours, et dis à ce jeune homme :
Jérusalem doit rester une ville ouverte,
à cause de la quantité d’hommes et de bétail
qui la peupleront.
    Quant à moi, je serai pour elle
– oracle du Seigneur –
une muraille de feu qui l’entoure,
et je serai sa gloire au milieu d’elle.
    Chante et réjouis-toi, fille de Sion ;
voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi
– oracle du Seigneur.
    Ce jour-là, des nations nombreuses
s’attacheront au Seigneur ;
elles seront pour moi un peuple,
et j’habiterai au milieu de toi.
Alors tu sauras que le Seigneur de l’univers
m’a envoyé vers toi.


            – Parole du Seigneur.

Psaume Jr 31, 10, 11-12ab, 13)

Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.

« Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.

« La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »

Évangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 9, 43b-45)

En ce temps-là,
    comme tout le monde était dans l’admiration
devant tout ce qu’il faisait,
Jésus dit à ses disciples :
    « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant :
le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. »
    Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole,
elle leur était voilée,
si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens,
et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole.


            – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Rebondissant sur la confession de foi de Saint Pierre, Jésus avait essayé une première fois d’annoncer sa Passion désormais proche ; mais en vain : le premier des Apôtres n’avait pas pu entendre cette prophétie qui n’entrait pas dans ses vues sur les conditions de l’avènement du Règne de son Maître. Entre la première et la seconde annonce que nous venons d’entendre, se situent la Transfiguration et la libération-guérison d’un enfant possédé. D’une part une confirmation par le Père de l’identité profonde de Jésus : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai élu, écoutez-le » (9, 36) ; de l’autre une guérison suivie d’un geste symbolique : « Jésus menaça l’esprit impur, il guérit l’enfant et le remit à son père » (9, 43).

 

L’inclusion de ces épisodes entre les deux annonces de la Passion du Fils de l’homme, nous invite à établir un lien étroit entre les événements relatés et la Pâque de Notre-Seigneur : par sa Passion victorieuse, Jésus va nous arracher à l’emprise de l’ennemi qui nous tient en son pouvoir, et nous remettre à son Père afin qu’il soit aussi notre Père.Dieu désire faire de nous ses enfants : tel est le cœur de la Bonne Nouvelle ; et c’est pour réaliser ce dessein de salut qu’il a envoyé son Fils unique, car lui seul est « digne de prendre le livre et d’en ouvrir le sceau » (Ap 5, 2). Or, comment a-t-il « remporté la victoire, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David » (Ap 5, 5) ? Ni par puissance, ni par force, mais par la folie de la Croix (1 Co 1,18). C’est par son immolation que l’Agneau triomphe ; c’est par l’effusion de son sang qu’il « rachète pour Dieu des hommes de toute tribu, langue, peuple et nation » (Ap 5, 9).

Voilà ce que nous avons « à bien nous mettre en tête nous aussi : le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes » pour triompher de la violence aveugle par sa patience et sa douceur ; pour tuer la haine par le glaive de l’amour et de la miséricorde. Si nous voulons travailler et nous mettre en peine avec Jésus pour le salut du monde, il nous faut réentendre ce qu’il vient de dire à ses proches quelques versets plus haut : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive » (Lc 9, 23).  « Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux ». Ils ne pouvaient pas envisager que le Messie se fasse proche de l’homme au point de s’en rendre solidaire dans la souffrance et la mort. Le pouvons-nous davantage de nos jours ? Un Dieu qui s’humilie à ce point entre-t-il dans nos vues sur ce que devrait être sa toute-puissance ? Pourtant que vaudrait pour nous l’amour de Dieu s’il était incapable de nous arracher à la tombe ? Et comment nous en arracherait-il sans y descendre ? Certes nous pouvons adhérer rationnellement à cette explication ; et néanmoins, nous aussi, « nous avons peur d’interroger le Maître sur ces paroles » concernant sa Passion, tant elles heurtent notre a priori et révèlent notre peur de la souffrance.

 

Puisse la Parole de Dieu triompher de nos résistances et nous donner l’audace de l’espérance afin de pouvoir discerner, au cœur des épreuves et des contradictions qui nous accablent, l’aube du jour de Dieu qui s’annonce. Jour de joie et de victoire pour ceux qui se seront engagés de tout leur cœur dans le combat de l’amour contre la haine, du pardon contre la rancœur, de la réconciliation contre la discorde, fusse au prix de leur propre vie : « Qui veut sauver sa vie la perdra ; mais qui perd sa vie à cause de moi la sauvera » (Lc 9, 24).

 

Seigneur, Père Saint, toi seul peut nous révéler l’insondable mystère de la Rédemption et nous faire pressentir dans la folie de la Croix de ton Fils, la révélation de son Amour miséricordieux. Envoie sur nous l’Esprit de vérité, car sans lui, nous sommes aussi démunis que les Apôtres et nous ne comprenons pas davantage qu’eux les Paroles de Jésus. Que le Paraclet nous conduise à la vérité toute entière en dévoilant pour nous le sens caché des Ecritures. Nous t’en prions, Père : plonge-nous dans le Feu de Pentecôte, car comment pourrions-nous témoigner au cœur du monde de la victoire du Ressuscité, si nous ne vivons pas de sa vie ?

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes»

Aujourd'hui, après plus de deux mille ans, l'annonce de la passion de Jésus continue de nous provoquer. Que l'Auteur de la Vie annonce qu'Il sera livré entre les mains de ceux-là même pour qui Il est venu tout donner, voilà qui est clairement provocateur. L'on pourrait dire: ce n'était pas nécessaire, c'était exagéré. Nous négligeons toujours le poids qui accable le cœur du Christ, notre péché, le plus radical des maux, la cause et l'effet de ce que nous nous mettons à la place de Dieu. Plus encore, de ce que nous ne nous laissons pas aimer par Dieu et nous efforçons de demeurer dans nos courtes vues et l'immédiateté de notre présent. Il nous est aussi nécessaire de nous reconnaître pécheurs que d'admettre que Dieu nous aime dans son Fils Jésus-Christ. En fin de compte, nous sommes comme les disciples, qui «ne comprenaient pas cette parole; elle était voilée pour eux, afin qu'ils n'en eussent pas le sens; et ils craignaient de l'interroger à ce sujet» (Lc 9,45).

Disons-le avec une image: au Ciel, nous pourrons trouver tous les vices et tous les péchés sauf l'orgueil, car l'orgueilleux ne reconnaît jamais ses fautes et ne se laisse pas pardonner par un Dieu qui aime au point de mourir pour nous. Dans l'enfer, nous pourrons trouver toutes les vertus, moins l'humilité, car la personne humble se connaît vraiment et sait très bien que, sans la grâce de Dieu, elle ne peut pas ne pas L'offenser, ni correspondre à sa Bonté.

L'une des clés de la sagesse chrétienne est de reconnaître la grandeur et l'immensité de l'Amour de Dieu, tout en admettant notre petitesse et la vilénie de notre péché. Que nous sommes lents à comprendre! Le jour où nous découvrirons que l'Amour de Dieu nous était si proche, nous dirons comme saint Augustin, avec des larmes d’Amour: «Je t'ai aimé bien tard, mon Dieu!». Ce jour pourrait être aujourd'hui. Ce jour peut être aujourd'hui. Pourquoi pas?

 

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

Nous fêtons aujourd’hui saint Jérôme, père de l’Église et éminent traducteur de la Bible. Adressons-lui notre prière : « Jérôme, toi qui nous as précédé sur le chemin des Écritures, aide-moi à recevoir l’Évangile de ce jour avec la foi qui permet d’y discerner la Parole que Jésus veut m’adresser aujourd’hui. »

Demande

Seigneur Jésus, ouvre toutes grandes mes oreilles à l’intelligence des Saintes Écritures !

Points de réflexion

1. Saint Jérôme disait qu’ignorer les Saintes Écritures revient à ignorer le Christ lui-même. En effet, c’est à travers le texte biblique que l’on comprend que le dessein de Dieu sur l’humanité consiste à nous permettre de vivre dans une communion parfaite avec Dieu. Or, cette communion se réalise avec le Christ, par lui et en lui. Oui, les Saintes Écritures disent en quelque sorte quel est le grand secret de Dieu : son amour pour chacun d’entre nous, un amour qui veut nous rapprocher au plus intime de lui-même. En somme, ce que Dieu veut, c’est que nous ne fassions « qu’un » avec lui et que nous partagions sa vie divine. Comment Dieu nous a-t-il manifesté l’intensité de son amour ? Il nous l’a témoigné par la mort de Jésus sur la croix, car « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Cela est vite dit, mais pas si simple à comprendre, au point que les disciples eux-mêmes ne percevaient pas le sens de cette parole et elle leur demeurait voilée, dit l’Évangile.

 

2. Jésus lui-même nous invite à ouvrir bien grandes nos oreilles ! L’écoute devient ainsi la première de toutes les qualités du chrétien et la condition pour entrer dans la compréhension de son message. Car Dieu se révèle aux hommes en leur faisant entendre progressivement sa Parole, jusqu’à son expression pleine et définitive en la personne du Christ. L’homme qui écoute cette Parole entre en dialogue avec Dieu et lui répond, avec l’aide de la grâce, en lui soumettant son intelligence et sa volonté : c’est cela l’écoute et c’est cela l’« obéissance de la foi ». Le dialogue qui s’instaure entre Dieu et l’homme est empreint de confiance et s’exprime toujours par une libre adhésion du cœur. L’obéissance (ob-audire) à Dieu n’est rien d’autre que la soumission à la Parole écoutée. « Ouvrir bien grandes ses oreilles », comme le demande Jésus, traduit cette capacité originelle qu’a l’homme de recevoir Dieu.

 

3. Et que fait en nous cette Parole de Dieu si nous apprenons à l’écouter ? Voici ce que répond le saint curé d’Ars : « La Parole de Dieu est semblable à cette colonne de feu qui conduisait les Juifs lorsqu’ils étaient dans le désert, qui leur montrait le chemin par où ils devaient passer, qui s’arrêtait lorsqu’il fallait que le peuple s’arrêtât et marchait quand il fallait qu’il marchât ; de sorte que ce peuple n’avait qu’à être fidèle à la suivre et il était sûr de ne pas s’égarer dans sa marche. Oui, elle fait la même chose à notre égard : elle est un flambeau qui brille devant nous, qui nous conduit dans toutes nos pensées, nos desseins et nos actions ; c’est elle qui allume notre foi, qui fortifie notre espérance, qui enflamme notre amour pour Dieu et pour le prochain ; c’est elle qui nous fait comprendre la grandeur de Dieu, la fin heureuse pour laquelle nous sommes créés, les bontés de Dieu, son amour pour nous, le prix de notre âme, la grandeur de la récompense qui nous est promise. »

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur Jésus, ta Parole me fait vivre ! Toi-même avais rappelé que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais… de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. Fais-moi la grâce d’expérimenter, comme saint Jérôme, que ta Parole est une véritable nourriture.

Résolution

Afin que les Saintes Écritures me deviennent plus familières, il n’y a pas d’autre moyen que de les côtoyer. Cela est vital pour un baptisé qui vit de la Parole de Dieu ! Entreprendre la lecture suivie de la Bible, par exemple un chapitre par jour, est un moyen réaliste et à la portée de chacun pour y parvenir.

Emanuelle Pastore, consacrée de RC

http://www.regnumchristi.fr



 

« Comme tout le monde était dans l’admiration devant tout ce qu’il faisait, Jésus dit à ses disciples : « Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes."

Jésus prend ses disciples à part et il a une expression très forte : « Mettez- vous bien en tête ce que je vous dis là. Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. » Jésus perçoit bien que pour ses proches c’est difficile de regarder la réalité en face : Le rejet du fils de l’homme. Les paroles de Jésus restent voilées malgré des évidences, malgré une multitude d’explications, il n’y a rien à faire. Jésus sait bien que ses disciples ne comprennent pas, il faudra la Croix et cela est très souffrant. « Tu comprendras plus tard, » dira-t-il à Pierre qui refuse de se faire laver les pieds. Jésus fait des miracles, ressuscite les morts. Nous avons très envie de lui dire : « Seigneur, reste avec nous ». Nous sommes si bien dans l’euphorie de ce qui se vit et qui est si beau. Jésus qui fait tellement de bonheur au milieu de nous. Il rassemble dans la paix, mais il va souffrir. Il sera vendu, trahi, immolé. Il va être traîné devant les tribunaux comme un malfaiteur ! C’est ce chemin de douleur qui rejoindra toute l’humanité dans la douleur. Jésus va rejoindre toute personne dans la souffrance. Il rejoindra toute l’humanité dans la profondeur de sa détresse.

« Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, elle leur était voilée, » Ces paroles choquantes, Jésus les dit à ceux qui l’accompagnent, à ceux qu’il a choisis, Jésus ne fait que redire ce que les prophètes ont exprimés en d’autres termes : « vous écoutez sans rien comprendre… vous voyez sans rien voir. » Malgré ce qu’il voit venir, il ne recule en rien pour faire connaître son Royaume. Nous entendons aussi cette Parole et nous acceptons de le suivre sur ce chemin. Un éducateur, un papa ou une maman qui prendrait son enfant à part et qui lui dirait : « Écoute bien ce que je te dis, fais-le rentrer dans ta tête » montrerait la gravité de la situation ! Jésus annonce que le fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. C’est la deuxième annonce de la passion qui manifeste combien Jésus rejoint l’humanité dans sa détresse pour la sauver. Dieu n’est pas absent de nos cris, de nos souffrances, de nos meurtrissures, il les portera sur sa Croix. Mais la souffrance de l’humanité et sa détresse nous angoisse !

 

" si bien qu’ils n’en percevaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur cette parole." Jésus refuse que nous soyons aveugles. Il nous informe que le suivre sur notre chemin de croyants, comportera des difficultés fortement ressenties. Nous sommes appelés pour ne rien préférer au Christ, ni pour prendre un autre chemin que le sien. « L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle, apporter aux opprimés la libération. » Seule la Résurrection nous fera saisir l’amplitude du Salut opéré par Jésus. Désormais toute solitude, toute détresse et tout manque de soutien sera habité par Dieu. La communauté chrétienne est une communauté ouverte, elle prend soin désormais de toute détresse, de toute souffrance, elle répond au cri du pauvre avec la compassion de Marie, la mère de compassion. Toute l’humanité, qui est notre famille, est appelée à la vie.

Nous demandons à Dieu la grâce de nous venir en aide, que nous soyons guéris pour être un soutien auprès de ceux qui souffrent.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes »

      « Qui s'élève sera humilié, et qui s'abaisse sera élevé » (Mt 23,12)... Imitons le Seigneur qui est descendu du ciel jusqu'au dernier abaissement, et qui, en retour, a été élevé du dernier rang jusqu'à la hauteur qui lui convenait. Découvrons tout ce que nous enseigne le Seigneur pour nous conduire à l'humilité.

      Petit bébé, le voici déjà dans une grotte, couché non dans un berceau, mais dans une mangeoire. Dans la maison d'un artisan et d'une mère sans ressources, il est soumis à sa mère et à son époux. Se laissant enseigner, écoutant ceux dont il n'avait nul besoin, il interrogeait, mais pourtant de telle sorte que par ses interrogations, on s'étonnait de sa sagesse. Il se soumet à Jean, et le Maître reçoit de son serviteur le baptême. Jamais il n'a résisté à ceux qui se dressaient contre lui, et n'a pas fait preuve de sa puissance invincible pour se libérer des mains qui l'enchaînaient, mais il s'est laissé faire, comme impuissant, et dans la mesure où il l'a jugé bon, il a donné prise sur lui à un pouvoir éphémère. Il a comparu devant le grand prêtre en qualité d'accusé ; conduit devant le gouverneur, il s'est soumis à son jugement, et alors qu'il pouvait répondre aux calomniateurs, il a subi en silence leurs calomnies. Couvert de crachats par des esclaves et des servants indignes, il a été enfin livré à la mort, à une mort infamante aux yeux des hommes. Voilà comment s'est déroulé sa vie d'homme depuis sa naissance jusqu'à sa fin. Mais après un tel abaissement, il a fait éclater sa gloire... Imitons-le pour arriver, nous aussi, à la gloire éternelle.

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie sur l'humilité, 5-6 (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 232 rev.)

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


Nos sources:

 


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

 

Homélie ou Méditation du jour

 

1. Père Philippe

 

http://www.meinau-catholiques.org

 

2. Abbé A

 

http://evangeli.net/evangile

 

3. Frère F.

 

http://www.regnumchristi.fr

 

4. Père Gilbert Adam

 

http://www.pere-gilbert-adam.org

 

5. Pape P.

 

http://levangileauquotidien.org

 

 

 


 

 

 

  

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 046 069
Publicité