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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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16 avril 2019

La confession:extraits de conseils et guides

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Il ne saurait y avoir de confession sérieuse sans cette préparation que l'on appelle examen de conscience dont on attend la grâce de la contrition.

L'examen de conscience
- permet de se mieux connaître soi-même,
- permet de découvrir des péchés auxquels on ne pense jamais,
- permet de mieux orienter nos efforts et de mieux prendre des résolutions,
- permet de mieux se confesser et de tirer davantage de grâces de la confession.

L'examen de conscience se fait avant la confession, à l'église, ou chez soi, seul et dans le silence selon les conseils du Seigneur : Pour toi lorsque tu prie, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans ce qui est secret, et ton Père qui voit ce qui est secret, te le revaudra (Saint Matthieu VI 6).
Il faut d'abord, prier pour demander l'aide de Dieu afin de bien chercher nos péchés, condition indispensable pour faire une bonne confession.

Ainsi donc, lorsque vous serez seul et parfaitement tranquille, sûr de n'être pas dérangé, vous vous mettrez à genoux devant un crucifix, vous fermerez les yeux puis :
- vous ferez lentement le Signe de la Croix ;
- vous réciterez le Je confesse à Dieu ;
- après un court temps de silence vous réciterez le Notre Père, le Je vous salue Marie et le Je crois en Dieu.
Après cela, vous lierez (ou vous inventerez) une prière pour demander au Seigneur de vous aider à examiner votre conscience et de vous donner la grâce d'une bonne confession :

Seigneur, aidez-moi à connaître mes péchés, éclairez-moi, ouvrez mes yeux, éloignez de moi le démon qui me cache la vérité, aidez-moi à connaître ce que j'ai fait contre vous, contre mon prochain et contre moi-même. Montrez-moi que j'ai péché par des actions mauvaises et méchantes, par des paroles déshonnêtes et fausses, par des pensées inconvenantes... Montrez-moi mes oublis et mes omissions à faire et à dire le bien. Seigneur, mettez en moi la grâce de regretter sincèrement le mal que j'ai fait et l'omission du bien. Faites-moi la grâce de la contrition par amour de Vous, d'une franche et bonne confession et d'une sincère réparation.

O Marie, Mère de Dieu et ma Mère, en vertu de ce tendre et fidèle amour avec lequel Jésus, attaché à la Croix, vous a confiée à saint Jean, je me confie à vous. Je vous supplie de veiller sur moi, de m'assister et de ne pas me quitter pendant que j'examine ma conscience.

Mon bon ange gardien, à qui la divine Providence m'a confié, je regrette de n'avoir pas été assez attentif à vos inspirations ; je vous demande, aujourd'hui, de m'éclairer, de me protéger, de me diriger et de me gouverner, pour que je fasse un bon examen de ma conscience.

Après cette prière, vous pouvez commencer à examiner votre conscience. Il est nécessaire de vous munir d'un papier et d'un crayon et d'écrire vos péchés comme ils viennent.

Ensuite, vous pourrez rédiger votre confession avec ordre (péché contre Dieu, contre le prochain, contre vous-même). Vous commencerez par écrire la date (approximative) de votre dernière confession et vous ajouterez :
- si elle a été bien faite ou non,
- si elle a été bien préparée ou non,
- si vous y avez caché ou non quelque chose volontairement ou involontairement,
- si vous avez bien fait pénitence,
- si vous avez tenu votre résolution,
- si vous avez ou non tenu compte de ce que le prêtre vous a dit en confession.

Seigneur Jésus, pour accomplir convenablement mon pélerinage sur le tombeau des apôtres, j'ai décidé de venir confesser mes péchés pour obtenir votre pardon. Tel que j'aimerais me présenter devant vous à la fin de ma vie terrestre, je souhaite me tenir maintenant devant vous et, par la sainte communion, je veux vous recevoir, dans un coeur purifié et décidé à vous aimer.

En commençant mon examen de conscience, je vous supplie de me communiquer vos grâces : donnez-moi votre lumière pour que je connaisse bien mes fautes, donnez-moi votre amour pour que je lés déplore avec une véritable contrition, donnez-moi votre vérité pour que je les accuse avec humilité et sans détour, donnez-moi votre force pour que fasse une sincère pénitence et une vraie réparation. Parce que je sais combien j'ai besoin d'être purifié et fortifié, j'implore votre pardon et je m'engage, autant que je le puis, avec le secours de votre sainte grâce, d'user de toutes les ressources de ma nature pour être converti et changer de vie afin de la rendre conforme à la vôtre.

Il m'arrive souvent de prendre certaines résolutions, mais le temps passe si vite que je me présente devant vous en ayant à peine esquissé les efforts et les oeuvres que je m'étais proposé. Je vous demande pardon pour n'avoir pas prié comme je l'avais résolu, pour n'avoir pas accompli les sacrifices que j'avais décidés, pour n'avoir pas fait les charités que j'avais promises. Outre que je n'ai pas fait les pénitences que je voulais m'imposer au regard de mes fautes passées, je n'ai pas réparé toutes les injustices dont j'étais l'auteur et je n'ai pas réformé les habitudes qui m'éloignent de vous. En réparation, je m'attacherai à faire ce qui a manqué, de sorte qu'à l'offertoire de la messe, je puisse vous offrir mon observance attentive, mes exercices de piété et mes mortifications.

Vous voulez, Seigneur, que je vous aime de tout mon coeur et que j'observe fidèlement vos commandements, mais je suis tellement soucieux des biens et des jugements du monde, j'ai tellement peur de ce que pourraient penser de moi mes contemporains, que je vous aime mal, souvent après les autres et même après les choses. Je détermine trop rarement mes paroles et mes actions en fonction de votre gloire, j'invoque trop rarement votre secours avant de parler ou d'agir. Je vous aime si peu que je n'ai jamais sérieusement pris la résolution de vous consacrer une partie précise du temps que vous me donnez, en revanche, pour mon travail comme pour mes loisirs, mes activités et mes repos sont calculés et prévus. Je vous demande l'éternité bienheureuse mais, chaque semaine, je ne vous donne qu'avec parcimonie quelques instants de piété. Ayant fait de mon travail une sorte de dieu jaloux, seul règlement incontournable de ma vie, j'en prends souvent prétexte pour éviter de participer à la prière publique autrement que quand j'y suis obligé.

Par grâce, je crois, mais je ne donne pas une adhésion ferme aux vérités que vous nous avez révélées et que l'Eglise enseigne. Comment le ferai-je, puisque je prends trop peu soin de ma formation chrétienne ? Je suis médiocrement attentif à votre Parole que j'écoute sans recueillement et que je ne lis ni ne médite assez souvent ; non seulement je ne m'impose pas de fortifier ma foi par des lectures ou des instructions religieuses, mais il m'arrive de lire et d'écouter des choses que je sais nuire à ma foi. Mes lectures spirituelles sont si faibles que je n'ai même pas lu entièrement les feuilles que l'on met à ma disposition. Je vous demande régulièrement les dons de sagesse, d'intelligence et de conseil, mais je ne me donne pas les moyens de connaître votre enseignement.

Quant à déclarer ma foi chrétienne, faisant fi du don de force que m'accordez, je préfère me réputer trop faible, et après avoir abandonné le discours, en raison de mes faibles lumières, je ne montre plus l'exemple. Dans ma vie privée, comme dans ma vie publique, mes actes ou mes paroles, calquées sur ceux des autres, ne témoignent pas que j'appartiens au Christ. Comment le ferai-je puisque je ne prends pas soin de ma prière ? La prière du matin, pourtant si courte et si simple, m'est devenue un tour de force inhabituel. Ma prière du soir est trop souvent une routine externe où je ne cherche pas un entretien avec vous, en esprit et en vérité. J'ai perdu l'habitude de vous remercier pour vos bienfaits que je ne cherche d'ailleurs pas à voir, de vous demander pardon pour mes fautes que je ne cherche d'ailleurs pas à connaître, d'invoquer votre secours et de prendre chaque jour une résolution précise, possible et utile à ma conversion. Je pense rarement à vous offrir mon travail, mes joies et mes souffrances ; j'ai trop peu recours à vous dans les difficultés, les dangers et les tentations. Je vous demande régulièrement le don de piété mais je ne me donne pas les moyens de m'affermir dans la prière.

Je n'ai pas pour vous les attentions que je devrais avoir. Comment les aurais-je, puisque je n'ai guère de considération pour votre présence en moi ? L'orgueil me fait regarder les petits actes de piété comme des enfantillages parce que je n'ai pas l'humilité pour m'y plier. Il m'est arrivé de dire votre nom sans amour et sans respect, de plaisanter sur les choses saintes, de traiter avec mépris les petites oeuvres de piété, de ne m'être pas tenu dans les église avec toute la décence qui convient. J'ai parfois manqué de respect et de dévotion envers la Vierge Marie et envers les saints. Ma pratique religieuse est strictement circonscrite à l'obligation ; je suis la messe distraitement, sans chercher le sens des gestes et des attitudes, m'y refusant même, quelquefois. Je me suis aussi parfois laissé aller à quelques superstitions et je n'ai pas toujours fermement refusé la voyance, la magie et le spiritisme. Je vous demande régulièrement le don de la crainte de Dieu mais je ne me donne pas les moyens de fonder en moi le sens délicat de votre présence.

Je professe que j'appartiens à l'Eglise et je n'hésite jamais à exiger impérieusement ses services, mais je n'en suis pas réellement le fils. Comment le serai-je puisque je la considère plus comme une institution d'hommes que comme l'épouse de Jésus Christ ? Je me réclame de notre Saint-Père le Pape, mais je lis peu les textes qu'il nous donne, je discute parfois les règles morales qu'il nous rappelle, je ne parle pas de lui avec le respect qui est dû au Souverain Pontife, vicaire de Jésus-Christ et il m'arrive rarement de prier à ses intentions et d'offrir pour lui mes peines et mes souffrances. Je dis que l'Eglise est ma mère, mais, trop souvent, je la traite comme un service public qui doit être à ma disposition. J'ai bien des difficultés à plier mon intelligence à l'obéissance de la foi quand elle m'enseigne les vérités qu'elle a reçu de vous, à plier ma volonté à l'observance des commandements quand elle m'invite à ce que vous ordonnez, à plier mon coeur aux sacrements et aux sacramentaux quand elle me transmet les grâces qu'elle reçoit de vous. Lorsqu'un ministre de l'Eglise, en chaire, me donne des conseils, m'indique des moyens spirituels, me montre les implications de ma foi, je suis prompt à soulever toutes les impossibilités possibles et imaginables pour éviter de mon convertir. Enfin, je réclame beaucoup des prêtres, mais je prie rarement pour eux et je ne participe pas selon mes moyens aux besoins matériels de l'Eglise.

A la fin de votre examen de conscience, vous noterez votre (ou vos) résolution (s).
Ce travail fini, vous réciterez votre acte de contrition puis vous direz : Que Dieu Tout-Puissant m'accorde le pardon, l'absolution et la rémission de mes péchés ; puis vous ferez le Signe de la Croix.
Vous emporterez votre examen de conscience en confession ou vous en ferez la lecture.
Après votre examen de conscience, vous pourrez écrire les questions de tous ordres que vous souhaiterez poser au prêtre.

Comment examiner sa conscience

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Proposition de traduction française du texte latin donné aux pages 116, 117, 118 & 119 du RITUEL ROMAIN DE LA PENITENCE, sous le titre APPENDIX III : SCHEMA PRO CONSCIENCIAE DISCUSSIONE.

I. Le plan d'examen de conscience, ici proposé, sera complété et adapté selon les conditions diverses de lieux ou de personnes.

II. Avant de recevoir le Sacrement de Pénitence, en faisant son examen de conscience, il convient, avant tout, de s'interroger sur les points suivants :

1. Suis-je poussé à m'approcher du Sacrement de Pénitence par un désir sincère de purification, de conversion, de renouvellement de vie et celui d'un amour plus profond de Dieu, ou bien serait-ce pour moi comme un fardeau dont je me charge le plus rarement possible ?

2. Ai-je oublié, ou ai-je tu de propos délibéré, dans mes confessions passées, certains péchés graves (ou douloureux à avouer) ?

3. Ai-je accompli la pénitence qui m'a été imposée ? Ai-je réparé les injustices dont j'ai été l'auteur ? Me suis-je proposé de réformer ma vie selon l'Evangile ? Me suis-je appliqué à mettre en pratique mes résolutions ?

III. A LA LUMIERE DE LA PAROLE DE DIEU? QUE CHACUN EXAMINE SA VIE.

Le Seigneur dit : TU AIMERAS LE SEIGNEUR TON DIEU DE TOUT TON COEUR, DE TOUTE TON AME ET DE TOUT TON ESPRIT. (Saint Matthieu XXII 37).

1. Mon coeur est-il tourné vers Dieu de sorte que je l'aime en vérité plus que tout, comme un fils aime son père, dans la fidèle observance de ses commandements, ou bien suis-je plutôt soucieux des biens de ce monde ? Dans l'action, mon intention est-elle droite ?
2. Ma foi en Dieu, qui nous a parlé par son Fils, est-elle solide ? Ai-je donné une adhésion ferme à l'enseignement de l'Eglise ? Ai-je pris soin de ma formation chrétienne, en étant attentif à la Parole de Dieu (dans l'Eglise) avec force et sans crainte ? Me suis-je montré de bon coeur chrétien dans ma vie privée ? Dans ma vie publique ?
3. Ai-je ou non prié tous les matins et tous les soirs comme je le devais ? Ma prière est-elle un véritable entretien d'esprit et de coeur avec Dieu ou bien une simple routine externe ? Ai-je fait à Dieu l'offrande de mon travail, de mes joies, de mes souffrances, de mes peines ? Ai-je recours à Lui dans les tentations ?
4. Ai-je envers le Nom de Dieu respect et amour, ou bien ai-je offensé Dieu par le blasphème, par le faux-serment ou encore en usant de son Nom avec inconvenance ? ai-je manqué de respect envers la Bienheureuse Vierge Marie, les Saints ou les Anges ?
5. Suis-je fidèle au Jour du Seigneur (le Dimanche) et aux fêtes de l'église en prenant une part active, avec piété et attention, à l'assemblée liturgique et particulièrement à la Messe ? Me suis-je soumis aux préceptes de la confession annuelle et de la communion pascale ? Ai-je fait plus que ce qui est obligatoire ?
6. Aurais-je d'autres dieux, c'est-à-dire quelque chose (ou quelqu'un) en quoi je me confie plutôt qu'en Dieu, comme les biens de ce monde, la richesse, la superstition, le spiritisme ou d'autres pratiques absurdes de magie ?

IV. Le Seigneur dit : Tel est mon commandement : QUE VOUS VOUS AIMIEZ LES UNS LES AUTRES COMME JE VOUS AI AIME (Saint Jean XV 12).

1. Ai-je un véritable amour de mon prochain, ou bien est-ce que je tire profit de mes frères en me servant d'eux dans mon intérêt ? Ou en leur faisant ce que je ne veux pas supporter de la part des autres ? Leur ai-je donné une grave occasion de pécher par des propos ou des actes mauvais ?
2. Examinez si, dans votre famille, grâce à votre patience et un véritable amour, vous avez contribué au bien et au bonheur de tous les autres :
- les enfants obéissent-ils à leurs parents ? Leur témoignent-ils du respect ? Leur viennent-ils en aide dans leurs besoins matériels et spirituels ?
- les parents se préoccupent-ils de l'éducation chrétienne de leurs enfants et les soutiennent-ils de leur bon exemple et de leur autorité de parents ? Ne lassent-ils pas leur enfants ?
- les époux sont-ils fidèles l'un à l'autre dans leur coeur et dans leur conduite envers autrui ?
3. Ai-je une part de mes biens pour ceux qui m'apparaissent plus pauvres ? En ce qui dépend de moi, est-ce que je défends les opprimés ? Est-ce que je porte secours aux malheureux ? Est-ce que je viens en aide à ceux qui sont dans le besoin ? Ou bien ai-je eu du mépris pour mon prochain, surtout pour les pauvres, les infirmes, les vieillards et les étrangers ?
4. Dans ma façon de vivre, ai-je souvenir de la mission que j'ai reçue lors de ma confirmation ? ai-je pris part aux oeuvres d'apostolat et de charité de l'Eglise ? Ai-je apporté mon soutien à l'Eglise et au monde dans leurs besoins ? Ai-je prié pour l'unité de l'Eglise ? Pour l'Evangélisation des peuples ? Pour la sauvegarde de la paix et de la justice ? etc.
5. Me suis-je soucié du bien et de la prospérité de la communauté humaine dans laquelle je vis, ou bien suis-je dans la conduite de ma vie uniquement préoccupé de moi-même ? Suis-je pour ma part et selon mes moyens attaché à promouvoir la justice, l'honnêteté des moeurs, la concorde, l'amour dans la société humaine ? Ai-je rempli mes devoirs civiques ? Acquitté le juste impôt ?
6. Dans mon travail ou ma fonction, suis-je juste, actif, honnête en accomplissant avec amour ma tâche pour la société ? Ai-je donné aux ouvriers et à ceux qui me servent un juste salaire ? Ai-je respecté mes promesses et mes engagements ?
7. Ai-je accordé aux autorités légitimes l'obéissance et le respect qui leur sont dus ?
8. Si quelque fonction ou quelque autorité m'ont été confiées, en fais-je l'exercice dans mon propre intérêt ou pour le bien des autres, en esprit de service ?
9. Ai-je respecté la vérité et la fidélité ou bien ai-je fait du tort à autrui par des paroles trompeuses, des calomnies, des médisances, des jugements téméraires ou par la violation du secret ?
10. Ai-je porté atteinte à la vie ? A l'intégrité physique ? A la réputation ? A l'honneur ? Aux biens des autres ? Leur ai-je causé quelque dommage ? Ai-je conseillé ou procuré l'avortement ? Ai-je entretenu de la haine pour quelqu'un? Me suis-je séparé avec animosité, injures, désir de vengeance ? Par égoïsme, me suis-je rendu coupable de négligence à témoigner de l'innocence de quelqu'un accusé injustement ?
11. Ai-je volé du bien d'autrui ? Ai-je eu un désir désordonné et injuste, ou ai-je causé quelque dommage aux biens d'autrui ? Me suis-je soucié de restituer le bien d'autrui et de réparer les dommages commis ?
12. Si j'ai souffert quelques injustice, ai-je été par amour du Christ disposé à la paix et à pardonner ou bien reste-t-il en moi de la haine et du désir de vengeance ?

V. Le Seigneur dit : CELUI QUI AIME MES COMMANDEMENTS ET QUI LES GARDE, C'EST CELUI-LA QUI M'AIME. (Saint Jean XIV 21).

1. Quelle est donc l'orientation profonde de ma vie? Suis-je entraîné par l'espérance de la Vie Eternelle ? Ai-je veillé au progrès de ma vie spirituelle ? Ai-je l'habitude de l'oraison ? De pieuses lectures ? De la méditation de la Parole de Dieu ? De la fréquentation des sacrements ? De la mortification ? Me suis-je attaché à vaincre mes défauts, mes tendances, mes affections dangereuses ? Ai-je raison gardé dans le boire, le manger , Poussé par l'orgueil et la vanité, me suis-je élevé en présence de Dieu avec du mépris pour d'autres m'estimant supérieur à eux ? Ai-je imposé à d'autres ma seule volonté en négligeant leur liberté et leurs droits ?
2. Quel usage ai-je fait du temps, des forces et de dons que j'ai reçus de Dieu comme les talents de l'Evangile ? Tout cela me sert-il à me rendre de jour en jour plus parfait ? Ai-je été oisif et paresseux ?
3. Ai-je supporté avec patience les souffrances et les adversité de la vie ? Comment ai-je mortifié mon corps pour accomplir ce qui manque à la Passion du Christ ? Ai-je observé la loi du jeûne et de l'abstinence ?
4. Ai-je gardé mes sens et tout mon corps dans la pudeur et la chasteté comme le temple du Saint-Esprit appelé à la résurrection glorieuse et comme le signe de l'amour fidèle de Dieu pour les hommes, signe pleinement manifeste dans le sacrement de mariage ? Ai-je profané mon corps par la fornication, l'impureté, des paroles ou des pensées inconvenantes, par des action ou des désirs dépravés ? Me suis-je laissé aller à la sensualité , Me suis-je laissé aller à la sensualité ? Ai-je l'habitude de lectures, de conversations, de spectacles ou de divertissements opposés à l'honnêteté chrétienne et humaine ? Par le désordre de ma conduite, ai-je entraîner autrui au péché ? Dans l'usage du mariage, ai-je observé la loi morale ?
5. Ai-je agi contre ma conscience par crainte ou par hypocrisie ?
6. Ai-je toujours cherché à agir dans la vraie liberté des enfants de Dieu, selon la loi de l'Esprit, ou bien, quelque passion demeure-t-elle en moi dont je suis l'esclave.

Pour faire un examen de conscience on peut s'aider des commandements de Dieu et de l'Eglise, les péchés capitaux, les vertus ou les béatitudes.


GUIDE POUR BIEN EXAMINER SA CONSCIENCE SELON LES DIX COMMANDEMENTSRésultat de recherche d'images pour "image of the sacrament of confession"

1. Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu Le serviras. (...)

Vous n’irez pas à la suite d’autres dieux.


• Est-ce que je cherche à aimer Dieu de tout mon coeur,
de toute mon âme et de toutes mes forces ? (Dt 6:5)
Est-ce que je fais passer quelqu’un au-dessus de Dieu ?
Est-ce que je prie tous les jours ?
• Ai-je été impliqué dans des affaires d’occultisme, telles
que sorcellerie, séances, cartes tarot, cristaux nouvel-âge,
tireuses de cartes, etc. ? Ai-je fait confiance aux
horoscopes ?
• Ai-je communié en état de péché mortel ?
• Ai-je abusé du sacrement du Pardon en mentant au
prêtre ou en omettant délibérément un péché mortel ?
• Ai-je renoncé à une vérité de foi par souci ou par
respect pour l’opinion d’une autre personne?


2. Le nom du Seigneur est saint. C’est pourquoi tu ne peux en abuser.


• Ai-je manqué de respect envers le nom du Seigneur ?
• Ai-je injurié le Seigneur, l’Église, la Sainte Vierge ou les
saints et saintes ? Ai-je juré en utilisant des noms de lieux
saints ou d’objets sacrés ? 


3. Souviens-toi du Jour du Seigneur pour le sanctifier.


• Est-ce que je m’efforce de faire du dimanche un jour
de prière, de repos et de relâche en évitant tout travail
inutile ?
• Suis-je arrivé en retard à la messe ou ai-je quitté l’église
avant la fin sans raison valable ?


4. Honore ton père et ta mère.


• Est-ce que je manifeste révérence et respect envers
mes parents ?
• Ai-je fait du tort à mes parents délibérément ?
• Est-ce que je traite mes enfants avec amour et respect ?
• Est-ce que j’apporte mon soutien à tous les membres
de la famille ? Est-ce que je vois au bien-être de chacun et
chacune ?
• Ai-je négligé mes devoirs familiaux ?
• Est-ce que j’honore et respecte mes supérieurs
légitimes ?


5. Tu ne tueras pas.

• Ai-je fait du tort à quelqu’un en connaissance de cause?
• Ai-je eu un avortement ou ai-je encouragé quelqu’un à
avorter ?
• Ai-je fait des tentatives suicide ? Y ai-je pensé
sérieusement ?
• Ai-je abusé d’alcool ou de drogues ?
• Ai-je conduit quelqu’un à faire le mal par mauvais
exemple ou en l’encourageant à le faire ?


6. Tu ne commettras pas d’adultère.


Pour les personnes mariées
• Suis-je fidèle à mon époux (mon épouse) tant en
pensées qu’en actions ?
• Ai-je eu recours à la contraception ou à la
stérilisation ?
• Mon mariage a-t-il été célébré en dehors de l’Église
sans autorisation officielle ?
Pour les personnes célibataires
• Ai-je eu des relations sexuelles avec quelqu’un d’un sexe ou l’autre ?
Pour tous et toutes
• Est-ce que, délibérément, je me suis arrêté à de la
documentation pornographique : revues, vidéos ou sites
internet ?
• Me suis-je adonné à la masturbation ?
• Ai-je utilisé un langage impudique ou raconté des
histoires sales ?
• Ma tenue vestimentaire est-elle modeste?


7. Tu ne voleras pas.


• Ai-je volé ou accepté des objets volés ?
• Ai-je délibérément détruit la propriété d’autrui ?
• Ai-je triché mes créanciers ?
• Est-ce que j’abuse du jeu ?
• Est-ce que je partage mes biens avec les pauvres et l’Église, selon mes moyens ?
• Ai-je piraté du matériel électronique : vidéos,musique,
logiciels ?


8. Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain.


• Ai-je raconté des mensonges ? Ai-je fait de faux
serments ?
• Ai-je eu recours au plagiat ou à la tricherie
académique ?
• Me suis-je adonné au commérage ? Ai-je révélé des
secrets ou des renseignements confidentiels sans raison
valable ?
• Ai-je détruit la réputation d’une autre personne en
répandant des faussetés à son sujet ou en révélant ses
défauts, ses fautes ou ses péchés?


9. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.


• Ai-je délibérément et consciemment entretenu des

pensées d’ordre sexuel à l’égard d’une personne autre
que mon époux ou mon épouse ?
• Est-ce que je maîtrise mon imagination et mes sens ?
• Ai-je assisté à des pièces de théâtre ou à des films,
regardé des émissions de télé ou des revues contenant
des scènes impudiques avec l’intention délibérée d’en
éprouver des sensations érotiques ? Est-ce que j’exerce
du discernement dans mes choix de lectures ?

10. Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain.

• Ai-je des ressentiments de jalousie envers les biens, les
talents, les habiletés, la beauté des autres ?
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
• Est-ce que j’aime mon prochain ? Y a-t-il quelqu’un que
je n’aime pas ou que je refuse d’aimer ? Ai-je souhaité du
mal ou de la malchance à quelqu’un ?
• Est-ce que je pardonne de tout coeur les personnes
qui m’ont blessé ? Est-ce que j’entretiens de la haine ou
de la rancune à leur égard ? Est-ce que je prie pour mes
ennemis ?
• Ai-je ridiculisé ou humilié quelqu’un ?
• Est-ce que je cherche à venir en aide aux personnes
dans le besoin ?
• Est-ce que je m’aime comme le Seigneur m’aime ?
Est-ce que j’ai soin de ma santé - physique, émotive et
spirituel ?
• Est-ce que je me pardonne mes fautes après les avoir
présentées au Seigneur dans le sacrement du Pardon ?


Commandements et/ou préceptes de l’ÉgliseRésultat de recherche d'images pour "image of the sacrament of confession"

 

 

LES COMMANDEMENTS DE L'ÉGLISE

 

RÉFLEXION

A- L’Église, en ses chefs, a reçu le soin de faire des lois ayant pour but de favoriser l’instruction et la sanctification de ses membres visibles que sont les chrétiens. C’est Notre-Seigneur qui lui a confié ce soin lorsqu’Il a dit à ses Apôtres (et donc aux successeurs de ces derniers) : " Celui qui vous écoute, M’écoute ; celui qui vous méprise, Me méprise. " Et encore : " ...Tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le Ciel ; et tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans le Ciel. "

B- Par ailleurs, l’Église , créée par Jésus dans ce but, continue essentiellement sur la terre l’œuvre de Jésus. Elle le fait principalement par les fonctions et sous l’autorité des Chefs légitimes (Le Pape et les Évêques), lesquels ont reçu la mission et les Grâces nécessaires pour la bonne continuation de cette œuvre.

C- Et l’œuvre a poursuivre est triple : a) Enseigner les fidèles de l’ Église ; b) Les diriger ; c) Et tout cela, en vue essentiellement de sanctifier tous les membres de cette organisation ecclésiale terrestre.

D- Et comme les mentalités changent, cela explique que les Chefs religieux responsables changent parfois les lois de l’Église, afin de les adapter aux formes variables de la vie ; mais cela, sans changer aucunement le fonds des vérités éternelles que Jésus nous a fait connaître.

EXPLICATION

1.- Les Commandements de l’Église, que l’on appelle aussi " les préceptes ", sont à respecter tout autant que les Commandements de Dieu. On doit donc les observer avec soumission et confiance, intelligemment et courageusement, puisqu’ils sont faits pour notre plus grand bien spirituel.

2.- Actuellement (en l’an 2000), ces Commandements sont les suivants :

  • Tu sanctifieras les fêtes d’obligation ;
  • Tu assisteras à la Messe le dimanche et aux fêtes d’obligation ;
  • Tu te confesseras, au moins, une fois l’an ;
  • Tu communieras, au moins, pendant le temps pascal ;
  • Tu jeûneras pendant les jours fixés par l’Église ;
  • Tu ne mangeras pas de viande les vendredis de Carême et les jours fixés par l’Église ( Mercredi des Cendres et Vendredi-Saint ) .
  • La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent.

3.- Les deux premiers Commandements nous précisent la manière dont il faut honorer Dieu publiquement. Ne pas les observer, serait alors s’exposer à devenir étrangers à Notre-Seigneur. Tandis que l’ année chrétienne est si bien distribuée qu’elle nous rappelle ce que Dieu a fait pour nous sauver. C’est de cela que s’occupe la liturgie .(1)

4.- Une fête est une réjouissance à l’occasion d’un événement important, présent ou passé. Et une fête religieuse est un jour de joie surnaturelle , mais aussi de prière en l’honneur de Notre-Seigneur, ou de la Sainte-Vierge, ou de tels autres Saints ou événements religieux historiques, comme par ex. : la naissance du Sauveur à Noël ; Pâques, etc. (2).

3.- Dans l’Église, il y a aussi des fêtes que l’on appelle " d’obligation ". Elles sont dites telles, parce qu’elles font obligation aux chrétiens de marquer ce jour-là par des observances particulières, comme l’assistance à la Messe, ou certains sacrifices de privation à s’imposer, etc.

4.- En France, depuis le Concordat de 1801, les fêtes d’obligation sont au nombre de quatre :

  • Noël (25 décembre), marquant la naissance de Jésus à Bethléem.
  • L’ Ascension de Jésus, dans le Ciel.
  • L’ Assomption de la Ste. Vierge dans le Ciel. (15 août). Et :
  • La Toussaint (1er novembre), jour où on honore ensemble toutes les âmes saintes du Ciel.

(1) L’année chrétienne commence au premier dimanche de l’ Avent (= venue, avènement ) (quatre dimanche avant Noël ) et dont l’Avent prépare la fête de Noël ; tout comme le Carême prépare la fête de Pâques. Toutes les autres grandes fêtes, qui rappellent les grands événements qu’a réalisés Notre-Seigneur, tournent autour de ces deux principales fêtes : Noël et Pâques : C’est ce qu’on appelle le Cycle temporal.

Dans ce cycle temporal, on répartit les fêtes de la Vierge Marie, des Apôtres, des Martyrs et des autres Saints : C’est ce qu’on appelle le Cycle sanctoral.

(2)La date précise de ces fêtes est fixée dans un livre liturgique qui s’appelle le Martyrologe. C’est ainsi que l’Église règle sa prière publique, c’est-à-dire ses offices.

5.- L’ assistance au Saint Sacrifice de la Messe, dont le deuxième Commandement nous signifie l’obligation, est l’acte de Religion par excellence et le centre de toute notre dévotion. Cela se comprend en raison de la Présence réelle de Notre-Seigneur que réalise la Messe, d’une part ; et parce que, d’autre part, elle rend réellement présent le Sacrifice rédempteur de Jésus sur la Croix ; et cela, non pas comme un symbole, mais en une absolue réalité.

6.- L’Église, pour ces raisons, nous fait un devoir grave d’assister à la Messe les dimanches de l’année et aux quatre fêtes d’obligation. Aussi, manquer la Messe ces jours-là (ou la veille en soirée de ces jours-là) sans un motif très sérieux et manifeste, constitue un péché mortel. Car c’est là un outrage à Dieu, venu sur terre en Se revêtant de notre humaine nature, pour nous instruire et nous sanctifier. C’est aussi un dédaigneux mépris pour son Sacrifice rédempteur accompli si généreusement pour nous réhabiliter. C’est enfin une négligence néfaste de nos devoir de Religion et de nos intérêts spirituels.

7.- Les troisième et quatrième Commandements concernent l’obligation, dès l’âge de raison (vers les 5 ou 7 ans, selon la maturité de l’enfant), de confesser nos péchés, au moins une fois dans l’année en cours ; et de recevoir, avec les dispositions nécessaires évidemment, Notre-Seigneur dans la Communion Eucharistique.

8.- L’époque de cette Confession annuelle n’est pas déterminée, mais il est logiquement souhaitable qu’elle soit rapprochée du temps de la Communion pascale, afin de s’y préparer. Mais l’on comprendra facilement - surtout depuis l’ institution de la Communion précoce par le Pape Saint Pie X - qu’il est fort souhaitable, pour le bien de notre âme, de se confesser souvent, même s’il n’y a pas - tant mieux ! - de péché mortel à accuser.

9.- Quant à la Communion pascale, comme son adjectif le précise, elle doit se faire durant " le temps pascal ", lequel va depuis le 4ème dimanche de Carême, jusqu’à la fête de la Sainte Trinité. Mais à ce sujet aussi, si le Précepte exige de communier vers Pâques, il est bien évident qu’il est fortement souhaitable de recevoir dignement Notre-Seigneur dans l’Eucharistie, aussi fréquemment que possible, à condition de s’y bien préparer.

10.- C’est Notre-Seigneur Lui-même qui nous fait cette recommandation : " Si vous ne mangez pas la Chair du Fils de l’Homme, vous n’aurez pas la Vie (divine) en vous. " (St. Jean 6, 54). On comprendra facilement alors combien cette mise en garde du Sauveur Lui-même est faite pour notre plus grand bien.

11.- Mais il est bon ici, d’attirer notre attention particulière sur les conditions de la réception fructueuse de la Communion Eucharistique : Il faut être en état de Grâce, c’est-à-dire non seulement ne pas avoir de péché sur la conscience, mais aussi être dans de bonnes dispositions, à la foi " intellectuelles ", grâce à une connaissance suffisante de ce qu’est l’Eucharistie, et à la fois " affective ", grâce à un désir sincère de Dieu par et dans la Communion sacramentelle.

12.- A ces bonnes dispositions envers la Communion pascale et les autres plus fréquentes, devront être unies l’intention et la détermination sincère de faire sérieusement effort pour vivre le plus et le mieux possible en conformité avec l’exemple que Jésus nous a donné durant son séjour terrestre.

N.B. Gardons-nous d’une Communion sacrilège, en allant communier alors que nous saurions être en état de péché, ou s’en s’être confessé depuis fort longtemps. Que ce soit parce que nous répugnerions à devoir dire nos péchés, ou devoir attendre notre tour ; ou que ce soit " pour faire comme tout le monde " ; ou pour faire croire à l’entourage que nous sommes fervents chrétiens ; etc. : Dans tous les cas, nous reviendrions? alors, de la Sainte Communion, plus gravement coupable que nous l’étions auparavant !

13.- Les jeunes enfants eux-mêmes, dès l’âge de raison que Parents, Prêtres ou catéchistes avisés auront déterminé, doivent recevoir Notre-Seigneur dans l’ Eucharistie, en même temps qu’ils sont dans l’obligation d’assister au Saint Sacrifice de la Messe aux jours prescrits.

14.- La préparation de ces enfants à leurs premières Confessions et Communions doit faire l’objet d’une attention et de soins tout-particuliers. La candeur et la pureté d’esprit des tout-jeunes enfants constituent déjà des dispositions de qualité. Ce n’est pas pour rien que Jésus a dit " Laissez venir à Moi les petits enfants ! " Mais on devra veiller à bien préparer ces derniers à leur première rencontre avec leur Maître Jésus.

15.- La Communion précoce des enfants devra s’accompagner, autant que possible, de la Communion fréquente . Cela sera, bien sûr et d’abord, pour l’intérêt de l’enfant lui-même, mais aussi pour celui des Parents et du milieu familial, la Grâce reçue rayonnant alors sur tous les autres membres du milieu familial ; en proportion, évidemment, des bonnes dispositions intérieures de chacun.

16.- Les cinquième et sixième Commandements de l’Église concernent la "mortification" et "l’abstinence". Ils ne sont pas des devoirs facultatifs : Nous sommes tous pécheurs, et il faut extirper les racines de nos défauts. Or Jésus a recommandé pour cela - après les avoir pratiquées Lui-même - : la prière et la pénitence.

17.- Il faut bien voir que le corps est souvent le complice, ou même l’instigateur de la plupart de nos fautes ; il convient alors qu’il ait aussi sa part dans leur expiation. Ce sont là deux raisons pour faire de ces deux vertus : la mortification et la pénitence, la règle habituelle de notre vie.

18.- La mortification (= porter la mort à...) prévient le péché. Tandis que la pénitence le répare. D’ailleurs, une vie sobre et austère est salutaire à la santé et favorise la longévité. Mais surtout, elle élève aisément l’âme et l’esprit, en facilitant le travail de ce dernier ; et elle aguerrit la volonté et rend apte à la pratique des vertus.

19.- Les deux lois de l’Église sont : la loi du jeûne et la loi d’ abstinence.

Le jeûne consiste à ne faire qu’un repas complet par jour. En temps ordinaire, le nombre et la quantité des mets ne sont soumis qu’aux règles de la tempérance chrétienne. Tandis qu’en temps de jeûne, il n’en est pas de même. Cependant, les jours de jeûne, il est permis aux personnes qui seraient trop gênées par le jeûne, au point de ne pas pouvoir bien accomplir leur devoir d’état, de prendre quelque nourriture à quelqu’autre moment de la journée. Actuellement (en l’an 2000), deux jours de jeûne seulement sont prévus : le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint.

20.- L’abstinenceconsiste à se priver de viande les jours où l’Église nous l’indique. Actuellement, ce sont tous les vendredis du temps de Carême et le Mercredi-Saint. Sous le nom de " viande ", on entend la viande et le sang des animaux qui vivent sur terre ou dans les airs et qui ont le sang chaud. Sont permis à la consommation de ces jours-là, les animaux à sang froid, comme les poissons.

21.- Ces préceptes nous contraignent à leur observance sous peine de faute grave. Relativement à l’abstinence, l’obligation d’observance du précepte ne concerne pas les enfants au-dessous de l’âge de quatorze ans ; ainsi que les personnes ayant passé l’âge de soixante ans. Et par rapport au jeûne, ce dernier ne concerne que les personnes ayant plus de dix-huit ans et moins de soixante ans.

22.- Enfin, il faut noter ici qu’on peut être dispensé d’observer tel ou tel de ces préceptes, lorsque des motifs sérieux de santé ou d’empêchement majeur nous mettent dans l’impossibilité de leur observance. La dispense d’abstinence est automatique pour tout le monde, lorsque les trois fêtes d’obligation suivantes : la Toussaint, Noël, et l’Assomption de la Vierge-Marie, tombent un vendredi.

QUESTIONS DU CHAPITRE SIX

1.- L’Église a-t-elle le droit de faire des Commandements ?

- Oui, l’Église a le droit de faire des Commandements, car Jésus a dit à Ses successeurs, les Apôtres : " Celui qui vous écoute, M’écoute ! " Et encore ceci : " Tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le Ciel ; et tout ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le Ciel ! "

2.- Récitez les Commandements de l’Église.

  • Tu sanctifieras les fêtes d’obligation !
  • Tu assisteras à la Messe les dimanches et les fêtes d’obligation !
  • Tu te confesseras au moins une fois l’an !
  • Tu communieras, chaque année, au temps pascal !
  • Tu jeûneras les jours fixés par l’Église !
  • Tu t’abstiendras de viande les vendredis de Carême et le Mercredi des Cendres !
  • La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent.

3.- Que nous ordonne le premier Commandement de l’Église ?

- Le premier Commandement de l’Église nous ordonne de sanctifier les fêtes d’obligation, tout comme les dimanches.

4.- Quelles sont, en France, les quatre fêtes d’obligation ?

- En France, les quatre fêtes d’obligation sont : Noël, le 25 décembre, fête de la naissance de Jésus à Bethléem ; le jeudi de l’Ascension de Jésus dans le Ciel ; le 15 août : l’Assomption, de la Sainte Vierge dans le Ciel, avec son âme et son corps ; et la Toussaint : le 1er novembre, fête de tous les Saints du Ciel.

5.- Que nous ordonne le deuxième Commandement de l’Église ?

- Le deuxième Commandement de l’Église nous ordonne d’assister à la Messe tous les dimanches et les fêtes d’obligation ( sous peine de péché mortel ).

6.- Que nous ordonne le troisième Commandement de l’Église ?

- Le troisième Commandement de l’ Église nous ordonne de recevoir le Sacrement du pardon, au moins une fois l’an, dès l’âge de raison (vers 6 à 8 ans).

7.- Que nous ordonne le quatrième Commandement de l’Église ?

- Le quatrième Commandement de l’Église nous ordonne de communier dignement, chaque année, durant le Temps pascal.

8.- Que nous ordonne le cinquième Commandement de l’Église ?

- Le cinquième Commandement de l’Église nous ordonne, sauf impossibilité majeure, de jeûner en esprit de sacrifice, à partir de 21 ans et jusqu’à l’âge de 60 ans : le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint.

9.- Qu’est-ce que jeûner ?

- Jeûner, c’est ne faire qu’un seul repas normal par jour ; mais il est permis d’y ajouter raisonnablement, dans la journée, ce qui est nécessaire pour bien remplir son devoir d’état.

10.- Que nous interdit le sixième Commandement de l’Église ?

- Le sixième Commandement de l’Église nous interdit de faire usage de la viande aux repas des vendredis de Carême et ceux du Mercredi des Cendres.

11.- Qu’est-ce que le Carême ?

- Le Carême, qui commence le Mercredi des Cendres et se termine à Pâques, est une période de quarante jours pendant laquelle l’Église nous recommande la prière et la pénitence.

12.- Pourquoi l’Église prescrit-elle le jeûne et l’abstinence ?

- L’Église nous prescrit le jeûne et l’abstinence par esprit de sacrifice, pour la réparation de nos péchés et pour notre sanctification. (*)

13.- Commandement 3 bis :

- La confession mensuelle ! La Vierge Marie dans ses apparitions, comme beaucoup de prêtres, la recommandent

 (*) N.B. Si l’Église nous impose des observances concrètes, c’est pour nous aider à compenser nos péchés et pour nous rappeler la nécessité de nous sanctifier par l’effort et le sacrifice. En agissant de la sorte, nous imitons Notre-Seigneur qui nous a donné l’exemple en S’imposant, de notre part et pour notre profit, toute une vie de sacrifices, et qui -toujours pour notre bien- nous a ordonné de L’imiter en cela aussi.

C’est ainsi que, si nous ne sommes pas encore, ou plus, dans les âges prévus pour l’observance du jeûne ou de l’abstinence, il convient cependant, pour être dans l’esprit de la loi, que nous nous mettions nous-mêmes dans cet esprit de sacrifice, en nous imposant telles ou telles privations ou modérations. Sans oublier la prière qui doit accompagner toute entreprise de purification et de sanctification personnelles.

CONSÉQUENCES PRATIQUES

A- Si les Commandements de l’Église sont devenus peu nombreux et bien peu rudes, ils n’en doivent être que mieux acceptés et observés.

B- C’est surtout l’esprit de sacrifice auquel ils se réfèrent, qui doit être considéré et accepté courageusement. Car le sacrifice aide à la réparation des péchés. En effet, dans tout péché, sa motivation c’est le plaisir que l’on y a recherché et y a trouvé ; mais un plaisir désordonné, auquel on n’avait pas droit !

C- Or, tout désordre se répare par son contraire. D’où le déplaisirqui caractérise le sacrifice, quel qu’il soit, et qui constitue donc, plus ou moins, une réparation, ou une compensation des péchés commis.

D- Il n’a pas pu en être question dans ces Commandements, mais il reste sous-entendu que les sacrifices doivent être accompagnés de la prière. En effet, en péchant, nous nous éloignons plus ou moins de Dieu, selon la gravité de nos fautes. Et, là aussi, notre rapprochement de Dieu se fera plus facilement par la prière sincère et réparatrice de notre abandon ou de notre éloignement plus ou moins grand de Dieu qu’ont réalisé nos péchés.

E- Si nous avons une idée claire et juste de la Religion, nous saurons alors accepter -et même parfois rechercher- le sacrifice et la mortification comme de solides moyens de nous racheter de nos péchés et de ceux du monde ; en même temps que nous serons plus unis à l’œuvre de rachat que Jésus, par amour nous, a si généreusement accomplie.

F- C’est pourquoi, est très juste cette déclaration :

" Sans esprit de sacrifice, il ne peut pas y avoir de vie chrétienne bien comprise ! "

Abbé Lucien Arène, Aumônier d'Ecoles libres

 

1. Tu sanctifieras les Dimanches et les fêtes d'obligation ou de précepte
(Noël, Pâques, l'Ascension, Pentecôte, l'Assomption, la Toussaint).

• Ai-je manqué délibérément la messe le dimanche ou les jours de fête sans raison valable ?

 2. Tu participeras à la Messe tous les Dimanches et fêtes d'obligation ou de précepte.


• Est-ce que je participe aux grandes fêtes du Seigneur,
de la Sainte Vierge et des saints et saintes?

 
3. Tu te confesseras au moins une fois l'an (avant Pâques).

• Est-ce que je me confesse au moins une fois l’an lorsque j’ai des péchés graves ?

 
4. Tu communieras chaque année à Pâques.

• Est-ce que je vais communier au moins une fois l’an durant le Temps pascal ?


5. Tu jeûneras aux jours fixés par l'Eglise (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint).

6. Tu feras abstinence aux jours fixés par l'Eglise (les vendredis et le Mercredi des Cendres).

• Est-ce que je «fais maigre» le vendredi durant le Carême (pour les personnes de 14 ans ou plus) et est-ce que je jeûne lors d’un repas principal le Mercredi des cendres et le Vendredi Saint (pour les personnes entre l’âge de 18 et 59 ans) ? Est-ce que j’observe le jeûne eucharistique d’une heure avant la communion ? 

 
7. Tu payeras les dîmes dues à l'Eglise (denier du culte, casuel, honoraires de Messe, quêtes)

• Est-ce que je contribue aux biens matériels de l’Église ?

Source: Guide préparatoire à la confession

IMPRIMATUR + William E. Lori, S.T.D.
Évêque auxiliaire à Washington
8 octobre 1999
 

1. Tu adoreras un seul Dieu et tu L'aimeras plus que tout.

2. Tu ne prononceras le Nom de Dieu qu'avec respect.

3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.

 
4. Tu honoreras tes parents.

 
5. Tu ne tueras pas.

 
6. Tu ne feras pas d'impureté.

 
7. Tu ne voleras pas.

 
8. Tu ne mentiras pas.

 
9. Tu n'auras pas de désir impur volontaire.

 
10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.

 


        LES PECHES CAPITAUX

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1. l'ORGUEIL
. l'ambition
. la présomption
. la vaine gloire

 
2. l'AVARICE
. injustice
. tromperie
. vol
. trahison pour des biens
. endurcissement du coeur envers les pauvres
. inquiétude de l'esprit
. oubli de Dieu et de l'éternité pour les biens de ce monde

 
3. la LUXURE
. impureté de pensée
. impureté d'action
. impureté de parole
. impureté de regard (images, films, lectures)

 
4. l'ENVIE et la JALOUSIE
. calomnie
. médisance
. délation
. trahison
. rivalité
. discorde
. haine

 
5. la GOURMANDISE

 
6. la COLERE

 
7. la PARESSE
 

--------------------------------------------------------

        LES VERTUS :

 I. les VERTUS THEOLOGALES
. la Foi
. l'Espérance
. la Charité (amour de Dieu, du prochain)

 
II. les VERTUS CARDINALES
. la prudence
. la justice
. la force
. la tempérance

 
III. les VERTUS opposées aux PECHES CAPITAUX
. humilité
. détachement
. chasteté
. charité (solidarité)
. tempérance
. patience
. courage
 
 

--------------------------------------------------------

        LES BEATITUDES

1. Heureux les pauvres en esprit.
2. Heureux les doux.
3. Heureux les affligés.
4. Heureux ceux qui ont faim.
5. Heureux les miséricordieux.
6. Heureux les coeurs purs.
7. Heureux les artisans de paix.
8. Heureux les persécutés pour Dieu.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
La confession

Quand arrive le moment d'aller vous confesser, prenez avec vous l'examen de conscience que vous avez rédigé et rendez vous à l'église. Allez d'abord vous recueillir devant le Saint-Sacrement où vous réciterez :
- l'acte d'Adoration,
- l'acte de Foi,
- l'acte d'Espérance,
- l'acte de Charité,
- le Je confesse à Dieu,
- le Notre Père,
- le Je crois en Dieu,
- le Je vous salue Marie.

Vous ferez ensuite une prière pour demander au Seigneur la grâce d'une bonne confession en lui disant ce que vous attendez de son pardon, combien vous regrettez vos fautes et ce que vous avez décidé de prendre comme résolution (s).

A vous fontaine de miséricorde, ô Dieu, voici que je viens, moi pécheur ; daignez donc me laver, moi impur. O soleil de justice, illuminez un aveugle. O médecin éternel, guérissez un blessé. O Roi des rois, revêtez un dépouillé. O médiateur de Dieu et des hommes, réconciliez un coupable. O bon Pasteur, ramenez un errant.

Accordez, ô Dieu, la miséricorde à un misérable, l'indulgence à un criminel, la vie à un mort, la justification à un impie, l'onction de la grâce à un endurci.

O très clément, rappelez-moi quand je fuis, attirez-moi quand je résiste, relevez-moi quand je tombe, soutenez-moi quand je marche. Ne n'oubliez pas quand je vous oublie, ne m'abandonnez pas quand je vous abandonne, ne me méprisez pas quand je pèche. Car en péchant, je vous ai offensé, mon Dieu, j'ai lésé mon prochain, je ne me suis pas épargné moi-même.

J'ai péché, mon Dieu, par fragilité contre vous, Père tout-puissant, par ignorance contre vous, Fils très sage, par malice contre vous, Esprit-Saint clément ; en tout cela je vous ai offensé, Trinité sublime.

Ah ! malheureux, combien nombreuses et grandes, combien diverses ont été mes fautes ! Je vous ai abandonné, Seigneur, et devant votre bonté je le déplore, par un amour mauvais, par une mauvaise crainte, et je préférai vous perdre que manquer de ce que j'aimais ou affronter ce que je craignais. O mon Dieu, que j'ai fait de mal en parole et en action, péchant secrètement, ouvertement et opiniâtrement !

Je vous supplie donc, eu égard à ma fragilité, de ne pas regardez à mon iniquité, mais à votre immense bonté, et de remettre avec clémence ce que j'ai fait, me donnant la douleur du passé et une efficace vigilance pour l'avenir. Amen.
Saint Thomas d'Aquin

Si vous devez attendre pour vous confesser, vous pouvez lire des passages de l'Evangile ou des psaumes, mais vous devez absolument vous garder de bavarder ou d'être distrait.
Arrivé devant le Prêtre, vous vous mettez à genoux et vous dites :

Bénissez-moi, mon père, parce que j'ai péché.
Le Prêtre vous donne la bénédiction, vous faites le Signe de la Croix
puis vous récitez le Je confesse à Dieu :
Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
je reconnais devant mes frères,
que j'ai péché en pensées, en paroles,
par actions et par omissions.
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie,
les Anges, tous les Saints et vous aussi, mon Père,
de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
 
Vous dites depuis combien de temps vous ne vous êtes pas confessé puis vous accusez vos péchés en lisant votre examen de conscience. Vous veillerez à parler assez fort pour que le Prêtre vous entende et assez bas pour que personne d'autre ne puisse entendre. Il est parfois utile de se situer (j'ai tel âge, je suis marié, j'ai tant d'enfants, j'exerce telle profession, etc.) A la fin de votre confession, vous ajouterez :
m'accuse encore de tous les péchés
que j'aurai pu oublier involontairement
et de tous ceux de ma vie passée ;
j'en demande pardon à Dieu,
et, à vous, mon Père,
pénitence et absolution si vous m'en jugez digne.

Vous écoutez alors les avis et les conseils du confesseur, vous répondez à ses questions aussi exactement que possible ; vous pouvez aussi lui poser toutes les questions que vous jugez utiles.

Au cas où le Prêtre ne vous aurait pas prescrit de pénitence vous la lui demandez, puis vous récitez votre acte de contrition, que le Prêtre vous le demande ou non : Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît ; je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser, de faire pénitence et de mieux vivre à l'avenir.

Le Prêtre vous donne alors l'absolution et vous vous signez lorsqu'il trace le Signe de la Croix :

Que Dieu Notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, Il a réconcilié le monde avec Lui et il a envoyé l'Esprit-Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l'Eglise, qu'Il vous donne le pardon et la paix. Et moi, par son autorité, je vous pardonne tous vos péchés au Nom eu Père et du Fils X et du Saint-Esprit.

Vous répondez : Amen.

Vous remerciez le Prêtre et vous vous retirez pour aller faire votre pénitence.

La pénitence

La pénitence que le Prêtre vous a prescrite est à faire le plus tôt possible, donc, logiquement, avant de quitter l'église (sauf avis contraire du confesseur ou impossibilité).
Quoi qu'il en soit, après la confession, il est bon que vous retourniez devant le Saint-Sacrement pour remercier le Seigneur et lui demander d'être gardé en état de grâce. Après quoi, il est bon de prier pour le Prêtre qui vous a donné le pardon de Dieu.

 Seigneur,vous qui êtes la résurrection et la vie, je vous bénis de tout mon coeur et je vous remercie pour la grâce que vous m'avez faite en me retirant de la mort de mes péchés.

Je vous bénis de tour mon coeur et je vous remercie, non seulement pour m'avoir accordé le pardon des péchés que j'ai commis par ma propre volonté, mais aussi pour la protection par laquelle vous m'avez protégé de tous ceux que j'aurais pu commettre.

Cependant, Seigneur, ma faiblesse implore encore votre grâce et votre miséricorde : faites que je sache, chaque jour, examiner ma vie et y trouver les raisons de vous demander pardon pour mes fautes et de vous rendre grâce pour vos bienfaits ; faites que je trouve plus de satisfactions à faire votre sainte volonté que dans je n'en ai trouvé dans les faux plaisirs que j'ai cherchés avec tant d'ardeur ; soutenez-moi par votre main puissante afin de me garantir des chutes auxquelles je suis sujet.

O Seigneur, envoyez en moi votre Esprit pour qu'il m'apprenne à choisir les vérités que vous m'avez révélées, plutôt que mes propres raisonnements, à observer les commandements que vous m'avez donnés, plutôt que ma propre volonté, à recevoir les secours que vous m'avez préparés, plutôt que mes propres remèdes. Pour ne pas succomber à la tentation, être délivré du mal et rester pardonné, je veux sanctifier votre Nom par la conversion de mon coeur, faire advenir votre règne par la conversion de mon intelligence, faire votre volonté par la conversion de mes habitudes ; je veux recevoir le pain quotidien de votre grâce et apprendre à pardonner.

Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et ma Mère, je me réfugie en vous : protégez-moi, instruisez-moi et guidez-moi. Selon le merveilleux exemple que vous nous avez donné, apprenez-moi à ne plus considérer mes seuls intérêts mais à connaître que le bien que fais et le mal que je souffre servent pour le salut du monde.

Mon bon ange gardien, à qui la divine Providence m'a confié, éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et à l'heure de ma mort.


 


 


 


 

Sources: 

(1) http://jesusmarie.free.fr

(2) http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/Jeunes/confession.htm

(3) Guide préparatoire à la confession, IMPRIMATUR + William E. Lori, S.T.D.

     Évêque auxiliaire à Washington, 8 octobre 1999
 

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