Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
24 mars 2020

Évangile et Homélie du mardi 24 Mar 2020. Lève-toi, prends ton brancard, ( grabat, lit, natte, civière) et marche.

Lectures de la messe
Première lecture
J’ai vu l’eau qui jaillissait du Temple : tous ceux qu’elle touchait furent sauvés (Ez 47, 1-9.12)

Lecture du livre du prophète Ézékiel

En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur,
l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison,
de l’eau jaillissait vers l’orient,
puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.

L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison,
au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord
et me fit faire le tour par l’extérieur,
jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
L’homme s’éloigna vers l’orient,
un cordeau à la main,
et il mesura une distance de mille coudées ;
alors il me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées
et me fit traverser l’eau :
j’en avais jusqu’aux genoux.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser :
j’en avais jusqu’aux reins.
Il en mesura encore mille :
c’était un torrent que je ne pouvais traverser ;
l’eau avait grossi, il aurait fallu nager :
c’était un torrent infranchissable.
Alors il me dit :
« As-tu vu, fils d’homme ? »
Puis il me ramena au bord du torrent.
Quand il m’eut ramené, voici qu’il y avait au bord du torrent,
de chaque côté, des arbres en grand nombre.

Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient,
elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte,
dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner.
Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives,
toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas
et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux,
car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture,
et les feuilles un remède. »

– Parole du Seigneur.


Psaume 45 (46), 2-3, 5-6, 8-9a.10a

Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.


Évangile (Jn 5, 1-16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 5, 1-16)

À l’occasion d’une fête juive,
Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis,
il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades,
aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps,
lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit :
« Seigneur, je n’ai personne
pour me plonger dans la piscine
au moment où l’eau bouillonne ;
et pendant que j’y vais,
un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied :
« C’est le sabbat !
Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua :
« Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit :
“Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent :
« Quel est l’homme qui t’a dit :
“Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli
ne savait pas qui c’était ;
en effet, Jésus s’était éloigné,
car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri.
Ne pèche plus,
il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs
que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus
parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Nous sommes aujourd’hui interrogés sur l’orientation de notre volonté, sur nos choix de vie. Quelle vie vivons-nous ? Quelle vie espérons-nous ? Quelles sont notre recherche et notre persévérance à trouver la vraie vie ? Le témoignage de ce paralytique nous rappelle combien le choix de la vie demande du courage et de la confiance en Dieu. L’homme était assis près de la piscine depuis trente-huit ans.

Pour lui, choisir la vie, vouloir guérir, impliquait d’entrer dans un monde difficile et inconnu : apprendre à marcher, apprendre un métier, trouver un foyer, se réinsérer dans la vie sociale. Après tant d’années de mendicité et d’inactivité, il s’agit d’un véritable défi. Il semble donc que la première guérison que Jésus ait opérée en lui soit celle de la peur qu’une telle perspective engendre.

« Lève-toi, prends ton brancard, et marche ». Jésus guérit en donnant un ordre, l’ordre de reprendre la route vers la maison du Père, l’ordre de se remettre au travail. C’est la dimension qu’occultent les scribes qui font à Jésus son procès. Ils discutent sur le fait de porter son grabat un jour de sabbat, c’est-à-dire sur le fait de travailler un jour de sabbat, et oublient que ce travail réalise une guérison. Or Jésus accomplit le sabbat en guérissant cet homme car il porte à son accomplissement l’œuvre de son Père.

« Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver pire encore ». Par cette recommandation, Jésus ne profère pas une menace, il rappelle fermement l’exigence de conversion liée à toute guérison. Dans notre marche vers Pâques, obtenir la guérison de notre péché exige que nous nous détournions résolument de tous les chemins de traverse et que nous nous mettions au travail.

Seigneur Jésus, nous attendons de toi la guérison car Toi seul est notre salut. Or voici que tu viens à nous et que tu nous donnes l’ordre de commencer une nouvelle vie. Nous nous appuyons sur ta Parole : elle a la puissance de vaincre nos peurs de vivre, nos peurs de nous mettre au travail, nos peurs d’affronter un monde inconnu. Nous choisissons de marcher à ta suite, libres et confiants, portant nos grabats. Conduits-nous, vers la maison du Père, fais nous entrer dans ta joie.

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Méditer avec les Carmes

Jésus aurait pu dire : "Je n'irai jamais dans ce lieu" car à la piscine de Béthesda la religion était souvent mêlée de magie, et l'on y vénérait, autant que Yahweh, Asklépios, le dieu grec de la guérison. Or Jésus a tenu justement à témoigner de la miséricorde de Dieu au bord de cette piscine où les malheureux, pour garder un espoir, se con­tentaient d'un amalgame de croyances.

C'est Jésus lui-même qui prend l'initiative. Non seulement l'homme ne demande rien, mais il s'en ira guéri, sans même savoir le nom de son guérisseur.

"Veux-tu être guéri ?", demande Jésus et, comme souvent dans l'Évangile de Jean, l'homme se méprend d'abord sur ses paroles. Pour ce paralysé, être guéri supposerait une triple chance : il faudrait que l'eau bouillonne, qu'il soit présent à ce moment-là, qu'il trouve quelqu'un pour le plonger dans l'eau.

"Guérir, ce n'est pas pour moi", pense l'homme ; et pourtant il revient, depuis des années, sans se résigner, sans se décourager, sans renoncer à l'espérance.

"Veux-tu être guéri ?", nous demande Jésus ; et nous comprenons : "Veux-tu que je te guérisse, tout de suite, et chaque jour ?". Si c'est Jésus qui nous guérit, alors ce n'est plus une question de chance, mais une question de foi, et il nous suffit d'obéir aux trois ordres de Jésus : "lève-toi" ; "prends ton grabat" ; "marche".

"Lève-toi !" - C'est pour nous tout un programme. Il nous faut quitter le grabat, signe de la paralysie, de la puissance et de la dépendance, et accepter de vivre debout, menacés, vulnérables, certes, mais restaurés dans notre dignité et dans notre autonomie d'êtres libres.

Ce serait si facile, parfois, de se faire porter par les autres, et d'imposer aux autres le poids de nos misères et de notre inertie ! Il serait si tentant de nous installer dans nos paralysies spirituelles !

"Prends ton grabat" ; car ta guérison sera définitive. Tu n'auras pas à revenir auprès de la piscine ; tu n'auras plus en vouloir aux autres, jamais là au bon moment ! Emporte le signe de ta servitude. Renonce pour toujours à te faire porter. Et ne laisse, sous tes yeux et sous les yeux des autres, aucune trace de ton infirmité.

"Marche".  Mets en œuvre ta nouvelle liberté et la santé que moi, je te donne. Marche, et témoigne, chemin faisant, que moi, Jésus, je fais les œuvres qui n'appartiennent qu'à Dieu, les œuvres que Dieu lui-même n'interrompt pas le jour du sabbat : je donne la vie et j'accueille dans la vie éternelle.

Pour être guéris par Jésus, sur la route de notre Exode, il nous suffit de faire, avec sa force à lui, ces trois choses toutes simples que nous finissions par croire impossibles : Nous lever à son appel, emporter une bonne fois toutes les tristesses de notre passé, marcher avec la certitude d'être aimés de Celui qui nous sauve.

https://jesusaujourdhui.com/



«Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’»

Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit.

Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici. Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!

Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus. Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme. Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,8). Ce fut l'affaire d'un instant.

La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement. Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit. Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois. Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.

Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien? Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté? Le péché paralyse, vieillit, tue. Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la prière, de la confession, de l'ouverture de le esprit. Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.

Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière

Seigneur Jésus, je veux te parler. Je te consacre ce moment de prière, le meilleur de ma journée. J’aimerais bien sentir ta présence et écouter ta voix, mais si tu veux me laisser dans l’obscurité de la foi pour faire grandir mon désir du ciel, j’accepte humblement ta volonté.

Demande

Seigneur, guéris-moi !

Réflexion

1. L’Évangile d’aujourd’hui me transporte à Jérusalem, au début du ministère public du Christ. Celui-ci chemine lentement au milieu de la foule de malades allongés par terre sous les colonnades de la piscine de Bethzatha. Les brancards des infirmes sont tellement serrés qu’il doit les enjamber pour avancer. Jésus s’arrête devant un vieil estropié, malade depuis trente-huit ans, et lui demande brusquement, sans autre préambule : « Veux-tu guérir ? »

Si j’étais dans la peau de cet homme, que répondrais-je ? Il y aurait plusieurs réponses possibles. D’abord, la réponse désabusée de celui qui s’est résigné à son triste sort : « C’est impossible, je ne pourrai jamais guérir ! » Ou alors, une réponse amère et légèrement méprisante, comme celle que l’on trouve dans ce passage : « Tu n’y connais rien ! Pour guérir, je dois suivre un processus bien précis. Or, ce processus injuste, je suis incapable de le suivre… » Ou alors, une réponse timide : « Oui, j’aimerais bien être guéri… Mais il n’y a personne pour m’aider. » Ou une réponse froidement calculatrice : « Oui, pourquoi pas, après tout, mes chances de guérison ne sont pas totalement nulles… ». À côté de toutes ces réponses, il y en a une autre, la seule que Jésus attend de moi : un cri du cœur, un « oui » qui jaillit du plus profond de moi : « Oui, je veux guérir ! Cela fait trente-huit que je ne désire qu’une seule chose : marcher sur mes jambes ! »

Et moi ? Est-ce que j’ose formuler au Seigneur mes désirs les plus profonds ? Ou est-ce que je me contente de lui sortir des banalités ? Est-ce que ma prière est une prière résignée et désabusée ? Ou est-ce que je crois vraiment qu’il peut me sauver de toutes mes angoisses ?

2. Ensuite, après la guérison, au milieu de la foule, l’ancien malade perd de vue celui qui l’a guéri. Il ne sait même pas comment s’appelle ce fugitif bienfaiteur. Lors de l’interrogatoire que lui font subir les pharisiens, il ne peut désigner le Christ que d’une seule façon : « Celui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » C’est seulement ensuite qu’il apprend son nom. Il connaît Jésus d’abord par ce que celui-ci a fait pour lui, et seulement ensuite par son nom.

Ce qui est curieux, c’est que, pour l’immense majorité d’entre nous, c’est le contraire. Nous apprenons d’abord le nom de Jésus, et c’est seulement ensuite que nous nous rendons compte éventuellement de ce qu’il a fait pour nous. Nous le connaissons par culture générale ou tradition familiale, sans chercher à faire le lien entre le nom de Jésus et ce qu’il peut apporter à notre propre vie. Comme si nous n’avions pas besoin que ce Jésus fasse quelque chose pour nous, comme si nous n’avions besoin ni de guérison, ni de salut… Or, le nom de Jésus signifie justement « Dieu sauve ». Lors des semaines et des mois qui ont suivi le miracle, on peut imaginer qu’à chaque fois que l’ancien malade entendait prononcer le nom de Jésus, les mots « Prends ton brancard et marche ! » résonnait à ses oreilles.

Et moi ? Lorsque j’entends prononcer le nom de Jésus, est-ce que cela évoque une donnée culturelle éloignée de ma vie quotidienne ? Ou est-ce que je pense aux moments de salut, ces moments où le Seigneur s’est approché de moi pour me sauver de mon égoïsme et de ma misère ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je t’en prie, libère-moi de ma résignation, de mon apathie et de ma misère ! Relève-moi de ma longue prostration, fais-moi jouir de ton salut !

Résolution

Aujourd’hui, dans ma prière, je prononcerai le nom de Jésus en pensant aux moments où il m’a sauvé ou à mon besoin de salut !

Frère Benoît Terrenoir, LC

http://www.regnumchristi.fr



« Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4] Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. »

Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Nous admirons le courage de Jésus qui monte à Jérusalem. Il sait que là il va beaucoup souffrir, être crucifié. Il se tourne encore vers les plus démunis. Un homme qui était malade depuis trente-huit ans n’a aucune force en lui-même pour prendre les moyens d’être sauver. Jésus intervient dans la vie de cet homme qui a vécu trente-huit ans de paralysie. Ce passage de la Parole nous invite à avoir une confiance totale en Dieu. Jésus dit à cet homme : Veux-tu guérir ? Cet homme n’y pense même plus ! Il est tellement confirmé dans la négation de lui-même qu’il lui paraît étrange de pouvoir être guéri : « Un autre passe toujours devant moi, dit-il ! » Jésus le guérira. Nous pouvons aussi éprouver que la délivrance est pour les autres pour qui tout va bien ! Jésus est venu pour nous sauver tous, la grandeur de Dieu est infinie, les chemins de Dieu sont bien différents des nôtres.

"Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !" Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. Certains juifs réprimandent cet homme parce qu’il porte son grabat devenu inutile, comme le lui avait commandé Jésus. Pour cet homme la grâce tant attendue est arrivée, il lui faut témoigner. Il est passé tant d’années de défaites en défaites. Jésus a fait le premier pas. Seule l’expérience de la guérison peut changer son attitude intérieure. Dans notre humanité blessée, l’homme qui a fait l’expérience de la guérison devient un signe pour les autres. Notre guérison est de savoir marcher avec nos blessures, sans qu’elles nous empêchent de vivre ! Tout ce qui lui servait d’appui pour l’installer dans un refus de la vie a disparu, enfin il peut vivre !

"Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. Le monde est installé dans le doute. Cet homme guéri est témoin que le salut de Dieu est bien actuel. Il est le signe que son cœur est délivré, que son handicap a disparu. Il peut manifester que le Salut est à l’œuvre. Avant cette libération, cet homme n’avait pas la capacité de voir Dieu agir dans sa vie. Maintenant il contemple Dieu agissant en Jésus. Cet homme a compris que désormais le Sauveur est là. Le mystère de Dieu est insondable. Jésus va mourir sur la croix pour nous racheter. Nos actions sont sous le Souffle de l’Esprit Saint, elles dépendent de nous par notre foi et nous pouvons venir au secours de ceux qui souffrent. La « résurrection » est à l’œuvre dans le secret du cœur, en chacun de nous. Il nous faut, aujourd’hui encore, resplendir le salut opéré par Jésus au plus profond de notre cœur. Avec douceur et humilité, nous pouvons agir avec Jésus, venir au secours de ceux qui souffrent.

Nous demandons à Jésus la grâce de nous conduire dans le cœur du Père.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



La piscine du baptême nous donne la guérison

Descendez, frères, et dans les eaux du baptême revêtez l'Esprit Saint ; unissez-vous aux êtres spirituels qui servent notre Dieu. Béni soit Celui qui a institué le baptême pour le pardon des enfants d'Adam ! Cette eau est le feu secret qui marque son troupeau d'un signe, avec les trois noms spirituels qui épouvantent le Mauvais (cf Ap 3,12)... Jean attesta de notre Sauveur : « Il vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu » (Mt 3,11). Voici ce feu et l'Esprit, mes frères, dans le baptême véritable. Car le baptême est plus puissant que le Jourdain, ce petit ruisseau ; il lave en ses flots d'eau et d'huile les péchés de tous les humains. Élisée, s'y prenant sept fois, avait purifié Naaman de sa lèpre (2R 5,10) ; le baptême, lui, nous purifie des péchés cachés en l'âme. Moïse avait baptisé le peuple dans la mer (1Co 10,2), sans pouvoir pourtant laver son cœur au-dedans, souillé qu'il était par le péché. Maintenant voici un prêtre, semblable à Moïse, lavant l'âme de ses taches, et avec l'huile il marque d'un sceau les agneaux nouveaux pour le Royaume... Par l'eau qui a coulé du rocher la soif du peuple a été calmée (Ex 17,1s) ; voici, par le Christ et par sa fontaine, la soif des nations étanchée. (...) Voici que du côté du Christ coule une source qui donne la vie (Jn 19,34) ; les peuples assoiffés y ont bu et en ont oublié leur peine. Verse ta rosée sur ma faiblesse, Seigneur ; par ton sang pardonne mes péchés. Que je sois ajouté au nombre de tes saints, à ta droite.

Saint Éphrem (v. 306-373) diacre en Syrie, docteur de l'Église
5e hymne pour l'Épiphanie (Hymnes sur l'Épiphanie; coll. Spiritualité Orientale 70; trad. François Cassingena; Bégrolles-en-Mauges : Abbaye de Bellefontaine 1997, p. 49)

http://levangileauquotidien.org

http://levangileauquotidien.org





Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

1. Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace

 2. Homélies du père Jacques Fournier

 https://eglise.catholique.fr

 3. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

4. Frère F, Père P, Soeur S

http://www.regnumchristi.fr

5. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

6. Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch

7. Commmentaire Saint S.

http://levangileauquotidien.org






      

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 046 069
Publicité