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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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19 avril 2020

«Aide-moi, Seigneur, à être miséricordieux ». Prière et bibliographie de Sainte Faustine pour exercer la Miséricorde

 

« Aide-moi, Seigneur, à être miséricordieux ». Sœur Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde divine, canonisée en l’an 2000 par Jean Paul II, nous a laissé une magnifique prière.

On doit à sainte Faustine l’institution de la fête de la Divine Miséricorde chaque deuxième dimanche de Pâques. Car nous savons grâce à son Petit Journal que toute sa vie spirituelle a été nourrie par cette miséricorde divine. Ne dit-elle pas que le Seigneur lui a confié la mission de rappeler au monde son amour miséricordieux : « Ma fille, dis que je suis l’amour et la Miséricorde en personne. L’’humanité n’aura de paix que lorsqu’elle s’adressera avec confiance à la Divine miséricorde. »

Voici la prière de sainte sœur Faustine Kowalska pour exercer la Miséricorde

63. J.M.J. Année 1937

Exercices généraux

O très Sainte Trinité,je désire adorer Votre Miséricorde par chaque souffle de mon être, chaque battement de mon coeur, chacune de mes pulsations.

Je désire être toute transformée en Votre Miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Vous, Seigneur. Que le plus grand des attributs divins Votre insondable Miséricorde, se déverse par mon âme et mon coeur sur le prochain.

Aidez-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.

Aidez-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.

Aidez-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais du mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.

Aidez-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes oeuvres, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.

Aidez-moi, Seigneur, pour que mes piedssoient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.

Aidez-moi, Seigneur, pour que mon coeur soit miséricordieux afin que je ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon coeur à personne. Je fréquenterai sincèrement
même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté ; et moi, je m'enfermerai dans le Coeur Très Miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Votre miséricorde repose en moi, Seigneur.

Vous m'ordonnez Vous-même de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde. Le premier : l'acte de charité quel qu'il soit ; le second : la parole miséricordieuse : si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ; le troisième : la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement. O Jésus, transformez-moi en Vous, car Vous pouvez tout.

Sœur Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde divine

Source: Le Petit Journal de Sainte Faustine - Héléna Kolwaska

Note - Petit Journal consulté en ligne (version pdf) par la rédaction csfa-chorale


 

FRUITS DE LA PRIÈRE

« Par la prière, l’âme s’arme pour tous les combats. Quel que soit son état, l’âme doit prier. L’âme belle et pure doit prier, sinon elle perd sa beauté. L’âme qui tend vers la  pureté doit prier, sinon elle n’y  parviendra pas. L’âme qui vient de se convertir doit prier, sinon elle tombera à nouveau . L’âme pécheresse plongée dans le péché doit prier pour pouvoir se relever. Ainsi, il n’y a pas d’âme qui ne soit obligée de prier, car c’est par la prière que la grâce descend » (PJ 146).


« ...l’âme doit être fidèle à la prière malgré les tourments, la sécheresse, les tentations, car c’est le plus souvent d’une telle prière que dépend la réalisation des grands desseins de Dieu, et, si nous ne persévérons pas dans cette prière, nous faisons obstacle à ce que Dieu voulait réaliser par nous, ou en nous. Que chaque âme se souvienne de ces paroles : « En proie à la détresse, Il priait de façon plus instante » (PJ 872).

http://www.faustine-message.com



 

BIOGRAPHIE DE SAINTE FAUSTINE KOWALSKA   (1905-1938)

Sœur Faustine entourée de sa famille (1935)


Connue aujourd’hui dans le monde entier comme l’apôtre de la Miséricorde Divine, Sœur M. Faustine Kowalska est comptée par les théologiens parmi les plus grands mystiques del’Église. Elle est née dans le village de Glogowiec (Pologne) (actuellement canton de Łódź), le 25 août 1905, troisième des dix enfants d’une famille de paysans pauvres et pieux. Elle reçut lors de son baptême, dans l’église paroissiale de Swinice Warckie, le prénom d’Hélène. Dès l’enfance elle se fit remarquer par sa piété, son goût pour la prière, son ardeur au travail et son obéissance, ainsi que par une grande sensibilité face aux misères humaines. Malrgé tout cela qu’elle avait fréquenté l’école moins de trois ans, ella a décrit dans son « Petit Journal » très clairement ce qu’elle voulait dire sans ambiguïté avec grande simplicité et précision.

Dans ce « Petit Journal » elle écrit de ses expériences enfantines :

« Dès l’âge de sept ans, je perçus l’appel définitif du Seigneur, la grâce de la vocation à la vie religieuse. Pour la première fois, j’entendis en moi la voix de Dieu, c’est-à-dire l’invitation à une vie plus parfaite ; mais je n’ai pas toujours été obéissante à cette invitation de la grâce. Je n’ai rencontré personne qui aurait pu m’expliquer ces choses ».

Elle quitta la maison familiale à seize ans et partit comme servante à Aleksandrów, puis à Lodz (Pologne), afin d’assurer sa propre subsistance et d’aider ses parents. Elle avait ressenti dans son âme un appel à la vocation depuis l’enfance, mais ses parents ne consentaient pas à ce qu’elle entrât au couvent. Aussi, Hélène s’efforçait d’étouffer en elle l’appel de Dieu.

Après des années, en parle dans son « Petit Journal »:

« A un certain moment, j’étais au bal avec une de mes sœurs. Pendant que tout le monde s’amusait beaucoup, mon âme éprouvait des tourments intérieurs. Au moment où je commençais à danser, j’aperçus soudain près de moi Jésus. Jésus supplicié, dépouillé de Ses vêtements, tout couvert de plaies, qui dit ces paroles : Jusqu’à quand vais-je te supporter et jusqu’à quand vas-tu Me décevoir ?
A ce moment la charmante musique cessa pour moi, les gens avec lesquels je me trouvais disparurent à mes yeux, il ne restait que Jésus et moi. Je m’assis auprès de ma chère sœur, simulant un mal de tête pour cacher ce qui venait de se passer dans mon âme. Quelques instants plus tard, je quittai secrètement la compagnie et ma sœur, et je me rendis à la cathédrale saint Stanislas Kostka (Lodz).
L’heure commençait à prendre une teinte grise, il y avait peu de personnes dans la cathédrale ; ne faisant attention à rien de ce qui se passait autour, je suis tombée les bras en croix devant le Très  Saint Sacrement et demandai au Seigneur qu’Il daigne me faire connaître ce que je dois faire. Tout à coup j’entendis ces paroles : Pars tout de suite pour Varsovie, là tu entreras au couvent. Je me levai après cette prière, je rentrai à la maison et je réglai les choses nécessaires. Je confiai comme je le pus à ma sœur ce qui s’était passé dans mon âme, je lui demandai de dire adieu à mes parents et ainsi, avec une seule robe, sans rien, j’arrivai à Varsovie » (PJ 9).

Elle frappa à la porte de nombreuses communautés, mais on ne l’accueillait nulle part. Le 1ler août 1925 elle franchit le seuil de la clôture du couvent de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde, rue Zytnia à Varsovie. Auparavant, pour accomplir les conditions elle devait travailler pour sa propre layette comme une aide ménagère dans la famille nombreuse aux alentours de Varsovie. Ella avouera ses sentiments qui l’accompagnaient après avoir entré au couvent dans son « Petit Journal » :

« Il me semblait que j’étais entrée au paradis. Seule jaillissait de mon cœur une prière d’action de grâce » (PJ 17).


Elle reçut dans cette Congrégation le nom de Sœur Marie Faustine. Elle effectua son noviciat à Cracovie et y prononça ses premiers voeux – en présence de l’évêque, Mgr St. Rospond – puis, cinq ans plus tard, ses voeux perpétuels : de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Elle travailla dans plusieurs maisons de la Congrégation, surtout à Cracovie, à Plock à Vilnius, en tant  que cuisinière, jardinière et portière. Extérieurement rien ne trahissait l’extrême richesse de sa vie mystique. Elle accomplissait ses tâches avec zèle, observait fidèlement toutes les règles de son ordre, était recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, sereine, pleine d’un amour bienveillant et désintéressé pour les autres. Le mode de vie rigoureux et les jeûnes épuisants qu’elle s’était imposée, même avant son entrée dans la Congrégation, avaient tellement affaibli son organisme qu’il avait fallu, déjà comme postulante, l’envoyer au traitement.

Après la première année de noviciat vinrent les épreuves mystiques extraordinairement douloureuses (appelées « la nuit obscure »), puis les souffrances spirituelles et morales liées à la réalisation de la mission qu’elle recevait de la part du Seigneur Jésus. Sœur Faustine a donné sa vie à Dieu en offrande  pour les pécheurs  et, à ce titre, elle a subi aussi diverses épreuves dans le but de sauver leurs âmes. Au cours des dernières années de sa vie, ses souffrances spirituelles (appelées « la nuit passive de l’esprit » ) et ses problèmes de santé augmentèrent : la tuberculose, qui avait atteint les poumons et le tube digestif, se développa. Pour cette raison, à deux reprises, elle dut faire des séjours de quelques mois à l’hôpital de Prodnik à Cracovie.

Complètement anéantie physiquement, mais en pleine maturité spirituelle, unie à Dieu mystiquement, elle mourut  en odeur de sainteté le 5 octobre 1938 à Cracovie- Łagiewniki, ayant à peine 33 ans, dont 13 ans de vie religieuse. ( des addendas du « Petit Journal » de sainte sœur Faustine ).

 

VATICAN, place Saint Pierre. Cérémonie de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska.
Fot. REUTERS, Photographer VINCENZO PINTO


Le 30 avril 2000 le pape Jean Paul II a proclamé soeur Faustine sainte et il a constitué la Fête de la Miséricorde Divine pour toute l’Eglise.

© Traduction de la version polonaise: Wanda Kapica, Violetta Wawer, s. Katarzyna Popenda CSJM

http://www.faustine-message.com


MES SOUVENIRS DE SŒUR FAUSTINE KOWALSKA

L’abbé Michel Sopocko - confesseur et directeur spirirtuel de sœur Faustine

 J’ai rencontré sœur Faustine en été (au mois de juillet ou d’août 1933) comme pénitente dans la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à Vilnius, Lituanie (rue Senatorska 25) où j’étais confesseur oridinaire. Elle a attiré mon attention par sa subtilité de conscience et par son union étroite avec Dieu.
(...) En apprenant à mieux la connaître, j’ai constaté que les dons de l’Esprit Saint agissaient en elle secrètement, bien que, dans certains moments ces dons se manifestaient à l’extérieur, à travers l’intuition, qui envahissait son âme, éveillant en elle des élans d’amour, des actes de sacrifice héroïques et élévés et de reniement de soi. Les dons de connaissance, d’intelligence et de sagesse grâces auxquels sœur Faustine percevait la vanité des choses terrestres et l’importance de la souffrance et de l’humiliation se manifestaient particulièrement ; elle étudiait simplement les attributs de Dieu et surtout Sa miséricorde infinie.
Parfois encore, elle contemplait une lumière inaccessible qui la rendait heureuse.
Elle fixait son regard sur cette lumière d’où se dégageait la silhouette du Christ dans la position de la marche, bénissant le monde de la main droite et de la main gauche ouvrant sa tunique au niveau du coeur ; de la tunique entrouverte sortaient deux rayons, blanc et rouge. Il lui arrivait d’avoir ce genre de visions, sensibles et intellectuelles depuis quelques années. Elle entendait des paroles surnaturelles perçues par l’ouîe, l’imagination et la raison.
Craignant une illusion et une hallucination ou une chimère de sœur Faustine, je me suis adressé à la Supérieure, Mère Irène, pour qu’elle me dise qui était sœur Faustine et de quel estime elle jouissait dans la congrégation et auprès des sœurs et des supérieures. J’ai demandé également de faire analyser sa santé psychique et physique. Après avoir reçu des réponses en sa faveur, à tous égards, je continuais, malgré tout pendant quelque temps, à rester attentif. Je doutais, je réfléchissais, je priais et j’analysais. Sans trahir l’identité de sœur Faustine, j’ai pris conseil auprès de prêtres sages pour savoir que faire. Je voulais vérifier ces soit-disant ordres fermes du Seigneur Jésus demandant de peindre le tableau Le représentant tel qu’elle Le voyait et d’instituer la fête de la Miséricorde Divine, le premier dimanche après Pâques.

Enfin, guidé davantage par la curiosité de savoir comment allait être ce tableau que par la foi en la véracité de ces visions, j’ai demandé de tout arranger et de faire peindre le tableau. Je me suis arrangé avec un peintre, Eugène Kazimirowski, qui habitait la même maison que moi et qui a accepté de peindre le tableau contre une certaine somme d’argent.
(...) Le travail a duré quelques mois et, enfin, en juin ou en juillet 1934, le tableau a été terminé. Sœur Faustine s’est plainte que sur le tableau Jésus ne soit pas aussi beau que comme elle le voyait, mais le Seigneur l’a rassurée et lui a dit que c’était suffisant, puis Il a ajouté : « Je donne aux hommes un vase avec lequel ils doivent venir puiser les grâces à la source de la Miséricorde. Ce vase, c’est ce tableau avec l’inscription: Jésus, j’ai confiance en Toi ».

(...) Les résultats des révélations de sœur Faustine aussi bien dans son âme que dans les âmes d’autres personnes ont dépassé toute attente. Autant, au début, sœur Faustine s’effrayait et craignait de ne pas être capable de réaliser les demandes et s’en écartait, autant, progressivement, elle s’était apaisée et était arrivée à un état d’une totale sûreté, d’une certitude et d’une joie intérieure profondes : elle devenait de plus en plus humble et obéissante et était de plus en plus unie à Dieu, patiente, acceptant totalement Sa Volonté en tout.

(...) Elle avait prédit également, assez en détail, les difficultés et même les persécutions auxquelles je devais être confronté pour la propagation du culte de la Miséricorde Divine et à cause de mes efforts pour instituer la fête portant ce nom le premier dimanche après Pâques (il m’était plus facile de supporter tout cela sachant que telle était la volonté de Dieu dès le début).
Le 26 septembre, elle a prédit que dans dix jours elle allait mourrir et, le 5 octobre elle est décédée. Faute de temps, je n’ai pas pu me rendre à son enterrement.

Białystok, le 27.01.1948

© Traduction de la version polonaise: Wanda Kapica, Violetta Wawer, s. Katarzyna Popenda CSJM

http://www.faustine-message.com

 

 

 


 


 


 


 


 

       

 

 

 

 

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