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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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19 mai 2020

Évangile et Homélie du Mardi 19 Mai 2020. Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous

Lectures de la messe
Première lecture
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison » (Ac 16, 22-34)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
dans la ville de Philippes,
la foule se déchaîna contre Paul et Silas.
Les magistrats ordonnèrent
de leur arracher les vêtements
pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups,
on les jeta en prison,
en donnant au geôlier la consigne
de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne,
il les mit tout au fond de la prison,
avec les pieds coincés dans des blocs de bois.

Vers le milieu de la nuit,
Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu,
et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre,
qui secoua les fondations de la prison :
à l’instant même, toutes les portes s’ouvrirent,
et les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil,
vit que les portes de la prison étaient ouvertes ;
croyant que les détenus s’étaient évadés,
il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier d’une voix forte :
« Ne va pas te faire de mal,
nous sommes tous là. »
Ayant réclamé de la lumière,
le geôlier se précipita
et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda :
« Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent :
« Crois au Seigneur Jésus,
et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur,
ainsi qu’à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
À l’heure même, en pleine nuit,
le geôlier les emmena pour laver leurs plaies.
Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il fit monter chez lui Paul et Silas,
il fit préparer la table
et, avec toute sa maison,
il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.

– Parole du Seigneur.


Psaume 137 (138), 1-2a, 2bc- 3, 7c- 8)

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n’arrête pas l’œuvre de tes mains.


Évangile (Jn 16, 5-11)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 16, 5-11)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé,
et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”
Mais, parce que je vous dis cela,
la tristesse remplit votre cœur.
Pourtant, je vous dis la vérité :
il vaut mieux pour vous que je m’en aille,
car, si je ne m’en vais pas,
le Défenseur ne viendra pas à vous ;
mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde
en matière de péché, de justice et de jugement.
En matière de péché,
puisqu’on ne croit pas en moi.
En matière de justice,
puisque je m’en vais auprès du Père,
et que vous ne me verrez plus.
En matière de jugement,
puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube



Homélies - Abbé Philippe Link

La remarque de Jésus – « aucun de vous ne me demande : “où vas-tu ?” » – surprend, car Pierre avait déjà posé la question : « Seigneur où vas-tu ? (Jn 13,36) » ; et Thomas à son tour avait renchéri : « Seigneur nous ne savons même pas où tu vas, comment en connaîtrions-nous le chemin ? (Jn 14,5) ».

Mais il est probable que la suite du discours d’adieu de leur Maître avait guéri les disciples de toute curiosité : résignés à la mort de leur Maître – peut-être même à la leur – ils se sont enfermés dans le mutisme et ont sombré dans la tristesse. C’est pourquoi Jésus relance lui-même leur demande, afin de réveiller leur désir, de leur faire comprendre que son départ n’est pas une perte, mais un profit ; que loin de les abandonner, il continue sa trajectoire victorieuse, et accomplit le dessein d’amour du Père en leur faveur, fût-ce à travers le passage obscur de la Croix et de l’absence apparente.

La venue de l’Esprit ne semble plus soumise à aucune autre condition que le départ de Jésus, c’est-à-dire son exode pascale, qui l’établit dans une parfaite communion avec le Père ; à tel point que la participation de celui-ci dans l’envoi de l’Esprit n’est même plus mentionnée : « Je vous l’enverrai ». La mission de cet autre Paraclet est encore et toujours signifiée par des verbes appartenant au vocabulaire du droit, suggérant à nouveau le cadre d’un procès. Le ton est solennel : l’Esprit fait la vérité ; il a l’initiative et s’impose avec autorité.

Il mettra successivement en lumière : (1) le péché du monde ; (2) la justice de Dieu en son Fils Jésus ; (3) le jugement du monde. Explicitons brièvement ce triple ministère de l’Esprit. (1) Dans le quatrième Evangile, l’unique péché dont tous les autres découlent, est le refus de croire en l’Envoyé du Père. Or la glorification de Jésus sera la preuve irréfutable qu’il est bien le Fils unique du Père. En remontant vers lui après avoir accompli la mission que celui-ci lui a confiée, il démontre la vérité de sa Parole, et par le fait même, met en lumière « l’erreur du monde ».

(2) Le départ de Jésus vers le Père attestera également la malice de sa « condamnation », car Dieu n’accueille pas auprès de lui les blasphémateurs. L’absence – « Vous ne me verrez plus » – discernée dans la foi, conduit à la proclamation de la glorification du Fils, rétabli par le Père dans son « bon droit ». C’est ce que le disciple bien-aimé comprendra en découvrant le tombeau vide : « Il vit et il crut » (20,8) ; il vit l’absence et cru en l’exaltation du Fils de l’Homme, conformément à ce qu’avaient annoncé les Ecritures (Jn 20,9).

(3) Enfin « l’erreur » judiciaire permettra de faire justice, car à travers le drame de la mort de l’Innocent, c’est paradoxalement celui qui croyait triompher, le « Prince de ce monde », qui « est déjà condamné ». Le procès du Christ aboutit finalement au « jugement de ce monde : maintenant le Prince de ce monde va être jeté dehors » (Jn 12,31).

Tel est le triple témoignage que l’Esprit rend aux croyants, afin qu’à leur tour ils en témoignent devant le monde. Aujourd’hui comme hier, poussés par l’Esprit, nous avons à dénoncer le péché d’incrédulité, et à proclamer la glorification de Jésus, Seigneur et Sauveur. Mais notre témoignage ne sera crédible que si nous manifestons par notre conversion concrète, que le Prince de ce monde a effectivement été jeté hors de notre vie.

Puissions-nous pleinement accueillir cette libération afin d’entrer dans la liberté des enfants de Dieu sur lesquels l’Ennemi n’a plus de prise, et devenir des témoins intrépides de le Bonne Nouvelle : « Christ le même, hier, aujourd’hui et à jamais » (He 13,8).

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Seigneur, je t’ouvre mon cœur, dispose de moi comme tu le désires, je veux t’aimer et mieux connaître qui est l’Esprit Saint. Viens en moi !

Demande

Jésus et Marie, offrez-moi un cœur docile à l’Esprit Saint.

Réflexion

1. Dans une dizaine de jours, nous allons fêter la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres, sur l’Église et, dès aujourd’hui, Jésus demande à ses apôtres de le laisser partir afin que le Défenseur arrive. C’est une condition difficile et incomprise par les apôtres parce qu’ils ignorent qui est l’Esprit Saint. Nous non plus, nous ne le connaissons pas assez ; c’est pour cela que nous sommes parfois sans joie, sans motivations, que nous manquons de charité… Il est important de mieux connaître qui est l’Esprit Saint afin de lui demander avec foi de vivre de sa présence.

Dans le Credo, nous professons que l’Esprit Saint « est Seigneur et qu’il donne la vie, qu’il procède du Père et du Fils et qu’il reçoit la même adoration, la même gloire, qu’il a parlé par les prophètes (…) » Il est donc la troisième personne de la Sainte Trinité, il est l’amour entre le Père et le Fils. Il est Dieu lui-même présent en nous depuis le jour béni de notre baptême.

En effet, nous sommes devenus le temple du Saint-Esprit. Dans sa lettre aux Romains, saint Paul affirme « que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5). Il est celui qui nous éclaire pour mieux comprendre les Sainte Écritures, il est notre conseiller pour choisir en tout temps ce qui plaît à Dieu, il est notre consolateur dans nos croix. C’est lui qui nous inspire les paroles dont notre prochain a besoin pour avancer parce qu’il « scrute les cœurs » (Rm 8, 27). C’est lui aussi qui nous fait grandir dans la foi. Nous réalisons alors que de vivre en sa présence change tout. Et que c’est par lui que nous deviendrons pleinement apôtres du Christ, que notre prière plaira davantage à Jésus car elle sera davantage « sienne ».

2. L’Esprit Saint nous aime profondément et il nous est offert afin que nous vivions en enfant de Dieu. Afin de lui être plus docile et mieux le connaître, Jésus, avant de mourir, nous a donné sa très sainte Mère, la Vierge Marie. Il faut donc contempler Marie, Épouse du Saint-Esprit, elle a tout accompli avec lui, elle en est totalement revêtue. Elle a été forte dans les épreuves en tout temps, elle a dit oui à la volonté de Dieu. Elle s’adonnait à la prière. Elle désire nous donner cette même docilité à l’Esprit Saint et pour cela il faut se mettre à son école car plus nous nous rapprocherons de Marie plus nous vivrons de l’Esprit.

En ce mois de mai, il est important de renouveler quotidiennement notre consécration au Cœur immaculée de Marie, c’est-à-dire de la choisir comme Mère et Reine de notre vie, lui offrir tout ce que nous sommes, ce que nous faisons afin de lui laisser un entier et plein droit de disposer de nous pour la plus grande gloire de son Fils. Aussi la belle et simple prière du chapelet nous permet-elle de mieux connaître par Marie la vie de son Fils. Jésus a donné à saint Jean, son disciple préféré, sa Mère, afin de nous montrer que si nous voulons vraiment nous mettre à sa suite tous les jours, il est indispensable de tenir la main de Marie. Elle nous aidera à ne pas tomber dans la tentation car l’Esprit Saint sera notre défenseur.

Dialogue avec le Christ

Merci, Seigneur, pour le don de ton Esprit Saint, je désire de tout mon cœur te suivre et répondre à ta volonté par la grâce de ton Esprit. Marie, donnez-moi de lui être docile et de lui obéir par amour pour Jésus.

Résolution

Pour chaque décision à prendre, j’invoquerai l’Esprit Saint : « Viens, Saint-Esprit, en mon cœur pour choisir la volonté de Dieu. »

Adèle Landowski, membre de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



« Je m’en vais » Mais où vas-tu ?

Ce n’est pas la première fois, dans l’évangile de Jean, que Jésus parle de son départ et ça restait une énigme pour les juifs : « Où doit-il donc aller pour que nous ne le trouvions pas ? Va-t-il rejoindre ceux qui sont dispersés chez les grecs ? Va-t-il instruire les grecs ? » D’autres pensent qu’il va se suicider

Les disciples, eux, ont entendu Jésus dire qu’il va vers le Père mais sans bien comprendre ce que ça veut dire. Rappelons-nous les paroles de Thomas : « Nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »

Ils retiennent surtout qu’il va mourir. Il ne sera plus avec eux et ça leur cause beaucoup de tristesse.Quand Saint Jean écrit son Évangile, la communauté est en proie à bien des difficultés et Jésus n’est plus là pour les résoudre.

« Il vaut mieux pour vous que je m’en aille »

Comment comprendre cette parole ? Récemment je recevais un jeune homme qui commence à nouer « une relation sérieuse » avec une jeune fille… Mais dans quelques mois, il sait qu’il devra quitter son lieu de vie pour préparer sa carrière professionnelle et il se posait beaucoup de questions.

Faut-il continuer ? Comment faire pour que ça tienne ? L’un comme l’autre ont à inventer une autre façon d’être ensemble. C’est peut-être l’occasion pour se découvrir autrement… Le recul, la distance peuvent permettre de mieux se connaître. Bien des couples vivent cette situation et ils tiennent !

Il en est de même lors d’un départ d’un responsable d’une organisation syndicale, d’une association, d’un mouvement, d’un service. Nous comprenons mieux ce qu’il a fait ; nous découvrons mieux ce qu’il a été. Ce n’est pas sans retentissement sur notre vie ; ça peut aller jusqu’à reprendre le flambeau  ou à nous investir davantage !

Et quand la mort vient nous arracher quelqu’un qui compte pour nous ? La séparation nous fait mal, elle peut nous accabler mais elle peut aussi nous faire aller plus loin , rendre plus forts les liens tissés avec lui, continuer à le découvrir, à recevoir de lui !

La présence physique de Jésus avec les disciples a été importante. Elle a manifesté la présence de Dieu au milieu de son peuple ; pas n’importe quel Dieu ! Un Dieu qui se lie à l’homme, qui prend soin de l’homme, qui le relie aux autres hommes. Sa chair, son humanité nous parlent de ce Dieu là.

« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ! »

Aurions-nous donc besoin d’être défendus ? Serions-nous mis en accusation ? Par qui alors ? Nous savons quels ont été les accusateurs de Jésus. Ils ont même réussi à avoir sa peau . Le procès a été bâclé et ils l’ont crucifié ! Ils croyaient bien que l’affaire était réglée une fois pour toutes, mais non !

Il y a eu révision du procès par la venue de l’Esprit-Saint.

C’est lui qui va donner le Souffle qui va libérer les apôtres de la peur, ouvrir les portes, les faire sortir du Cénacle où ils s’étaient confinés pour se risquer au monde et y planter l’Évangile.

Mais nous, avons-nous besoin d’un Défenseur ? Dans ce monde tourmenté, travaillé par des courants multiples, nous risquons de nous imposer à nous-même le confinement, à garder pour nous notre foi, à ne pas en parler, à ne pas nous risquer à la proposer. Oui nous avons besoin de quelqu’un qui nous affermisse, nous pousse dehors pour aller au grand large.

Avec lui nous pouvons inventer .

C’est lui qui nous inspire les paroles ajustées, les bonnes décisions, les attitudes requises pour préserver « la maison commune »

Esprit de lumière, Esprit Créateur

Restaure en nous la joie, le feu, l’espérance.

Affermis nos âmes, ranime nos cœurs

Pour témoigner de ton amour immense !

Père Maurice.

Diocèse de Laval

 



MÉDITER AVEC LES CARMES

"Je m'en vais", dit Jésus. De fait c'est un discours d'adieux qu'il adresse aux siens après l'institution de l'Eucharistie ; et l'insistance de Jésus sur son départ fait monter la tristesse dans le cœur des disciples. Qu'y a-t-il dans cette tristesse ? L'impression qu'ils vont rester sans berger, et comme orphelins ; le sentiment d'une solitude qui approche et d'un rêve qui s'éloigne, la certitude d'une perte définitive.

La tristesse, c'est l'ombre de la mort qui vient troubler la vie. Accepter la tristesse, c'est donner la victoire aux forces de la mort. "Mort, où est ta victoire ?" - La victoire de la mort en nous, c'est la tristesse ; et c'est bien pourquoi, selon Jean de la Croix, la tristesse est l'une des passions humaines que nous avons à mortifier.

Jésus reproche aux disciples cette tristesse, parce qu'elle tourne le dos au plan d'amour de Dieu et parce que Jésus y voit avant tout un manque de foi et une méprise. Car son départ, loin d'être le signe d'un échec, sera surtout son retour au Père et le sommet de gloire de toute sa vie. Si les disciples font erreur, c'est parce qu'ils ne cherchent pas à entrer dans le paradoxe des voies de Dieu et qu'ils ne se posent pas les vraies questions : "Aucun de vous ne me demande : où vas-tu ?"

Où vas-tu ? Vers qui vas-tu ? La voilà, la vraie question, la seule question qui importe. C'est toujours la gloire qui est l'explication dernière de tout le destin de Jésus comme du destin de tout homme et de toute femme ; et si les disciples regardaient le départ de Jésus dans cette perspective de la gloire, ils quitteraient toute tristesse : "Si vous m'aimiez, leur dit Jésus, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi."

Mais ce départ, qui va épanouir Jésus dans la gloire, est aussi désirable pour les disciples eux-mêmes : "Il est préférable pour vous que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous, mais si je pars, je vous l'enverrai". Il est bon, il est préférable pour nous aussi que Jésus ait achevé son œuvre, car, de la gloire où il est, il nous envoie son Esprit Paraclet qui sera avec nous pour toujours.

Nous ne sommes donc pas défavorisés par rapport à la génération qui vu et touché Jésus, car la présence invisible de l'Esprit Paraclet est meilleure pour nous que la présence visible du Jésus terrestre. C'est Jésus lui-même qui l'affirme : "Bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu"... "moi, je vous dis la vérité : il est préférable pour vous que moi, je m'en aille."

Certes, la présence visible, tangible, de Jésus n'était pas un handicap pour la foi, lorsque ses contemporains acceptaient de voir en lui l'Envoyé de Dieu. Mais le régime actuel de notre foi est meilleur encore, parce que désormais toute vie et tout amour émanent de Jésus en gloire, parce que désormais l'histoire du monde et notre propre histoire sont happées par cette gloire du Fils, parce que l'Esprit Paraclet, "qui achève toute sanctification", éveille chaque jour en nous la certitude que Dieu a réussi, que le Christ est vainqueur, et qu'il ouvre pour nous une existence nouvelle, déjà en prise sur la gloire.

https://www.mariedenazareth.com



Homélies - evangeli.net

«C'est votre intérêt que je m'en aille»

Aujourd'hui nous contemplons un autre départ de Jésus, nécessaire pour établir son Royaume. Cela comprend, cependant, une promesse : "Si je ne pars pas, le Paraclite ne viendra pas vers vous, mais si je pars, je vous l'enverrai (Jn 16,7).

Cette promesse s'est faite réalité d'une manière puissante le jour de la Pentecôte, dix jours après l'Ascension de Jésus au ciel. Ce jour-là – en plus de libérer de la tristesse le cœur des Apôtres et de ceux qui étaient réunis avec Marie, la Mère de Jésus (cf. Actes 1,13-14) – Il les confirme et les renforce dans la foi, de telle sorte que, "tous se remplirent du Saint Esprit, et commencèrent à parler en d'autres langues, comme le Saint Esprit les faisait s'exprimer (Actes, 2,4).

Ce fait s'est "concrétisé" tout au long des siècles à travers l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique, puisque, par le biais du même Esprit promis, on annonce à tous et partout que Jésus de Nazareth – le Fils de Dieu, né de la Vierge Marie, qui fut crucifié, mort et enseveli – est vraiment ressuscité, qu'Il est assis à la droite de Dieu le Père (cf. Credo) et qu'Il vit parmi nous. Son Esprit est en nous grâce au Baptême, nous convertissant en enfants dans le Fils, réaffirmant sa présence dans chacun de nous le jour de la Confirmation. Tout ceci pour mener à terme notre vocation de sainteté et renforcer la mission d'appeler les autres à devenir saints.

Ainsi, grâce à la volonté du Père, la rédemption du Fils et l'action constante du Saint Esprit, nous pouvons tous répondre à cet appel avec une entière fidélité, en étant des saints ; et, avec une charité apostolique audacieuse, sans être exclusifs, mener à bien la mission, en proposant et en aidant les autres à l'être.

Comme les premiers – comme les fidèles de toujours – avec Marie, prions et, en étant sûrs que le Défenseur viendra à nouveau et qu'il y aura une nouvelle Pentecôte, disons : "Viens, Saint Esprit, remplis le cœur de tes fidèles et allume en eux la flamme de ton amour" (Alléluia de Pentecôte).

+ Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

" Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”

Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Jésus nous invite à grandir dans la perspective de sa Résurrection. Il nous provoque à nous tourner vers le Père à sa suite, pauvres et nus. Le temps pascal, dans le parcours des apparitions, nous donne une nouvelle ouverture à la vie, une croissance de tout notre être de croyant. Nous sommes sous la mouvance de l’Esprit Saint qui nous conduit sur des chemins inconnus qui nous identifient à Jésus. « C’est votre intérêt que je parte, » dit-il, en nous entraînant vers le Père. Nous suivons le chemin parcouru par Jésus ! Il a pris soin de nos blessures, il nous a donné le pardon, il nous donne une nouvelle croissance de vie. Jésus a dit aux disciples combien ils seront l’objet de la violence du monde car les forces d’orgueil et de violence s’opposent à leur marche en avant. La plus merveilleuse des réponses se trouve dans la Paix intérieure de celui qui fait confiance à Dieu. L’Esprit Saint est à l’œuvre dans le cœur des Apôtres, Dieu brise les entraves des prisons et brûle nos résistances au feu de son amour. C’est la vérité de Jésus qui s’annonce, il nous a sauvés du mal, il nous donne son Esprit Saint, le Défenseur.

« Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai." Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. Jésus fait appel à notre intelligence éclairée par l’Esprit Saint. Joint à notre esprit, « il dénonce » l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. L’Esprit Saint, à l’intime de nos cœurs, expose les erreurs du monde, celles qui concernent le péché, la rupture avec Dieu. Il nous propose ce que nous avons à comprendre pour vivre pleinement notre situation présente. « L’erreur du monde » est le mensonge et l’accusation. Jésus, situé dans notre histoire, nous a sauvé du mensonge et de l’erreur. L’Esprit Saint vient nous donner une nouvelle vie qui prend racine dans la vie de Jésus. C’est une vie de fidélité, de croissance, d’amour et de louange ! Nos prisons peuvent devenir des lieux de grâce moyennant une « mort » au péché, une « mort » à nous-mêmes ! C’est l’Esprit Saint qui réalise la conversion de la violence et de la mort, de ce qu’il y a de plus difficile à convertir en nous. La Bonne Nouvelle de Jésus est l’annonce de l’Amour nouveau qui prend corps en nous. Le don de l’Esprit Saint nous est donné. Dans cet amour divin, chacun retrouve son visage.

« En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. » C’est un nouveau chemin de foi qui s’ouvre devant nous, dans la douceur et dans l’humilité. Jésus nous propose de vivre pleinement de son Amour au cœur de notre vie. Il est venu apporter le feu de l’Amour sur la terre en nous donnant l’Esprit Saint. Le menteur est terrassé, il ne peut plus nous illusionner. Ce qui n’était pas possible, enténébré par le menteur, devient un chemin déjà parcouru par Jésus le Sauveur. Nous reconnaissons nos limites et nous les donnons à l’Amour infini de Dieu. Elles sont offertes pour devenir des lieux de croissance, à la suite de Jésus. Nous discernons notre origine, là où s’enracine l’Amour dans notre vie. A cette Lumière nouvelle, nous comprenons l’erreur du monde et nous pouvons vivre une vie nouvelle qui prend racine dans la vie de Jésus. L’Esprit Saint nous donne de considérer autrement notre vécu. Nous croyons en l’amour tout puissant de Dieu, et nous laissons l’Amour infini de Dieu travailler en nous. Désormais la peur a perdu son pouvoir et nous demeurons dans l’Amour avec Jésus à jamais Vivant.

Nous demandons à l’Esprit Saint la grâce d’intensifier notre prière.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch



Evangile au Quotidien

 

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942)

carmélite, martyre, copatronne de l'Europe

Poésie Pentecôte 1937/1942 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p. 125)

 

« C'est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous »

 

Qui es-tu, douce lumière qui me combles et illumines la ténèbre de mon cœur ?... Es-tu le Maître d'œuvre, le bâtisseur de la cathédrale éternelle qui depuis la terre s'élève jusqu'au Ciel ? Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent, hautes et droites, solides et immuables (Ap 3,12). Marquées du signe du Nom divin et éternel, elles s'élancent vers la lumière et portent la coupole qui achève et couronne la sainte cathédrale, ton œuvre qui embrasse l'univers entier : Saint Esprit, Main de Dieu créatrice !... Es-tu le doux cantique de l'amour et du respect sacré qui retentit sans fin autour du trône de la Trinité sainte (Ap 4,8), symphonie où résonne la note pure donnée par chaque créature ? Le son harmonieux, l'accord unanime des membres et de la Tête (Col 2,19), dans lequel chacun au comble de la joie découvre le sens mystérieux de son être et le laisse jaillir en cri de jubilation, rendu libre en participant à ton propre jaillissement : Saint Esprit, jubilation éternelle !

 

http://levangileauquotidien.org

 

 






Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

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Homélies du père Jacques Fournier

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Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

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