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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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4 juin 2020

Évangile et Homélie du Jeudi 04 Juin 2020. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Tu aimeras ton prochain comme toi-même

Lectures de la messe
Première lecture
« On n’enchaîne pas la parole de Dieu ! Si nous sommes morts avec le Christ, avec lui nous vivrons » (2 Tm 2, 8-15)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée

Bien-aimé,
    souviens-toi de Jésus Christ,
ressuscité d’entre les morts,
le descendant de David :
voilà mon Évangile.
    C’est pour lui que j’endure la souffrance,
jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur.
Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
    C’est pourquoi je supporte tout
pour ceux que Dieu a choisis,
afin qu’ils obtiennent, eux aussi,
le salut qui est dans le Christ Jésus,
avec la gloire éternelle.

    Voici une parole digne de foi :
Si nous sommes morts avec lui,
avec lui nous vivrons.
    Si nous supportons l’épreuve,
avec lui nous régnerons.
Si nous le rejetons,
lui aussi nous rejettera.
    Si nous manquons de foi,
lui reste fidèle à sa parole,
car il ne peut se rejeter lui-même.
    Voilà ce que tu dois rappeler,
en déclarant solennellement devant Dieu
qu’il faut bannir les querelles de mots :
elles ne servent à rien,
sinon à perturber ceux qui les écoutent.
    Toi-même, efforce-toi de te présenter devant Dieu
comme quelqu’un qui a fait ses preuves,
un ouvrier qui n’a pas à rougir de ce qu’il a fait
et qui trace tout droit le chemin de la parole de vérité.

            – Parole du Seigneur.


 


 

Psaume 24 (25), 4-5ab, 8-9, 10.14

Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.


 

Évangile  (Mc 12, 28b-34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 12, 28b-34)

En ce temps-là,
    un scribe s’avança pour demander à Jésus :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
    Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
    Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

    Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
    Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
    L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
    Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.

            – Acclamons la Parole de Dieu.


 

Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube



Homélies - Abbé Philippe Link

« Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : ‘Quel est le premier de tous les commandements ?’ Jésus lui fit cette réponse : ‘Voici le premier : Écoute, Israël…’ » Le premier des commandements que le Seigneur nous donne c’est de l’écouter, c’est d’accepter d’être accueillant à sa Parole de vie. Et que commence par nous dire cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Unicité, radicalité. Il n’en est pas d’autres vers qui notre cœur puisse tendre l’oreille car personne en dehors de lui ne peut légitiment prétendre à ce titre.

La conséquence pour nous d’une telle affirmation ? « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Quelle exigence ! Avec le cœur partagé qui est le nôtre, comment prétendre y être arrivé, ne serait-ce qu’une fois dans notre vie. Certes, nous en avons le désir, mais ce précepte nous bouscule parce qu’il nous renvoie à notre incapacité à l’accomplir. N’aurions-nous pas envie de répondre à Jésus : ‘Écoute Seigneur, laisse-moi tranquille, j’essaye de faire ce que je peux, mais ne me demande pas l’impossible’ ? Et pourtant le Seigneur nous demande bien de l’aimer et non pas de faire seulement notre possible pour l’aimer. Ne passons pas trop facilement à côté de l’exigence de ces paroles, même si nous ne devons pas nous laisser enfermer par celle-ci.

Pour ce faire, il est essentiel de nous souvenir qu’il s’agit en premier lieu d’écouter. Écouter la beauté d’une telle parole : « Le Seigneur notre Dieu est l’unique, tu aimeras… » ; écouter l’amour du Seigneur qui résonne en elle et ce jusque dans la première épître de saint Jean où il nous est dit : « Dieu le premier nous a aimés ». Dieu ne peut nous demander de l’aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force que parce que lui-même nous a aimés le premier. Dieu ne peut nous demander de rester fidèle à ce précepte que parce que lui-même, le premier, demeure fidèle.

La première exigence n’est donc pas d’aimer le Seigneur mais de l’écouter et en l’écoutant de se laisser ajuster à lui. Écouter pour se laisser ajuster, pour se laisser transformer et pour pouvoir aimer du même amour dont nous sommes aimés. Somme toute, n’est-ce pas cela être juste ? Mais Dieu ne nous imposera jamais l’écoute de sa voix. La Parole de Dieu ne vient pas comme une voix qui se surajouterait à tous nos bruits, à tous nos propos vains et futiles, quitte même à les dominer de sa force.

Parce qu’elle est plénitude, la Parole de Dieu ne peut pas ne pas tout emplir. Elle ne peut donc que jaillir du silence le plus profond. Lui seul veut dire quelque chose. Oui, derrière les bruits, derrière les cris, il y a en moi ce silence qui existe plus que moi, il y a ce silence de quelqu’un qui est sur le point de parler et qui commence ainsi : « Écoute,… ». Ouvrons l’oreille de notre cœur et écoutons. Ce qui suit sera unique pour chacun d’entre nous

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Je crois en toi, Seigneur, je crois que tu as tout créé par amour. Je crois que tu m’as pensé et voulu depuis toute l’éternité. Apprends-moi à aimer : à t’aimer toi, Dieu, de tout mon cœur, et à aimer mon prochain.

Demande

Apprends-moi à aimer en me laissant habiter par ta présence aimante.

Réflexion

1. « Quel est le premier de tous les commandements ? »

C’était une question d’école à l’époque de Jésus, les scribes débattaient pour savoir lequel des 613 commandements permettait d’ordonner et de hiérarchiser l’éthique juive. Au fond, c’est aussi la recherche existentielle de l’homme de toutes les époques : que dois-je faire pour être sauvé, pour obtenir le bonheur ? C’est la question du jeune homme riche, et aussi celle de saint Paul lorsque que le Christ le rencontre sur le chemin de Damas. C’est une préoccupation tout humaine. L’abeille connaît instinctivement la formule pour construire sa ruche, l’araignée sa toile, la fourmi sa fourmilière. Mais l’homme ne connaît pas sa propre formule. Son agir n’est pas instinctivement programmé. Il se met donc à l’écoute de Dieu, écrit des livres, élabore des doctrines sur la morale… pour essayer de découvrir ce pour quoi il est fait et comment l’atteindre. Et cependant, même lorsque nous savons ce que nous devrions réaliser pour être heureux, nous n’avons pas toujours la volonté pour l’accomplir. Notre bonheur semble être hors de portée, nous sommes confrontés à la dure réalité de notre nature blessée par le péché originel. La question n’est donc pas seulement : que faire pour être heureux ? Mais aussi et surtout : qui me donnera la force d’atteindre le bonheur ?


2. « Écoute, Israël »

Jésus répond en citant le Shéma (« écoute », en hébreu), un verset très connu des juifs, qui de fait était adopté par plusieurs écoles rabbiniques comme le commandement « clé » de la Loi. À la question sur le faire, sur l’agir moral, Jésus répond en invitant tout d’abord à l’écoute. Écouter, c’est une attitude plutôt passive, on « reçoit » ce que l’autre dit. Et cependant on doit y mettre aussi du nôtre, car l’on « écoute » vraiment que si on s’y dispose. Sinon on ne fait qu’« entendre », sans prêter attention. Jésus nous dit donc : pour agir bien, commence par écouter Dieu. Dieu nous parle de beaucoup de manières, depuis les circonstances les plus banales jusqu’aux enseignements du magistère. Mais écouter Dieu ne veut pas simplement dire comprendre ce qu’il veut pour ensuite le mettre en pratique car, en fin de compte, le problème de notre nature blessée inconstante resterait sans solution : qui me donnera la force d’accomplir ce que Dieu me demande ?

3. La Parole de Dieu, c’est le Christ. Écouter, accueillir la Parole de Dieu, c’est donc recevoir le Christ, c’est le laisser pénétrer notre vie, notre manière de voir les choses, de réagir, de sentir, de parler, de faire… c’est le laisser vivre en nous. Seul le Christ, le nouveau moteur de la vie du baptisé, peut nous permettre de vivre selon l’Évangile. Si le Christ n’est pas la force intérieure de notre recherche du bien, nous risquons rapidement de tomber dans l’un des deux excès que dénonce saint Paul dans ses lettres : ou l’accomplissement extérieur d’un devoir qui dérive facilement dans l’hypocrisie et l’orgueil, comme les « pharisiens » ; ou le découragement face à une vertu que l’on n’atteint jamais, et donc l’abandon et la débauche, comme les « grecs ». Pourtant, les pharisiens comme les grecs possédaient une éthique honorable, mais ils leur manquaient le Christ.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu n’es pas venu pour me donner un code de conduite mais pour conquérir mon cœur. Le cœur amoureux n’a pas besoin d’une loi pour rejoindre le cœur de la personne aimée. Voilà pourquoi, Seigneur, dans l’Évangile d’aujourd’hui, tu synthétises si bien l’agir moral du chrétien : aimer Dieu et aimer son prochain.

Résolution

Accomplir un acte de charité en prenant conscience que le Christ qui vit en moi est le moteur de mon action.

Frère Melchior Poisson, LC

http://www.regnumchristi.fr



Une pause par jour – 2 juin 2016 | «Notre-Dame des 3 Vallées
Tu aimeras

« Ecoute », nous dit Jésus, aimer Dieu, l’autre et soi-même de façon indissociable, voilà le premier commandement. Ainsi il nous est commandé d’aimer. Étrange. L’amour ne se commande pas, non? Alors de quoi s’agit‑il?

Ce qui nous est ici prescrit n’est pas d’abord une loi (il est mieux d’aimer que de ne pas aimer!) mais un rappel vital: nous sommes faits pour recevoir et donner de l’amour. Créés pour l’amour. Et pas n’importe quel amour. Invitation nous est faite d’entrer dans une relation amoureuse d’ordre trinitaire: Dieu, l’autre, moi. Il nous est proposé d’aimer chacun de ces trois pôles dans un même mouvement. Indissociablement. Un amour à l’image de celui du Dieu trinité, un amour ouvert pareillement sur chacune des trois personnes. Or, nous savons combien nous laissons volontiers de côté tel ou tel élément : parce que cela ne nous est pas spontané, Dieu nous exhorte.

« Écoute Israël » reprend Jésus à la suite du livre du Deutéronome, comme s’il voulait nous adjurer : ne te trompe pas, écouter et aimer sont faits l’un pour l’autre. Dieu te parle, il dit ce qui fonde toute vie, donc la tienne. Écoute ce qu’il te prescrit.

Dieu met toute son autorité dans la balance. Son commandement est, en fait, supplication de ne pas perdre de vue ce qui fonde toute humanité: il n’y a, que l’amour qui rende vivant. L’amour échangé. « Choisis donc la vie » (Dt 30,19).

Méditation :   Tu aimeras

Un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :

Quel est le premier de tous les commandements ?…

Quel est le premier de tous les commandements ?

La question peut étonner de prime abord.

En réalité elle se posait,

Car les scribes avaient répertorié 613 préceptes dans la Loi de Moïse.

Fallait-il mettre en avant une loi concernant le sabbat ou le culte

Ou un autre aspect de la vie du peuple de Dieu ?

Malgré sa profession de spécialiste de la Loi,

Ce scribe a l’humilité de venir te demander conseil

Pour y voir plus clair.

Donne-moi, Seigneur, cette simplicité de chercher près de toi

La lumière, pour t’entendre me dire aussi :

Tu n’es pas loin du royaume de Dieu !

 

Voici le premier commandement : Ecoute, Israël… Tu aimeras…

Ta réponse est nette.

Dieu doit être à la première place de nos vies.

Tu renvoies le scribe à la prière qu’il récite matin et soir :

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,

De toute ton âme, de toute ta force…

Il ne s’agit pas tant de faire des choses

Que de vivre selon un esprit.

Voici le second : tu aimeras…

Le scribe voulait savoir quel était le premier commandement.

Tu réponds par deux…

Mais qui commencent par le même mot : tu aimeras !

C’est dire l’importance de l’amour pour unifier notre vie

Et pour simplifier la pratique de tous les préceptes de la Loi.

C’est dire aussi que c’est un seul et même amour

Qui nous attire vers Dieu

Et nous fait aller vers le « prochain » créé à l’image de Dieu.

On ne peut pas aimer Dieu, si on n’aime pas son frère ! (I Jn 4,20)

Autrefois, les prophètes avaient déjà insisté sur cet essentiel :

C’est l’amour qui me plaît, non les sacrifices (Os 6,6)…

  • Par ta vie, tu nous donnes l’exemple, Jésus ;

Tu observes la loi, sans être esclaves de la lettre ;

Tu l’accomplis pleinement en l’éclairant et la motivant par l’amour.

Aide-nous à te suivre sur ce chemin de l’amour.

  • Par l’Eucharistie tu nous montres sans cesse jusqu’où va l’amour

Et tu nous apportes ta force pour continuer notre marche à ta suite.

Nous t’en rendons grâce, Seigneur !

https://notredamedes3vallees.be



 

Dans la loi juive, il y avait des commandements lourds, les grands et des commandements légers, les petits. En tout, 613 ! 613 commandements Face à ce nombre, les juifs s’interrogeaient : quels étaient donc commandements qui avaient le plus de poids ?

La réponse de comporte deux parties qui sont deux citations de l’Ecriture. La première vient du texte du Deutéronome qui a été lu en première lecture : “Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force”. Cette phrase est devenue la prière quotidienne des Juifs. Elle est aussi importante pour eux que le Notre Père pour nous. C’est le fameux “Shema Israël” qu’on récite matin et soir, dès l’âge de trois ou quatre ans.

La deuxième citation est prise dans le livre du Lévitique et concerne l’amour du prochain. La nouveauté de la réponse de Jésus, c’est qu’il propose deux commandements au scribe qui lui en demande un. Et qu’il les met à égalité. Il le donne à comprendre de bien des manières : il n’y a qu’un seul amour. Un de ses disciples écrira un jour d’une manière percutante : “Celui qui n’aime pas son prochain, qu’il voit, ne peut pas aimer Dieu, qu’il ne voit pas”

“Aimer Dieu de toutes ses forces, aimer son prochain comme soi-même”, c’est vraiment le trésor de l’Evangile.

Seulement voilà, pour ne parler que de notre époque, où nous voyons cet amour à l’œuvre, quand, d’années en années, pas dire de semaine en semaine, tant de drames se produisent, où la haine, la violence et l’argent sont les acteurs principaux et gardent si souvent le dernier mot ? Où est l’amour ?

Pire ! Le soupçon pèse aussi de nos jours sur le premier commandement : “Tu aimeras ton Dieu de toutes tes forces”. Aujourd’hui, les groupes les plus religieux dans les trois monothéismes sont de farouches opposants au dialogue inter- religieux.

Aimer Dieu de toutes ses forces… pour détester les autres de toutes tes forces ? Alors, aimer son prochain comme soi-même, n’est-ce par utopique ?

Ecoutons une fois de plus les paroles de Jésus.

«Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Depuis toujours, Dieu a proposé ce message à son peuple, et Jésus est venu signer, de sa mort, l’urgence ce message. Cette parole de Dieu qui court dans le monde depuis des millénaires s’est-elle perdue en route ?

Non, cet amour existe, vous l’avez rencontré et il aura le dernier mot, parce qu’il vient de Dieu.

Bien sûr, Il ne s’agit pas de fermer les yeux devant les drames, les atrocités, les violences. Il s’agit de les ouvrir plutôt, pour scruter, au cœur même de ces drames, de ces atrocités, de ces violences, toutes les démarches de réconciliation, tous les efforts de solidarité, toutes les tentatives de promotion de la dignité humaine.

Mais regardez tout près de vous, autour de vous, en vous.

Cet amour, il est vécu dans les familles. Il s’appelle tendresse, affection, dévouement. Cet amour, il est vécu dans la vie professionnelle… il s’appelle solidarité, respect de la dignité de celui qui travaille… et de celui qui n’a pas de travail.

Cet amour, il est vécu dans l’humble vie de tous les jours, où des milliers d’hommes, de femmes, de jeunes et d’enfants manifestent quotidiennement un amour pour les autres, dans des responsabilités à portées de leurs mains. L’amour existe… Vous l’avez rencontré et cet amour nous émerveille. C’est Dieu qui a semé cet amour dans le cœur de tout homme, et c’est pourquoi cet amour aura le dernier mot.

Les deux commandements sont semblables. Depuis que Dieu s’est fait homme en Jésus-Christ, quand l’homme est blessé, méprisé, exclu, c’est Dieu lui-même qui est atteint.

Il n’y a qu’un seul amour. C’est la nouveauté apportée par Jésus, c’est ce qui fait de l’Evangile une bonne nouvelle.

Alors, disciples de Jésus, allons le dire au monde entier… C’est le plus grand service que nous puissions lui rendre.

 https://www.sjsc.fr

 



MÉDITER AVEC LES CARMES

Enfin un scribe capable de sympathie ! Il l'est, en tout cas, dans l'Évangile de Marc, et tranche, par-là, sur les précédents interlocuteurs de Jésus. Dans son chapitre douzième, Marc a entrepris de présenter quelques thèmes de l'enseignement de Jésus à Jérusalem, et il le fait sous forme de questions disputées. La première, concernant l'impôt dû à César, a été posée par les Pharisiens et les Hérodiens. Une autre question-piège a été concoctée par les Sadducéens, à propos de la femme aux sept maris. Et voici notre scribe qui s'avance. "Il les avait entendus discuter, explique Marc, et voyait que Jésus leur avait bien répondu".

C'est donc parce qu'il se sent d'accord avec Jésus que le scribe l'aborde pour une vraie question : "Quel est le tout-premier commandement, celui qui passe avant tout ?" Jésus répond, en somme : "Il y a un premier, et il y a un second". Il faut donc bien admettre une hiérarchie des devoirs. Mais Jésus précise : "Le premier, c'est : Écoute, Israël..." La phrase est brusque, et seul Marc cite ainsi le Shema‘ Israël, l'exhortation venue du Deutéronome (6,4), avant de continuer : "Tu aimeras". "Écoute, Israël... tu aimeras" : le précepte s'adresse à la fois au peuple et à chaque individu, à la personne au sein du peuple.

"Écoute, Israël : le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est unique !" C'est cette révélation, cette proclamation monothéiste et cette référence à Dieu comme notre Dieu qui vont légitimer le précepte : "Tu aimeras". Le même appel adressé au peuple entrant dans la terre promise, sera repris, bien des siècles après, par le prophète Zacharie, annonçant les temps messianiques : "Le Seigneur deviendra Roi sur toute la terre : en ce jour-là le Seigneur sera unique et unique son Nom !" (Za 14,9). "Maître, tu as dit vrai", répond le scribe ; et, avec les mots des prophètes, il tire les conclusions ultimes de la pensée de Jésus pour sa foi de fils d'Israël : "Cela vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices !".

La loyauté du scribe reçoit immédiatement sa récompense : il a reconnu comme vraie l'intuition de Jésus, il a fait sienne son interprétation libérante de la Loi ; Jésus, à son tour, loue sa sagesse et l'encourage : "Tu n'es pas loin du Royaume de Dieu !" ; sous-entendu : "il te reste seulement à reconnaître son Envoyé." L'acquiescement d'un scribe au message de Jésus prend de court ses opposants. Aucun d'entre eux n'ose plus l'interroger, puisqu'un homme sorti de leurs rangs lui a donné raison. La portée missionnaire de ce ralliement n'a pas échappé à l'évangéliste saint Marc : ce pas qu'un scribe de Palestine a su faire vers la nouveauté messianique, pourquoi les croyants de la diaspora ne le feraient-ils pas ? En tout cas, vingt siècles après, l'adhésion de ce scribe à un programme de vie basé résolument sur l'amour vient contester nos lenteurs de disciples du Christ. Qu'avons-nous soustrait, de notre cœur, de notre pensée, de nos ressources humaines, à l'amour du Maître qui devait tout prendre ?

Mais aussi, de quels sacrifices rêvons-nous, de quelles prestations pour le Royaume, de quelles œuvres mesurables, si nous avons cessé de rêver au bonheur du frère tout proche ? Disciples du Christ, nous savons non seulement quel est le nom de Dieu, mais jusqu'où est allé pour nous l'amour du Dieu unique. Le commandement d'aimer nous parvient maintenant par la voix de Jésus, qui s'est livré pour nous. À chaque Eucharistie, c'est le Ressuscité qui nous réunit et qui dit à chacun : "Tu aimeras ; les paroles que je te prescris aujourd'hui resteront dans ton cœur".

Frères et sœurs, la liberté et l'allégresse que nous apporte l'Esprit Saint doivent nous aider à réentendre le premier appel, la voix du Dieu Unique intensément présent à l'histoire, à notre histoire. Aujourd'hui comme au premier jour un chemin nous est offert pour lui répondre : le sentier de la fidélité, que saint Paul, il y a un instant, résumait ainsi pour son cher Timothée : "Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui a fait ses preuves, comme un ouvrier qui n'a pas à rougir, et qui trace tout droit le chemin pour la parole de vérité" (2 Tim 2,15).

https://www.mariedenazareth.com



Homélies - evangeli.net

«Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là»

Aujourd'hui, un maître de la Loi demande à Jésus: «Quel est le premier de tous les commandements?» (Mc 12,28). La question est captieuse. Premièrement parce qu'elle tente d'établir un ordre parmi les divers commandements; et deuxièmement parce que sa question se centre dans la Loi. Il est clair qu'il s'agit de la question d'un maître de la Loi.

La réponse du Seigneur démontre la spiritualité de ce «maître de la Loi». L'attitude du disciple de Jésus-Christ par rapport à Dieu se résume en deux dimensions: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur» et «tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Mc 12,31). Le comportement religieux est défini dans sa relation avec Dieu et avec le prochain; et le comportement humain, dans sa relation avec les autres et avec Dieu. Saint Augustin le dit en autres mots: «Aime et fait tout ce que tu veux». Aime Dieux et les autres, et le reste sera conséquence de cet amour en plénitude.

Le maître de la Loi comprend parfaitement. Et il affirme qu'aimer Dieu de tout son cœur et les autres comme soi-même «vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices» (Mc 12,33). Dieu attend la réponse de chaque personne, le don de soi-même «de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force» (Mc 12,30) à Lui, qui est Vérité et Bonté, et le don généreux de soi-même aux autres. Les «sacrifices et les offrandes» n'ont du sens que dans la mesure où ils sont l'expression véridique de ce double amour. Et lorsqu'on pense que quelques fois nous utilisons les «petits commandements» et «les offrandes et les sacrifices» comme une pierre pour critiquer ou blesser les autres!

Jésus complète la réponse du maître de la Loi en lui disant «tu n'es pas loin du royaume de Dieu» (Mc 12,34). Pour Jésus-Christ, quiconque aime son prochain au dessus de toute chose n'est pas loin du royaume de Dieu.

Abbé Rodolf PUIGDOLLERS i Noblom SchP (La Roca del Vallès, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

"Un scribe qui avait entendu la discussion, et remarqué que Jésus avait bien répondu, s’avança pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »

Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Selon la tradition des rabbins, la Loi de Moïse comprenait 613 commandements, dont 365 étaient des interdictions, et 213 des préceptes positifs. L’une des règles d’interprétation avait tendance à situer tous les commandements sur le même plan : « Que le commandement léger te soit aussi cher que le commandement grave ! » Cela pouvait partir d’une bonne intention et exprimer un amour de Dieu très attentif, mais cela pouvait aussi bien virer au légalisme pointilleux, et parfois aboutir à une déformation des consciences. Au temps de Jésus quelques hommes clairvoyants dans leur foi essayaient d’établir une hiérarchie parmi ces multiples obligations de la Loi ; d’où la question de ce spécialiste à Jésus : « Quel commandement est le premier de tous ? » A la réponse de Jésus, l’homme unit les deux commandements de l’amour de Dieu et de l’amour des frères.

"Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices." Jésus a répondu en citant d’abord le beau texte que tous avaient en mémoire, que tous les hommes juifs devaient réciter au moins deux fois par jour. "Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même." La réunion des deux commandements dans l’Amour de Dieu, c’est aimer son frère comme soi-même. Nous sommes confrontés à ce défi d’aimer. Nous avons l’expérience de ce qui s’oppose à l’amour en nous. Saint François d’Assise disait déjà : « L’amour n’est pas aimé. » Jésus nous a rendu vainqueurs de tout ce qui s’oppose à l’amour. Par sa Croix, Jésus a glorifié le Père en nous sauvant de la haine. Il est l’Amour qui se donne en nourriture pour nous communiquer sa vie. L’Eucharistie, l’Amour infini de Dieu, nous transforme jusqu’à ce que nous devenions amour. Nous célébrons l’Eucharistie pour manger le Pain de vie afin d’obtenir la vie.

"Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger." Les deux commandements sont semblables. L’amour du prochain comme l’amour pour Dieu doit mobiliser toute la personne et toutes ses forces. On ne peut vraiment s’approcher de Dieu sans commencer à aimer tout ce que Dieu aime. Plus on est près de Dieu, plus on se rend proche des enfants de Dieu. Tu n’es pas loin, puisque tu cherches la vérité, puisque tu veux la trouver auprès de moi, dit Jésus. Tu n’es pas loin, si tu as entrevu l’importance de la charité, la reconnaissance des autres et l’amitié de Dieu. Tu n’es pas loin, si tu as compris qu’il faut vouloir concrètement pour ton frère ce que tu veux pour toi, une vie joyeuse, donnée, efficace. Jésus est vainqueur par son Amour de tout ce qui s’oppose à l’Amour. Nous le suivons pour mourir à nous-mêmes et pour advenir à la Vie ! Nous sommes invités à participer au salut de nos frères et à entrer ainsi dans le Royaume. Le mystère eucharistique est le grand brasier d’amour qui régénère l’humanité. Quand nous mangeons le Pain de vie et que nous buvons le Vin de noces, nous faisons advenir en nous, comme Marie à l’Annonciation, le mystère du Fils de Dieu.

Nous demandons la grâce d’être plongés dans la Source de la vie.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Evangile au Quotidien

Les deux commandements de l’amour

C’est Dieu que nous aimons, c’est l’amour de Dieu le premier commandement ; mais le second lui est semblable, c'est-à-dire que c’est seulement à travers les autres que nous pouvons rendre amour pour amour à Dieu.

Le danger, c’est que le deuxième commandement devienne le premier. Mais nous avons une preuve de contrôle, c’est d’aimer chaque homme, c’est d’aimer le Christ, c’est d’aimer Dieu dans chaque homme, sans préférence, sans catégories, sans exception. Le deuxième danger c’est que nous ne le puissions pas, et nous ne le pourrons pas si nous séparons la charité de la foi et de l’espérance. La foi et l’espérance, c’est la prière qui les donne. Sans prier, nous ne pourrons pas aimer. (…)

C’est la foi et c’est l’espérance, dilatées par la prière, qui débarrasseront le chemin de notre amour de son obstacle le plus encombrant : le souci de nous-mêmes. Le troisième danger sera d’aimer non « comme Jésus nous a aimés », mais à la mode humaine. Et c’est peut-être le plus grand des dangers. (…)

Ce n’est pas notre amour que nous avons à donner : c’est l’amour de Dieu. L’amour de Dieu qui est une personne divine, qui est le don de Dieu à nous, mais qui reste un don, qui doit pour ainsi dire nous traverser, nous transpercer pour aller ailleurs, pour aller dans les autres.

Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964) missionnaire des gens des rues
Réaliser dès cette terre l’amour pour lequel Dieu nous a créés (La joie de croire, éd. du Seuil, 1968, p. 71-72 ; rev.)

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