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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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7 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Jeudi 07 juillet 2016. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.

Evangile, Saint et Homélie du Jeudi 07 juillet 2016. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Jeudi 07 juillet 2016 Temps liturgique: 14e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : Sts Antonino Fantosati, Giuseppe Maria Gambaro, martyrs, Bse María Romero Meneses, religieuse s.d.b. FMA (1902-1977) Ainsi parle le Seigneur : Oui, j’ai aimé Israël...
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6 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Me 06/07/2016. Allez vers les brebis perdues, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche

Evangile, St et Homélie du Me 06/07/2016. Allez vers les brebis perdues, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche
Mercredi 06 juillet 2016 Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : Ste Maria Goretti, vierge et martyre (1890-1902), Ste Kyriaquie de Nicomedie, martyre (287-303) Livre d'Osée 10,1-3.7-8.12. Israël était une vigne luxuriante,...
5 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Ma 05 Ju 2016. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître...

Evangile, St et Homélie du Ma 05 Ju 2016. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître...
Mardi 05 juillet 2016 Temps liturgique: 14e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : St Antonio Maria Zaccaria, prêtre et fond. (1502-1539), BBx Georges Nichols, Richard Yaxley et 2 autres, m. († 1589) Livre d'Osée 8,4-7.11-13. Ainsi parle le Seigneur...
4 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Lu 04 juillet 2016. Si je parviens seulement à toucher le vêtement de Jesus, je serai sauvé(e)

Evangile, Saint et Homélie du Lu 04 juillet 2016. Si je parviens seulement à toucher le vêtement de Jesus, je serai sauvé(e)
Lundi 04 juillet 2016 Temps liturgique: 14e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : Ste Élisabeth du Portugal, reine (1271-1336), Bse Maria Crocifissa Curcio, fondatrice (1877-1957) Livre d'Osée 2,16.17b-18.21-22. Ainsi parle le Seigneur : Mon épouse...
2 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Sa 02 juillet 2016.On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres (cruches)

Evangile, Saint et Homélie du Sa 02 juillet 2016.On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres (cruches)
Samedi 02 juillet 2016 Temps liturgique: 13e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : St François (Francesco) de Geronimo, prêtre s.j. (1642-1716), Bx Pierre de Luxembourg, évêque de Metz (1369-1387) Livre d'Amos 9,11-15. Ainsi parle le Seigneur...
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1 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Vendredi 01 juillet 2016. Jesus n'est pas venu appeler des justes, mais des pécheurs


Vendredi 01 juillet 2016

Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Olivier Plunkett, évêque et martyr (1629-1681), Bx Antonio Rosmini, prêtre et fondateur (1797-1855)


Livre d'Amos 8,4-6.9-12.

Écoutez ceci, vous qui écrasez le malheureux pour anéantir les humbles du pays, car vous dites : « Quand donc la fête de la nouvelle lune sera-t-elle passée, pour que nous puissions vendre notre blé ? Quand donc le sabbat sera-t-il fini, pour que nous puissions écouler notre froment ? Nous allons diminuer les mesures, augmenter les prix et fausser les balances. Nous pourrons acheter le faible pour un peu d’argent, le malheureux pour une paire de sandales. Nous vendrons jusqu’aux déchets du froment ! » Ce jour-là – oracle du Seigneur Dieu –, je ferai disparaître le soleil en plein midi, en plein jour, j’obscurcirai la lumière sur la terre. Je changerai vos fêtes en deuil, tous vos chants en lamentations ; je vous obligerai tous à vous vêtir de toile à sac, à vous raser la tête. Je mettrai ce pays en deuil comme pour un fils unique, et, dans la suite des jours, il connaîtra l’amertume. Voici venir des jours – oracle du Seigneur Dieu –, où j’enverrai la famine sur la terre ; ce ne sera pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles du Seigneur. On se traînera d’une mer à l’autre, marchant à l’aventure du nord au levant, pour chercher en tout lieu la parole du Seigneur, mais on ne la trouvera pas.

Psaume 119(118),2.10.20.30.40.131.

Heureux ceux qui gardent les exigences de Dieu,
ils le cherchent de tout cœur !
De tout mon cœur, je te cherche, Seigneur ;
garde-moi de fuir tes volontés.

Mon âme a brûlé de désir
en tout temps pour tes décisions.
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à tes décisions.

Vois, j'ai désiré tes préceptes :
par ta justice fais-moi vivre.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de tes volontés.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »


  Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

+ Abbé Pere CAMPANYÀ i Ribó (Barcelona, Espagne)

«Suis-moi»

Aujourd'hui, l'Évangile nous parle d'une vocation, celle du publicain Mathieu. Jésus prépare le petit groupe des disciples qui devront continuer sa mission de salut. Il prend ceux qu'Il veut: des pêcheurs ou des gens d'un métier humble. Ainsi Il appelle un publicain à le suivre, profession qui était mal vue par les juifs, qui se considéraient eux comme étant les parfaits témoins de la loi, et qui se disaient que cette profession se rapprochait un peu trop d'une vie de péché car ils percevaient les impôts au nom du gouverneur romain auquel ils ne voulaient pas se soumettre.

L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier. Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses cotés pour fêter cet événement. D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels.

Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10). La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12). L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).

Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession. Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet eucharistique, à l'évangélisation. Enfin, tout cela veut dire «qu'un chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)

Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?


 Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

"L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples."

La relation de Jésus et de Matthieu est un secret qui leur appartient. La vie de Matthieu bascule sur l’appel de Jésus. Matthieu invite Jésus à sa table à la maison, c’est un signe de grande ouverture, mystère de la liberté personnelle de chacun. Quelle reconnaissance se joue entre les deux, quel attrait de la nouveauté, quelle certitude du chemin, quelle espérance qui rend possible l’appel et la réponse. Nous ne pouvons le savoir, et il est bon que cela nous échappe. Cela appartient à Jésus et à Matthieu. Mais nous apprenons que cela peut arriver. Jésus appelle un homme à sa suite, et il le suit. Cette rencontre a une dimension sociale. L’appel et la réponse entraînent les uns et les autres : les amis de Matthieu pour aller, eux aussi, vers Jésus qui les accueille. Les ennemis de Jésus cherchent à détruire le groupe qui se constitue. Ils sèment en ce groupe un esprit de zizanie, entre les disciples et les nouveaux, les publicains et les pécheurs. A la suite de Mathieu, nous demandons à notre Père le regard bienveillant et miséricordieux de Jésus. Son cœur est rempli de douceur et d’humilité, c’est un cœur plein de tendresse et d’amour. Le regard de Jésus sur Mathieu va toucher l’image de Dieu en lui qui est d’une beauté ineffable ! C’est le regard de Dieu sur chacun de nous, au-delà de nos blessures et des misères de nos péchés, qui nous trouve d’une grande beauté, son image et sa ressemblance. Le « diamant » de notre cœur a une affinité avec le cœur miséricordieux de Jésus.

"Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, dans sa réponse, révèle la communion qui fait tenir ensemble ce groupe. Sous le regard de Jésus, chacun a pu se connaître lui-même, reconnaître sa faiblesse, se savoir aussi appeler à grandir. Le chemin personnel que fait chacun lui permet de reconnaître les autres, d’envisager une nouvelle existence ensemble. Si la bonne nouvelle est pour des personnes qui la désire, elle est aussi pour des personnes en groupe. Jésus nous appelle personnellement, mais, à travers de nous, il cherche à toucher l’autre. Une atmosphère d’accueil se crée et chacun envisage autrement sa vie, en formant une communauté nouvelle. L’accueil et l’amitié donne un climat qui n’est plus au jugement ou à l’exclusion, mais à la communion pour tous. Les pharisiens se sont éloignés de la réalité intérieure du Don de Dieu, ils se croient justes. Ils ne fréquentent pas les publicains et les pécheurs qui à leurs yeux font du mal. Dieu reprend chacun dans un nouvel Amour, il change nos cœurs de pierre en cœurs de chair ! Nous demandons la grâce de nous accueillir les uns les autres comme Dieu nous accueille. Il nous faut changer de regard pour entrer dans le désir de Jésus, dans la miséricorde de Dieu qui absorbe notre misère.

"Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades." Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » Nous apprécions ces moments où nous nous retrouvons ensemble, dans la diversité des dons de chacun. Nous retrouvons la souplesse de la relation qui permet à Matthieu et à ses amis de prendre autrement leur existence avec Jésus. La beauté de la rencontre avec Jésus provoque Mathieu à faire un grand repas où il invite ses amis pour rendre grâce ! Voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Sa réponse, si belle, elle nous concerne tous. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : « C’est la miséricorde que je désire et non le sacrifice. » Mais cela est insupportable pour les pharisiens. Nous savons combien ces sentiments mélangés nous habitent, nous faisons nous aussi des catégories de personnes. Il y a des gens pour lesquels nous excusons tout et d’autres que nous regardons avec mépris, tout autrement. Nous demandons la grâce de l’émerveillement et de la bienveillance.

Nous demandons la grâce de changer notre regard pour découvrir la tendresse et l’amour infini de Dieu.

© 2016, Père Gilbert Adam.


 

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg . Sermon 64 (trad. Cerf 1980 rev.)

« L'homme se leva et le suivit »

Notre Seigneur a dit à saint Matthieu : « Suis-moi ». Ce saint aimable a été un modèle pour tous les hommes. Il avait tout d'abord été un grand pécheur, comme l'Évangile le dit de lui, et il est devenu plus tard un des grands parmi tous les amis de Dieu. Car notre Seigneur lui a parlé au fond de son être, et alors il a tout abandonné pour suivre le Maître.

Suivre Dieu dans la vérité : en effet tout est là, et pour le faire, il faut vraiment et complètement abandonner toutes les choses qui ne sont pas Dieu, quelles qu'elles soient. Dieu est amoureux des cœurs ; il ne s'intéresse pas à ce qui est extérieur, mais il veut de nous une dévotion intérieure vivante. Cette dévotion a en soi plus de vérité que si je faisais des prières autant que le monde entier, ou que si je chantais si fort que mon chant monte jusqu'au ciel, plus de vérité que tout ce que je pourrais faire extérieurement en jeûnes, veilles et d'autres pratiques.

30 juin 2016

Evangile, St et Homélie du Je 11 juin 2016. Jésus guérit un paralysé à Capharnaüm: Lève-toi, prends ton brancard et rentre...

Jeudi 30 juin 2016

Temps liturgique: 13e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Sts Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64), St Ladislas, roi de Moravie (1031-1095)


Livre d'Amos 7,10-17.

En ces jours-là, Amazias, le prêtre de Béthel, envoya dire à Jéroboam, roi d’Israël : « Amos prêche la révolte contre toi, en plein royaume d’Israël ; le pays ne peut plus supporter tous ses discours, car voici ce que dit Amos : “Le roi Jéroboam périra par l’épée, et Israël sera déporté loin de sa terre.” » Puis Amazias dit à Amos : « Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda ; c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète. Mais ici, à Béthel, arrête de prophétiser ; car c’est un sanctuaire royal, un temple du royaume. » Amos répondit à Amazias : « Je n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’étais bouvier, et je soignais les sycomores.
Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a dit : “Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël.” Écoute maintenant la parole du Seigneur, toi qui me dis : “Ne prophétise pas contre Israël, ne parle pas contre la maison d’Isaac.” Eh bien, voici ce que le Seigneur a dit : Ta femme devra se prostituer en pleine ville, tes fils et tes filles tomberont par l’épée, la terre qui t’appartient sera partagée au cordeau, toi, tu mourras sur une terre impure, et Israël sera déporté loin de sa terre. »

Psaume 19(18),8.9.10.11.

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,1-8.

En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. 


 

 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.

 


 

Homélie ou Méditation du jour

Abbé Francesc NICOLAU i Pous (Barcelona, Espagne)

«Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi»

Aujourd'hui, nous trouvons un des nombreux témoignages évangéliques de la bonté miséricordieuse du Seigneur. Ils nous montrent tous des aspects riches en détails. La compassion de Jésus exercée avec la plus grande miséricorde s'étend de la résurrection d'un mort ou de la guérison d'un lépreux, au pardon accordé à une pécheresse connue publiquement en passant par toutes sortes de guérisons de malades et à l'accueil des pécheurs repentis. Ce dernier point Il l'exprime par des paraboles comme celle de la brebis égarée, et celle du fils prodigue.

L'Évangile d'aujourd'hui nous démontre la miséricorde du Sauveur sous deux aspects en même temps: face à l'infirmité du corps et à celle de l'âme. Et étant donné que celle de l'âme est la plus importante, Jésus commence par celle-ci. Il sait que le malade s'est repenti de ses péchés, Il voit sa foi et celle de ceux qui l'amènent et Il lui dit: «Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés» (Mt 9,2).

Pourquoi commence-t-Il toujours par dire cela quand personne ne le lui demande? C'est clair qu'Il lit dans les pensées et Il sait que c'est pour cela que le paralysé lui sera plus reconnaissant, car en présence de la sainteté de Jésus, il aurait probablement expérimenté confusion et honte pour ses péchés et une certaine crainte qu'ils soient un obstacle à sa guérison. Le Seigneur veut le mettre à l'aise. Peu importe que les docteurs de la loi murmurent dans leurs cœurs. Au contraire, montrer qu'Il est venu pour exercer la miséricorde envers les pécheurs fait partie de sa mission et Il veut le proclamer ainsi.

Ceux qui sont aveuglés par leur orgueil pensent qu'ils sont des justes, et n'acceptent pas l'appel de Jésus, par contre ceux qui se considèrent sincèrement comme des pécheurs l'accueillent. Devant eux c'est le Seigneur qui s'abaisse pour les pardonner. Comme le dit Saint Augustin: «L'homme orgueilleux est une grande misère, mais beaucoup plus grande est la miséricorde humble de Dieu». Et dans le cas présent, la miséricorde divine va encore plus loin: non seulement Il lui pardonne tout mais Il lui rend la santé: «Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi» (Mt 9,6). Jésus veut que la joie du pécheur converti soit totale.

Notre confiance dans le Seigneur doit se renforcer. Mais, considérons-nous toujours comme pécheurs afin de ne pas fermer notre cœur à la grâce.


Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.

Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Jésus apporte une bonne nouvelle à ceux qui sont blessés, qui ont fait quelques erreurs graves ou pris de très mauvaises décisions. Ils peuvent aller de l’avant sans traîner derrière eux le fardeau de leurs erreurs coupables : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Il y a de la compassion autour de cet homme transporté sur un brancard, Jésus, voyant leur foi dit au paralytique : « Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis. » La communauté nouvelle se profile à l’horizon, avec cette bienveillance des amis de Dieu. Jésus nous apporte ce pardon total. C’est une rencontre bien importante que celle du paralytique et de Jésus dans cette maison bondée, où le bruit de la conversation s’est calmé soudainement et chacun a retenu son souffle pour entendre ce que Jésus allait dire et faire. Cependant l’opposition à l’action de Jésus n’est pas loin ! "Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux : « Celui-là blasphème. » Jésus, connaissant leurs sentiments, dit : « Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos cœurs ? Devant l’action de l’Esprit Saint, aujourd’hui encore, la contestation s’élève ! Jésus, dans sa tendresse, veut apporter la Paix.

Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » L’action de Jésus est merveilleuse, il connaît nos résistances et notre douleur devant les situations impossibles il vient à notre secours. Ce miracle va saisir ses auditeurs et même ceux des scribes qui lui sont opposés. Si nous nous pardonnons chaque jour, grâce à Dieu, pour vivre, il y a une grande différence entre le pardon des hommes et celui de Dieu. Quand nous pardonnons, nous gardons toujours en mémoire le mal qui a été fait. Le pardon de Dieu est total. "Mais moi, je ne me souviendrai plus de tes péchés. " C’est là le miracle, le pardon de Dieu est si complet que même la mémoire du péché s’efface. Dans ce sacrement impressionnant, nous confessons nos péchés au prêtre, qui prononce les mots de l’absolution. Mais, en réalité, c’est Jésus qui soulève le fardeau de la culpabilité de nos épaules et nous rend libres. C’est Jésus qui guérit notre paralysie spirituelle et nous aide à avancer de nouveau. Celui qui nous a dit qu’il "a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés " a choisi de confier ce pouvoir à l’Église. Le sacrement de la réconciliation est le sacrement de la liberté, d’une rencontre personnelle avec celui qui nous aime au delà de notre entendement.

« Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. Aujourd’hui encore nous sommes saisis de crainte devant l’action de Dieu. Le don de crainte est une réalité merveilleuse, elle nous est donnée après le drame de la passion. Jésus, dans le feu de l’amour qui consume tout, mus par l’Esprit Saint, offre sa vie pour que nous vivions d’amour. Il nous invite à le suivre, car Dieu a besoin de nous pour accomplir son œuvre. Nous nous effaçons pour que l’œuvre de son Amour qui se réalise. Le dialogue avec Jésus nous émerveille, nous nous rendons compte des merveilles de ce si grand don du pardon, "nous n’avons jamais rien vu de pareil !" Jésus donne à l’humanité les moyens de se remettre debout ! C’est avant tout le pouvoir d’aimer que Jésus donne à l’humanité en douleur ! Là s’origine toute nouvelle vie : « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés. » Nous qui mangeons le pain de vie, et qui buvons le vin de noces à l’Eucharistie, nous devons faire de même. Comme Jésus a donné sa vie, nous nous offrons avec lui. Dieu pourvoit à tout si nous croyons et que nous nous laissons faire par lui, c’est ainsi que son œuvre se réalise.

 

Nous demandons la grâce de comprendre ces paroles, la grâce de nous convertir pour que l’amour infini de Dieu fasse son œuvre de guérison en nous. © 2016, Père Gilbert Adam.


Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel. Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt : « Tes péchés sont pardonnés. » On me dira peut-être : « Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? » C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants. L'Écriture dit en effet : « Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers » (Pr 5,21)...

Pourtant quand le Christ disait : « Tes péchés sont pardonnés », il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair. Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... Qui possède ce pouvoir ? Lui seul ou nous aussi ? Nous aussi avec lui. Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi. Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir. Il a dit en effet aux apôtres : « Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18,18). Et encore : « Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20,23).

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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29 juin 2016

Evangile, Saint et Homélie du Me 29 juin 2016. Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église


Mercredi 29 juin 2016

Saint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité

Saint(s) du jour : Sts Pierre et Paul, apôtres et martyrs


Livre des Actes des Apôtres 12,1-11.

À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter. Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain. Il le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance. Hérode allait le faire comparaître. Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats ; il était attaché avec deux chaînes et des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes lui tombèrent des mains. Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales. » Ce que fit Pierre. L’ange ajouta : « Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. » Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange était bien réel ; il pensait qu’il avait une vision. Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville. Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux. Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue, et aussitôt l’ange le quitta. Alors, se reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,6-8.17-18.

Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
 


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Mgr. Jaume PUJOL i Balcells Archevêque de Tarragone et Primat de Catalogne (Tarragona, Espagne)

«Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant »

Aujourd'hui, nous célébrons la solennité de Saint Pierre et Saint Paul, qui furent les fondements de l'Eglise primitive et, par conséquent, de notre foi chrétienne. Apôtres du Seigneur, témoins de la première heure, ils ont vécu les premiers moments de l'expansion de l'Eglise et ont scellé avec leur sang la fidélité à Jésus. Pourvu que nous, chrétiens du XXIème siècle, puissions être des témoins crédibles de l'amour de Dieu au milieu des hommes comme le furent les deux Apôtres et comme l'ont été tant de nos concitoyens.

Dans une des premières interventions du Pape François, en s'adressant aux cardinaux, il leur a dit que nous devons "marcher, édifier et confesser". C'est-à-dire que nous devons avancer sur notre chemin de vie, en construisant l'Eglise et en nous confessant au Seigneur. Le Pape a prévenu : "Nous pouvons marcher autant que nous voulons, nous pouvons construire beaucoup de choses, mais si nous ne nous confessons pas à Jésus, quelque chose ne fonctionne pas. Nous finirons par être une ONG d'assistance, mais pas l'Eglise, épouse du Seigneur".

Nous avons écouté dans l'Evangile de la messe un fait central pour la vie de Pierre et de l'Eglise. Jésus demande à ce pêcheur de Galilée un acte de foi dans sa condition divine et Pierre n'hésite pas à affirmer : "Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant" (Mt 16,16). Immédiatement, Jésus institue le Primat, en disant à Pierre qu'il sera le roc solide sur lequel se bâtira l'Eglise tout au long des temps (cf. Mt 16,18) et en lui donnant le pouvoir des clés, la puissance suprême.

Même si Pierre et ses successeurs sont assistés par la force de l'Esprit Saint, ils ont tout autant besoin de nos prières car leur mission est d'une grande transcendance pour la vie de l'Eglise : ils doivent être un fondement sûr pour tous les chrétiens tout au long des temps ; par conséquent, nous devons prier chaque jour pour le Saint Père, pour sa personne et pour ses intentions.

 Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 

"Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle."

"Prenant la parole, Simon-Pierre déclara à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Pierre et Paul sont deux colonnes de l’Eglise que la liturgie ne sépare pas. Ce sont deux figures complémentaires de l’Eglise dont le témoignage nous éclaire, deux juifs attachés à la religion de leurs pères, l’un est paysan, l’autre citadin, tous deux ont été saisis par le Christ. Simon, fort de sa foi populaire qui lui valut le surnom de Pierre. Saul, qui avait suivi une formation plus poussée auprès de maîtres réputés, en route vers Damas, qui rencontre Jésus qui se révèle à lui comme vivant dans la gloire du Dieu unique et dans le cœur des hommes qui croient en Lui et qu’il persécute. Pierre a connu la difficulté de franchir les frontières d’Israël et à ouvrir les portes de l’Eglise à ceux qui n’étaient pas de la descendance d’Abraham. Paul au contraire, fut un missionnaire toujours aux frontières de l’Eglise et du monde. Pierre et Paul ont laissé un témoignage de vie, un modèle de parcours spirituel, pour chacun de nous. Plus que jamais, nous nous inspirons de leur vie si nous voulons, à notre tour, témoigner en vérité de notre foi et porter autour de nous la Bonne Nouvelle. La marche de l’Église vers la vérité et la lumière se poursuit imperturbablement mais en grande fragilité sur la mer orageuse du monde. Jésus a dit : « Je te bénis, Père, tu as caché cela aux sages et aux savants, mais tu l’as révélé aux tout-petits. » Nous sommes, ces tout-petits, ces pauvres affrontés à un monde difficile. Avec Jésus, l’espérance et la confiance nous sont données pour avancer dans la grâce.

« Prenant la parole Jésus déclara à Pierre : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux." Simon ne revendiquera pas pour lui le monopole d’être devenu Pierre aux Eglises qui connaissent les mêmes tribulations que lui au moment de la passion de Jésus : « Vous aussi, pierres vivantes, prêtez-vous à l’édification d’une communauté animée de l’Esprit, dira-t-il. » La communauté chrétienne est construite sur le Christ qui est le Rocher de Dieu. Pierre s’est exprimé personnellement : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Ce qu’il dit là est la véritable identité de Jésus dans sa relation de Fils avec son Père, c’est la foi de l’Eglise après la résurrection. Cette foi a soutenu les Apôtres jusqu’au martyr. A leur suite, nous accordons notre confiance aux Paroles de Jésus dans l’Evangile, et aux enseignements de l’Eglise. Nous demandons la grâce de l’humilité pour nous remettre entièrement entre les mains de Dieu. Pierre et Paul ont laissé s’exprimer la chaleur de l’Amour, de la Charité qui irradiait leur cœur. Ils ont laissé parler l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit-Saint, et ils l’ont fait non seulement en paroles, mais avant tout en actes. Pierre et Paul se sont ainsi retrouvés embrasés par le même Amour divin. Et c’est cet Amour qui les a poussé à se donner entièrement au Christ et à son épouse l’Eglise.

"Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » La profession de foi de Pierre sera une référence pour les disciples, un point de repère pour tous les temps. Pierre sera la référence pour les croyants, grâce à lui, les croyants peuvent affirmer leur foi. Jésus répond à Simon par une béatitude : « Heureux es-tu Simon, » il révèle à Pierre la portée de ce qu’il vient de confesser, il a accueilli en lui la foi que lui donne le Père. C’est en vertu de cet accueil que Pierre est constitué par Jésus comme le roc de son Eglise. Jésus veut que nous ayons conscience que la foi vient d’ailleurs : C’est une fidélité à ce que nous dit l’Esprit Saint. Jésus confie à Pierre le Mystère de son Église, elle sera à la fois crucifiée avec lui et en même temps elle est ressuscitée avec lui. Par la merveilleuse école d’amour de la liturgie, un trésor nous est offert chaque jour. Le Peuple de Dieu se meut dans un monde en crise. Avec le Saint Esprit, elle peut vaincre les puissances de ténèbres par le Christ, le Fils du Dieu vivant. Pour tout chrétien, vivre, c’est le Christ. « J’achève en ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ pour son corps qui est l’Église, » dit Paul. Notre cœur s’est embrasé d’Amour pour Jésus et pour son Eglise, car aimer Jésus, c’est aimer son Eglise au point de tout donner pour elle.

 

Nous demandons à Dieu la grâce de la douceur et de l’humilité, de Jésus ressuscité. © 2016, Père Gilbert Adam.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque. Sermon CC 1 ; PL 57,402 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 166)

« Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux »

Le Seigneur a reconnu en Pierre un intendant fidèle auquel il a confié la clef du Royaume, et en Paul un maître qualifié à qui il a donné la charge d'enseigner dans l'Eglise. Pour permettre à ceux qui ont été formés par Paul de trouver leur salut, il fallait que Pierre les accueille pour leur repos. Quand Paul aura ouvert les cœurs en prêchant, Pierre ouvre aux âmes le Royaume des cieux. C'est donc une sorte de clef que Paul a également reçue du Christ, la clef de la connaissance, qui permet d'ouvrir les cœurs endurcis à la foi, jusqu'en leur tréfonds ; ensuite elle fait apparaître au grand jour, dans un dévoilement spirituel, ce qui était caché à l'intérieur. Il s'agit d'une clef qui laisse échapper de la conscience la confession du péché et qui y renferme à jamais la grâce du mystère du Sauveur.

Tous deux ont donc reçu des clefs des mains du Seigneur, clef de la connaissance pour l'un, clef du pouvoir pour l'autre ; celui-ci dispense les richesses de l'immortalité, celui-là distribue les trésors de la sagesse. Car il y a des trésors de la connaissance, comme il est écrit : « Ce mystère, c'est le Christ, dans lequel se trouvent, cachés, tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (Col 2,3).


 

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