Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Chorale Belgo-Burundaise CSFA

Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
29 juillet 2016

Festival Marial des Familles à Banneux ND, 4ème édition. Du 27 au 31 Juillet 2016

Festival Marial des Familles à Banneux ND, 4ème édition. Du 27 au 31 Juillet 2016
Du mercredi 27 au dimanche 31 juillet 2016. Lieu : le prieuré Regina Pacis, chez les frères de Saint-Jean, rue de la Sapinière 50, à Banneux ND. Thème : La famille, « Ile de miséricorde » (Pape François). 5 jours pour vivre sa foi en famille. Des conférences...
Publicité
Publicité
28 juillet 2016

JMJ - Cracovie 2016. Programme complet de la visite du Pape François en Pologne et aux JMJ

Photo: A son arrivée en Pologne le Pape François  est accueilli par le couple présidentiel : le président polonais Andrzej Duda et son épouse Agata Duda


Mercredi 27 juillet :

16h00 - Cérémonie d’Accueil à l’Aéroport International St Jean-Paul II à Cracovie-Balice.

17h00 - Arrivée au Wawel - Rencontre avec les Autorités et le Corps Diplomatique.

17h40 - Visite de courtoisie au Président de la République Polonaise.

18h30 - Cathédrale du Wawel – Rencontre avec les évêques de Pologne.

Prière silencieuse auprès de l’autel de St Stanislas, où sont aussi exposées les reliques de St Jean-Paul II, puis vénération du Saint Sacrement dans la chapelle derrière l’autel. Discours du Saint Père. Soirée dans la Résidence épiscopale de Cracovie.

Après le dîner, le Saint Père apparaîtra à la « Fenêtre du Pape » afin de saluer les fidèles rassemblés sur la place devant la Résidence épiscopale de Cracovie.


 

Jeudi 28 juillet :

07h40 - Trajet jusqu’à Balice, arrêt en chemin dans le couvent des Vierges de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie. Des sœurs de cette communauté et quelques élèves des écoles dirigées par ces mêmes sœurs seront présents à l’entrée de la chapelle des Saints Jean-Baptiste et Jean l’Apôtre. Prière commune en silence.

09h45 - Arrivée au couvent de Jasna Góra.

Prière dans la Chapelle de l’Icône Miraculeuse.

10h30 - Messe à l’occasion du 1050ème anniversaire du Baptême de la Pologne.

La messe a une portée nationale dans le cadre du Jubilée du 1050ème anniversaire du Baptême de la Pologne. Le terrain du sanctuaire peut accueillir environ 300.000 fidèles. Les évêques et de nombreux prêtres polonais concélébreront la messe en présence du Président de la République Polonaise et des Autorités suprêmes du pays.

17h00 - Remise des clefs de la ville de Cracovie au Pape et trajet en tramway jusqu’au parc Błonia.

Le président de Cracovie remet les clefs de la ville au Pape sur la place devant la Résidence épiscopale. Le Pape sera accompagné de jeunes handicapés dans le tramway jusqu’au parc Błonia.

17h15 - Arrivée au parc Błonia.

Passage en papamobile entre les fidèles. 600.000 jeunes sont attendus.

17h30 - Cérémonie de bienvenue (environ 1h30).

Après le dîner, le Saint Père apparaîtra à la « Fenêtre du Pape » afin de saluer les fidèles rassemblés sur la place.


 

Vendredi 29 juillet :

07h00 - Messe privée dans la chapelle de la Résidence épiscopale.

09h30 - Visite d’Auschwitz

Le 75ème anniversaire de la mort de St Maximilien Kolbe tombe cette année.

Le Saint Père se rendra à pied sur le terrain du camp de concentration, traversant seul le portail d’entrée. Le Saint Père rencontrera individuellement 15 personnes qui ont survécu au camp, à l’entrée de la cour du bloc 11. Prière privée dans la cellule du martyre du Père Kolbe.

10h30 - Visite du camp de Birkenau

Le Saint Père traversera le camp en voiture du portail d’entrée jusqu’à la place devant le Monument International des Victimes du Camp, où environ 1000 invités seront présents. Prière silencieuse au pied du Monument. Rencontre individuelle avec 25 « Juste parmi les nations ». Discours du Saint Père.

16h30 - Arrivée à Prokocim

Visite à l’Hôpital Universitaire des Enfants.

L’hôpital soigne environ 30.000 enfants hospitalisés et 200.000 en chirurgie ambulatoire par an, il s'agit de l'un des plus importants de Pologne. Dans le hall environ 50 enfants malades accompagnés de leurs parents seront présents. Discours du Saint Père. Visite privée dans certains lieux du service d’urgences au rez-de-chaussée, en compagnie du Directeur et des parents. Prière dans la chapelle de l’hôpital.

18h00 - Chemin de Croix avec les jeunes au parc Błonia

Le Saint Père prononcera un discours à la fin du Chemin de Croix. Après le dîner, le Saint Père apparaîtra à la « Fenêtre du Pape » afin de saluer les fidèles rassemblés sur la place.


 

Samedi 30 juillet :
08h30 - Visite du Sanctuaire de la Miséricorde à Łagiewniki.

Chapelle de Ste Faustine Kowalska. Seront présentes les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde ainsi que les jeunes filles, qui s'y trouvent sous leur protection. Prière dans la chapelle devant la tombe de Ste Faustine.

08h45 - Trajet en Papamobile jusqu’à la Basilique de la Miséricorde Divine.

09h00 - Passage de la Porte de la Miséricorde.

Le Saint Père entrera dans le Sanctuaire par la Porte de la Miséricorde.

09h15 - Confession de quelques jeunes.

Le Saint Père confessera 5 jeunes en italien, espagnol et français. Le Pape François est le troisième pape, après St Jean-Paul II et Benoît XVI, à visiter le Sanctuaire de la Miséricorde Divine, mais le premier à y confesser.

10h30 - Messe dans le Sanctuaire de St Jean-Paul II avec les prêtres, les religieux et les séminaristes de Pologne.

Environ 2.000 personnes seront présentes dans le Sanctuaire incluant des prêtres, moines, sœurs, religieux et séminaristes de Pologne. 5.000 personnes pourront participer à la messe sur la grande place devant le sanctuaire.

13h00 - Déjeuner avec les jeunes.

Le Saint Père déjeunera avec le Cardinal Archevêque de Cracovie, un traducteur et 12 représentants de la jeunesse de pays différents : un garçon et une fille de chaque continent et un garçon et une fille de Pologne.

19h00 - Arrivée au Campus Misericordiae.

Passage de la Porte de la Miséricorde avec 5 représentants de la jeunesse.

19h30 - Veillée de prière avec les jeunes.


 

Dimanche 31 juillet :

08h45 - Arrivée au Campus Misericordiae.

Bénédiction de deux bâtiments Caritas : la Maison de la Miséricorde pour les pauvres et les personnes âgées et la Maison du Pain, entrepôt de nourriture pour ceux qui sont dans le besoin. Passage parmi les fidèles.

10h00 - Messe d’Envoi, clôture des Journées Mondiales de la Jeunesse.

Envoi des jeunes témoins de la Miséricorde Divine. Annonce du lieu des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse.

17h00 - Rencontre avec les volontaires, le Comité d’Organisation et les bienfaiteurs à la Tauron Arena.

18h15 - Cérémonie de congé du Saint Père à l’aéroport militaire de Balice.

 


 

Source: Site officiel des Journées Mondiales de la Jeunesse - Cracovie 2016: http://www.krakow2016.com


 

28 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Je 28 Jui 2016. Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer

Evangile, Saint et Homélie du Je 28 Jui 2016. Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer
Jeudi 28 juillet 2016 Temps liturgique: 17e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : St Melchor Garcia Sanpedro, évêque et martyr († 1858), St Pedro Poveda Castroverde, prêtre et martyr (1874-1936) Livre de Jérémie 18,1-6. Parole du Seigneur adressée...
27 juillet 2016

JMJ -Cracovie 2016. QUELQUES PHOTOS ET IMAGES DE LA MESSE D'OUVERTURE

JMJ -Cracovie 2016. QUELQUES PHOTOS ET IMAGES DE LA MESSE D'OUVERTURE
Auteur: Sandor Benke World Youth Day Kraków 2016's photos on Flickr.
27 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Me 27 Jui 2016. Le royaume des Cieux est comparable à un trésor, une perle de grande valeur caché

 


Mercredi 27 juillet 2016

Temps liturgique: 17e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Pantaléon, médecin et martyr († v. 305), BBses Ramona Fossas Románs et consœurs, martyres († 1936)


 

 

Livre de Jérémie 15,10.16-21.

C’est pour mon malheur, ô ma mère, que tu m’as enfanté, homme de querelle et de dispute pour tout le pays. Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne, et pourtant tout le monde me maudit ! Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton nom était invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers. Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs pour m’y divertir ; sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart, parce que tu m’as rempli d’indignation. Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin, ma blessure, incurable, refusant la guérison ? Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ? Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur : « Si tu reviens, si je te fais revenir, tu reprendras ton service devant moi. Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable, tu seras comme ma propre bouche. C’est eux qui reviendront vers toi, et non pas toi qui reviendras vers eux. Je fais de toi pour ce peuple un rempart de bronze infranchissable ; ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer – oracle du Seigneur. Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »

Psaume 59(58),2-3.4-5ab.10-11.17.18.

Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;
de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ;
des meurtriers, sauve-moi.

Voici qu'on me prépare une embuscade :
des puissants se jettent sur moi.
Je n'ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,
pourtant ils accourent et s'installent.

Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;
oui, mon rempart, c'est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi :
avec lui je défie mes adversaires.

Et moi, je chanterai ta force,
au matin j'acclamerai ton amour.
Tu as été pour moi un rempart,
un refuge au temps de ma détresse.

Je te fêterai, toi, ma forteresse :
oui, mon rempart, c'est Dieu,
le Dieu de mon amour.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,44-46.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour



Abbé Enric CASES i Martín (Barcelona, Espagne)

«Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ»

Aujourd'hui, Mathieu, soumet à notre réflexion deux paraboles sur le Royaume des Cieux. L'annonce du Royaume a beaucoup d'importance pour la prédication de Jésus ainsi que pour l'espérance du peuple choisi. Mais il est certain que la nature de ce Royaume n'était pas quelque chose connu de tous. Les Sanhédrins qui avaient condamné Jésus à mort ne l'avaient pas compris, Pilate et Hérode non plus, et, au début, même les disciples ne l'avaient pas compris. Nous ne trouvons qu'un seul instant de compréhension, celui du bon larron cloué sur la croix à côté de Jésus, quand il lui dit: «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne» (Lc 23,42). Tous les deux avaient été accusés en tant que criminels et étaient sur le point de mourir, mais pour une raison que nous ne connaissons pas, le bon larron reconnaît Jésus comme le Roi d'un Royaume qui viendra après cette terrible mort sur la croix. Ce ne pouvait être qu'un Royaume Spirituel.

Jésus, dans sa première prédication, parle du Royaume des Cieux comme d'un trésor caché sous terre, et dont la découverte est cause d'une telle joie, que cela nous incite à acheter le terrain où il se trouve afin de profiter de lui pour toujours. «Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète ce champ» (Mt 13,44). Mais au même temps, pour trouver ce Royaume, nous devons le chercher assidûment même au point de vendre tout ce que nous possédons: «Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle» (Mt 13,46). «Car à propos de quoi est-il dit: ‘cherchez’, ou ‘qui cherche trouve’? Oserai-je dire qu'il s'agit des perles et de la perle, celle que se procure celui qui a tout donné et accepté de tout perdre…» (Origène).

Le Royaume est la paix, amour, justice et liberté. L'atteindre est à la fois un don de Dieu et une responsabilité humaine. Devant la grandeur du don divin, nous constatons l'imperfection et l'instabilité de tous nos efforts, qui sont souvent détruits par le péché, la guerre et la malice qui nous semblent insurmontables. Cependant, nous devons être confiants, car ce qui semble impossible pour l'homme est possible pour Dieu.


 

Homélies du Père Gilbert Adam

 

Voici à quoi le règne des cieux est semblable : à un trésor caché dans un champ ;

Le Royaume de Dieu a beaucoup d’importance dans la prédication de Jésus qui veut nourrir l’espérance du peuple choisi par Dieu. Nous sommes devant deux paraboles sur le Royaume des Cieux annoncées par Jésus. Parce qu’ils ne les ont pas compris, le Sanhédrin, Pilate et Hérode, condamneront Jésus à mort. Même les disciples n’ont pas compris la nature de ce Royaume qui est annoncé en paraboles. Le bon larron, cloué sur la croix à côté de Jésus, lui dira : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Nous entrons dans une compréhension du Royaume de Dieu. Les deux criminels avaient été accusés et ils étaient sur le point de mourir. Le « bon » larron reconnaît Jésus comme le Roi d’un Royaume qui viendra après cette horrible mort sur la croix. Ce ne pouvait être qu’un Royaume d’Amour. La pauvreté nous rend humble : « Heureux les pauvres en esprit. » Jésus, à la Croix a embrassé la pauvreté extrême, lui, qui « n’avait pas d’endroit où reposer sa tête. » L’Evangile est Bonne Nouvelle pour nous, il est un trésor caché, c’est la révélation de Jésus qui nous sauve dans sa Passion. Là nous est manifesté le plus grand amour qui soit. Cette perle fine est le mystère du serviteur qui est enfanté, d’une manière étonnante, à la vie divine.

l’homme qui l’a trouvé le cache et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a pour acheter ce champ–là. Jésus parle du Royaume des Cieux comme d’un trésor caché sous terre, et dont la découverte est cause d’une telle joie, qu’elle incite celui qui l’a trouvé à acheter le terrain. Ce trésor est si précieux qu’il fait vendre tout ce qui est possédé. Marie a vécu cette parole avec intensité, elle est devenue la mère de Jésus. Jésus, le Fils de Dieu, s’est présenté comme le fils de l’homme. Nous sommes invités à sa suite, à mettre nos pas dans ses pas. Notre vie entre alors dans la compréhension de l’amour infini de Dieu qui nous rejoint ! Nous gagnions ainsi la perle d’un grand prix : « Venez, les bénis de mon Père ; venez recevoir en héritage le Royaume préparé pour vous depuis le commencement du monde. En Église, il nous faut redoubler de foi pour vivre de ce mystère à la suite de Jésus crucifié et glorifié. « J’achève en ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ pour son corps qui est l’Église, dit l’apôtre. » Quand cette parole se réalise en nous, il n’y a plus aucune compréhension, la nuit est totale et tout devient ténébreux comme la perle enfouie dans la terre.

Voici encore à quoi le règne des cieux est semblable : un marchand qui cherchait de belles perles. Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait pour l’acheter." Tout vendre pour acheter la perle de grand prix ! Tout vendre pour acheter le terrain qui contient le Trésor, c’est s’exposer à suivre Jésus avec Marie sa mère. C’est continuer l’œuvre de salut en partageant la gloire de Jésus, après l’avoir suivi dans sa passion. Le Royaume de Dieu est la paix, l’amour, la justice dans la liberté. L’atteindre est à la fois un don de Dieu et une responsabilité humaine. Devant la grandeur du don divin, nous constatons l’imperfection et l’instabilité de tous nos efforts. Ils sont souvent détruits par le péché, la guerre et la malice qui nous paraissent insurmontables. Nous devons être confiants, car ce qui semble impossible pour l’homme est possible pour Dieu. Jésus dans sa Passion dira : « Père, éloigne ce calice, cependant pas ma volonté mais la tienne ! » Notre réponse, à la suite de Jésus, est : « Je crois Seigneur, mais augmente ma foi ! » Au milieu des hommes, nous rendons témoignage de la guérison du Seigneur Jésus qui soutient notre espérance. Ce qui est précieux pour nous, c’est la croix de Jésus Christ. C’est l’amour surabondant avec lequel il nous sauve. En communauté nous devenons sauveur avec Jésus l’unique Sauveur. Nous savons qu’il nous faut tenir bon et nous soutenir les uns les autres dans l’Amour.

 

Nous demandons la grâce de ce grand amour qui nous permet de passer les épreuves pour rejoindre la gloire de Dieu, le rayonnement de son Amour vainqueur. Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation de Frère Matthieu Boo d'Arc, LC

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance ; tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.

 

Demande

 

Seigneur, allume en moi un ardent désir de vivre avec toi !

 

Points de réflexion

 

1. « Le royaume des cieux est comparable à un trésor... ». Qu’est-ce que le royaume des cieux, pour que Jésus le compare à un trésor, à une perle ? Qu’a-t-il de si précieux ? Le royaume des cieux, c’est le règne d’un roi. Quel roi ? Le roi des rois, Jésus-Christ. « Que ton Règne vienne », ce que nous demandons chaque jour dans le Notre Père, c’est Jésus-Christ, notre roi. Pourquoi alors Jésus-Christ est-il notre trésor ? Jésus, montre-moi ta beauté, ton amour. Je sais que tu es roi. Tu me dis que tu veux être mon trésor. Quelle est ta richesse ? Montre-la-moi, pour que je te désire !

2. « … qui était caché dans un champ et qu’un homme a découvert ». Comment te trouver, Ô Christ mon trésor ? Par hasard, sans le vouloir, comme cet homme qui a découvert le trésor. C’est le cas de beaucoup d’entre nous. Nous avons reçu le baptême sans le chercher. Le trésor nous a été donné depuis tout-petits. Mais il est « dans un champ ». Il faut le racheter, car le champ n’est pas à nous dès le début. Jésus ne s’impose pas à moi. Il veut que j’aille avec joie acheter ce champ où il se trouve. C’est-à-dire acheter ce baptême reçu depuis tout petit, le faire propre. Mais pour cela il faut tout vendre, abandonner ce qui dans ma vie est un obstacle à dépasser pour suivre le Christ et ses commandements.

3. « Un marchand qui cherchait des perles fines ». Parfois Jésus-Christ, nous le cherchons. Nous savons qu’il est présent dans notre vie, par le baptême, par la participation à la messe. Mais nous ne le sentons pas, nous ne le voyons pas. Il paraît absent. C’est qu’il veut que je le cherche. « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver » nous dit le prophète Isaïe (55, 6). Le Christ veut que je le désire. Que je laisse de côté mes attachements indignes de lui. Et il se laissera trouver. Mais où le chercher ? Il nous l’a dit lui-même : « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26, 26) : l’Eucharistie ; « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là » (Mt 18, 20) : la prière ; « Celui qui veut venir à ma suite, qu’il prenne sa croix » (Lc 9, 23) : la croix ; « Et le Verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu » (Jn 1,1) : l’Évangile.

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus-Christ, je crois que tu es roi, le Créateur de cette terre. Je sais que tu veux être pour moi un trésor, une perle précieuse. Mais je ne cherche pas encore, ne te désire pas encore assez, enflamme-moi d’ardeur pour te trouver, te posséder, vivre avec toi ! Je te cherche, ô Jésus. Laisse-moi te trouver. Montre-moi ce que je dois vendre, abandonner, pour pouvoir te trouver !

 

Résolution

 

Aujourd’hui, j’irai chercher le Seigneur là où il se laisse trouver, dans un de ces quatre endroits : la messe ; un moment de prière dans une église, devant Jésus présent dans le tabernacle ; 5-10 mn extra de lecture de l’Évangile ; l’offrande d’un sacrifice, d’une épreuve ou d'une difficulté, en union à Jésus crucifié. Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


 

Saint Maxime le Confesseur (v. 580-662), moine et théologien. Centuries sur l'amour, 4, 69s (trad. Philocalie t. 6, Bellefontaine 1985, p.72)

« Le Royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ »

Certains pensent qu'ils n'ont aucune part aux dons du Saint Esprit. À cause de leur négligence à mettre en œuvre les commandements, ils ne savent pas que celui qui garde inaltérée la foi dans le Christ réunit en lui-même tous les dons divins. Dès lors que, par inertie, nous sommes loin de l'amour actif que nous devrions lui porter, cet amour qui nous montre les trésors de Dieu cachés en nous, il va de soi que nous pensions ne pas avoir part aux dons divins.

Si « le Christ demeure dans nos cœurs par la foi », selon l'apôtre Paul (Ep 3,17), et si « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés en lui » (Col 2,3), c'est donc que tous les trésors de la sagesse et de la connaissance sont cachés dans nos cœurs. Mais ils se révèlent au cœur dans la mesure de la purification de chacun, cette purification que suscitent les commandements. Tel est le trésor caché dans le champ de ton cœur et que tu n'as pas encore trouvé, à cause de ta paresse. Car, si tu l'avais trouvé, tu aurais tout vendu et tu aurais acquis ce champ. Mais maintenant tu as laissé le champ et tu cherches autour de lui, là où ne se trouve rien d'autre que des épines et des ronces. C'est pourquoi le Sauveur dit : « Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). Ils le verront, et ils verront les trésors qui sont en lui, quand, par l'amour et la tempérance, ils se seront purifiés. Et ils le verront d'autant plus qu'ils se seront purifiés davantage. L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

Publicité
Publicité
27 juillet 2016

JMJ -Cracovie 2016. Homélie de la messe d'ouverture par le Cardinal Stanislas Dziwisz, Archevêque de Cracovie

Le Cardinal Stanislas Dziwisz s'est adressé aux jeunes présents aux JMJ-de Cracovie et au monde au cours de la messe d'ouverture ce mardi soir sur le Blonia. Nous reproduisons ici son allocution d'introduction ainsi que le texte complet de l'homélie....
26 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 26 Ju 2016.Explication de la parabole de l’ivraie dans le champ.

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 26 Ju 2016.Explication de la parabole de l’ivraie dans le champ.
Sainte Anne et Saint Joachim, parents de la Vierge Marie Mardi 26 juillet 2016 Temps liturgique: 17e semaine du temps ordinaire Saint(s) du jour : Sts Anne et Joachim, mère et père de la Sainte Vierge, St Georges Preca, prêtre et fondateur († 1962) Que...
25 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Lu 25 Ju 2016. Ordonne que mes deux fils que voici siègent à tes côtés dans ton Royaume

Lundi 25 juillet 2016

Fête de saint Jacques (le majeur), apôtre

Saint(s) du jour : St Jacques le Majeur, apôtre et martyr († v. 42), BBx José Luis Palacio Muñiz et 3 comp., martyrs († 1936)


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,7-15.

Frères, nous portons un trésor comme dans des vases d'argile ; ainsi, on voit bien que cette puissance extraordinaire appartient à Dieu et ne vient pas de nous. En toute circonstance, nous sommes dans la détresse, mais sans être angoissés ; nous sommes déconcertés, mais non désemparés ; nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés ; terrassés, mais non pas anéantis. Toujours nous portons, dans notre corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre corps. En effet, nous, les vivants, nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, elle aussi, soit manifestée dans notre condition charnelle vouée à la mort. Ainsi la mort fait son œuvre en nous, et la vie en vous. L’Écriture dit : “J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé.” Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. Car, nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. Et tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu.

Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5.6.

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,20-28.

En ce temps-là, la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »   


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour



Mgr. Octavio RUIZ Arenas Secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation (Città del Vaticano, Saint-Sige)

«Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ?»

Aujourd'hui, l'épisode que nous raconte ce passage de l'Evangile nous met face à une situation qui arrive assez souvent dans les diverses communautés chrétiennes. En effet, Jean et Jacques ont fait preuve de générosité en abandonnant leur maison et leurs filets de pêche pour suivre Jésus. Ils ont entendu le message du Seigneur annonçant un Royaume et offrant la vie éternelle, mais ils n'arrivent toujours pas à comprendre la dimension de ce que propose le Seigneur et c'est pour cela que leur mère demande quelque chose de bon mais qui reste au niveau des aspirations purement humaines : "ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume". (Mt 20,21)

De la même manière, nous entendons et suivons le Seigneur, comme l'ont fait les premiers disciples, mais parfois nous n'arrivons pas à saisir l'exactitude de son message et nous nous laissons emporter par des intérêts personnels ou des ambitions à l'intérieur de l'Eglise. Nous oublions qu'en acceptant le Seigneur, nous devons nous donner à Lui entièrement et avec confiance, que nous ne pouvons pas penser à obtenir la gloire sans accepter d'abord la croix.

La réponse de Jésus met précisément l'accent sur cet aspect: pour faire partie de son Royaume, l'important c'est d'accepter de boire de la même "coupe" (cf. Mt 20,22), c'est-à-dire, être prêts à donner nos vies pour l'amour de Dieu et nous consacrer au service de nos frères, avec la même attitude miséricordieuse que Jésus. Dans sa première homélie, le pape François souligné que pour suivre le chemin de Jésus il faut porter sa croix, car " Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix, quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur."

Suivre Jésus exige, par conséquent, une grande humilité de notre part. Depuis le baptême nous avons été appelés à être ses témoins afin de transformer le monde. Mais nous ne réussirons cette transformation que si nous pouvons être les serviteurs des autres, dans un esprit de grande générosité et de dévouement, mais toujours dans la joie de suivre le Seigneur et de faire ressentir sa présence.


 

 

Homélies du Père Gilbert Adam

Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? »

Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » L’Apôtre Saint Jacques, à la prière de sa mère, veut être près de Jésus ! Abandonnant ses biens, sa maison et ses filets de pêche, il suit Jésus. Il a entendu le message de Jésus annonçant son Royaume, et offrant la vie éternelle. La mère des deux frères demande à Jésus quelque chose de bon pour ses fils, mais cela reste au niveau des aspirations humaines. Cependant, la réalité merveilleuse du Royaume est annoncée ! L’appel de Jacques est une libre initiative de Jésus qui lui donne l’aide nécessaire pour y répondre. Viendra ensuite pour Jacques, l’engagement qui se manifeste dans la réponse de Jésus, l’ouverture à la configuration au Christ Jésus qui appelle. Jésus transforme cette demande en un appel, dans le « pouvez-vous, » adressé aux deux frères, Jésus énonce qu’il Lui faut d’abord aller à Jérusalem, souffrir et mourir pour ressusciter dans le Royaume. Les Apôtres, avant d’entrer dans le Royaume, vivront la Passion de Jésus. Pour partager sa part, il nous faut partager son chemin, il nous faut partager sa vie. C’est ainsi que s’annonce la place que nous occuperons près de Jésus.

"Jésus répondit à la mère des fils de Zébédée : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »Jésus ne rompt pas le dialogue avec la mère et les frères, au contraire, il interroge les fils en les mettant en avant. Jésus clarifie la situation en s’adressant à eux directement : « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » La lumière est faite après la réponse large et généreuse des deux frères : « Nous le pouvons. » « Ma coupe, vous y boirez, dit Jésus. » Boire à la coupe est une évocation de la future coupe eucharistique. C’est une expression de la solidarité entre Jésus et ses disciples, une manifestation du chemin pascal que devra suivre le disciple à la suite de son maître. Le « oui », généreux de Jacques et de Jean, va devenir un véritable « amen » qui assume la faiblesse et la fragilité des disciples. Nous ne pouvons obtenir la gloire qu’il nous propose qu’en acceptant d’abord la Croix. La réponse de Jésus met l’accent sur l’importance d’accepter de boire à la même « coupe » que lui. Il nous faut être prêts à donner notre vie pour l’amour de Dieu, en nous consacrant au service de nos frères, avec la même attitude miséricordieuse que Lui. En suivant Jésus, nous nous donnons entièrement à lui, avec confiance.

« Jésus appela les douze et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. » Boire à la coupe de Jésus, c’est être très proche de lui : « Ma coupe, vous y boirez, » et vous pourrez entrer dans une glorification étonnante, la victoire de l’Amour, dans son épanouissement total. Jésus nous demande si nous pouvons le suivre dans l’amour par lequel il va vous sauver, et en même temps glorifier le Père ? Nous sommes dans la barque de l’Église qui vogue en pleine mer affrontée à la tempête. Nous tenons bon parce que Jésus est là, vivant en nous sa Passion et sa Résurrection. Suivre Jésus, exige une grande humilité. Depuis le baptême, nous avons été appelés à être ses témoins pour transformer le monde. Soumis à nos limites, à nos péchés, nous commençons à boire la coupe d’amertume de Jésus. « À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés, dira Jacques. » Dans notre vie, la puissance de l’Amour infini de Dieu s’exerce par de petits ajustements à son cœur qui s’imposent toujours si nous voulons le suivre. Les dix suivront le même chemin, eux aussi en buvant à la même coupe, pleinement.

Nous demandons la grâce de comprendre que nous sommes appelés à partager la Vie du Seigneur Jésus ! Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


 

 Méditation de Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

 

Prière d'introduction

 

Aujourd’hui, dans ce passage, il est question d’honneurs et de service. Quand je regarde notre Saint-Père le pape qui a reçu la charge de succéder à saint Pierre, j’admire sa grandeur et sa dignité alors qu’il assume toute responsabilité dans un esprit de service.

 

Demande

 

Seigneur, que je sache m’approcher de toi pour ne pas confondre l’honneur d’être à la première place et le service que cela demande.

 

Points de réflexion

 

1. « Ordonne que mes deux fils siègent l’un à ta droite et l’autre à ta gauche ». Jacques, et Jean, son frère, « les fils du tonnerre » comme tu les avais surnommés, faisaient partie de tes quatre premiers disciples. Ils marchaient sur tes traces avec audace et détermination : ils t’avaient même proposé de faire descendre le feu du ciel sur les habitants de Samarie qui ne voulaient pas te recevoir. Tout émerveillée par leur comportement et leur zèle, leur mère demande la première place pour eux dans ton Royaume. Ambition maternelle qui n’est probablement qu’un reflet de l’ambition de ses deux fils eux-mêmes. Elle imagine le triomphe de ce Règne où les puissants seront rabaissés, les justes récompensés et où la paix régnera dans tous les domaines.

2. « Vous ne savez pas ce que vous demandez ». Cette demande ne te surprend pas : tu sais à chaque instant ce qui se passe dans le cœur de chacun mais tu veux les faire réfléchir : pour accéder au Royaume que je suis venu vous annoncer, il faut renoncer à toute ambition personnelle, il faut renoncer à toute amitié, à toute affection, il faut aussi et d’abord ne rechercher aucun profit personnel. Seul le service gratuit, et vraiment et profondément gratuit, « permettra d’accéder à la place que Dieu le Père a réservée pour vous ; moi, il ne m’appartient pas de vous l’accorder ».
Pour siéger à ma droite et à ma gauche, il faut d’abord que vous participiez à mes souffrances, à la coupe amère du don total de soi. Cette coupe, il est vrai, vous la boirez. Seigneur tu savais à quel martyr Jacques serait confronté à Jérusalem, tu savais aussi les difficultés innombrables et inimaginables que Jean rencontrerait mais tu ne leur dévoiles pas ce qui les attend. Tu veux que nous te fassions confiance !

3. « Ainsi, le fils de l’homme est venu pour donner sa vie en rançon pour la multitude ». Cette coupe n’est pas la même pour tous et les places dans le Royaume sont pour ceux qui t’auront suivi ou qui seront revenus vers toi-même après une longue absence. Toi, tu récompenseras ceux qui auront persévéré malgré les difficultés, les fatigues, les angoisses, les calomnies. Et aussi, Seigneur, tu nous appelles à offrir avec toi toutes ces difficultés mais aussi toutes les joies qui nous sont offertes dans notre vie quotidienne : contempler la nature, écouter chanter un oiseau ; ce sont des joies simples qui nous permettent de te rendre gloire et de te remercier de faire de nous des rédempteurs avec toi.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, garde-moi fidèle à te servir. Garde-moi près de toi. Je sais que tu me donneras la force dont j’ai besoin pour me tourner vers toi aux moments difficiles.

 

Résolution

 

Demander l’intercession de Marie pour avoir la grâce de rester à ma place, rien qu’à ma place, avec patience et esprit de service face à ceux avec lesquels je travaille.

 

 

Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


 

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°35 (trad. Le Barroux)

« Ma coupe, vous y boirez »

 

Puisque nous célébrons aujourd'hui la fête d'un martyr, mes frères, nous devons nous sentir concernés par la forme de patience qu'il a pratiquée. Car si nous nous efforçons avec l'aide du Seigneur de garder cette vertu, nous ne manquerons pas d'obtenir la palme du martyre, bien que nous vivions dans la paix de l'Église. C'est qu'il y a deux sortes de martyres : l'un consistant en une disposition de l'esprit, l'autre joignant à cette disposition de l'esprit les actes extérieurs. C'est pourquoi nous pouvons être martyrs même si nous ne mourons pas exécutés par le glaive du bourreau. Mourir de la main des persécuteurs, c'est le martyre en acte, dans sa forme visible ; supporter les injures en aimant celui qui nous hait, c'est le martyre en esprit, dans sa forme cachée.

Qu'il y ait deux sortes de martyres, l'un caché, l'autre public, la Vérité l'atteste en demandant aux fils de Zébédée : « Pouvez-vous boire le calice que je vais boire ? » Ceux-ci ayant répliqué : « Nous le pouvons », le Seigneur répond aussitôt : « Mon calice, vous le boirez en effet ». Que devons-nous comprendre par ce calice, sinon les souffrances de la Passion, dont il dit ailleurs : « Mon Père, s'il est possible, que ce calice passe loin de moi » ? (Mt 26,39) Les fils de Zébédée, à savoir Jacques et Jean, ne sont pas morts pas tous les deux martyrs, et pourtant il leur a été dit à tous deux qu'ils boiraient le calice. En effet, bien que Jean ne soit pas mort martyr, il l'a été cependant, puisque les souffrances qu'il n'avait pas subies dans son corps, il les a éprouvées dans son esprit. Il faut donc conclure de cet exemple que nous pouvons nous aussi être martyrs sans passer par le glaive, si nous conservons la patience dans notre âme. L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

 

 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

 

 

24 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Dimanche 24 juillet 2016. Seigneur, apprends-nous à prier


17è dimanche du temps ordinaire

Livre de la Genèse 18,20-32.


En ces jours-là, les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome. Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.


Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?
Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ? Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? » Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. » Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. » Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. » Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. » Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »


Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.6-7ab.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ;
de loin, il reconnaît l'orgueilleux.
Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre,
ta main s'abat sur mes ennemis en colère.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l’œuvre de tes mains.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 2,12-14.
Frères, dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec lui par la foi en la force de Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts.
Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il l’a annulé en le clouant à la croix.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-13.
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.» Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.” Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.” Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »


 

Abbé Jean GOTTIGNY (Bruxelles, Belgique)

«Jésus était en prière… ‘Seigneur, apprends-nous à prier’»

Aujourd'hui, Jésus en prière nous apprend à prier. Regardons bien ce qu'il enseigne par son attitude. Le Christ éprouve à bien des reprises le besoin de se retrouver face à face avec son Père. Luc, dans son évangile, insiste sur ce point.

De quoi parlaient-ils ce jour-là? Nous ne le savons pas. Par contre, en une autre occasion, nous est parvenue une bribe de conversation entre son Père et lui. Au moment où il fut baptisé dans le Jourdain, alors qu'il se trouvait en prière, «du ciel vint une voix: ‘Tu es mon Fils bien-aimé; tu as toute ma faveur’» (Lc 3,22). C'est le point d'orgue d'un dialogue tendrement affectueux.

Lorsque, dans l'Évangile d'aujourd'hui, un des disciples, voyant son recueillement, lui demande de leur apprendre à parler avec Dieu, Jésus répond: «Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton nom soit sanctifié…» (Lc 11,2). La prière consiste en une conversation filiale avec ce Père qui nous aime à la folie. Thérèse d'Avila ne définissait-elle pas l'oraison comme «un commerce intime d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé»?

Benoît XVI trouve «significatif que Luc place le Notre Père dans le contexte de la prière personnelle de Jésus lui-même. Il nous fait ainsi participer à sa prière; il nous conduit à l'intérieur du dialogue intime de l'amour trinitaire; il hisse pour ainsi dire nos détresses humaines jusqu’au cœur de Dieu».

Il est significatif que, dans le langage courant, la prière que Jésus-Christ nous a enseignée soit résumée en ces deux seuls mots: «Notre Père». La prière chrétienne est éminemment filiale.

La liturgie catholique met cette prière sur nos lèvres au moment où nous apprêtons à recevoir le Corps et le Sang du Christ. Les sept demandes qu'elle comporte et l'ordre dans lequel elles sont formulées nous donnent une idée de la conduite à tenir lorsqu'on reçoit la Communion eucharistique.


 

 

 

"Jésus leur dit : Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit reconnu pour sacré, que ton règne vienne !

Donne–nous, chaque jour, notre pain pour ce jour ; pardonne–nous nos péchés, car nous aussi, nous remettons sa dette à quiconque nous doit quelque chose ; et ne nous fais pas entrer dans l’épreuve." Jésus prie d’une manière particulièrement forte aux moments importants de sa vie : à son baptême, à la transfiguration, lors de son agonie à Gethsémani. Il répond à ses disciples : « Quand vous priez, dites : Père, que ta personne soit reconnue sainte, que soit sanctifié ton nom. » Le désir de Jésus est que Dieu soit reconnu comme unique, « Abba, Papa Saint. » C’est habité par un amour profond pour ce mystère unique qu’est Dieu que nous faisons cette demande : « Que vienne ton règne, » pour un monde nouveau de justice, de paix, de compassion et d’amour. Dieu qui est le maître d’œuvre d’un monde d’Amour auquel il nous faut nous ouvrir. Ce monde fait partie de la prière de Jésus et il y consacre sa vie. Jésus nous fait ainsi entrer dans sa prière d’intercession et de demande. Il nous dit jusqu’où nous pouvons aller dans la compassion qui manifeste la tendresse et la bonté de Dieu notre Père. L’Esprit Saint vient en nos cœurs pour que nous puissions prier pour l’humanité qui nous est confiée. Par notre prière nous rendons grâces à Dieu pour tout ce qui est bon. Nous le supplions pour qu’il vienne au secours de toute les détresses que nous rencontrons et que nous remettons devant lui.

"Jésus leur dit encore : Qui d’entre vous aura un ami chez qui il se rendra au milieu de la nuit pour lui dire : « Mon ami, prête–moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir. » « S’il ne se lève pas pour donner le pain par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami. » A l’époque de cette « histoire », les gens vivent dans une petite pièce qui sert à tout : salle à manger, chambre à coucher, etc. Le soir venu, parents et enfants rangent tout ce qui est nécessaire à la vie de la journée, et déplient les nattes sur lesquelles ils vont trouver le repos jusqu’au lendemain. Or quelqu’un frappe à la porte ! Le maitre de maison répond : « Ne me dérange pas, nous sommes couchés ! Mais, ayant mieux écouté, il finira par se lever ! Les demandes les plus inopportunes que nous faisons reçoivent leur réponse, en raison de l’audace de notre cœur. Devant l’insistance du visiteur, l’ami finit par céder. L’écoute de la Parole de Dieu est importante pour diriger notre vie. La prière est une ouverture du cœur à ce que Dieu nous dit, comme il l’a fait à Marie, à l’Annonciation. Dieu attend de nous un accueil de Sa personne en nous, là où il établit sa demeure.

"Si, de l’intérieur, l’autre lui répond : « Cesse de m’importuner ; la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne peux me lever pour te donner des pains, » je vous le dis, même s’il ne se lève pas pour les lui donner parce qu’il est son ami, il se lèvera à cause de son insistance et il lui donnera tout ce dont il a besoin. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira." Jésus nous met devant un père qui répond aux demandes de son fils. Il nous convainc que l’action de Dieu est bénéfique pour nous. Dieu est bon, notre foi en Lui qui nous aime, nous fait grandir quand nous prions. C’est l’Esprit-saint qui nous fait dire : Abba ! Papa ! Jésus Sauveur ! Dans une prière confiante nous demandons à l’Esprit-Saint de prier en nous pour le monde entier. Alors nous entrons dans une communion d’amour toute nouvelle avec Dieu et avec nos frères. Notre ministère est de faire le lien entre notre Dieu qui veut rassasier son Peuple, et nos frères qui sont dans la demande. Nous nous tenons debout avec assurance pour que Dieu vienne à notre aide.

Nous demandons la grâce de reconnaitre la tendresse de Dieu pour devenir auprès de lui intercesseurs pour le monde. © 2016, Père Gilbert Adam


Prière d'introduction

La vie des disciples du Christ, notre vie de chrétien, ma vie à moi, est une vie d’union à Dieu par amour. Sinon, tout est inutile. Parce que je suis appelé à vivre selon le message du Sauveur, il me faut entrer dans cette prière ardente et fervente. J’ai besoin de « préparer le chemin du Seigneur, besoin de rendre droits ses sentiers ». Quand Jésus priait, il priait beaucoup, il passait des nuits à prier, mais l’Évangile ne suffit pas à savoir comment faire.

Demande

Seigneur, apprends-moi à prier. Je voudrais savoir prier au plus intime de moi-même, sans rabâcher, sans aligner des mots sans penser à ce que je dis. Seigneur, écoute ma prière et laisse monter ma demande jusqu’à toi.

Points de réflexion

1. « Quand vous priez dites ‘Père’ ». Seigneur, quand tu me rappelles que celui que je prie est mon Père, tu me rappelles ma véritable identité, celle de l’enfant devant son Père. Mon attitude est-elle celle du fils qui se réfugie dans les bras du père après un long chemin cahoteux ou celle du « fils aîné » qui se met en colère et ne veut pas entrer, refusant tout dialogue parce qu’il ne comprend pas et n’accepte pas l’attitude miséricordieuse du Père.
Seigneur, tu veux que je t’écoute et que je sache garder l’unité dans l’humilité, que je sache écouter et respecter les autres, que je sache dialoguer avec eux. Tu ne veux pas que je cherche à imposer mon avis sans faire attention aux arguments des autres. Accorde-moi la grâce de comprendre les besoins de mes frères qui sont autour de moi. Puisque ces hommes qui sont là sont mes frères, c’est qu’ils sont aussi tes enfants. Accorde-moi de savoir vivre avec toi cet amour fraternel en me comportant envers eux comme tu t’es comporté envers nous tous.

2. « Que ton nom soit sanctifié ». Seigneur, tu sais bien qu’au fond de moi, je désire, je souhaite et je veux que ton nom soit respecté et dignement prononcé. Sanctifier ton nom, c’est te louer, te bénir, te chanter, dire les merveilles que chante toute la création.
De même, tu m’appelles à demander avec force et ferveur, avec confiance mais sans rabâcher parce que toi, Dieu Trinitaire, tu sais tout ce dont j’ai besoin. Tu veux que mon esprit, mes lèvres et mon cœur ne te parlent que d’une seule voix et traduisent l’amour que je voudrais te manifester.

3. « Seigneur, que ton Règne vienne ». Tu as envoyé des apôtres et tes disciples annoncer la Bonne Nouvelle à la terre entière et c’est à moi aussi que tu as confié cette mission. Seigneur, ce n’est pas le faire qui est important : j’ai d’abord besoin de savoir être ce que tu veux que je sois au milieu du monde où tu m’as envoyé. Être ton témoin, tout petit mais fidèle.
Seigneur, pour que ton Règne vienne, il nous faut bien comprendre quels sont nos véritables besoins : les miens mais, d’abord et surtout, ceux des autres. Les besoins de notre corps, besoins de nos esprits et de nos âmes : besoin de pain de ce jour, ce pain quotidien qui a le goût du partage et du service.

4. « Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour ». Seigneur, donne-moi le pain, ce pain que tu promets quand tu demandes de venir à toi parce que tu as le vrai Pain, celui dont j’ai besoin, dont les hommes et le monde entier ont besoin ; le vrai Pain, celui qui descend du ciel et nous communique ta vie, ton amour, ta générosité, qui nous communique la vraie Vie !

Dialogue avec le Christ

Mais, Seigneur, pour recevoir ta vraie Vie, accorde-moi ton pardon et ta miséricorde.

Résolution

Demander la grâce d’une prière intime et fervente dont chaque mot vienne du cœur.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi


 

 

23 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Sa 23 Ju 2016. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.


Samedi 23 juillet 2016

Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe

Saint(s) du jour : St Jean Cassien, fond. Abbaye St Victor à Marseille († 435), Ste Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe (1303-1373)


1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Jérémie

Parole du Seigneur adressée à Jérémie :
Tiens-toi à la porte de la maison du Seigneur,
et là, tu proclameras cette parole, tu diras :
Écoutez la parole du Seigneur,
vous tous de Juda,
vous qui entrez par ces portes
pour vous prosterner devant le Seigneur.
 Ainsi parle le Seigneur de l’univers,
le Dieu d’Israël :
« Rendez meilleurs vos chemins et vos actes :
je vous ferai demeurer dans ce lieu.
Ne faites pas confiance à des paroles de mensonge,
en disant : “Temple du Seigneur ! Temple du Seigneur !
C’est ici le temple du Seigneur !”


Si vraiment vous rendez meilleurs
vos chemins et vos actes,
si vraiment vous maintenez le droit
entre un homme et son prochain,
si vous n’opprimez pas l’immigré,
l’orphelin ou la veuve,
si vous ne versez pas, dans ce lieu,
le sang de l’innocent,
si vous ne suivez pas, pour votre malheur,
d’autres dieux,
alors, je vous ferai demeurer dans ce lieu,
dans le pays que j’ai donné à vos pères,
depuis toujours et pour toujours.

Mais voici, vous faites confiance à des paroles de mensonge
qui ne servent à rien.
Quoi ! Vous pouvez voler, tuer, commettre l’adultère,
faire des faux serments,
brûler de l’encens pour le dieu Baal,
suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas ;
et ensuite, dans cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué,
vous pouvez vous présenter devant moi,
en disant : “Nous sommes sauvés” ;
et vous faites toutes ces abominations !
Est-elle à vos yeux une caverne de bandits,
cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué ?
Pour moi, c’est ainsi que je la vois » – oracle du Seigneur.

 Psaume : Ps 83, 3, 4, 5-6, 11

R/ De quel amour sont aimées tes demeures,

Seigneur, Dieu de l’univers !

Mon âme s’épuise à désirer

les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l’univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu,
plutôt que d’habiter parmi les infidèles

 

Evangile : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » (Mt 13, 24-30)

 

Acclamation :

Alléluia. Alléluia.
Accueillez dans la douceur
la Parole semée en nous :
c’est elle qui peut vous sauver.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
    Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
     Il leur dit :
“C’est un ennemi qui a fait cela.”
Les serviteurs lui disent :
“Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
     Il répond :
“Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
    Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


 

Homélie du Père Gilbert Adam

 

" Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ;"

Dans le Peuple de Dieu, ce sont les « priants » qui maintiennent l’espérance pour chacun. Le Pape Saint Jean-Paul II, conscient des difficultés dans lesquelles nous nous trouvons en Europe, a voulu que trois femmes : Sainte Brigitte, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Bénédicte de la croix, soient adjointes à Saint Benoît comme « Patrons, » pour l’Europe ainsi que Cyrille et Méthode. C’est le ciel qui vient au secours de la terre dans le combat pour la lumière et la Vérité qui se vit en Europe. Dans le combat de l’Évangile pour l’humanité, avec l’aide de tous les Saints, chacun de nous est concerné. Par sa Parole, Dieu édifie l’unité de l’humanité en lui, il lui donne toute sa place. Pour réaliser la volonté d’Amour de notre Père, il nous faut renoncer à notre volonté propre qui opère sans cesse la division. L’Église continue l’œuvre de Jésus commencée en Marie quand elle donne à Jésus un corps. Anne, la prophétesse, de la tribu d’Aser, était dans le temple, qu’elle ne quittait pas, à la présentation de Jésus. Connue pour sa piété, s’oubliant elle-même, elle servait Dieu, en jeûnes et en prières, nuit et jour. Elle survient à ce moment-là, et se joint aux actions de grâces de Siméon. Anne parlait du Seigneur à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.

"après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. » Dieu, comme au temps du prophète Elie, se réserve un petit groupe de témoins, « les fidèles cachés. » Anne avait été mariée sept ans et elle était devenue veuve. Cette femme profonde, est fidèle à son amour de Dieu et des hommes. Au moment précis où Marie et Joseph arrivent avec Jésus dans le temple, elle est là, en ce lieu. La fidélité d’Anne manifeste le rayonnement de sa vie au cœur du dessein de Dieu. Elle annonce déjà Sainte Brigitte de Suède qui voulait accomplir le plan d’amour de Dieu dans sa propre chair. C’est avec ces femmes que nous revenons à la douce voix de Dieu, dans le quotidien, pour accomplir son œuvre. C’est le mystère de l’humanité, sans cesse sous le souffle de l’Esprit Saint. La brise légère nous donne d’accomplir la volonté sainte de Dieu. Ce que nous entendu, nous le réalisons en demandant à Dieu sa protection. Anne était attachée à Dieu, elle faisait mémoire du Dieu qui avait sauvé son Peuple de la servitude. Elle attendait dans la prière la délivrance promise par Dieu et sa bénédiction pour son Peuple.

« Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Dans cette attente, Anne ne quittait pas le temple, lieu de son bonheur et de sa paix. Dieu lui donna de rencontrer Celui dont elle disait, à tous ceux qui voulaient bien l’entendre, qu’Il serait la rédemption de Jérusalem. Nous voulons participer à l’édification du Corps du Christ qui est l’Église avec sainte Brigitte. Mystère de l’épouse qui suit l’Agneau partout où il va et qui connaît une vie très féconde. L’épouse soutient son Époux dans le don de lui-même ou s’enfante l’Église. Sainte Brigitte est connue par ses « oraisons » contenues dans un petit livret dans lequel elle glorifie Jésus dans sa Passion. « Je te bénis Seigneur pour ta sainte agonie, tu as transpiré le sang. Tu nous as aimés jusque là, je t’en bénis, je t’en glorifie. » C’est dans la vie de Jésus que l’épouse va trouver sa nourriture, avec Lui, elle continue sa louange : "Je te bénis, Seigneur, toi qui étais suspendu au bois pour nous sauver. Tu as versé tout ton sang pour nous. Oui, sois vraiment béni ! » Nous qui désirons être fidèle, nous avons le privilège de vivre comme sainte Brigitte, dans la présence de Dieu, en vivant d’espérance, d’amour et de foi. Dieu connait la valeur spirituelle de ces femmes qui est si grande à Ses yeux.

Nous demandons la grâce de contempler Jésus dans sa Passion qui nous sauve.

Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


Méditation de Frère Benoît Terrenoir, LC

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, parle-moi par tes paraboles ! Révèle-moi les « choses cachées depuis la fondation du monde » (Mt 13, 35) ! Montre-moi surtout le fond caché de mon cœur, les racines du mal qui m’empêchent de me donner totalement à toi ! Je ne veux vivre que pour toi, Seigneur !

 

Demande

 

Seigneur, donne-moi la patience nécessaire pour travailler avec toi, jour après jour, au salut du monde !

 

Points de réflexion

 

1. Cette parabole de l’ivraie est la troisième des sept paraboles du Royaume que l’Évangile de saint Matthieu me rapporte. Dans la parabole du semeur, je voyais déjà quelques obstacles au travail de la grâce de Dieu en moi : le bord du chemin, le sol rocailleux et les épines sont les attitudes inadéquates qui empêchent la Parole de Dieu de germer dans mon âme. Mais si le grain tombe sur la bonne terre, alors il peut porter beaucoup de fruits. C’est justement de cette bonne terre que parle aujourd’hui la parabole de l’ivraie. Même si je reçois la parole de Dieu avec une bonne attitude, même si je montre un désir sincère de me convertir, même si je m’engage à suivre la volonté de Dieu, tout n’est pas réglé pour autant. Dans cette bonne terre, le bon grain peut être mêlé à de l’ivraie.
Les foules qui écoutaient Jésus savaient bien ce qu’était l’ivraie : une plante envahissante, semblable au blé, dont un peu de farine mêlée à celle du blé pouvait empêcher la fermentation de la pâte. Il était d’autant plus difficile de s’en débarrasser qu’on s’apercevait trop tard de sa présence, lorsque l’herbe devenait un épi. Il était alors très risqué de l’arracher car on pouvait aussi abîmer le blé. Mon âme est comme ce champ de blé où l’ivraie est mêlée au bon grain : malgré des années de vie de prière et la ferme résolution de vivre pour Dieu, combien de défauts et d’attitudes égoïstes ! Combien d’empreintes du démon ! Combien de péchés ! Comme saint Paul, « je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas » (Rm 7, 19). Que dois-je faire ?

2. La fin de la parabole m’indique la route à suivre. Le Seigneur m’invite à la patience : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ». Dieu laisse toujours une deuxième chance. Il ne foudroie pas le pécheur à la première incartade, il lui laisse toujours l’occasion de revenir vers lui. Malgré toute cette ivraie dans mon âme, il me laisse vivre, il me donne chaque jour des occasions de grandir dans ma foi, de faire de bonnes actions, de laisser ainsi les épis de blé fructifier et se gorger de grains. Le pape François répète souvent que le temps est plus important que l’espace, qu’il faut préférer lancer des processus à long terme plutôt que de vouloir des résultats immédiats (cf. Evangelii Gaudium 222-225).
Le jour de la moisson, quand je me trouverai face à face avec le Christ, c’est alors que tout le mal qui est en moi sera enlevé et brûlé, tandis que le bien sera récolté et amassé. D’ici là, je ne dois pas me fixer sur mes défauts, mais sur les bonnes actions que je peux ajouter chaque jour à mon actif. Et surtout, une chose doit être claire : le doute sur la pureté de mes intentions ne doit pas m’empêcher de continuer à accomplir le bien. C’est ce que dit le saint moine du Liban, saint Charbel : « Rendez le bien pour le mal, mais ne prenez pas l’amour comme prétexte pour vous dérober à l’affrontement du mal. Le laboureur ne s’arrête pas devant les pierres comme prétexte pour cesser de labourer. N’ayez pas peur, le mal se détruit lui-même » (Extrait d’une homélie de saint Charbel).

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, que chaque jour qui me reste à vivre sur terre me voie lutter volontairement à tes côtés pour vaincre le mal par le bien ! À ma mort, reçois-moi dans la paix !

 

Résolution

 

Aujourd’hui, je ne me lamenterai pas sur ma faiblesse, mais je me concentrerai sur le bien que j’aurai fait, en demandant à l’Esprit Saint sa consolation. Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez (Sevilla, Espagne)

«Laissez-les pousser ensemble»

Aujourd'hui, nous considérons une parabole qui nous propose l'opportunité de nous référer à la vie en communauté, où, le bien et le mal, l'Évangile et le péché, s'y mélangent toujours. L'attitude logique serait celle d'en finir avec cette situation, comme les serviteurs prétendent: «Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?» (Mt 13,28). Mais la patience de Dieu est infinie, et il attend jusqu'au dernier moment —comme un bon père— la possibilité d'un changement: «Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson» (Mt 13,30).

Une réalité ambiguë et médiocre, mais c'est où le Royaume se trouve. Il s'agit de nous sentir convoqués à découvrir les signaux du Royaume de Dieu pour pouvoir le renforcer. Et, d'une autre côté, ne pas favoriser rien qui puisse nous contenter de la médiocrité. Cependant, le fait de vivre dans une mélange du bien et du mal ne doit pas nous empêcher d'avancer dans notre vie spirituelle; le contraire ce serait de convertir notre blé dans de l'ivraie. «Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?» (Mt 13,27).

Il est impossible de pouvoir grandir d'une autre façon, ni pouvons-nous quérir le Royaume autre part que dans la société où nous demeurons. Notre besogne sera de faire que le Royaume de Dieu puisse y naître.

L'Évangile nous incite à ne pas donner du crédit aux “purs” et à surmonter les aspects de puritanisme et d'intolérance qui puissent exister dans la communauté chrétienne. Il est facile de trouver ce genre d'attitudes dans toutes les collectivités, même si elles sont très adroites.

Face à un idéal, nous avons tous la tentation de croire que nous l'avons déjà atteint, alors que les autres sont encore loin d'y réussir. Mais Jésus constate qu'absolument tous, nous sommes tout simplement acheminés.

Veillons à ne pas laisser le démon se faufiler dans nos vies, ce qui arrive quand nous nous accommodons au monde. Sainte Angela de la Croix disait que «il faut boucher nos oreilles aux voix du monde qui nous distrait; quant à nous autres, le train-train quotidien, sans inventer des variations et respectant la façon de faire les choses qui sont un trésor caché; ce sont celles qui nous ouvriront les portes du ciel». Que la Très Sainte Vierge Marie nous accorde de nous accommoder seulement à l'amour.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape. Motu proprio  « Spes aedificandi » 01/10/1999 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

La foi chrétienne a façonné la culture du continent européen et a été mêlée de façon inextricable à son histoire, au point que celle-ci serait incompréhensible sans référence aux événements qui ont caractérisé d'abord la grande période de l'évangélisation, puis les longs siècles au cours desquels le christianisme, malgré la douloureuse division entre l'Orient et l'Occident, s'est affirmé comme la religion des Européens eux-mêmes...

     La route vers l'avenir ne peut pas ne pas tenir compte de ce fait ; les chrétiens sont appelés à en prendre une conscience renouvelée afin d'en montrer les potentialités permanentes. Ils ont le devoir d'apporter à la construction de l'Europe une contribution spécifique, qui aura d'autant plus de valeur et d'efficacité qu'ils sauront se renouveler à la lumière de l'Évangile. Ils se feront alors les continuateurs de cette longue histoire de sainteté qui a traversé les diverses régions de l'Europe au cours de ces deux millénaires, où les saints officiellement reconnus ne sont que les sommets proposés comme modèles pour tous. Il y a en effet d'innombrables chrétiens qui, par leur vie droite et honnête, animée par l'amour de Dieu et du prochain, ont atteint, dans les vocations consacrées et laïques les plus diverses, une sainteté véritable et largement diffusée, même si elle était cachée. L'Église ne doute pas que ce trésor de sainteté soit précisément le secret de son passé et l'espérance de son avenir...

     C'est pourquoi, complétant ce que j'ai fait quand j'ai déclaré co-patrons de l'Europe, aux côtés de saint Benoît, deux saints du premier millénaire, les frères Cyrille et Méthode, pionniers de l'évangélisation de l'Orient, j'ai pensé compléter le cortège des patrons célestes par trois figures également emblématiques de moments cruciaux du deuxième millénaire qui touche à sa fin : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Trois grandes saintes, trois femmes qui, à des époques différentes –- deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle –- se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ et le témoignage rendu à sa croix. L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

 

 

Publicité
Publicité
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 046 175
Publicité