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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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23 juin 2016

Evangile, St et Homélie du Je 23 juin 2016. Ce n’est pas en me disant Seigneur, Seigneur qu’on entrera dans le royaume des cieux

Jeudi 23 juin 2016

Temps liturgique: 12e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Giuseppe Cafasso, prêtre à Turin (1811-1860), Bse Maria Raffaella Cimatti, sœur hospitalière (1861-1945)


Deuxième livre des Rois 24,8-17.

Jékonias avait dix-huit ans lorsqu’il devint roi, et il régna trois mois à Jérusalem. Sa mère s’appelait Nehoushta, fille d’Elnatane ; elle était de Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, tout comme avait fait son père. En ce temps-là, les troupes de Nabucodonosor, roi de Babylone, montèrent contre Jérusalem, et la ville fut assiégée. Le roi de Babylone vint en personne attaquer la ville que son armée assiégeait. Alors, Jékonias, roi de Juda, avec sa mère, ses serviteurs, ses officiers et ses dignitaires, se rendit au roi de Babylone, qui les fit prisonniers. C’était en la huitième année du règne de Nabucodonosor. Celui-ci emporta tous les trésors de la maison du Seigneur avec ceux de la maison du roi. Il brisa tous les objets en or que Salomon, roi d’Israël, avait fait faire pour le Temple. Tout cela, le Seigneur l’avait annoncé. Nabucodonosor déporta tout Jérusalem, tous les officiers et tous les vaillants guerriers, soit dix mille hommes, sans compter tous les artisans et forgerons : on ne laissa sur place que la population la plus pauvre. Le roi Jékonias fut déporté à Babylone avec la reine mère, les épouses royales, les dignitaires, l’élite du pays : tous partirent en exil de Jérusalem à Babylone. Tous les soldats, au nombre de sept mille, les artisans et les forgerons au nombre de mille, tous ceux qui pouvaient combattre, furent déportés à Babylone par le roi Nabucodonosor. Celui-ci fit roi, à la place de Jékonias, son oncle Mattanya, dont il changea le nom en celui de Sédécias.

Psaume 79(78),1.2.3.4-5.8.9.

Dieu, les païens ont envahi ton domaine ;
ils ont souillé ton temple sacré
et mis Jérusalem en ruines.

Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs
en pâture aux rapaces du ciel
et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre.

Ils ont versé le sang comme l'eau
aux alentours de Jérusalem :
les morts restaient sans sépulture.

Nous sommes la risée des voisins,
la fable et le jouet de l'entourage.
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère
et brûlera le feu de ta jalousie ?

Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !

Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,21-29.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour :

Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)

«Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux»

Aujourd'hui, l'affirmation tranchée de Jésus nous impressionne: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Mt 7,21). Au minimum, cette affirmation exige de nous la responsabilité dans notre condition de chrétien, tout en nous faisant sentir l'urgence de témoigner de notre foi.

Construire la maison sur la roche est une image claire qui nous invite à attacher du prix à notre engagement de foi, qui ne peut se limiter à de belles paroles, mais doit se fonder sur l'autorité des œuvres imprégnées de charité. Un de ces jours, l'Église va nous rappeler la vie de saint Pélage, jeune martyr de la chasteté. En souvenir de lui, saint Bernard écrivit dans son traité sur les mœurs et le ministère des évêques: «La chasteté, aussi belle qu'elle soit, n'a pas de valeur ni de mérite sans la charité. La pureté sans l'amour est comme une lampe sans huile; mais la sagesse dit: Qu'elle est belle la sagesse unie à l'amour! A cet amour dont nous parle l'Apôtre, qui provient d'un cœur pur, d'une conscience droite et d'une foi sincère».

La clarté du message, unie à la force de la charité, manifeste l'autorité de Jésus, qui étonnait ses contemporains: «Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes» (Mt 7,28-29). Notre prière et notre contemplation d'aujourd'hui doivent être accompagnées d'une réflexion sérieuse: comment est-ce que je parle et agis dans ma vie comme chrétien? Comment est-ce que je concrétise mon témoignage? Comment est-ce que je traduis le commandement de l'amour dans ma vie personnelle, familiale, dans mon travail, etc.? Ce ne sont ni les paroles, ni les prières sans engagement qui comptent, mais l'effort pour vivre selon le Projet de Dieu. Notre oraison devrait toujours exprimer notre désir de faire le bien et un appel à l'aide, car nous reconnaissons notre faiblesse. Seigneur, que notre prière soit toujours accompagnée par la force de la charité. © evangeli.net M&M Euroeditors.

 


 

 Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 

© 2016, Père Gilbert Adam

 


 

 Saint Benoît (480-547), moine, copatron de l'Europe. Règle, Prologue 19-38 (trad. Rochais, Eds. cisterciennes 1980, p. 7 rev.)

« Pour entrer dans le Royaume des cieux..., il faut faire la volonté de mon Père »

Quoi de plus doux pour nous, frères, que la voix du Seigneur qui nous invite ? Voici que, dans sa tendresse, le Seigneur nous indique le chemin de la vie... Si nous voulons habiter dans la demeure de son Royaume, hâtons-nous par de bonnes actions, sinon nous n'y parviendrons jamais. Avec le prophète, interrogeons le Seigneur en ces termes : « Seigneur, qui habitera en ta demeure et qui reposera sur ta sainte montagne ? » (Ps 14,1) A cette question, frères, écoutons le Seigneur répondre et nous montrer le chemin vers cette demeure : « Celui qui se conduit parfaitement et agit avec justice, qui dit la vérité du fond du cœur..., qui ne fait pas de mal à son prochain et n'admet pas qu'on déshonore son voisin » (v. 2-3)...

Dans la crainte du Seigneur, ces hommes-là ne se vantent pas de leur bonne conduite ; ils estiment que ce qu'il y a de bien en eux ne peut être de leur fait, mais vient du Seigneur... : « Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom donne la gloire » (Ps 113b,1). Ainsi l'apôtre Paul disait : « C'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis » (1Co 15,10)... Et le Seigneur dit dans l'Évangile : « Celui qui entend ces paroles et les met en pratique, je le comparerai à un homme avisé qui a construit sa maison sur le roc. Les torrents sont venus, les vents ont soufflé, ils se sont rués sur cette maison, et elle ne s'est pas écroulée, parce qu'elle était bâtie sur le roc ».

Ceci dit, le Seigneur attend de nous que, chaque jour, nous répondions à ses saints conseils par des actes. Car les jours de cette vie nous sont donnés comme un délai pour corriger ce qui est mauvais en nous ; l'apôtre dit en effet : « Ne sais-tu pas que Dieu n'est patient que pour t'amener à changer de vie ? » (Rm 2,4) Et le Seigneur dit dans sa tendresse : « Je ne veux pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive » (Ez 18,23). ©Evangelizo.org 2001-2016.

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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22 juin 2016

Evangile, St et Homélie du Me 22 juin 2016. Méfiez-vous des faux prophètes [...] C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez

Mercredi 22 juin 2016

Le mercredi de la 12e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Paulin, évêque de Nole en Campanie (354-431), St Thomas More, père de famille et martyr (1478-1535)


Deuxième livre des Rois 22,8-13.23,1-3.

En ces jours-là, le grand prêtre Helcias dit au secrétaire Shafane : « J’ai trouvé le livre de la Loi dans la maison du Seigneur. » Et Helcias donna le livre à Shafane. Celui-ci le lut. Puis, le secrétaire Shafane alla chez le roi et lui rendit compte de ce qui s’était passé. Il déclara : « L’argent trouvé dans la Maison, tes serviteurs l’ont versé et remis entre les mains des maîtres d’œuvre, préposés à la maison du Seigneur. » Alors Shafane, le secrétaire, annonça au roi : « Le prêtre Helcias m’a donné un livre. » Et Shafane fit au roi la lecture de ce livre. Après avoir entendu les paroles du livre de la Loi, le roi déchira ses vêtements. Il donna cet ordre au prêtre Helcias, à Ahiqam, fils de Shafane, à Akbor, fils de Mikaya, au secrétaire Shafane, ainsi qu’à Asaya, serviteur du roi : « Allez consulter le Seigneur pour moi, pour le peuple et pour tout Juda au sujet des paroles de ce livre qu’on vient de retrouver. La fureur du Seigneur est grande : elle s’est enflammée contre nous parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre et n’ont pas pratiqué tout ce qui s’y trouve. » Le roi fit convoquer auprès de lui tous les anciens de Juda et de Jérusalem.
Il monta à la maison du Seigneur avec tous les gens de Juda, tous les habitants de Jérusalem, les prêtres et les prophètes, et tout le peuple, du plus petit au plus grand. Il lut devant eux toutes les paroles du livre de l’Alliance retrouvé dans la maison du Seigneur. Debout sur l’estrade, le roi conclut l’Alliance en présence du Seigneur. Il s’engageait à suivre le Seigneur en observant ses commandements, ses édits et ses décrets, de tout son cœur et de toute son âme, accomplissant ainsi les paroles de l’Alliance inscrites dans ce livre. Et tout le peuple s’engagea dans l’Alliance.

Psaume 119(118),33-34.35-36.37.40.

Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ;
à les garder, j'aurai ma récompense.
Montre-moi comment garder ta loi,
que je l'observe de tout cœur.

Guide-moi sur la voie de tes volontés,
là, je me plais.
Incline mon cœur vers tes exigences,
non pas vers le profit.

Détourne mes yeux des idoles :
que tes chemins me fassent vivre.
Vois, j'ai désiré tes préceptes :
par ta justice fais-moi vivre.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 7,15-20.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour :

+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)

«C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez»

Aujourd'hui, s'ouvre devant nous un nouveau contraste évangélique, entre les arbres mauvais et les bons. Les affirmations de Jésus à ce sujet sont d'une telle simplicité qu'on dirait qu'elles sont simplistes. Mais il est juste de dire qu'elles ne le sont pas du tout! Elles ne le sont pas du tout, comme notre vie de tous les jours ne l'est pas du tout non plus.

Nous apprenons qu'il y a des bons qui dégénèrent et finissent par donner de mauvais fruits et par contre il y a des mauvais qui changent et donnent de bons fruits. En définitive, que signifie «tout arbre bon donne de beaux fruits» (Mt 7,17)? Est-ce que cela signifie que le bon est bon car il ne cesse jamais de faire le bien? Qu'il fait le bien et ne se fatigue pas. Qu'il fait le bien et ne cède pas à la tentation de faire le mal. Qu'il fait le bien et persévère jusqu'au point de devenir un héros. Qu'il fait le bien et que si jamais par fatigue il cesse d'agir ainsi, ou tombe dans la tentation de faire le mal, ou encore prend peur face à cette exigence avec laquelle on ne peut pas transiger, il le reconnaît sincèrement, le confesse immédiatement, se repent de tout son cœur et… il recommence.

Ah! Et il le fait aussi, car entre autres choses, il sait que s'il ne donne pas de bons fruits il sera coupé et jeté au feu (la sainte crainte de Dieu garde la vigne des bons vignobles) et parce que connaissant la bonté d'autrui à travers de leurs bonnes œuvres, il sait, non seulement par sa propre expérience, mais aussi par expérience sociale, qu'il est bon et ne peut être reconnu comme tel que grâce à ses actes et non à ses paroles. Car il ne suffit pas de dire «Seigneur, Seigneur!». Comme nous le rappelle Saint Jacques, la foi devient crédible uniquement par le biais de ses actions: «Montre-moi donc ta foi qui n'agit pas; moi, c'est par mes actes que je te montrerai ma foi» (Jc 2,18). © evangeli.net M&M Euroeditors.

 


Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 

"Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?

Jésus prend ainsi l’image de la nature, celle de l’arbre qui donne des fruits pour nous faire grandir dans la bonté. Nous avons besoin d’un regard de proximité « complice » pour contempler l’autre, s’émouvoir et s’arrêter devant lui, chaque fois que cela est nécessaire. C’est dans notre vie de tous les jours ou se joue ces réalités des bons fruits et des mauvais fruits, ce n’est pas simple. Nous pourrions croire ces affirmations simplistes, mais elles ne le sont pas du tout. Il y a de bons arbres qui dégénèrent et finissent par donner de mauvais fruits et il y a aussi de mauvais arbres qui changent et donnent de bons fruits. Le bon est bon, celui qui fait le bien ne se fatigue pas, et ne cède pas à la tentation de faire le mal. Jésus a souffert de ceux qui ont pris l’apparence des messagers de Dieu et qui appartiennent au menteur ! Ils se sont donné l’habit du berger et, « au dedans, » ce sont des loups voraces. C’est la perversion de l’intériorité qui se donne à voir, mais nous pouvons les reconnaître à leurs actes mauvais. Ainsi, nous voulons rendre présent le parfum de la présence proche de Jésus et son regard personnel. Nous nous initions à cet « art de discernement », pour apprendre à toujours ôter nos sandales devant la terre sacrée de l’autre.

"C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits." C’est dans la crainte de Dieu qu’est gardée la vigne du Seigneur et la bonté qui se donne à travers les œuvres bonnes. Par expérience, ce qui est bon est reconnu comme tel, grâce aux actes et non aux paroles. Jésus a revêtu notre humanité pour la rendre « bonne, » portant des fruits d’amour et de concorde. A partir de la création de Dieu, nous sommes éduqués par la bonté de Dieu qui donne de bonnes choses à ses enfants ! Plus que jamais, dans notre vie, dans la docilité à l’Esprit Saint, l’expérience d’accompagnement nous donne la prudence, la capacité de compréhension, pour protéger les brebis qui se confient à nous, des loups qui tentent de disperser le troupeau. Nous avons besoin de nous exercer à l’art de l’écoute, qui est plus que le fait d’entendre. Dans la communication avec l’autre, la capacité du cœur rend possible la proximité, sans laquelle il n’existe pas une véritable rencontre spirituelle.

Tout arbre qui ne produit pas de beau fruit est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Par sa Passion et sa Résurrection, Jésus est venu détruire en nous le mal dans sa racine. Revenus d’entre les morts, il nous délivre de la peur et de la mort. Nous pouvons désormais le reconnaître à sa douceur et son humilité. Jésus nous donne de porter de bons fruits de Paix et d’amour. L’écoute nous aide à découvrir le geste et la parole opportune qui nous secouent de la tranquille condition de spectateurs. C’est seulement à partir de cette écoute respectueuse, capable de compatir, que nous pouvons trouver les chemins pour une croissance authentique. Répondre pleinement à l’amour de Dieu avec la soif de développer le meilleur de ce que Dieu a semé dans notre propre vie. La foi devient crédible par le biais de nos actions : « Montre-moi donc ta foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi, » dit saint Jacques

 

Nous demandons la grâce de demeurer dans cet amour nouveau que Jésus est venu nous apporter.

 

 © 2016, Père Gilbert Adam

 


 Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité. No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 78)

"Porter de beaux fruits"

Si quelqu'un ressent que Dieu lui demande de s'engager dans la réforme de la société, c'est là une question entre lui et son Dieu. Nous avons tous le devoir de servir Dieu là où nous nous sentons appelés. Je me sens appelée au service des individus, à aimer chaque être humain. Jamais je ne pense en terme de masse, de groupe, mais toujours selon les personnes. Si je pensais aux foules, je n'entamerais jamais rien ; c'est la personne qui compte ; je crois aux rencontres face à face.

La plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes : comment je me comporte avec ce lépreux, comment je me comporte avec cet agonisant, comment je me comporte avec ce SDF. Parfois, il est plus difficile de travailler avec les clochards qu'avec les mourants de nos hospices, car ces derniers sont apaisés, dans l'expectative, prêts à partir vers Dieu. On peut s'approcher du malade, du lépreux, et être convaincu que l'on touche au corps du Christ. Mais lorsqu'il s'agit d'un ivrogne qui braille, il est plus difficile de penser que l'on est face à Jésus caché en lui. Combien pures, aimantes doivent être nos mains pour manifester de la compassion à ces êtres-là !

Voir Jésus dans la personne la plus spirituellement démunie requiert un cœur pur. Plus défigurée sera l'image de Dieu dans une personne, plus grandes devront être la foi et la vénération dans notre quête du visage de Jésus et dans notre ministère d'amour auprès de lui... Faisons-le avec un sentiment de profonde reconnaissance et de piété. À la mesure du caractère répugnant de la tâche doivent être l'amour et la joie à servir. ©Evangelizo.org 2001-2016.

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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21 juin 2016

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Mardi 14 juin 2016

Le mardi de la 11e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Bse Francisca de Paula De Jesus, laïque brésilienne, St Élisée, prophète succ. d’Elie (IXe av. JC)

Premier livre des Rois 21,17-29.

Après la mort de Naboth, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Élie de Tishbé : « Lève-toi, va trouver Acab, qui règne sur Israël à Samarie. Il est en ce moment dans la vigne de Naboth, où il s’est rendu pour en prendre possession. Tu lui diras : “Ainsi parle le Seigneur : Tu as commis un meurtre, et maintenant tu prends possession. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : À l’endroit même où les chiens ont lapé le sang de Naboth, les chiens laperont ton sang à toi aussi.” » Acab dit à Élie : « Tu m’as donc retrouvé, toi, mon ennemi ! » Élie répondit : « Oui, je t’ai retrouvé. Puisque tu t’es déshonoré en faisant ce qui est mal aux yeux du Seigneur,
je vais faire venir sur toi le malheur : je supprimerai ta descendance, j’exterminerai tous les mâles de ta maison, esclaves ou hommes libres en Israël. Je ferai à ta maison ce que j’ai fait à celle de Jéroboam, fils de Nebath, et à celle de Baasa, fils d’Ahias, tes prédécesseurs, car tu as provoqué ma colère et fait pécher Israël. Et le Seigneur a encore cette parole contre Jézabel : “Les chiens dévoreront Jézabel sous les murs de la ville de Yizréel !” Celui de la maison d’Acab qui mourra dans la ville sera dévoré par les chiens ; celui qui mourra dans la campagne sera dévoré par les oiseaux du ciel. » On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur, sous l’influence de sa femme Jézabel. Il s’est conduit d’une manière abominable en s’attachant aux idoles, comme faisaient les Amorites que le Seigneur avait chassés devant les Israélites. Quand Acab entendit les paroles prononcées par Élie, il déchira ses habits, se couvrit le corps d’une toile à sac – un vêtement de pénitence – ; et il jeûnait, il gardait la toile à sac pour dormir, et il marchait lentement. Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie : « Tu vois comment Acab s’est humilié devant moi ! Puisqu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur de son vivant ; c’est sous le règne de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. »

Psaume 51(50),3-4.5-6ab.11.16.

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.

Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi’. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Homélie ou méditations du jour

Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne)

«Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait»

Aujourd'hui, Jésus nous invite à aimer. Aimer sans mesure, car c'est vraiment la compassion la mesure de l'amour vrai. Dieu est Amour, «Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes» (Mt 5,45). Et l'homme, étincelle de Dieu, doit lutter afin de Lui ressembler de plus en plus chaque jour «afin d'être vraiment les fils de votre Père céleste». Où trouvons-nous le visage du Christ? C'est dans notre prochain, celui qui est le plus près de nous. C'est très facile d'éprouver de la compassion pour les enfants affligés par la famine en Ethiopie, quand on voit ça à la télé, ou pour les immigrés qui arrivent chaque jour sur nos côtes. Mais, à la maison? Et nos collègues dans notre travail? Et cette parente éloignée qui habite seule et que nous pourrions visiter pour lui tenir compagnie un moment? Comment agissons-nous envers les autres? Comment les aimons-nous? Comment leur rendons-nous service chaque jour?

C'est très facile d'aimer quelqu'un qui nous aime. Mais le Seigneur nous invite à aller au-delà, parce que «Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous» (Mt 5,46). Aimer nos ennemis! Aimer ceux qui nous savons, pertinemment, ne nous rendront jamais l'affection, ni le sourire, ni un service. Simplement parce qu'ils nous ignorent. Le chrétien, tout chrétien, ne devrait pas aimer de manière “intéressée”, il ne doit pas juste donner un morceau de pain ou l'aumône à celui qui attend au feu rouge. Le chrétien doit se donner lui-même. Le Seigneur mourant sur la croix pardonne à ceux qui le crucifient. Sans reproche, sans plainte, sans un mauvais geste…

Aimer sans attendre rien en retour. Au moment d'aimer nous devons ranger nos calculettes. La perfection c'est d'aimer sans mesure. Nous avons la perfection entre nos mains au milieu du monde dans lequel nous vivons, au milieu de nos occupations quotidiennes. En faisant ce que nous devons faire à chaque moment et non ce que nous avons envie de faire. La Mère de Dieu, aux noces de Cana, se rend compte que les invités n'ont plus de vin. Et elle s'avance. Et elle demande au Seigneur de faire le miracle. Nous aussi, demandons-lui, le miracle de savoir Le découvrir à travers les besoins des autres.

© evangeli.net M&M Euroeditors.

Père Gilbert Adam (http://www.pere-gilbert-adam.org).

Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.

La Parole au temps de Jésus est un savoir ancien, qui est sans force. Elle ne se réfère pas à sa Source, comme une Parole vivante qui interpelle. L’humanité qui l’entend devient fragilisée, elle peut entrer dans une rupture avec le Dieu Vivant. Mais, à l’origine, la parole de Dieu est lumineuse, et Jésus la reprend, il nous revivifie : « Aimez vos ennemis. Faites du bien à ceux qui vous persécutent." C’est salutaire de ne pas transmettre la violence qui ravage le monde ! Jésus nous a sauvé par sa Croix alors que nous étions encore ses ennemis. C’est à cause de nos violences, de nos péchés que Jésus est crucifié. Si je veux véritablement être sauvé, il me faut le reconnaître. Alors la grâce peut m’atteindre et je deviens l’ami de Jésus. Dans une conscience très profonde que nous avons été graciés, et qu’il nous a été fait miséricorde, nous pouvons faire miséricorde : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, / selon ta grande miséricorde efface mon péché, / lave moi tout entier de ma faute, / purifie-moi de mon offense. Oui je connais mon péché. Ma faute est toujours devant moi. Contre Toi et Toi seul j’ai péché. Ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait. Détourne ta face de mes fautes … »

"En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez–vous ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites–vous d’extraordinaire ? " La Parole de Jésus agit avec force, il parle à partir de son expérience propre : « Eh bien moi, je vous dis ! » Nous trouvons dans ce qu’il dit, la lumière et la force de résister au menteur et de réaliser ce qu’il énonce : « être les fils de votre Père. » Mais si je sème l’injustice, je récolte des fruits de violence ! Dans une conscience mal éclairée, Acab accomplit une action qui est en provenance du mauvais : « On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab, en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur. Sous l’influence de sa femme Jézabel, il s’est conduit d’une manière abominable. » En effet, ce que nous semons dans la violence et dans l’obscurité, nous le récoltons dans la violence et dans l’obscurité, car le mal crie vengeance, la violence se réalise à son heure ! Seule, la Parole vivante de Dieu vient à notre secours. C’est la source qui irrigue le cœur de celui qui reçoit cette Parole, son action pourra prendre appui sur cette Parole vivante qui l’engendre. Cette parole se justifie par elle-même, et non par des considérations extérieures, elle devient créatrice pour celui qui la reçoit.

"Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait." La perfection de Dieu, c’est son immense amour et sa miséricorde sans fin. C’est dans cet amour que nous voulons vivre. Si nous nous considérons comme des justes, nous ne pouvons pas faire miséricorde à nos frères. La Parole de Dieu nous rejoint, elle rejoint en nous l’origine, le don de Dieu sans cesse. Chacun de nous fait l’expérience d’être rejoint par une Parole qui oriente sa vie, qui l’engendre, qui la sort de son enfermement. C’est à ce niveau que Jésus nous convoque. Nous découvrons en nous cette capacité d’actualiser la Parole de Création. Par Lui, avec Lui, et en Lui, nous transmettons cette Vie d’Amour sans conditions. L’Évangile nous propose ainsi un chemin d’humilité. Dans nos familles et dans nos communautés, nous devenons des artisans de Paix. Jésus nous sauve par sa Parole vivante : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. » Nous demandons la grâce d’être « parfaits comme notre Père des cieux est parfait. »© 2016, Père Gilbert Adam

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. Commentaire sur la 1ère lettre de saint Jean, n°1,9 ; SC 75 (trad. SC ,p. 134 ; Bouchet, Lectionnaire, p. 291).

« Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait »

« À ce signe nous reconnaissons que nous sommes en Dieu : si en lui nous sommes parfaits. » Jean veut dire ici : parfaits dans l'amour (1Jn 4,17). Quelle est la perfection de l'amour ? D'aimer nos ennemis et de les aimer à ce point qu'ils deviennent nos frères. Notre amour, en effet, ne doit pas être selon la chair. Aime donc tes ennemis en souhaitant qu'ils deviennent tes frères ; aime tes ennemis de sorte qu'ils soient appelés à entrer en communion avec toi.

Ainsi aima en effet celui qui, pendu sur la croix, disait : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,34). Il voulait les arracher à la mort éternelle par une prière toute pleine de miséricorde et une puissance très forte. Nombre d'entre eux ont cru d'ailleurs, et ils ont été pardonnés d'avoir versé le sang du Christ. Ils l'avaient versé en s'acharnant contre lui ; ils l'ont bu ensuite lorsqu'ils ont cru. « À ce signe nous savons que nous sommes en lui : si en lui nous sommes parfaits. » C'est à cette perfection de l'amour des ennemis que le Seigneur nous invite lorsqu'il dit : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

 

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