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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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15 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Jeudi 15 Sept 2016. Notre Dame des Douleurs



Jeudi 15 septembre 2016

Saint(s) du jour : Ste Caterina Fieschi de Gênes, veuve et mystique (1447-1510), Bx Paolo Manna, missionnaire en Birmanie (1872-1952)


Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
je vous rappelle la Bonne Nouvelle
que je vous ai annoncée ;
cet Évangile, vous l’avez reçu ;
c’est en lui que vous tenez bon,
    c’est par lui que vous serez sauvés
si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ;
autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.


    Avant tout, je vous ai transmis ceci,
que j’ai moi-même reçu :
le Christ est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures,
    et il fut mis au tombeau ;
il est ressuscité le troisième jour
conformément aux Écritures,
    il est apparu à Pierre, puis aux Douze ;
    ensuite il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois
– la plupart sont encore vivants,
et quelques-uns sont endormis dans la mort –,
    ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres.
    Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis.


    Car moi, je suis le plus petit des Apôtres,
je ne suis pas digne d’être appelé Apôtre,
puisque j’ai persécuté l’Église de Dieu.
    Mais ce que je suis,
je le suis par la grâce de Dieu,
et sa grâce, venant en moi, n’a pas été stérile.
Je me suis donné de la peine plus que tous les autres ;
à vrai dire, ce n’est pas moi,
c’est la grâce de Dieu avec moi.


    Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres,
voilà ce que nous proclamons,
voilà ce que vous croyez.

 Psaume : Ps 117 (118), 1-2, 16-17, 28.21

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !

Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !

Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort !
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur.

Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 19, 25-27)

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.


ou bien :

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 2, 33-35)

En ce temps-là,
lorsqu’ils présentèrent Jésus au Temple,
le père et la mère de l’enfant
s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit,
puis il dit à Marie sa mère :
« Voici que cet enfant
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées
les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélie du Père Philippe

Dans la continuité de la fête de la croix glorieuse de notre Seigneur, nous demeurons aujourd’hui au pied de cette même croix, avec Marie que nous fêtons sous le vocable de « Notre Dame des douleurs ». Nous nous trouvons ainsi plongés au cœur de la Passion d’Amour pour nous de notre Seigneur Jésus Christ. Car, nous devons bien garder présent à l’esprit que, pour le chrétien, la croix n’est pas l’exaltation de la souffrance mais de l’Amour infini de Dieu.

A l’exemple de saint Jean, et selon l’invitation de notre Seigneur, nous prenons Marie chez nous. Alors, en nous unissant à elle dans la foi, nous nous unirons toujours davantage à notre Seigneur. Car, il existe une telle communion de cœur et de volonté entre Marie et Jésus, qu’en étant unis à elle, nous sommes sûrs de nous retrouver greffés sur le cœur aimant du Christ à travers lequel nous touchons le cœur Père pour retrouver notre dignité de fils de Dieu.

Au pied de la Croix, nous sommes enfantés à la vie de fils de Dieu. A cet enfantement, Marie participe d’une manière toute particulière car il convenait à celle qui avait mis au monde la Tête, qu’elle soit aussi la mère du Corps tout entier. Au pied de la Croix, Marie enfante l’Eglise, mais la douleur qui lui fut épargnée à la naissance de la Tête, elle la vit pour nous tous, pécheurs sauvés par le sang de notre Seigneur. Voilà comment Marie est associée d’une façon unique à notre rédemption.

Tu as voulu Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la croix, fut associée à ses souffrances ; accorde à ton Eglise de s’unir elle aussi, à la passion du Christ, afin d’avoir part à sa résurrection.

Père Philippe


Prière d'introduction

Marie, en ce jour où nous te célébrons, toi, Notre-Dame des Douleurs, nous voulons nous rappeler que jusqu’au bout tu étais debout près de la croix de ton Fils, ferme et fidèle. Admirant ton courage et ta force, nous voulons commencer ce temps de prière afin que, après avoir contemplé ton exemple, tu nous accordes cette même attitude face aux difficultés.

Demande

Marie, toi qui es restée ferme et fidèle au pied de la croix, accompagne-nous toujours face aux difficultés de la vie.

 Points de réflexion

1. « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère ». Depuis plusieurs siècles, l’Église prie lors de la séquence de ce jour les paroles suivantes : « Dans le chagrin qui la poignait, cette tendre Mère pleurait son Fils mourant sous ses yeux ». Quelle souffrance pour la mère du Christ de le voir mourir sur le bois infâme de la croix ! Pourtant, elle n’est pas restée à Jérusalem, non, elle accompagne son Fils jusqu’au bout. Elle voit les longs clous qui transpercent ses poignets, et contemple le corps qu’elle a tant soigné et qui est maintenant entièrement recouvert des blessures cruelles de la Passion et de la flagellation. Elle voit le soldat romain s’approcher et transpercer le cœur bien-aimé de son Fils.

2. « Femme, voici ton fils ». « Voici ta mère ». Cette mère qui n’a jamais abandonné son Fils, qui a toujours été là pour lui, qui n’a cessé de l’aimer, sachant qu’elle aimait ainsi Dieu, voici que Jésus nous confie à sa protection maternelle ! Après avoir vécu en tout comme un homme, hormis le péché, Jésus a appris et estimé à sa juste mesure l’aide et le soutien d’une mère comme Marie. En même temps, pensant à tous ses frères les hommes, pensant à ceux d’entre nous qui à cause des guerres ou d’autres violences perdront leur mère, pensant à tous ceux qui ne trouveront pas en leur mère l’amour et le soutien inconditionnel que Marie lui a toujours donné, Jésus s’empresse de nous confier sa propre mère. Et ce malgré la douleur que cause à un crucifié chacune des paroles qu’il veut prononcer.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci, car dans ta grande miséricorde, tu ne nous as pas laissés orphelins, mais tu nous as donné ta mère pour que nous ne soyons jamais seuls face aux difficultés de la vie. Pour que du haut du ciel Marie n’hésite pas à descendre et à voler à notre secours, parfois en grande pompe comme à Lourdes, mais aussi chaque jour en étant à notre côté. Merci, Seigneur. Aide-moi à être un bon fils/une bonne fille pour ta mère. À accepter son aide dans ma vie. À chercher à la rendre heureuse, à la prier chaque jour.

Résolution

Prier 3 Je vous salue Marie ce soir avant de me coucher et demander à Marie la grâce de voir avec la foi son action dans ma vie et de ne jamais oublier que j’ai une mère au ciel qui pense à moi à chaque instant.

 Frère Loïc Chabut, LC


 

"Auprès de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie Madeleine."

Après avoir fêté la Croix glorieuse de Jésus, nous vivons la « fête » de Marie, la femme des douleurs. Marie, la mère de Jésus, ne dit pas un mot ! C’est toute sa vie donnée qui est là, dans le silence du Magnificat de l’Immaculée. C’est avec force que s’exprime tout ce qu’elle à dit dans l’Evangile, « faites tout ce qu’il vous dira. » Nous entendons avec tant de force la souffrance de cette mère qui assiste au supplice et à l’agonie de son fils. Marie est démunie, sans prise sur ce qui se passe, bouleversée au plus profond d’elle-même, au point de ne plus pouvoir exprimer le moindre mot même à l’égard de celui qui est l’unique de sa pensée. Marie, à la croix, vivra ce que nous-mêmes connaissons, lorsqu’en totale incapacité de changer quoi que ce soit à la situation de l’aimé souffrant, nous ne pouvons qu’un « être là » immobile. Ce vécu de Marie est Evangile, parole inespérée lui est adressée de la part même de celui pour lequel elle est en souffrance. Si Jésus nous sauve par sa Passion, Marie participe au salut de l’humanité avec Jésus, par sa Compassion. Jésus dans sa Passion, ouvre pour chacun de nous un chemin de salut. Par son immense amour, il a vaincu la mort, il est venu à bout de la haine, il a pris sur lui toute maladie. Marie, Notre-Dame des sept douleurs, participe aux souffrances de Jésus pour le salut du monde. Jésus, dans son amour, a fait don de sa mère au disciple, à l’Eglise et à l’humanité.

"Jésus, voyant sa mère et, près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils." Jésus, s’adressant à sa mère et au disciple qu’il aimait, leur fait un Don si merveilleux, en lui, ils leur donne d’aimer. Cette Parole si forte brise l’inacceptable qui serait de ne plus pouvoir aimer. Marie, atteinte dans sa chair par la souffrance, malgré les prétentions de la mort, sera aimée, elle pourra aimer. Nous connaissons ce sentiment, lorsque l’histoire s’arrête et que tout devient solitude, la vie pourra-t-elle être de nouveau habitée ? La maternité de Marie envers l’humanité avait déjà été annoncée, elle est maintenant clairement précisée et établie. Marie, la Mère du Christ, se trouve dans le rayonnement du mystère pascal de Jésus. Le Concile n’hésite pas à appeler Marie « Mère du Christ et Mère des hommes. » Marie, dans ses douleurs, manifeste le mystère du Salut en Jésus Christ, l’enfantement de l’Église ! La femme donne la vie à nouveau, par la maternité de son cœur virginal : « Vois : ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. » Il nous faut méditer toutes ces souffrances de Marie pour trouver la force de vivre celles qui nous arrivent aujourd’hui, parce que nous ne sommes pas épargnés : « Ton cœur sera transpercé comme par une épée. »

"Puis Jésus dit au disciple : Voici ta mère. Et dès cette heure–là, le disciple la prit chez lui." A la croix est vécu le salut pour Marie, elle nous aide à vivre nos souffrances unies aux douleurs de Jésus. C’est l’enfantement d’un monde nouveau. Toutes les douleurs de l’humanité sont contenues dans la Passion de Jésus, elles sont aussi portées par les douleurs de la femme qui enfante avec Lui un monde nouveau. La Croix glorieuse est avant tout un mystère de vie ! C’est aussi le mystère de la Mère des douleurs. Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » la Mère de Jésus et l’introduit dans tout l’espace de sa vie : « Il l’accueillit chez lui. » Il entre dans le rayonnement de l’amour maternel avec lequel Marie prend soin de son Fils. Ainsi s’exerce la maternité selon l’Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix. La naissance d’un monde nouveau est ouverte par le Nouvel Adam et par la nouvelle Eve. Les douleurs du Christ contiennent les douleurs de la mère, une brèche est ouverte dans nos enfers, ce que nous avons à vivre de difficile peut devenir source de vie, enfantement d’un monde nouveau. La présence de Marie dans l’Eglise est l’accueil du don que Jésus fait sur la croix. Marie accomplit l’ultime volonté de Jésus, dans la cohérence du oui de l’Annonciation. Maintenant elle dit oui à la parole de Jésus « voici ton fils, » et accomplit la tâche maternelle de veiller sur les disciples avec la grâce nécessaire.

Nous demandons la grâce d’accueillir Marie comme Jean l’a accueillie.

Père Gilbert Adam


Abbé Dom. Josep Mª SOLER OSB Abbé de Montserrat (Barcelona, Espagne)

«Ton coeur sera transpercé par une épée»

Aujourd'hui, en ce jour de fête de Notre-Dame la Vierge des Douleurs, nous écoutons des paroles lancinantes de la bouche du vieux Siméon: «Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée» (Lc 2,35). Une affirmation qui, dans son contexte, ne fait pas uniquement référence à la passion de Jésus-Christ, sinon à son ministère, qui provoquera une division parmi le peuple d'Israël et donc, une douleur interne en Marie. Tout au long de la vie publique de Jésus, Marie a souffert de voir Jésus rejeté par les autorités du peuple et menacé de mort.

Marie, comme tout disciple de Jésus, doit apprendre à situer les relations familières dans un autre contexte. Elle aussi, en raison de l'Évangile, doit laisser son Fils (cf. Mt 19,29), et doit apprendre à ne pas voir le Christ depuis le prisme de la chair, bien qu'il soit né d'Elle, de la chair. Elle aussi doit crucifier sa chair (cf. Ga 5,24) pour pouvoir se transformer à l'image de Jésus-Christ. Mais le moment le plus fort de la souffrance de Marie, pendant lequel Elle vie le plus intensément la croix est celui de la crucifixion et de la mort de Jésus.

Aussi dans la souffrance, Marie est le modèle de persévérance de la doctrine évangélique en participant aux souffrances du Christ avec patience (cf. Regle de saint Benoît, Prologue 50). Ainsi fut-il pendant toute sa vie et, surtout, au moment du Calvaire. De cette façon, Marie se convertit en la figure et le modèle pour tout chrétien. Pour avoir été étroitement unie à la mort du Christ, elle est aussi unie à sa résurrection (cf. Rm 6,5). La persévérance de Marie dans la douleur, qui réalise la volonté du Père, lui donne un rayonnement en faveur de l'Église et de l'Humanité. Marie nous précède dans la route de la foi et du cheminement vers le Christ. Et le Saint-Esprit nous conduit à participer avec Elle à cette grande aventure.


 

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes . Hymne 25, Marie à la croix (trad. SC 128, p. 165s rev.)

« Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée »

Brebis contemplant son agneau qu'on traînait à l'abattoir (Is 53,7), consumée de douleur, Marie suivait avec les autres femmes, en criant ainsi : « Où vas-tu, mon enfant ? Pourquoi achèves-tu ainsi ta course rapide (Ps 18,6) ? Y a t-il encore d'autres noces à Cana, est-ce là maintenant que tu vas si vite pour leur faire du vin avec de l'eau ? Puis-je t'accompagner, mon enfant, ou vaut-il mieux t'attendre ? Dis-moi un mot, Verbe, ne passe pas devant moi en silence..., toi qui es mon fils et mon Dieu...

« Tu marches vers une mort injuste et personne ne partage ta souffrance. Pierre ne t'accompagne pas, lui qui disait : « Jamais, je ne te renierai, même si je devais mourir » (Mt 26,35). Il t'a quitté ce Thomas qui s'exclamait : « Mourons tous avec lui » (Jn 11,16). Et les autres aussi, les intimes, ceux qui doivent juger les douze tribus (Mt 19,28), où sont-ils maintenant ? Il n'en reste plus un seul ; mais toi, tout seul, mon enfant, tu meurs pour tous. C'est ton salaire pour avoir sauvé tous les hommes et les avoir servi, mon fils et mon Dieu. »

Se retournant vers Marie, celui qui est sorti d'elle s'écria : « Pourquoi pleures-tu, mère ? ... Moi, ne pas souffrir ? ne pas mourir ? Comment donc sauverais-je Adam ? Ne pas habiter le tombeau ? Comment ramènerais-je à la vie ceux qui demeurent au séjour des morts ? Pourquoi pleures-tu ? Crie plutôt : 'C'est volontairement qu'il souffre, mon fils et mon Dieu.' Vierge sage, ne te rends pas semblable aux insensées (Mt 25,1s) ; tu es dans la salle des noces, ne fais donc pas comme si tu te tenais dehors... Ne pleure donc plus, mais dis plutôt : 'Prends pitié d'Adam, sois miséricordieux pour Ève, toi mon fils et mon Dieu.'

« Rassure-toi, mère, la première tu me verras sortir du tombeau. Je viendrai te montrer de quels malheurs j'ai racheté Adam, quelles sueurs j'ai versées pour lui. À mes amis, j'en révélerai les marques que je montrerai dans mes mains. Alors tu verras Ève vivante comme autrefois, et tu crieras dans ta joie : 'Il a sauvé mes parents, mon fils et mon Dieu !'»

 


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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