Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
15 novembre 2020

Évangile et Homélie du Dimanche 15 Nov 2020. Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup

Lectures de la messe

Première lecture

« Ses mains travaillent volontiers » (Pr 31, 10-13.19-20.30-31)

Lecture du livre des Proverbes

Une femme parfaite, qui la trouvera ?    
Elle est précieuse plus que les perles !
    Son mari peut lui faire confiance :
il ne manquera pas de ressources.
    Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine,
tous les jours de sa vie.
    Elle sait choisir la laine et le lin,
et ses mains travaillent volontiers.
    Elle tend la main vers la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
    Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.

    Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ;
seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
    Célébrez-la pour les fruits de son travail :
et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

    – Parole du Seigneur.


Psaume 127 (128), 1-2, 3, 4-5)

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.


 

Deuxième lecture

« Que le jour du Seigneur ne vous surprenne pas comme un voleur » (1 Th 5, 1-6)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

    Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
    Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
    Quand les gens diront :
« Quelle paix ! quelle tranquillité ! »,
c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
    Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
    En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
    Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.

    – Parole du Seigneur.


Évangile (Mt 25, 14-30)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)

     En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
    À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt,  celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
    De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
    Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
    Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :
‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
    Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

    Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
    J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
    Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
    Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
    Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
    À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
    Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

OU LECTURE BREVE

Évangile

« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup » (Mt 25, 14-15.19-21)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
    À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
    Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :
‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’ »

    – Acclamons la Parole de Dieu.



 Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

Faire fructifier les talents du Seigneur

 

Père Pierre Desroches

http://www.unfeusurlaterre.org

 



 

Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 15 novembre 2020

Et nous, auquel des serviteurs ressemblons-nous ? Si nous sommes attentifs à notre monde intérieur et à nos choix de vie, nous allons repérer en nous les deux attitudes : celle des premiers serviteurs qui font fructifier les talents reçus, et celle du troisième qui est conduit par la peur et qui veut définir lui-même sa relation avec Dieu. La question est alors : comment ressembler davantage aux premiers serviteurs ?

D’abord il nous faut reconnaître que Dieu nous a confié des talents, des dons immenses, comme des milliards d’euros : le don de Sa parole, de son Évangile, le don de Sa Promesse d’éternité chantée par les Béatitudes, le don du Baptême, immersion dans l’Amour de Dieu, le don de l’Esprit Saint, Lumière et Énergie d’Amour sans mesure, et le don de son Fils dans son corps, son sang, son âme, sa divinité.

Nous avons reçu en surabondance et Dieu nous demande non seulement que nous nous offrions à Lui avec tout ce don, mais aussi que nous allions vers Lui avec ce don multiplié, au double, au triple, ou même plus !

C’est là que l’image du risque financier nous éclaire : faire fructifier de l’argent cela implique de prendre un risque. J’accepte de perdre ce que je possède et je confie mon capital à un investissement dans lequel j’ai confiance en espérant que mon capital va se multiplier.

C’est cela que le Seigneur attend de nous : que nous prenions le risque de donner du temps, notre énergie, et même notre vie en nous jetant dans la confiance. La confiance en Sa Parole, la confiance en Son Amour.

Cette parabole nous dit : ce que tu as depuis ton baptême, ce que tu es, ne l’enterre pas… joue-le !

Jésus nous invite à prendre de gros risques « financiers », certainement pas avec notre argent à Wall Street, mais avec notre vie en la donnant.

Garder nos talents, c’est en rester froidement à la loi. Faire fructifier nos talents c’est prendre le risque de l’Amour, c’est aimer nos ennemis, c’est pardonner à ceux qui nous offensent constamment, c’est inviter à notre table ceux qui ne pourront jamais nous le rendre. C’est ouvrir ses mains « en faveur du pauvre » (Pr. 31,20), c’est investir sur l’éternité, c’est « jouer à la banque de l’Amour », disait Thérèse de Lisieux.

Ce que le troisième serviteur voyait comme une injustice du maître, est en réalité un immense amour : Dieu nous invite à prendre de gros risques pour Lui parce qu’Il nous en rend capables.

Les talents qu’Il nous donne, c’est Son Fils qu’Il nous donne, c’est Son Esprit qui nous emportent dans le don de nous-mêmes dès que nous y consentons.

Ce n’est pas nous seuls qui nous donnons : nous en sommes incapables ; c’est Jésus qui se donne en nous, qui nous embarque dans l’offrande de soi.

Ce qui engage notre éternité, c’est cette conversion-là ! C’est de risquer notre vie dans l’Amour de Dieu, c’est-à-dire de la risquer dans l’Amour du plus pauvres et des plus blessants.

Risque ta vie ! Méfie-toi de la tranquillité comme Paul nous l’a laissé entendre aujourd’hui (cf. 1 Th 5,6). Risque ta vie comme Jésus, en Jésus, et comme Jésus. Ce sont les bras du Père qui t’accueilleront pour une joie éternelle !

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



 

Homélies regnumchristi

Prière

Je crois en toi, mon Dieu, je crois que tu es présent ici, avec moi. Je me mets en ta présence, toi qui as tout créé, qui m’as créé, qui remplis tout. Augmente ma foi en toi. J’espère en toi, mon Dieu. J’espère en ta parole, en tes promesses. J’espère en la vie éternelle, cette vie qui est le but de ma vie sur terre. Augmente mon espérance, donne-moi de vivre les yeux fixés sur toi. Je t’aime, ô mon Dieu, mais affermis mon amour si faible et inconstant. Mets en moi ton amour qui pénètre tout et consume tout.

Demande

Seigneur, mets en moi un cœur généreux, qui ne craigne pas de tout donner !

Réflexion

  1. Ce passage de l’Évangile est l’un de ceux qui nous intriguent. Au premier abord, la réaction de l’homme qui part en voyage – et donc de Dieu qu’il représente – est injuste. Le troisième serviteur, s’il n’a pas gagné davantage d’argent, a quand même été responsable et droit. Il a restitué tout l’argent confié. Le maître, qui exige des revenus, semble le punir de son honnêteté ! Contrairement au fils prodigue qui a dépensé la moitié du patrimoine paternel dans la débauche, Jésus semble injuste dans cette parabole. Et nous prenons peur : peur d’arriver au jugement et de n’avoir pas assez « produit » avec nos talents ; peur de l’exigence de Dieu qui nous demandera de récolter là où nous n’avons pas semé. Nous commençons à repasser dans notre esprit avec inquiétude tous les talents et les qualités reçus qui pour l’instant n’ont pas beaucoup fructifié… Et pourtant, quand un passage de l’Évangile semble inviter à la peur, c’est probablement que nous l’avons mal compris.  
  2. Si nous allons chercher une réponse à cette question dans les autres lectures de ce dimanche, nous nous trouvons face à l’éloge de la femme parfaite, pittoresque modèle antique de la maîtresse de maison idéale. Et la Parole de Dieu nous en dit : « Célébrez-la pour les fruits de son travail. » (Pr 31, 31) Cette femme est louée pour son travail, qui lui attire les bénédictions divines. Le début du psaume est aussi éloquent : « Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies. » (Ps 127, 1) Ici le bonheur est donné par Dieu à celui qui le craint et qui marche selon ses voies, c’est-à-dire qui s’engage à la suite de Dieu, qui s’efforce de faire sa volonté. Nous commençons donc à comprendre la profondeur de ces deux passages : le bonheur et les fruits du travail viennent du Seigneur et ne sont donnés qu’à ceux qui s’efforcent, qui agissent, qui marchent activement sur le chemin de Dieu.  
  3. Ce que reproche donc le maître de l’Évangile au troisième serviteur est donc précisément cela : il n’a pas fait d’effort, il n’a pas travaillé ! Surtout qu’avec Dieu, il n’y pas de risque à investir. On gagne à tous les coups, pourvu que l’on veuille s’engager ! En effet, les bienfaits viennent de lui, et non pas du monde. Dans cette parabole, le seul vrai péché n’est pas de perdre les talents en les investissant mal, mais bien de ne pas les investir : c’est l’égoïsme de celui qui a peur, qui préfère une vie monotone et sûre sans Dieu à une vie d’aventure à la suite du Christ. En fin de compte, celui qui renonce à vivre authentiquement. N’ayons donc peur que d’une chose : de la paresse, de l’omission, de ne pas aimer assez. Et lançons-nous avec enthousiasme dans la vie à la suite du Christ, car le résultat nous en est assuré : « Entre dans la joie de ton Seigneur. »

 Dialogue avec le Christ

Ô Père, j’ai confiance en toi. Je sais que tu es pour moi un doux maître qui veut me conduire vers le bonheur. Voilà pourquoi tu me confies des talents : tu veux par eux me donner une vie passionnante, belle et profonde à la suite du Christ. Donne-moi la confiance, l’enthousiasme de ne jamais me replier sur moi, dans l’égoïsme et la mesquinerie. Ouvre mon cœur à ton amour, aux autres, au monde entier. Élimine de mon esprit toute peur, mets en moi ton Esprit qui m’embrase du désir de t’aimer et de faire ta volonté.

Résolution

Aujourd’hui je ne penserai pas à ma foi (prière, commandements, devoir d’état) comme à une exigence à remplir, mais comme une occasion d’être heureux et de rendre les autres heureux.

 Frère Matthieu Boo d'Arc, LC

http://www.regnumchristi.fr

 


 


 

MÉDITER AVEC LES CARMES

Après l'infidélité par imprévoyance (parabole des dix jeunes filles), voici l'infidélité par paresse, illus­trée par la parabole des talents.

L'initiative, là encore, vient du maître. Il ne passe pas un contrat avec ses serviteurs, mais leur laisse une mission. Mission personnalisée, d'ailleurs : « à chacun selon ses capacités ». Le maître connaît ses em­ployés et demande à chacun une efficacité à sa mesure ; après quoi il s'absente : les serviteurs seront donc vrai­ment et pleinement responsables.

Le talent valait environ 6.000 francs or. Les serviteurs, même le moins bien loti, se retrouvent donc à la tête de sommes importantes. La parabole ne dit pas comment les deux premiers ont fait fructifier leur dépôt, mais insiste sur leur empressement. Que représentent les talents ? Probablement ce que chaque homme trouve en lui-même pour servir Dieu dans ses frères.

La récompense consistera à servir davantage encore, à entrer encore plus activement dans l'œuvre de Dieu, et à trouver dans ce service une joie qui anticipe la joie définitive.

La passivité du troisième serviteur a une racine profonde : la peur. La mission reçue lui apparaît non pas comme une invitation à la créativité, mais comme une contrainte, comme un fardeau imposé. Les affai­res du maître ne l'intéressent pas ; elles ne seront qu'une parenthèse dans son activité. Il préfère la sécurité à l'ini­tiative, parce qu'il n'aime pas le maître qu'il sert. Le dépôt ? il le rendra tel quel. Il s'en tient à l'obligation stricte, et, par peur de risquer, il se ferme à la joie de servir.

Lors du retour du Seigneur, celui qui « n'aura pas », c'est-à-dire : qui n'aura pas œuvré pour le Royaume selon ses forces et dans le cadre de sa mission personnelle, n'entrera pas dans la joie du Maître.

Quels que soient ses dons et ses moyens d'action, le croyant n'est jamais que le gérant des intérêts de Dieu, « intendant des mystères de Dieu », c'est-à-dire de son plan de salut (1 Cor 4, 1).

La peur de Dieu peut être une épreuve passagère, une sorte de calvaire de l'espérance ; parfois elle s'installe comme une maladie spirituelle, qui embrume toute la vie du croyant sans lui ôter sa volonté de servir. Mais quand la peur de Dieu sert d'alibi à la paresse, c'est alors qu'elle stérilise l'existence.

Le bon moyen de garder les richesses du Royaume est de ne pas les garder pour soi. On ne les acquiert vrai­ment qu'en les risquant sans cesse pour les faire fructifier.

L'Eucharistie n'est-elle pas, pour nous, l'entrée dans la joie du Maître, le moment où, en Eglise, nous appor­tons au Père tous les fruits de notre activité à son service ?

 

https://www.mariedenazareth.com

 



 

Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 15 novembre 2020 33éme dimanche du Temps Ordinaire

Références bibliques :

 Du livre des Proverbes : 31. 10 à 31: « Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre. » Psaume 127 :  » Tu te nourriras du travail de tes mains. » Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens : 1 Thes. 5. 1 à 6 : » Vous êtes tous des fils de la lumière. Nous n’appartenons pas à la nuit. » Evangile selon saint Matthieu : 25. 14 à 30 : « Entre dans la joie de ton maître. »

 

*********************************************************************************************************

 

LE TEMPS DE L’ABSENCE

 

Matthieu et Luc rapportent une parabole semblable. Pour saint Luc, les serviteurs se voient confier des responsabilités plus grandes. (Luc 19. 12 à 27) Saint Matthieu l’envisage comme précédent le Jugement dernier. « Entre dans la joie de ton maître », est-il répété par deux fois.

 

La leçon est claire, l’absence du maître représente celle de Dieu durant la vie terrestre. Son retour est à la fin des temps. La question posée alors par saint Matthieu est de savoir ce que les serviteurs ont fait de ce qu’ils ont reçu et de ce temps accordé.

 

Le retour du Seigneur est une certitude de la foi. Le temps de l’absence du Seigneur est, en fait, le temps d’une absence apparente et ne peut devenir un temps mort. Il doit être, au contraire, le temps où nous devons développer les dons, « les talents » reçus et qui ne sont pas les nôtres. La liturgie le dit à maintes reprises :« Nous ne pourrons jamais t’offrir que les biens venus de toi ». (1er dimanche de l’Avent)

 

UNE REPONSE DURANT L’ATTENTE

 

Cette grâce de Dieu ne couvre pas seulement de simples dispositions naturelles à cultiver. C’est déjà beaucoup que de ne pas les gaspiller dans l’égoisme, l’enfermement sur soi-même, le narcissisme, le plaisir, le péché. Ces dons de Dieu sont d’une autre dimension et d’un autre enjeu puisqu’ils sont destinées à épanouir toute notre vie, non seulement humaine et spirituelle, mais aussi surnaturelle. non pas seulement pour nous-mêmes, mais pour le monde que Dieu nous a confié.

 

Les deux premiers serviteurs de la parabole ont mis en valeur les talents en utilisant ce temps de l’absence. Ils les ont augmentés par leurs efforts, leur savoir-faire et leur dévouement à la pensée du maître.

 

Ils savaient qui il était et ce qu’il attendait d’eux. Ils l’ont réalisé en toute confiance, à la différence du troisième serviteur.

 

UN MAITRE QUI SAIT AIMER

 

En recevant cette parabole, nous sommes devant la même question que ces deux serviteurs fidèles : »Qu’attend-il de nous, ce Dieu d’amour et de miséricorde ? » Que faisons-nous de notre vie ?

 

L’attitude du troisième serviteur nous donne une réponse particulièrement provoquante. Dieu serait-il pour nous un maître qui nous paralyse de peur ou qui, par son absence apparente, devient étranger aux motivations qui conduisent notre vie ? Ou bien encore, n’avons-nous comme but que d’éviter un châtiment futur en sauvegardant le minimum, sans d’autre souci que de conserver le bien confié et de ne pas nous embarrasser de tout effort qui diminuerait ainsi notre bien-être matériel, et même spirituel. Dieu est-il à ce point si absent de notre vie ? Dieu est-il un adversaire dont nous ne voulons pas dépendre ?

 

Par contre si Dieu est tel que nous le révèle Jésus, il est un Père dont l’amour n’a pour dessein que de nous inviter à partager la joie de son Royaume. Il nous invite à mettre en oeuvre toute notre énergie pour déployer, en toute confiance et dans la pleine liberté, les dons qu’il nous a confiés.

 

UN DYNAMISME RESPONSABLE

 

Cette dépendance que nous vivons par rapport à Dieu n’est pas la soumission passive à une autorité arbitraire. Et c’est là le paradoxe de la foi. Fondée sur l’amour, la dépendance qui est la nôtre vid-à-vis de Dieu, est la condition nécessaire d’une relation vivante. Elle est l’affirmation de notre fidélité en réponse à la fidélité du Seigneur. Le temps que Dieu nous donne est l’espace indispensable pour nous construire dans notre humanité responsable et atteindre la dimension divine qui doit être la nôtre en Jésus-Christ.

 

« Nous sommes des fils de Lumière », nous dit saint Paul dans la lecture de ce dimanche (1 Thes. 5. 5) « En Lui était la Vie et la Vie était lumière des hommes. » (Jean 1. 4) A nous qui sommes lumière (Matthieu 5. 14) d’en vivre toute la réalité (Matthieu 6.22) en Jésus-Christ, lumière du monde.

 

La femme vaillante, dont la première lecture nous trace le portrait, ne se replie ni sur elle-même ni sur sa vie familiale. Si elle donne le bonheur à son mari, si elle « travaille avec entrain », dans le même temps  » elle ouvre ses doigts en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux. » Sa crainte du Seigneur n’est pas faite de peu. Elle est toute imprégnée d’amour.

 

Il en est ainsi sur le chemin de la vie que parcourt le croyant. Il prend conscience de son extrême faiblesse d’homme pécheur par rapport à la grandeur infinie de Dieu. Il progresse dans l’accueil de la main que Dieu lui tend par ses frères. Confiant et libéré de sa peur, il trouve « avec entrain » un nouveau dynamisme dans son action. « Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité… » (prière d’ouverture de ce dimanche)

 

*********************************************************************************************************

 

Le serviteur qui a enterré son talent, a aussi enterré toute sa joie confiante. Ceux qui ont misé sur la confiance de leur maître, découvrent l’accueil de la joie. « Nous n’appartenons pas à la nuit. Nous sommes des fils de la lumière. »

 

Ils ont remis à leur maître ce qu’il leur avait confié et plus encore. A nous de vivre dans la même attitude : « Que l’offrande placée sous ton regard nous obtienne la grâce de vivre pour toi et nous donne l’éternité bienheureuse. » (Prière sur les offrandes de ce dimanche)

https://eglise.catholique.fr

 


 


 

Homélies - evangeli.net

«Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance»

Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, Jésus nous raconte une autre parabole sur le jugement. Nous nous approchons de l'Avent et, par conséquent, de la fin de l'année liturgique.
Dieu, en nous donnant la vie, nous a aussi donnés diverses capacités –plus ou moins grandes– de développement personnel, éthique et religieux. Peu importe que l'on ait reçu beaucoup ou peu, mais ce que nous avons reçu, nous devons le faire fructifier. L'homme de notre parabole, qui cache son talent par crainte du maître, n'a pas su se risquer. «Celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître» (Mt 25,18). C'est peut-être là le cœur de la parabole: nous devons concevoir un Dieu qui nous pousse à sortir de nous-mêmes, qui nous encourage à vivre la liberté pour le Règne de Dieu.


Le “talent” de cette parabole n'est rien d'autre qu'un poids de 30 kg d'argent. Mais il a eu un tel succès que le langage populaire l'emploie désormais pour désigner les qualités d'une personne. La parabole n'exclut pas que les talents reçus soit aussi nos propres limites. Ce que nous sommes et ce que nous avons, voilà le matériel avec lequel Dieu veut faire de nous une réalité nouvelle.
La phrase «celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a» (Mt 25,29), n'est évidemment pas une maxime consumériste. Elle ne peut se comprendre qu'au niveau de l'amour et de la générosité. Et de fait, si nous correspondons aux dons de Dieu confiants dans son aide, nous ferons alors l'expérience que c'est Lui qui donne la croissance: «Ces histoires de tant de personnes simples, bonnes, que la foi a rendues bonnes, démontrent que la foi produit des effets très positifs (…). Inversement, nous pouvons aussi constater qu'avec l'évaporation de la foi, la société est devenue plus dure…» (Benoît XVI).

 

http://evangeli.net/evangile

 


 


 

Homélies - Père Gilbert Adam

 

 

 

 

"« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit."

Jésus marche vers Jérusalem, bientôt il sera élevé au ciel pour nous y préparer une place. La parabole que nous entendons dit quelque chose de notre passage vers le Royaume. La Parole de Dieu nous invite à une la vigilance active pour ne pas manquer le rendez-vous. Il pourrait arriver bientôt ! Jésus veut nous stimuler dans notre attente. Le terme de « serviteur » signifie que nous ne sommes pas les propriétaires de cette terre. Nous ne sommes pas propriétaires de notre vie, elle ne nous appartient pas, elle appartient au Seigneur. Nous pouvons l’enrichir en faisant fructifier tous les dons qui nous sont donnés et qui viennent du ciel. Un talent représente quinze années de travail, c’est une somme importante ! Nous sommes invités à une vigilance confiante et non à une inquiétude peureuse et paralysante. Il y a une urgence à nous laisser interroger pour entendre la Parole de Dieu. Il nous faut entrer dans le rayonnement d’Amour de la Trinité sainte. Jésus nous laisse le temps de faire fructifier les dons qu’il nous a obtenus par sa Passion et par sa Croix. Dans l’attente du Seigneur, il s’agit de nous préparer pour accueillir l’Amour. Les talents que nous recevons sont significatifs d’un enrichissement !

"Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître." Cette vie nous est offerte comme un cadeau très merveilleux. Jésus nous constitue gérant de son Amour. Ce qu’il nous donne gratuitement, il nous invite à le lui redonner enrichi de la manière dont nous lui avons répondu avec amour. Nous recevons notre vie humaine de Dieu, avec beaucoup de capacités !  La confiance et la gratuité sont le climat fécond de l’amour : « Celui qui a recevra encore, il sera dans l’abondance. » Les talents enrichissent notre vie humaine d’une manière surprenante ! Le capital peut doubler, c’est une façon d’exprimer la vie divine qui nous est proposée. Le don de l’Amour peut se décupler à l’infini. Toutes les possibilités d’amour qui nous sont données dans notre vie humaine qui peuvent être divinisée pour entrer dans le Royaume.

"…Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient." Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Les deux premiers serviteurs, après le départ de leur maître, se mettent tout simplement au travail, sans plus de préoccupations. Nous pouvons aussi garder au cœur la mémoire de Jésus qui nous sauve. Libérés, avec des énergies nouvelles et une grande confiance, nous nous mettons au travail. Nous gardons au cœur la mémoire du Seigneur Jésus dans la pensée de sa miséricorde qui résonne en nous. C’est un espace ouvert à notre liberté et à notre responsabilité pour faire fructifier nos dons, et pour préparer la venue du Royaume qui nous est proposé. Le serviteur blâmé a vécu dans l’inquiétude et dans la crainte. Comme lui, nous pouvons être paralysé par la peur et la crainte. Thérèse de Lisieux disait : « C’est la confiance et rien que la confiance qui nous conduit à l’amour. » La rencontre de Jésus est une rencontre d’amour, celle du bien-aimé avec sa bien-aimée. Cette bien-aimée, c’est chacun de nous identifié à son Bien-aimé. Le talent qui nous est donné est le don de Dieu qui est encore plus précieux que notre vie, il est enrichi à l’infini.

 

Nous demandons la grâce de comprendre le cadeau que Dieu nous fait en nous donnant la vie divine.

Père Gilbert Adam

 

http://www.pere-gilbert-adam.org

 


 


 

Homélies portail catholique suisse

Evangile de dimanche: investir et risquer!

«Investir»: on croirait lire le slogan d’une grande banque suisse et pourtant c’est bien écrit dans l’Evangile des talents de ce dimanche. «Risquer» sans peur: ce pourrait être le slogan de petits malins en quête de profit, c’est pourtant est aussi supposé par les paroles du Seigneur au serviteur mauvais et paresseux.

Primitivement, le terme de «talent» désigne une monnaie de l’Antiquité, ici confiée par le Maître à chacun de ses serviteurs. Dans une lecture moralisante, le terme est passé dans notre langage familier pour désigner les «talents», les capacités de chacun qu’il lui faut développer. Essayons pourtant de ne pas congédier le Christ de la parabole: il en est la clé.

Le temps que nous vivons, le temps de l’Eglise, est éclairé par cette histoire. L’homme parti en voyage représente le Christ. Il donne ses biens à gérer à ses serviteurs. Non pas à chacun la même somme, mais à chacun selon ses capacités. On a déjà là un double éclairage: la confiance du Seigneur d’une part, et le réalisme de notre situation de l’autre. Chacun de nous est unique, chacun de nous est égal en dignité devant Dieu mais nous ne sommes pas égaux, ni la reproduction à l’identique d’un même modèle stéréotypé. Et heureusement.

«La relation du premier et du second serviteur au Maître était ajustée. Chacun s’est montré digne de la confiance faite, que la somme ait été de cinq ou de deux talents.»

L’un est plus doué pour la philosophie et un autre pour la course à pied (parfois les deux…), l’un est plus intellectuel et un autre plus manuel, l’un est physicien et l’autre musicien etc. Mais tout cela, nous sommes appelés à le vivre sous le regard d’un Dieu qui nous fait confiance et nous permet de gérer notre vie, à la lumière de l’Evangile du Christ. D’ici là quelle va être notre attitude? Voilà la question et elle est grave.

Un élément supplémentaire et décisif intervient à la fin de la parabole: au retour du Maître, «longtemps après», chacun doit rendre des comptes. La récompense est immense pour celui qui a bien géré les cinq ou les deux talents. «Très bien, serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton seigneur». La relation du premier et du second serviteur au Maître était ajustée. Chacun s’est montré digne de la confiance faite, que la somme ait été de cinq ou de deux talents. En revanche, la relation du troisième est profondément inadéquate: il a eu peur, n’a rien investi, n’a rien risqué. Le jugement est sans appel et aussi disproportionné que pour les deux premiers. Au lieu de la joie éternelle, l’expulsion dans les ténèbres.

Se recevoir des mains de Dieu, tels que nous sommes, aimés et rachetés, devrait nous rendre libres et confiants dans la gestion de notre vie, qu’elle pèse cinq, deux ou un talent…

La peur paralysante devant un Dieu dur et intraitable ne devrait pas faire partie du programme. «Il n’y a pas de crainte dans l’amour» écrit aussi S. Jean. Alors, courage et confiance!

Jean-Michel Poffet | Vendredi 13 novembre 2020

Le portail catholique suisse

 

 

https://www.cath.ch


 


 

"C'est bien serviteur bon et fidèle. Entre dans la joie de ton Seigneur."

La parabole des talents est un hommage à la liberté humaine. Ces  talents symbolisent les qualités personnelles que nous avons reçues et les  responsabilités qui nous ont été confiées : notre famille, nos voisins,  les gens avec qui nous vivons, notre monde et son environnement.

Dieu nous fait confiance et s’en remet à nous. Il nous  demande d’utiliser les dons reçus pour le bien de notre petit univers. Il nous  veut créatifs et nous invite à mettre de côté la paresse, l’inertie et la  passivité afin de faire quelque chose de beau et de bon pour les gens autour de  nous. Il nous dit ce matin : «voilà mes  dons, mes talents et voilà les personnes que je vous ai confiées. Allez et  portez beaucoup de fruits».

Raoul Follereau, l’apôtre des lépreux écrivait dans l’une de ses  réflexions : «J’ai rêvé qu’un homme se présentait au jugement de Dieu : «Tu vois, Seigneur, j’ai obéi à ta loi, je  n’ai rien fait de malhonnête, de mauvais, d’impie. Mes mains sont propres...»  - «Sans doute, répondit le Seigneur, sans  doute, mais tes mains, elles sont vides! En fait, tu n’as rien fait, tu n’as  rien risqué, rien produit». Dans la parabole des talents, Jésus nous  rappelle qu’il n’existe pas de vrai christianisme sans engagement et sans  risque.Le troisième serviteur a été incapable d’apprécier la confiance et  l’estime que le maître avait à son égard. Il s’est enfermé en lui-même et il a  fini par prendre peur. Il est sanctionné parce que, par crainte de faire mal,  il n’a rien fait, par crainte de se tromper et de ne pas réussir, il est resté  paralysé. Il a enterré son talent et raté l’examen.

Un deuxième élément important de cette parabole est la  distribution des talents. Il faut résister à la tentation de nous comparer aux  autres. Il ne s’agit pas des talents des autres mais des talents que Dieu m’a  confiés. «Il y a diversité de dons, nous  dit saint Paul : à l’un est donnée  une parole de sagesse, à un autre une parole de science, à un autre la capacité  de se rapprocher des personnes seules, à un autre de l’empathie pour les  handicapés, etc.» ... Le corps a plusieurs membres mais il forme un tout et  tous les membres sont importants bien qu’ils soient différents (1 Corinthiens  12, 4-12).

Selon mes capacités, j’ai reçu un certain nombre de talents. Dans son  homélie sur le texte d’aujourd’hui, un prêtre racontait l’histoire d’une mère de  famille africaine, qui donnait à ses trois filles trois cruches différentes  pour aller chercher de l’eau au puits du village : une cruche de cinq  litres à sa fille de seize ans, une de trois litres à celle de douze ans et une  d’un litre à le plus petite de sept ans. Toutes les trois participaient au  bien-être de la maisonnée.

La parabole nous invite à utiliser le mieux possible, au bénéfice des  gens autour de nous, les talents que nous avons reçus, Il ne faudrait pas  arriver à la fin de notre vie et dire au Seigneur : Voilà je te remets le coeur  que tu m’as donné, je l’ai très peu utilisé afin de ne pas faire d’erreur. La  fantaisie que tu m’as confiée, je te la rends comme tu me l’as donnée.  Elle  est presque neuve, elle n’a jamais  servi. Le jugement portera sur les fruits que nous aurons produits : «Je vous ai choisis pour que vous produisiez  du fruit et que votre fruit demeure».

Dans la vie, il nous faut avoir le courage de prendre des risques.  Jésus a été très dur pour les pharisiens qui empêchaient tout changement et qui  voulaient «ériger une clôture autour de la Loi et des traditions d’Israël» afin de les  protéger. Le christianisme n’est pas une religion de musée. Le Seigneur  critique les traditions religieuses conservatrices qui refusent d’évoluer, de  se développer, de changer selon les besoins du temps. Il nous faut éviter  d’éteindre l’Esprit «qui souffle là où il  veut et renouvelle continuellement la face de la terre».

À la fin de notre vie, une simple question nous sera  posée : «Est-ce que le petit monde  qui nous a été confié par Dieu est plus beau, plus chaleureux, plus juste et  plus humain parce que nous avons été là?» Le Christ dira alors : «C’est  bien serviteur bon et fidèle. Entre dans la joie de ton Seigneur».

Père Yvon-Michel Allard

http://www.cursillos.ca







 

 

 


 

 

Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.

 


Homélies ou Méditations du jour

Homélie YouTube

Père, Diacre, Eveque



Homélies - Abbé Philippe Link

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Frère F, Père P, Soeur S

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Le portail catholique suisse

https://www.cath.ch



 

Père Yvon-Michel Allard

http://www.cursillos.ca






        

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 047 032
Publicité