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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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8 mai 2022

Evangile et homélie du DIM 08 Mai 2022. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent

LECTURES DE LA MESSE
PREMIÈRE LECTURE
« Nous nous tournons vers les nations païennes » (Ac 13, 14.43-52)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Paul et Barnabé
    poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé
et arrivèrent à Antioche de Pisidie.
Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place.
    Une fois l’assemblée dispersée,
beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique
les suivirent.
Paul et Barnabé, parlant avec eux,
les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
    Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla
pour entendre la parole du Seigneur.
    Quand les Juifs virent les foules,
ils s’enflammèrent de jalousie ;
ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
    Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance :
« C’est à vous d’abord
qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu.
Puisque vous la rejetez
et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle,
eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
    C’est le commandement que le Seigneur nous a donné :
J’ai fait de toi la lumière des nations
pour que, grâce à toi,
le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. 
»

    En entendant cela, les païens étaient dans la joie
et rendaient gloire à la parole du Seigneur ;
tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle
devinrent croyants.
    Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.

    Mais les Juifs provoquèrent l’agitation
parmi les femmes de qualité adorant Dieu,
et parmi les notables de la cité ;
ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé,
et les expulsèrent de leur territoire.
    Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds
et se rendirent à Iconium,
    tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.

    – Parole du Seigneur.


PSAUME  99 (100), 1-2, 3, 5)

Acclamez le Seigneur, terre entière,

servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.


DEUXIÈME LECTURE
« L’Agneau sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie » (Ap 7, 9.14b-17)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean,
    j’ai vu :
et voici une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau,
vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
    L’un des Anciens me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau.
    C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu,
et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire.
Celui qui siège sur le Trône
établira sa demeure chez eux.
    Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif,
ni le soleil ni la chaleur ne les accablera,
    puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône
sera leur pasteur
pour les conduire aux sources des eaux de la vie.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »

    – Parole du Seigneur.


ÉVANGILE (Jn 10, 27-30)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus déclara :
    « Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais,
et elles me suivent.
    Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
    Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
    Le Père et moi,
nous sommes UN. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


Homélies ou Méditations du jour

 

Père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE 

http://www.delamoureneclats.fr



Homélies - Abbé Philippe Link

Homélie du 8 mai 2022

Que nous faut-il faire pour mériter d’avancer sur cette route de vie éternelle (Jn 10,28) ?

Principalement deux choses, nous dit le Christ. Mais deux choses en quoi se résume toute l’exigence de la vie chrétienne : Écouter sa voix et suivre ses pas.

Écouter sa voix, car il est le Verbe. Et suivre ses pas, car il est la Route.

Il est le Verbe qui proclame les paroles de la Vie éternelle (Jn 6,68). Et il est la Route qui éclaire nos pas de sa lumière de vérité (12,36).

Le plus bouleversant de cette écoute et dans cette marche, c’est quand nous voyons que le Verbe s’est fait silence sur la croix et que le berger s’est fait agneau immolé. Mais l’Agneau immolé, nous révèle le livre de l’Apocalypse, siège à présent sur un trône de gloire. Et il voit accourir vers lui une foule immense de toutes races, langues, peuples et nations (7,9). Redevenu leur Pasteur, l’Agneau, nous est-il dit, les conduit tous ensemble vers les eaux de la source de vie (7,17).

Par cette fenêtre entrouverte sur le mystère divin, nos liturgies de la terre se vivent déjà en communion avec celle que les anges et les saints célèbrent éternellement et avec quelle allégresse dans le ciel. Quel admirable échange et quel merveilleux renversement dans ce Pasteur des hommes devenu pour nous Agneau de Dieu !

Comme le dit si bien la Constitution sur la liturgie du Concile de Vatican II : « Nous avons un avant-goût de cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem. Vers elle nous tendons comme des voyageurs. Là siège le Christ, à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle. Avec la foule des anges nous chantons au Seigneur l’hymne de gloire. En vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur compagnie. Nous attendons comme sauveur notre Seigneur Jésus Christ jusqu’à ce qu’il se manifeste en personne, lui qui est notre vie. Et alors nous serons manifestés avec lui dans la gloire ».

« Que le Dieu de la paix, le pasteur des pasteurs et le guide des guides, se présente à lui-même un troupeau splendide, sans tache, digne du bercail d’en haut, au séjour des bienheureux, dans la splendeur des saints. Pour que nous chantions, dans son Temple de gloire, troupeau et pasteur ensemble confondus, dans le Christ notre Seigneur à qui appartient toute gloire dans les siècles des siècles. Amen ! » (Saint Grégoire de Nazianze)

Abbé Philippe Link

https://carrefours.alsace



Homélies regnumchristi

Prière

Il y a trois semaines, nous avons célébré la Résurrection du Christ : elle nous a ouvert la porte divine de l’éternité en présence de la Trinité. Après le sacrifice de la croix et la Résurrection du Fils, la porte est définitivement rouverte pour tous ceux qui veulent vivre éternellement en présence de Dieu.

Demande

Seigneur, ouvre mes yeux, mon intelligence et ma joie : que l’espérance de cette vie éternelle face à toi soit le moteur de tous mes efforts et de toute ma vie. Merci, Seigneur, de cette victoire éternelle que tu as permise. L’espérance nous guide à l’amour sans fin.

Réflexion

Au cours des rencontres précédentes, le Seigneur s’était présenté à ses apôtres comme le Bon Pasteur, promis par le Père (cf. Jn 10, 14).

  1. « Mes brebis écoutent ma voix. »
    Il est bien évident que la vie humaine, au jour le jour, sans but précis et livrée à elle-même, risque la déception facile et profonde. Merci, Seigneur de m’avoir permis de vivre en marchant avec toi. Seigneur, tu sais bien que « marcher avec » n’est pas la certitude de te rejoindre sans faute. Tu sais mieux que, pour chacun des êtres que tu as créés, la route est longue, difficile et semée d’embûches. Mais tu nous as montré le chemin avec toi. Donne-nous la force de suivre le chemin du Bon Pasteur. Pour ceux qui ont la foi, c’est le chemin que tu nous demandes de pratiquer avec toi, à chaque instant. C’est celui que tu enseignais à tes disciples, accorde-moi de le suivre sans trouble.
  2. « Moi je les connais, et elles me suivent. »
    Oui, merci de nous donner un modèle à imiter, à suivre. Ce modèle nous prévient et nous rassure : « Dans la maison de mon Père, il y a de de nombreuses demeures. » (Jn 14, 2) Cette remarque nous rend courage et force. Tu es là et tu veilles à nos côtés mais chacune de tes brebis doit rester près de toi. Si nous nous écartons, le désespoir viendra anéantir nos forces. Seigneur, ne permets pas que je te tourne le dos. Ce chemin difficile est le chemin de croix que tu m’invites à suivre avec toi. Alors, Seigneur, donne-moi la force d’avancer à ta suite.
  3. « Personne ne peut les arracher de la main du Père. »
    Avec cette promesse, Seigneur, tu viens me rendre le courage et la force dont j’ai besoin pour ne pas perdre pied. Pour ne pas m’épuiser, j’ai besoin de toi, je ne peux rien sans toi. Seigneur, tu le sais encore mieux que moi.
    Mais, même si mon courage est réduit à rien, donne-moi cette foi, ce souffle de foi pour avancer malgré l’idée de tout laisser tomber. Mais, Seigneur, tout quitter et tout laisser sur place pour aller où ? Moi aussi, j’ai une mission dans ce monde : Seigneur, viens à mon aide pour avancer sans me troubler. Merci, Seigneur !
Dialogue avec le Christ

Oui, Seigneur, au milieu des problèmes, des difficultés, des moqueries, des blessures d’amour-propre et des difficultés de santé, je sais que tu es là et que tu m’aimes et tout abandonner lorsque nos ressources sont épuisées, là, Seigneur, c’est le démon qui prend la place !
Seigneur, je sais que ce n’est pas facile de rester debout et que mes forces sont loin d’être suffisantes. Mais nous dépendons totalement de toi, c’est pourquoi je te demande de me donner ta force. Le Maître est tout-puissant, souverain partout et toujours, sa souveraineté et sa domination dépassent le monde et la création universelle.

Résolution

Lors des moments difficiles, lire et méditer vraiment le Chemin de croix du Seigneur.

Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



MÉDITER AVEC LES CARMES

De dimanche en dimanche, spécialement en ce temps pascal, la liturgie de l'Église vient au-devant de nous avec le même message d'espérance. Oui, les temps sont durs ; oui, les années passent, avec leur lot d'épreuves personnelles, familiales, ecclésiales ; mais ce qui fait vivre le disciple de Jésus, ce n'est pas la sécurité, c'est la certitude : Certitude que le Christ est déjà vainqueur de ce qui oppresse les hommes, certitude qu'il est vivant, Lui, vrai homme, vivant de la vie même de Dieu, certitude qu'il est plus présent que jamais à son Église.

Il est vrai que nous ne voyons pas le Christ, que nous ne touchons pas chaque jour ni à volonté les signes de son action ; mais nous avons un moyen merveilleux de le rejoindre : là où nous sommes, il nous suffit de tendre l'oreille pour entendre la voix du Berger : "Mes brebis écoutent ma voix, dit Jésus ; moi, je les connais, et elles me suivent".

Il existe une sorte de connivence entre les brebis et le berger, et la voix du berger n'est pas toujours une voix qui s'impose. Simplement, de temps à autre, le berger parle, comme pour dire : "Je suis là, et je m'en vais par-là". Et les brebis suivent ! C'est bien cela, en effet, qui nous fait réagir et repartir : cette voix du Christ qui redit : "Je suis là avec toi ; je suis là pour vous, et je te connais. Je te donnerai la vie éternelle : jamais tu ne périras".

Nous ne périrons pas, parce que nous serons défendus. Le berger, pour nous, n'est pas seulement une voix qui nous hèle ; c'est une main qui nous tient et qui nous protège. Et jamais rien ni personne ne pourra nous arracher de la main du Christ, car le Christ nous garde et nous serre comme le cadeau que le Père lui a fait : "Ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et je n'en ai perdu aucun"(Jn 17,6.12).

Le Christ tient à nous, Dieu notre Père tient à nous, lui qui est "plus grand que tout". C'est bien cela l'inouï : que Dieu veuille à ce point réussir l'homme, et qu'il nous ait donné un tel berger pour nous conduire à la vie.

Mais si le Seigneur nous assure de sa présence, nous rassure de sa main, pour ainsi dire, il ne nous invite pas au repos, du moins pas encore : "Mes brebis me suivent", dit Jésus. Admis à l'intimité du Père comme le Christ, par le Christ et avec le Christ, nous sommes, comme le Christ, envoyés, chaque  jour envoyés, chaque  jour en marche, jusqu'au bout de notre chemin terrestre, jusqu'au bout du don de nous-mêmes, et ce que Dieu dit à l'Apôtre saint Paul au cours de sa mission, il le redit à chacun et chacune de nous dans la prière : "J'ai fait de toi la lumière des nations, pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre" (Ac 13,47).

En lisant cela au quotidien, cela veut dire : "Tu es porteur (porteuse) du message de Jésus jusqu'au bout du vaste monde qui est l'horizon de ta vie, jusqu'au bout dans ton foyer, jusqu'au bout de ton dialogue avec tes enfants, jusqu'au bout de ton pardon en famille, jusqu'au bout du cercle de tes relations, jusqu'au bout de ton dévouement et de ta solidarité, jusqu'au bout de ta solitude, offerte au Christ et peuplée de milliards d'hommes.

Il n'est donc pas question, pour les brebis du Seigneur, de brouter là où elles sont, droit devant, sans s'occuper du reste, car la voix du berger n'appelle jamais deux fois du même endroit. Le berger se déplace, pour nous conduire vers les sources d'eaux vives, tous, comme "une foule immense que nul ne saurait dénombrer, une foule de toutes nations, de toutes races, peuples et langues" (Ap 7,9) ; foule immense, en marche, où l'on apprend à se connaître, à s'aimer, tout en s'avançant vers la source.

Mais il faut marcher, il faut cheminer : il faut suivre. Avant de parvenir jusqu'au trône de Dieu, dit le voyant de l'Apocalypse, il faut passer "par la grande épreuve" (Ap 7,14), par un test de fidélité à monnayer au quotidien. Il est des jours où l'épreuve se fait plus lourde, et la fidélité plus difficile, des jours où l'on est las d'être en route, las de soi-même et déçu du troupeau ; il est des heures où toute lueur d'espoir s'éloigne, pour nous-mêmes ou ceux que nous aimons. Comme il est bon de nous rappeler alors - car cela aussi est le message de Pâques - que notre Dieu est "plus grand que tout".

C'est la tendresse de Dieu qui aura le dernier mot : "Dieu essuiera toute larme de nos yeux", et il nous dira : "Maintenant, c'est fini. Je suis là : ne pleure plus".

https://www.mariedenazareth.com



Homélies du père Jacques Fournier

Dimanche 8 mai 2022
4e dimanche de Pâques

Références bibliques :

Première lecture « Nous nous tournons vers les nations païennes » Ac 13, 14.43-52
Psaume Nous sommes son peuple, son troupeau. Ps 99 (100), 1-2, 3, 5
Deuxième lecture « L’Agneau sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie » Ap 7, 9.14b-17
Évangile « À mes brebis, je donne la vie éternelle » Jn 10, 27-30

***

La liturgie de ce dimanche nous fait lire la parabole du « Bon Pasteur », mais elle en répartit la lecture sur les trois années liturgiques, chaque lecture présentant alors une note dominante : la porte de la bergerie, le pasteur donne sa vie pour ses brebis et, aujourd’hui, il les connaît et les conduit à la vie éternelle.

DANS SA REDACTION GLOBALE

Nous nous devons de reprendre l’ensemble de la parabole si nous voulons en découvrir toute la richesse, d’autant que saint Jean n’a pas séparé les deux symboles et les deux images qui forment un tout dans la discussion avec les Pharisiens.

Quant au sens, les deux images convergent : Jésus est celui par qui nous entrons dans la vie. Elles convergent aussi en ce sens qu’elles nous disent ce qu’il en est de notre rapport au Christ, un rapport loyal, confiant et libre. Il est le berger, il n’est pas le voleur. Il est la porte, il n’est pas l’effraction. Nous avons donc à vivre avec Lui dans cette perspective qu’il nous donne et y correspondre par notre libre réponse, puisqu’il n’est pas celui qui décide par force, à notre place.

Dans le même temps, Jésus à un droit sur nous, droit qu’il tient de son Père qui nous a donnés à lui. Jésus est bien « notre Seigneur ». Mais il n’usera pas envers nous ni de violence ni même de contrainte. C’est à la voix que nous le reconnaîtrons, comme Marie de Magdala au jardin du tombeau.

L’appel vient de celui qui nous connaît par notre nom, en notre singularité, en notre personnalité. Nathanaël, déjà, sur les bords du Jourdain, en avait été bouleversé et converti. Entendre, recevoir cet appel et y correspondre.

UN SYMBOLE PASCAL

La figure du pasteur que nous donne l’extrait choisi pour ce dimanche nous met sur le chemin du Christ pascal. En effet, le passage précédent nous donnait la première face de ce mystère : Jésus donnant sa vie : « Personne n’a pu me l’enlever, je la donne moi-même. » Jésus donnant la vie parce qu’il nous connaît : « Je les connais, elles me suivent, je leur donne la vie éternelle, jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. » (Jean 10. 27 et 28)

Nous sommes tout près de la prière sacerdotale du soir du jeudi saint : »Pour eux je me consacre moi-même afin qu’ils soient, eux aussi, consacrés en vérité. » (Jean 17. 19)

L’analogie du berger avec le Christ pascal est surprenante, car il n’appartient pas à la fonction du pasteur d’aller jusqu’à donner sa vie pour son troupeau. En un sens, c’est même l’échec que de quitter la tête du troupeau, fut-ce par une mort héroïque.

Si nous recevons pas cette parabole dans la lumière de la Résurrection, nous n’avons qu’un pasteur incapable, compatissant à ses brebis, mais les entraînant, à sa suite, dans une mort inéluctable, dans un abandon. Or Jésus veut leur donner, veut nous donner la vie éternelle.

Soyons en sûrs : jamais il ne nous abandonnera, il nous met dans la main du Père « Et le Père et moi, nous sommes un. » (Jean 10. 30)

DIEU LUI MEME EST LE PASTEUR

Reprenant à son compte l’image du berger, Jésus tient la place même du Seigneur Dieu, tel que les prophètes et les psaumes l’ont reconnu. Dieu seul est le pasteur légitime d’Israël puisqu’il l’a choisi pour être son peuple.

Il en transmet la charge à Moïse pour le mener hors de la terre de servitude, pour lui donner une direction de vie par la Loi et lui assurer une nourriture par la manne. Il lui donne même de le connaître par son nom.

Par delà les rois dont la plupart ne furent pas de bon pasteur, Dieu promet qu’il ne laissera pas sans fin son peuple dispersé comme des brebis sans pasteur et le prophète Ezéchiel (chapitre 34)  transmet cette certitude : il viendra lui-même prendre soin de son troupeau tout entier et de chaque brebis en particulier. « Voici que j’aurai soin moi-même de mon troupeau. »

L’IDENTITE DIVINE DE JESUS

La parabole du pasteur nous mène alors que le chemin de l’identité de Jésus : l’unité du Père et du Fils. (Jean 10. 30) Jésus dépasse l’annonce prophétique où le pasteur a reçu une mission de la part de Dieu.

Il est le pasteur parce qu’il est Dieu lui-même venu parmi les hommes. Et c’est ainsi qu’il unit en lui toute la tradition biblique : c’est bien le Père qui est le pasteur de son peuple. Les brebis sont dans la main du Père (Jean 10. 29). Elles sont tout autant dans la main du Fils : « Personne ne les arrachera de ma main. »

Au travers de ces affirmations, c’est la réalité trinitaire qui nous est révélée en même temps que son unité. Il ne s’agit pas d’en rester à une pieuse et bucolique méditation sur la bonté de Dieu. Il nous faut vivre cette réalité et faire de notre vie une véritable liturgie comme nous y invite l’Apocalypse.

« Celui qui siège sur le Trône habitera parmi eux… l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire vers les eaux de la source de vie. » (Apocalypse 7. 19) Nous sommes de cette foule immense qui se tient devant l’Agneau et qui le servent jour et nuit dans son temple.

« Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. » (Jean 10. 10) « Je vous dis cela pour que votre joie soit parfaite … nul ne vous la ravira. » (Jean 16.22) « Personne ne les arrachera de ma main. » (Jean 10. 29)

***

« Donne-nous de te rendre grâce, toujours, par ces mystères de Pâques.
Ils continuent en nous ton oeuvre de rédemption.
Qu’il soient pour nous une source intarissable de joie. »

https://eglise.catholique.fr



Homélies - evangeli.net

«Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais»

Abbé Josep LAPLANA OSB Moine de Montserrat(Montserrat, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui le regard de Jésus sur les hommes est celui du Bon Pasteur qui prend sous sa responsabilité les brebis qui lui ont été confiés et s'occupe de chacune d'entre elles. Entre eux, il y a un lien fort, un instinct de connaissance et loyauté: «Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles me suivent» (Jn 10,27). La voix du Bon Pasteur est toujours un appel à Le suivre, à rentrer dans le cercle de son influence.

Le Christ nous a gagnés non seulement par son exemple et par sa doctrine, mais par le prix de son Sang. Il a payé cher pour nous, et pour cela Il ne veut pas qu'aucun des siens se perde. Et en dépit de cela, il faut se rendre à l'évidence qu'il y en a qui accourent à l'appel du Bon Pasteur, et d’autres non. L'annonce de l'Evangile est cause de joie pour les uns et cause de rage pour les autres. Qu'est-ce qu'ils ont les uns que les autres n'ont pas? Saint Augustin, en se penchant sur le mystère profond de l'élection divine, répondait: «Dieu ne te délaisse pas si tu ne Le délaisses pas», Il ne t'abandonne pas si tu ne L'abandonnes pas. Ne jettes pas pour autant la faute sur Dieu, ni sur l'Eglise, ni sur les autres, car ton problème de fidélité n'est pas le leur mais le tien. Dieu ne renie pas sa grâce à personne, et c'est justement cela notre force: nous devons nous accrocher avec force à la grâce de Dieu. Nous n'avons aucun mérite, nous avons simplement été touchés par la grâce.

La foi nous rentre par l'ouïe, par l'entendement de la parole de Dieu, y le plus grand danger que nous avons est d'être sourds et ne pas entendre l'appel du Bon Pasteur, parce que nous avons la tête remplie de bruits et voix discordantes ou encore plus grave nous avons ce que dans les exercices spirituels de Saint Ignace on appelle: “faire le sourd”, savoir que Dieu nous appelle sans se sentir concerné. Celui qui ferme la porte à l'appel de Dieu consciemment et à plusieurs reprises, perd son lien avec Jésus et perdra ainsi la joie d'être chrétien et alors ira pâtir dans d'autres pâturages qui le laisseront vide et qui ne lui donneront pas la vie éternelle. Pourtant, Jésus est le seul capable de dire: «Je leur donne la vie éternelle» (Jn 10,28).

http://evangeli.net/evangile



Homélies - Père Gilbert Adam

Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. »

 

Ce petit passage de l’Evangile nous ouvre à la manière d’être de Jésus que nous connaissons déjà, mais qui se révèle ici pleinement. La relation de Jésus avec son Père nous donne la relation essentielle de Jésus avec ses brebis. Il est le vrai berger, à l’image du Père : le Père a tant aimé le monde qu’il a donné le Fils unique ! C’est la compréhension de cette Parole qui est le resplendissement de l’Amour vécu au Sein même de Dieu. Nous entrons dans l’univers de l’Amour infini de Dieu. Jésus dit "je suis le bon pasteur," nous pouvons lui faire confiance. Dans une grande humilité il reprend la parole : "Mes brebis écoutent ma voix." La voix de Jésus, c’est l’Esprit Saint qui ouvre le chemin vers le Père. C’est cette voix que nous saisissons dans l’Apocalypse à la vue d’une grande foule de croyants qui sont guéris : « Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve : ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau, c’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, le servant jour et nuit dans son temple. Celui qui siège sur le trône étendra sur eux sa tente, jamais plus ils ne souffriront de la faim ni de la soif. Jamais plus ils ne seront accablés par le soleil ni par aucun vent brûlant, car l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur et les conduira aux sources des eaux de la vie. »

Mes brebis je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Jésus, pour nous délivrer de la mort, est mort, pour nous remettre à la vie, il est ressuscité. Il a franchi l’épreuve absolue de la mort dont il est sorti vainqueur. Il nous apporte la paix et la joie, il nous appelle à être témoin de son Amour infini. Jésus appelle chacune de ses brebis par son nom, et il leur ouvre un chemin de vie qui va s’incarner dans l’humanité. Sous sa protection aimante et bienveillante, Jésus conduit l’humanité vers le Père. Ainsi se révèle la vie éternelle, la réconciliation qui triomphe dans le quotidien et dans la mort, dans le désespoir et dans la jalousie. Nous pouvons suivre le chemin de Jésus le bon Pasteur qui s’offre lui-même et entrer dans la louange avec lui. Les disciples sont remplis de la joie de l’Esprit Saint, tout joyeux, ils peuvent glorifier Dieu. Les témoins de ce bonheur embrassent la foi, car ils sont eux aussi, destinés à la vie éternelle. C’est ainsi que la parole du Seigneur se répand. La lumière et la vérité de l’Amour infini de Dieu fait son œuvre de Paix

Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » L’unité de l’Amour à laquelle chacun de nous est appelé nous est donnée. Nous croyons que la vie nous rejoint, qu’elle nous conduit sur un chemin de vie qui est aussi le chemin de tous. Jésus, le Ressuscité, nourrit notre communion avec lui dans la mission qu’il nous donne. Nous devenons le signe de la résurrection qui nous anime de l’intérieur, épousant le plus profond, le plus secret de notre être, là où le Père et le Fils viennent demeurer. Cette connaissance très intime donnée par l’Epoux est reconnue comme un secret du cœur, un don d’amour pour l’épouse. Au don d’amour de Jésus correspond l’accueil et la fidélité de Marie. C’est avec elle, que nous accueillons le don d’amour de Dieu pour chacun de nous : « Je leur donne la vie éternelle, » dit Jésus. Cette vie éternelle est l’amour du Père et du Fils, c’est l’Esprit Saint. Jésus dans l’humilité dit encore : "Le Père et moi, nous sommes un." Nous retrouvons ainsi l’unité des disciples et de Jésus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse. Ceux qui nous devancent dans la foi, les Saints, ont tracé pour nous un chemin à la suite de Jésus, le bon Pasteur. Mus par ce même Esprit Saint, aujourd’hui encore, nous faisons des merveilles car il intervient pour nous.

Nous demandons la grâce d’être fidèle à Jésus le bon pasteur.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Homélies portail catholique suisse

Évangile de dimanche: parole et voix

Deux images magnifiques nous sont proposées par l’évangile de ce dimanche.

La première évoque un berger, le vrai berger dont les brebis écoutent la voix et le suivent. Cette voix, elles la reconnaissent entre toutes et c’est pour cela qu’elles se mettent en route, qu’elles font confiance. Chaque voix possède une tonalité unique.

Car il y a la voix et il y a la parole.

La parole est au service d’une communication, elle transmet des informations, elle utilise un vocabulaire commun à tout individu parlant la même langue. La parole en soi reste impersonnelle.

La voix, elle, est particulière à chaque personne. Elle donne couleur et saveur à la parole, elle lui confère une dimension personnelle, intime.

Après la résurrection, il suffit que Jésus appelle Marie-Madeleine par son nom pour qu’elle le reconnaisse au ton de sa voix. Elle a perçu qu’elle était rejointe par celui qui la connaissait comme Dieu seul peut connaître.

Tout véritable cheminement dans la foi instaure une relation personnelle avec Jésus. Elle passe par la connaissance et l’accueil de sa Parole, mais doit conduire à l’écoute de sa voix: «Mes brebis écoutent ma voix; moi je les connais, et elles me suivent.»

Or, faute de l’écouter, faute de le suivre, souvent nous nous égarons. Nous préférons errer à notre guise et flâner sans but. Mais tôt ou tard nous serons retrouvés par le Bon Berger car «Personne ne nous arrachera de sa main.»

Et c’est là, la deuxième image proposée par la liturgie de cette journée mondiale de prière pour les vocations. Nous sommes dans la main du bon Pasteur et le texte ajoute: «Personne ne peut rien arracher de la main du Père». Mesurons-nous la chance que nous avons?

«Au-delà de nos ruptures d’alliance. Dieu est toujours là. Plus fidèle que nous.»

 Car être dans sa main ne représente pas une menace pour notre liberté puisqu’il s’agit en fait d’une invitation. Oui, nous sommes invités à une participation filiale au désir de Dieu. Voilà notre mission: participer comme filles et fils au désir de Dieu, devenir des instruments de paix dont le monde a tant besoin, en travaillant à son avènement autour de nous et en nous, annoncer la Bonne Nouvelle en paroles et en actes, inlassablement, courageusement.

 Être dans la main de Dieu. Quelle sécurité! quelle paix! quelle joie! «Car dans sa main, force et puissance, tout par sa main, grandit et s’affermit.»

 Arrêtons-nous un instant, en ce dimanche pour nous interroger: de quelles vocations l’Église a-t-elle besoin à notre époque? Ma prière quotidienne englobe-t-elle le souci des vocations pour l’Eglise?  »La moisson est abondante…» A quoi suis-je appelé, personnellement?

Pourquoi craindre puisque «Dans la main de Dieu force et puissance».

A nous de lui accorder notre confiance, de croire en son amour et à sa miséricorde. Ce n’est pas rien d’être soutenus par la main de Dieu, malgré nos infidélités, malgré nos abandons et nos démissions. Au-delà de nos ruptures d’alliance. Dieu est toujours là. Plus fidèle que nous. Sa foi en l’humanité est plus forte que notre foi en lui.

Ne nous échappons pas des douces mains de Jésus et de son Père!

Sœur Véronique | Vendredi 6 mai 2022

Le portail catholique suisse

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Réflexion sur l'évangile par Père Yvon-Michel Allard

"Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent"

 

Bon bergerL’image du Bon Pasteur est la plus ancienne représentation de Jésus dans l’iconographie chrétienne. Au cours des premiers siècles, on la retrouve dans les catacombes, les salles de réunions, les maisons des disciples du Christ. On voit habituellement un jeune berger avec une brebis épuisée ou blessée sur ses épaules.

Pour bien comprendre cette représentation de « Jésus, bon pasteur », il faut nous débarrasser de l’idée romantique que nous avons du berger et des brebis. Le berger était un homme robuste, courageux, sans peur qui protégeait le troupeau des voleurs et des animaux sauvages. Souvent, le soir, il mettait ses brebis dans le corral avec les brebis d’autres pasteurs. Cela permettait aux bergers qui n’étaient pas de garde cette nuit-là de se reposer. Le matin suivant, la seule façon de retrouver les brebis était l’appel que faisait chaque berger. Les brebis connaissaient sa voix. Elles venaient le retrouver et allaient avec lui vers de nouveaux pâturages.

Avec le Seigneur, les brebis ont une grande liberté : «vous pourrez aller et venir... Vous trouverez du pâturage»... image de fraîcheur et de joie de vivre ! À ceux et celles qui écoutent sa voix, il indique le chemin à suivre. 

Malgré toutes nos revendications d’autonomie, nous avons besoin, nous aussi, d’être guidés vers le bonheur, vers une vie pleine et entière.

En préparation à cette réflexion, je relisais l’histoire du Bismark, le fameux bateau de guerre allemand qui, pendant la deuxième guerre mondiale, semait la terreur et avait la réputation d’être indestructible. C’était le plus gros bateau de combat au monde et grâce à son arsenal imposant, les armées de Hitler dominaient les mers. Le Bismark coula des dizaines de bateaux anglais et américains.

Malgré tout, les Britanniques réussirent à l’envoyer par le fond… et une seule torpille suffit, une torpille qui frappa le gouvernail du géant des mers et le bloqua complètement. Le pilote ne pouvait plus diriger le bateau qui allait en zigzag sur l’océan, incapable d’atteindre un port allemand pour se protéger. Il fallu peu de temps aux Anglais pour comprendre la situation et diriger plusieurs destroyers vers le bateau sans gouvernail. Une fois ses munitions épuisées, le Bismark a été facilement coulé par la marine anglaise. Malgré toute sa puissance de feu et son enveloppe d’acier, le bateau de guerre le plus redoutable est condamné à être coulé s’il n’a pas de gouvernail.

Ceci est aussi vrai pour chacun de nous. Nous avons besoin d’un gouvernail, d’une « direction ». La vie est trop compliquée pour que nous puissions la traverser seul, en toute sécurité. Le Christ nous offre direction et protection pour traverser les obstacles de la vie et éviter les éléments qui pourraient nous détruire. Avec lui à nos côtés, nous ne sommes pas condamnés à tourner en rond en attendant le naufrage final. «Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, tu me guides et me rassures.» (Psaume 23)

Le Christ peut nous aider à nous en sortir, lui qui sauve et donne la vie : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et l’ayez en abondance.» (Jean 10, 10)

Bien sûr, nous pouvons être bloqués par une maladie, un complexe, un traumatisme, des problèmes familiaux, des mésententes avec nos amis, une addiction à l’alcool, à la drogue… Nous avons tous, un jour ou l’autre, à faire face à des problèmes qui nous semblent insolubles.

Nous avons toujours la possibilité de suivre d’autres guides, d’autres gurus, et beaucoup se présentent à nous comme des «sauveurs providentiels». Mais Jésus nous avertit : «Attention ! les faiseurs de belles promesses sont souvent des voleurs et des bandits ».

On nous promet :


- un corps parfait, sans ride, qui ne vieillit pas...
- le bonheur instantané si nous achetons telle maison, tel bateau de plaisance, telle voiture…
- le voyage de notre vie, la sécurité absolue, le placement en bourse qui nous procurera un avenir assuré…

Il est facile de nous laisser induire en erreur par les charlatans du bonheur, par les modes culturelles dernier cri, par les idéologues qui promettent beaucoup mais qui en réalité ne cherchent que leurs propres intérêts.

Le message de l’évangile d’aujourd’hui est que Jésus, le bon pasteur, se propose comme guide et source de vie. Le philosophe Henri Bergson disait:

«Les centaines de livres que j’ai lus ne m’ont pas donné autant de réconfort que le Psaume 23: «Le Seigneur est mon berger, je ne me manque de rien; Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure.»

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Evangile - Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2020. Tous droits réservés.


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